• il y a 4 mois
Après la victoire de la gauche aux législatives, les marchés ne donnent pas de signes d'inquiétude. Rien à signaler en ce qui concerne la valeur de l'euro, la bourse de Paris ou les taux souverains de la France. 

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00:00Nicolas, ça fait partie des questions aussi ce matin.
00:02Comment vont réagir les marchés tout à l'heure à l'ouverture ?
00:05Tout à l'heure, il ne devrait pas y avoir de réaction retentissante.
00:08J'ai regardé ce qui s'est passé en Asie, rien.
00:11La presse ne parle même pas de l'histoire.
00:13On va suivre trois indicateurs.
00:14D'abord, la réaction de la Bourse de Paris.
00:16La Bourse de Paris avait lourdement chuté après l'annonce de la dissolution
00:20et en fait, elle avait repris les couleurs après le premier tour.
00:22Voyons s'éloigner la crâne d'une majorité absolue du Bloc de Gauche.
00:25Cette majorité absolue du Bloc de Gauche n'est pas là.
00:28Les contrats futurs, c'est ce qu'on regarde en rouleau d'ouverture,
00:30sont plutôt sur un très léger biais baissier, mais très léger, donc RAS en fait.
00:36On va ensuite regarder les taux souverains,
00:38le prix auquel la France place sa dette sur les marchés.
00:41Si je prends jeudi dernier, qui a été la première mise en vente,
00:45si vous voulez, de dette de la France par la France après le premier tour,
00:48ça s'est super bien passé.
00:49On a placé nickel, 10,5 milliards à 3,23%.
00:53Il n'y a rien qui indique que ce matin, il va y avoir une dérive des taux souverains.
00:56Le troisième indicateur est le plus immédiat, le plus révélateur,
00:59c'est comment évolue l'euro par rapport au dollar.
01:02Et là, parce que c'est l'indicateur le plus liquide, si vous voulez.
01:04Et là, c'est pareil, vous regardez ce matin, un euro vaut 1,08$, rien à signaler.
01:08Donc, on se dit probablement que l'exécutif qui est là,
01:11il va peut-être que c'était un petit moment,
01:13oui, il va présenter sa démission, Gabriel Attal.
01:15Moi, je parie qu'Emmanuel Macron va la refuser
01:17et qu'ils vont vers les affaires courantes pendant 4, 5, 6 semaines.
01:19Après, le sujet clé, ce sera bien sûr de savoir si notre pays
01:23part à la dérive sur les dépenses publiques.
01:25En fait, si on rompt complètement nos engagements européens
01:28et on aura la réponse pas maintenant, pas aujourd'hui, ni demain,
01:31ce sera dans le budget 2025 où on verra la direction que nous prenons.
01:34Si effectivement, les dépenses publiques explosent littéralement,
01:38alors là, on risque d'avoir une réaction nettement plus vive
01:41de la part de ceux qui nous prêtent, de la part des agences de notation
01:44et aussi de la part des boursiers.
01:46Mais la réponse, elle n'est pas ce matin.
01:47Merci, Nicolas.

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