Les tractations à tous les étages se poursuivent ce mardi 9 juillet deux jours après les résultats des législatives qui n'ont pas permis de dégager une majorité claire à l'Assemblée nationale, où les députés de gauche, en quête d'un consensus au sein du Nouveau Front populaire pour gouverner, débarquent en force.
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00:00Le patron de votre formation politique, Olivier Faure, se dit prêt à assumer les fonctions de Premier ministre.
00:05Ça fait quoi ? Ça fait de lui le candidat officiel du Parti socialiste pour Matignon ? C'est un bon profil ?
00:13C'est une déclaration qui est logique, qui est logique que le Parti socialiste présente un candidat pour le gouvernement au poste de Premier ministre
00:25parce que, dans tous les cas, nous allons devoir proposer un programme pour changer la vie des Français,
00:32mais un programme qui doit être approuvé par une majorité à construire.
00:37Donc là, nous avons un oxe central, un rôle central, les socialistes à jouer.
00:44Et là aussi, c'est tout à fait dans l'ordre des choses que le Premier secrétaire prenne cette responsabilité.
00:51Mais donc, Carole Delga, pour que les choses soient très claires, ça veut dire que c'est officiellement votre candidat.
00:56On entendait parler, il y a un instant, David Hunal évoquer Boris Vallaud.
00:59Certains auraient pu penser que, même vous, Carole Delga, vous avez une voix singulière au Parti socialiste.
01:04Vous auriez pu prétendre à ce type de fonction.
01:06Non, non, vous mettez de côté vos ambitions pour vous concentrer dans un soutien à Olivier Faure que, par ailleurs,
01:10vous n'avez pas toujours, comment dire, porté au nu, on va dire ça joliment.
01:15Moi, très clairement, je me concentre sur l'attente des Français parce que les Français nous ont envoyé trois messages.
01:24Tout d'abord, ils ne veulent pas de l'extrême droite au pouvoir parce que le front républicain a fonctionné.
01:31Le deuxième message, pour autant, il y a quand même 35 % des votants qui ont porté des candidats d'extrême droite.
01:39Et ensuite, le troisième message, c'est qu'ils ne veulent plus des politiques macronistes.
01:43Alors là, on doit être en responsabilité.
01:45Et la question n'est pas de savoir qui est candidat, c'est ce qu'on fait pour les Français.
01:49Parce que si on continue à faire comme nous avons fait ces dernières années de la politique,
01:53et tout particulièrement sous l'ère de Manuel Macron, à ce moment-là, l'extrême droite va arriver au pouvoir la prochaine fois.
02:00Je vous interrogerai dans un instant sur les contours de cette éventuelle coalition.
02:03Non, non, mais mon souci, c'est que les Français, ils aient espoir.
02:07Moi, je ne peux pas me satisfaire qu'il y ait 10 millions de Français qui votent pour des candidats d'extrême droite.