Porter la voix des changements sociaux - Sandrine Rousseau est l’invitée du 3 juillet 2024
Sandrine Rousseau fait partie des rares élus reconduits à leur poste de parlementaire dès le premier tour des législatives. En remportant 52,13% des voix dans la neuvième circonscription de la capitale, l’écologiste a une place assurée dans la nouvelle composition de l’Assemblée. Malgré la bonne nouvelle, elle fustige le président de la République Emmanuel Macron d' avoir pris une décision « bien trop rapide » le soir même des élections européennes où le Rassemblement National a récolté 40% des voix. Elle aurait préféré une dissolution mieux organisée, avant ou après les élections, pour avoir l’occasion de faire campagne et de ne pas se concentrer sur seulement faire barrage à l’extrême droite. « Il nous a mis dans une telle situation d’instabilité que je n’ai pas envie de l’entendre », assène-t-elle à propos du Président.
Elle profite de son passage sur le plateau de Télématin pour remercier ceux qui se sont désistés pour faire en sorte que le Rassemblement National ne passe pas. Sur les 306 triangulaires, 210 désistements ont eu lieu, dont 127 candidats du Nouveau Front Populaire. Même si 96 irréductibles n’ont pas voulu laisser leur place, Sandrine Rousseau estime que « le job a globalement été fait ». Il reste aujourd’hui 3 jours seulement à la coalition de gauche pour s’organiser et battre le Rassemblement National au second tour des législatives, qui aura lieu ce dimanche 7 juillet. Au sujet du parti mené par Jordan Bardella, notre invité rappelle notamment que ses élus « ne parlent que de racisme » et qu’elle ne « veut pas d’une France » à la botte de l’extrême droite.
Construire la France d’après
Questionnée à propos des accusations de « bordélisation » du débat parlementaire adressée aux élus de sa famille politique, l’enseignante-chercheuse et ancienne présidente de l’université de Lille argumente que « ce n’est pas parce qu’[ils] élèvent la voix contre des mesures qui [lui] semblent d’une injustice criante qu’[ils] bordélisent. » Elle récuse dans la foulée la « politique de violence sociale » menée par le chef de l’État, qui nous aurait conduits « dans les bras du Rassemblement National ».
C’est pourquoi notre invitée ne se dit pas partisane d’une majorité plurielle au Parlement, construite avec des macronistes et des républicains modérés. « Je ne veux pas trahir les électeurs » indique fièrement la femme politique, mettant en avant son programme « qui permet d’agir sur les racines du Rassemblement National et sur le sentiment d’abandon de la République vécu par de nombreux Français. » Elle souligne l’importance accordée à la rénovation des infrastructures sociales dans tout le pays au cœur du programme porté par le Nouveau Front Populaire.
« Je veux qu’on retrouve du sens dans la politique, qu’on reconstruise une cohésion nationale, et que chaque personne se sente considérée », continue-t-elle. Elle avoue qu’elle est bien consciente que la gauche a, dans son histoire, déjà trahi ses électeurs par de multiples occasions : si la gauche revenait au gouvernement à la suite du deuxième tour des législatives, elle veut qu’elle soit « à la hauteur ».
Sandrine Rousseau fait partie des rares élus reconduits à leur poste de parlementaire dès le premier tour des législatives. En remportant 52,13% des voix dans la neuvième circonscription de la capitale, l’écologiste a une place assurée dans la nouvelle composition de l’Assemblée. Malgré la bonne nouvelle, elle fustige le président de la République Emmanuel Macron d' avoir pris une décision « bien trop rapide » le soir même des élections européennes où le Rassemblement National a récolté 40% des voix. Elle aurait préféré une dissolution mieux organisée, avant ou après les élections, pour avoir l’occasion de faire campagne et de ne pas se concentrer sur seulement faire barrage à l’extrême droite. « Il nous a mis dans une telle situation d’instabilité que je n’ai pas envie de l’entendre », assène-t-elle à propos du Président.
