La gauche doit s'accorder sur un nom à proposer au poste de Premier ministre

  • il y a 3 mois
Arrivé en tête lors du second tour des élections législatives, le Nouveau Front populaire souhaite proposer d'ici la fin de la semaine un nom pour le poste de Premier ministre au Président de la République

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00:00C'est la guerre d'égo à gauche qui reprend ses droits. Pendant des jours et des semaines, la gauche s'est écharpée sur le nom du Premier ministre à gauche.
00:06C'est reparti de plus belle. Alors, la gauche s'est quand même accordée sur le calendrier. Il faut que d'ici la fin de la semaine, il y ait un nom, une candidature
00:14qui soit proposée au poste de Premier ministre pour ce nouveau Front populaire. En revanche, c'est encore un peu flou, voire même très flou, sur le processus de désignation.
00:21Est-ce que ce sera un vote, un consensus comme le demandent les écologistes ou les socialistes ? Ou bien est-ce que le nom du futur Premier ministre
00:29ou de la future Première ministre doit émaner du groupe majoritaire de gauche au sein de cette coalition ? On a entendu notamment Marine Tendelier,
00:37la chef des écologistes, dire ce matin qu'il fallait qu'il y ait un profil rassembleur, fédérateur. Elle a décrit un portrait robot du futur Premier ministre
00:45en disant qu'il fallait qu'il soit consensuel et expérimenté, ajoutant également – je cite – que Jean-Luc Mélenchon s'était exclu de lui-même
00:53au motif que le leader insoumis avait dit qu'il ne s'imposait pas au poste de Premier ministre. Or, Marine Tendelier a quand même omis une partie de la phrase
01:01de Jean-Luc Mélenchon, puisque certes, Jean-Luc Mélenchon a dit qu'il ne s'imposait pas, mais qu'il ne s'éliminait pas non plus. Il a même dit qu'il était capable
01:08d'assumer le rôle de Premier ministre. En somme, il y a une vraie division à gauche entre les insoumis qui veulent que ce soit quelqu'un de leur rang,
01:16et notamment Jean-Luc Mélenchon. « Il n'est pas disqualifié », dit ce matin Madjid Pannot. Et puis les socialistes et les écologistes et les communistes
01:22qui ne veulent pas entendre parler du tout de Jean-Luc Mélenchon. C'est clairement un sujet qui fâche. Et ce sera au cœur d'une des réunions en fin d'après-midi
01:30qui doit se tenir dans un lieu tenu secret, nous dit-on, entre les quatre chefs des partis de gauche ainsi que leur délégation.
01:37Sans doute une réunion qui devra se tenir non pas au siège des partis de gauche, mais peut-être dans un autre endroit, à l'abri des regards notamment des journalistes, nous dit-on.

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