• il y a 4 mois
Après une première salve de consultations à l'Élysée, le président a annoncé écarter l'option d'un gouvernement du NFP au nom de "la stabilité institutionnelle".

Category

🗞
News
Transcription
00:00Les réactions à gauche, elles pleuvent, Lisa Hadef, bonsoir à vous, beaucoup d'annonces ce soir à gauche, notamment une grande mobilisation populaire.
00:09Oui, on va commencer par Jean-Luc Mélenchon, le chef des Insoumis, qui évoque une situation d'une exceptionnelle gravité.
00:15La réplique populaire doit être rapide et ferme, dit-il, et plus fort encore, regardez, la motion de destitution sera déposée.
00:22Mathilde Panot, présidente du groupe La France Insoumise à l'Assemblée Nationale, le rejoint.
00:26Si le président de la République s'entête dans son déni, nous engagerons contre lui une procédure de destitution.
00:31Nous ne permettrons pas que la volonté populaire ne soit pas respectée.
00:35Manuel Bompard, le coordinateur de La France Insoumise, va jusqu'à dénoncer un coup de force antidémocratique, écoutez.
00:42S'il existe une autre coalition possible pour gouverner le pays de main qui dispose d'une majorité à l'Assemblée Nationale,
00:50alors il faut que le président de la République nous dise laquelle.
00:53La réalité, c'est que le président de la République s'assoit sur le résultat des élections législatives,
00:58fait comme s'il n'y avait pas eu un vote, il y a maintenant quasiment deux mois.
01:01Bien évidemment, nous n'irons pas participer à de nouvelles tentatives de consultation,
01:07parce qu'il n'y a pas besoin de consultation, parce que les Françaises et les Français ont déjà dit leur mot,
01:12ils l'ont dit lors des élections législatives, et leur mot a été simple,
01:16c'est qu'il y a une coalition politique qui est arrivée en tête, c'est le Nouveau Front Populaire.
01:19Du côté du parti communiste, Fabien Roussel appelle à une grande mobilisation.
01:23Pour lui, les manœuvres du président trompent les Français.
01:27C'est de l'enfumage. En fait, ils ne veulent pas que la gauche et les écologistes gouvernent.
01:31Ils ne veulent pas répondre aux attentes de changement de nos concitoyens.
01:35Si c'est pour nous faire venir, pour nous demander de constituer un gouvernement
01:40qui mettrait en place la politique, continuer la politique du gouvernement,
01:45au nom de la stabilité, c'est-à-dire c'est la stabilité économique, politique,
01:49ils ne veulent pas que ça change, mais ce n'est pas la peine que nous venions.
01:52Nous n'irons pas à l'Elysée demain.
01:55On réagit aussi du côté des Verts.
01:56Sandra Régol était sur notre antenne il y a quelques minutes, écoutez-la.
02:00Les blagues les plus courtes sont les meilleures, et que quand on est président de la République,
02:04on a un devoir, celui de respecter la Constitution, celui de respecter les institutions,
02:08et avant tout, de respecter le vote des Françaises et des Français.
02:12C'est comme un putsch.
02:13En fait, il fait comme si les Françaises et les Français n'avaient pas voté.
02:16C'est quelque chose de très, très grave.
02:18Je ne sais pas si vous mesurez la portée de cette jurisprudence
02:22qui est en train de créer le président de la République.
02:24Et pour finir, toujours chez les écologistes, Marine Tondelier,
02:27un temps envisagé par le Nouveau Front Populaire comme potentiel premier ministre,
02:30qualifie le communiqué du président de honteux,
02:33et elle rejoint l'appel de Fabien Roussel.
02:35Je la cite, si voter ne suffit plus, on passera donc par la rue.
02:38Merci beaucoup Lisa Haddaf.

Recommandations