Elle profite de son passage sur le plateau de Télématin pour remercier ceux qui se sont désistés pour faire en sorte que le Rassemblement National ne passe pas. Sur les 306 triangulaires, 210 désistements ont eu lieu, dont 127 candidats du Nouveau Front Populaire. Même si 96 irréductibles n’ont pas voulu laisser leur place, Sandrine Rousseau estime que « le job a globalement été fait ». Il reste aujourd’hui 3 jours seulement à la coalition de gauche pour s’organiser et battre le Rassemblement National au second tour des législatives, qui aura lieu ce dimanche 7 juillet. Au sujet du parti mené par Jordan Bardella, notre invité rappelle notamment que ses élus « ne parlent que de racisme » et qu’elle ne « veut pas d’une France » à la botte de l’extrême droite.
Construire la France d’après
Questionnée à propos des accusations de « bordélisation » du débat parlementaire adressée aux élus de sa famille politique, l’enseignante-chercheuse et ancienne présidente de l’université de Lille argumente que « ce n’est pas parce qu’[ils] élèvent la voix contre des mesures qui [lui] semblent d’une injustice criante qu’[ils] bordélisent. » Elle récuse dans la foulée la « politique de violence sociale » menée par le chef de l’État, qui nous aurait conduits « dans les bras du Rassemblement National ».
C’est pourquoi notre invitée ne se dit pas partisane d’une majorité plurielle au Parlement, construite avec des macronistes et des républicains modérés. « Je ne veux pas trahir les électeurs » indique fièrement la femme politique, mettant en avant son programme « qui permet d’agir sur les racines du Rassemblement National et sur le sentiment d’abandon de la République vécu par de nombreux Français. » Elle souligne l’importance accordée à la rénovation des infrastructures sociales dans tout le pays au cœur du programme porté par le Nouveau Front Populaire.
« Je veux qu’on retrouve du sens dans la politique, qu’on reconstruise une cohésion nationale, et que chaque personne se sente considérée », continue-t-elle. Elle avoue qu’elle est bien consciente que la gauche a, dans son histoire, déjà trahi ses électeurs par de multiples occasions : si la gauche revenait au gouvernement à la suite du deuxième tour des législatives, elle veut qu’elle soit « à la hauteur ».
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TVTranscription
00:00Bonjour et bienvenue dans les 4V, Sandrine Rousseau, députée de Paris, réélue dès le premier tour dimanche dernier.
00:07Ça fait presque quatre semaines maintenant que le chef de l'État a annoncé sa dissolution.
00:11Dans quatre jours, dimanche soir, on connaîtra le verdict des urnes.
00:14Je veux savoir ce que vous vous êtes dit en ouvrant l'œil ce matin,
00:16quand vous regardez toute la séquence, tout ce qui se passe, là où on en est aujourd'hui.
00:19Je me dis qu'on est dans un moment compliqué, dans un moment historique
00:23et que là, il va falloir que nous agissions selon des principes tous les jours
00:28et la situation évolue de jour en jour.
00:31Je remercie vraiment tous les désistements qui ont pu avoir lieu
00:34pour faire en sorte qu'il y ait le moins d'élus RN possibles.
00:39Il reste 93, 95, on ne sait pas exactement à quelle unité près,
00:42mais ça veut dire quoi ? Sur les consignes de vote, sur les désistements, le job a été fait ?
00:47Le job a globalement été fait. Après, il y a des candidats qui ont résisté.
00:51Mais voilà, je pense que c'est dans ces moments-là qu'on voit aussi comment se comportent les dirigeants politiques.
00:57Et là, j'ai l'impression quand même qu'on a passé un cap alors qu'on est passé
01:01d'une dissolution qui était quand même un peu dans des circonstances incroyables
01:05et dont moi je pense qu'elle était quand même très légère,
01:09c'était une décision légère, à quelque chose qui quand même commence à atterrir.
01:13C'est quand même curieux qu'elle vous dérange cette dissolution
01:15parce que vous avez passé les deux dernières années, vous et vos alliés politiques,
01:18à poser des motions de censure pour essayer de faire tomber les gouvernements,
01:21que ce soit ceux de Gabriel Attal ou d'Elisabeth Borne,
01:23pour essayer d'obtenir cette dissolution.
01:25Marie, vous dites que ce n'est pas le moment.
01:26Non mais la dissolution a eu lieu le soir même des résultats des européennes
01:30alors que le camp d'Emmanuel Macron était en difficulté et que l'extrême droite était à 40%.
01:36Je pense que ce n'était pas le moment de faire cette dissolution.
01:39On aurait pu la faire après, avant.
01:42Là, c'était se mettre en faiblesse.
01:45Et vraiment, j'ai dit ce que je pensais de cette dissolution.
01:49Je pense qu'Emmanuel Macron a pris une décision bien trop rapide
01:51et selon presque quelque chose de l'ordre de « je n'accepte pas cette défaite ».
01:56Maintenant, il nous faut retrouver une ligne directrice nationale.
02:01« Il doit parler Emmanuel Macron, il ne doit pas rester le silencieux de l'Élysée »
02:04disait Xavier Bertrand hier soir.
02:05Vous êtes d'accord avec ça ou pas ?
02:06Vous avez besoin d'entendre la parole du chef de l'État ?
02:08Je ne sais pas.
02:09Pourquoi ?
02:10Je ne sais pas.
02:11Dans le moment, j'avoue que je trouve qu'il nous a mis dans une telle situation d'instabilité
02:15que je n'ai pas très envie de l'entendre.
02:17Qui va gouverner la France à partir de lundi ?
02:19Eh bien, ça dépendra des résultats de dimanche.
02:21Et là, nous avons trois jours.
02:22Oui, mais c'est ça qui va être important, c'est que nous avons trois jours
02:25pour faire reculer et battre le RN partout où c'est possible.
02:30Et en fait, en fonction des résultats que nous aurons dimanche,
02:33nous verrons qui gouvernera.
02:34Pourquoi nous voulons faire battre le RN ?
02:36Parce que peut-être qu'il faut quand même le rappeler,
02:39c'est que le Rassemblement national a une histoire qui vient de l'extrême droite,
02:45qui est un parti d'extrême droite.
02:47Le Rassemblement national, si vous écoutez les candidats,
02:50dès qu'ils sortent des éléments de langage préparé,
02:52ils n'ont qu'un mot à la bouche, c'est le racisme et la discrimination.
02:55Et en fait, nous ne voulons pas de cette France-là.
02:57Moi, je ne veux pas de cette France-là.
02:59Il y en a de nombreuses à ne pas la vouloir.
03:01Est-ce qu'on n'est pas contribué à notabiliser le RN à l'Assemblée,
03:04où ils étaient toujours très propres sur eux, très corrects,
03:07pendant que vous, vous, entre guillemets, bordélisier,
03:09c'est le terme qu'a employé à de nombreuses reprises la présidente de l'Assemblée,
03:12Yannick Brown-Pivet, présidente sortante, l'hémicycle.
03:17Est-ce que la radicalité n'a pas changé de camp ?
03:19J'ai entendu les critiques sur le bruit que nous faisions à l'Assemblée nationale.
03:24Je rappelle quand même que nous étions face à des mesures
03:27qui changeaient radicalement la vie des Français.
03:30Quand il s'agit par exemple d'étudier la réforme des retraites
03:33et de passer à 64 ans,
03:35combien de personnes aujourd'hui travaillent en ayant extrêmement mal au corps,
03:40en mettant sa santé en danger.
03:43C'était de cela dont il s'agissait.
03:46Mais il y a eu d'autres moments dans l'Assemblée.
03:48Par exemple quand il s'agit de regarder les conditions d'obtention du RSA
03:53et la possibilité de supprimer le RSA pour certaines personnes,
03:57donc de mettre des personnes à zéro euro,
03:59ce qui est contraire à tout ce qui s'est fait depuis la création du RMI
04:03et donc de ce revenu qui est vraiment un revenu minimal pour vivre décemment.
04:07Quand il s'agit de passer certaines personnes à zéro euro,
04:11là il n'y avait pas de cri dans l'Assemblée,
04:13mais par contre il y avait une violence sociale énorme.
04:15La violence n'est pas toujours là où on croit
04:18et ce n'est pas parce que nous élevons la voix contre des mesures
04:21qui nous semblent d'une injustice criante que nous nous bordélisons.
04:25Vous ne regrettez pas le fond, mais vous ne regrettez pas la forme non plus.
04:28J'ai entendu les critiques et je les entendrai sur le prochain mandat.
04:32Ça ne sera pas pareil.
04:34En tous les cas, je n'agirai pas de la même manière.
04:37Mais maintenant, je veux vraiment qu'on entende
04:39que ce qui nous conduit tout droit dans les bras du Rassemblement national
04:42est une politique de violence sociale qu'a conduite Emmanuel Macron.
04:46Raison pour laquelle je pense qu'il nous faut regarder ce deuxième tour
04:49avec beaucoup de prudence.
04:50Deux hypothèses pour le deuxième tour.
04:51Soit une majorité absolue pour le Rassemblement national,
04:53soit une majorité relative avec plusieurs groupes qui devront s'entendre.
04:57Est-ce que vous êtes prête à participer à une majorité plurielle
04:59avec des macronistes, avec des socialistes, avec des républicains étanches au RN ?
05:02Moi, je ne suis pas prête à changer notre programme.
05:06Moi, j'ai été élue avec l'étiquette Nouveau Front populaire
05:10et j'ai été élue par des électeurs et électrices qui m'ont fait cet honneur
05:13pour que je porte leur voix.
05:15Nous avons un programme qui est un programme
05:17qui permet d'agir sur les racines du Rassemblement national,
05:21c'est-à-dire sur le sentiment de relégation,
05:23sur le sentiment d'abandon de la République.
05:26Et c'est la raison pour laquelle nous avons un programme
05:28qui met en avant les services publics et l'investissement dans les services publics.
05:31Mais s'il y a une coalition, il faut que chacun édulcore son programme.
05:34Sinon, l'entente sera impossible.
05:35Eh bien, moi, je ne veux pas trahir les électeurs et les électrices qui…
05:39Vous ne pourriez pas être dans un gouvernement avec Jean-Luc Mélenchon d'un côté,
05:42Gérald Darmanin de l'autre et vous, par exemple ?
05:44Moi, je pense que cela n'a pas de sens.
05:46Je pense que cela n'a pas de sens.
05:47Et moi, je voudrais qu'on le retrouve du sens dans la politique.
05:50Et je voudrais surtout que l'on s'attache à reconstruire
05:54vraiment une cohésion nationale, une cohésion sociale
05:58qui fasse que chaque personne, où qu'elle vive,
06:01quelle que soit sa situation, se sente considérée
06:04dans l'état social dans lequel nous vivons.
06:06Aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
06:07Il y a des gens qui doivent faire une heure et demie de route
06:10alors même qu'ils sont en urgence pour trouver un hôpital.
06:13Ce n'est pas normal.
06:14Donc, moi, je voudrais que nous nous attelions à vraiment porter les politiques
06:19qui nous permettront de changer concrètement la vie des gens.
06:22Au risque donc du blocage total lundi prochain ?
06:24Au risque d'avoir des solutions type un gouvernement
06:28qui soit un gouvernement technique pendant un temps donné, etc.
06:31Ça, vous n'en voulez pas ?
06:32Non, mais ça, moi, je veux bien ouvrir la discussion
06:35sur des gouvernements techniques, etc.
06:37Marie-Claude Dandelier, hier soir, à la patronne des Verts,
06:39était un peu plus ouverte que vous là-dessus.
06:40Elle n'exclut pas la possibilité de la majorité plurielle comme la...
06:43Moi, j'ai été élue sur un mandat.
06:45Et je respecterai ce mandat et je respecterai les électeurs et électrices
06:48qui m'ont élue sur ce mandat.
06:49Enfin, le mandat ou rien.
06:50Parce que je crois que le programme que nous défendons
06:54est de nature à vraiment aller chercher
06:56aux sources du problème que nous avons actuellement en France.
06:59Et que dévier et encore aller vers une politique libérale,
07:04une politique qui ne respecte pas
07:07ce que nous avons posé dans le débat politique,
07:09c'est d'une certaine manière trahir la parole des électeurs.
07:12Et moi, je serais vraiment...
07:14Enfin, là, je pense que ce qui se joue dans le vote Errenne,
07:18c'est aussi une défiance vis-à-vis du politique.
07:20Et la gauche a, dans son histoire, trahi les promesses qu'elle avait faites.
07:23Je souhaiterais que nous soyons au rendez-vous cette fois-ci.
07:25– Donc l'Alliance se fera sans vous si elle doit se faire.
07:28Et vous êtes prête à accepter l'immobilisme du pays pendant trois ans ?
07:30Parce qu'un gouvernement d'experts, ça serait ça.
07:31On gère les affaires courantes, mais il n'y a pas de grande réforme.
07:34Il faudra attendre 2027.
07:35– Il y a un an déjà, minimum, avant une prochaine dissolution.
07:40Et on verra si on arrive à tenir dans ce cadre-là.
07:43Mais voilà, moi je vous dis, je crois que nous ferions une erreur
07:50si nous donnions l'impression que le fond n'a pas d'importance
07:54et que seule la forme compte.
07:55– Dernière question, il y a des candidats qui posent question,
07:57du côté de LFI notamment.
07:59Jordan Bardella a tweeté, il y a quelques heures,
08:01le 27 mai, huit membres du groupe d'ultra-gauche La Jeune Garde,
08:04dirigé par Raphaël Arnaud, ont passé à tabac un jeune juif de 15 ans.
08:07Ce candidat, Fichier S, dirigeant d'un groupe uscule antisémite,
08:10ne doit pas entrer à l'Assemblée nationale.
08:12J'appelle au sursaut face au pire.
08:14Est-ce que vous soutenez Raphaël Arnaud, qui est Fichier S
08:17et qui est candidat de la France Insoumise ?
08:19– Je ne suis pas au courant de ça.
08:21– Vous connaissez Raphaël Arnaud ?
08:23– Oui, mais je découvre là, s'il y a eu des violences physiques,
08:27il n'y a pas de débat.
08:29C'est-à-dire que s'il y a des violences physiques,
08:31je les condamne absolument
08:33et cela ne doit pas entrer dans le débat politique.
08:36Maintenant, je voudrais vraiment comprendre ce qui s'est passé
08:38parce que là, permettez quand même,
08:40ils utilisent souvent des arguments, voire des fake news,
08:44donc je voudrais vérifier cette information
08:46avant de pouvoir prendre une position.
08:48– Le profil de Raphaël Arnaud, il vous gêne ou pas ?
08:50– Oui, il y a des militants écolos qui sont Fichiers S aujourd'hui,
08:53alors qu'ils défendent le bien commun qui s'appelle l'eau par exemple,
08:55contre les mégabassines.
08:57Donc je veux dire, l'argument Fichiers S n'est pas suffisant aujourd'hui,
09:01malheureusement, pour savoir si une personne doit pouvoir rentrer
09:05ou pas à l'Assemblée nationale.
09:07– Merci beaucoup à vous et bonne journée Sandrine Rousseau.
09:09Tout à l'heure à 8h15, c'est Éric Ciotti qui sera avec nous, Émilie.
09:12– Tout à fait, merci aussi à Fabrice Peuneau
09:14pour la traduction en langue des signes.
09:16Témémé Matin revient dans un instant, à tout de suite.