Sud Radio en direct du Festival Off d'Avignon avec William Pilet et Antonia de Rendinger
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, 19h-20h, Christophe Meilland, en direct du Festival Off d'Avignon.
00:06Bonsoir mes amis, quel plaisir de vous retrouver ici à Avignon, 58ème édition, et nous sommes
00:15sur la terrasse du Théâtre des Vents, enfin la terrasse, la terrasse, le trottoir, le bout
00:20de trottoir, non je plaisante.
00:22Jusqu'à 20h, toute l'actualité du Festival, 58ème édition, c'est formidable, les gens
00:28commencent à arriver petit à petit, puisque, il faut le savoir, le Festival ouvrira ses
00:33portes le 3 octobre.
00:34Tout se met en place, l'occasion pour moi, eh bien tout simplement, de vous présenter
00:39ce soir deux artistes que j'aime profondément, deux artistes que je suis depuis des années,
00:45ils sont humainement formidables, et sur scène, ce sont absolument des génies.
00:51Je demande de faire un tonnerre d'applaudissements à Antonia Drenagé, et à William Pilet.
00:59Comment ça va Antonia ?
01:00Ça va très bien, et alors tu disais que le Festival n'a pas encore commencé, mais
01:03pour moi, s'il a déjà commencé, j'ai déjà deux représentations dans les pattes.
01:06C'est ce que j'allais dire.
01:07Nous on s'est calés sur le in, c'est une question de niveau.
01:10Exactement, c'est vrai que le Festival officiel off n'a pas totalement débuté, mais c'est
01:15vrai que les artistes sont là depuis maintenant deux jours, ils sont là pour faire plaisir
01:22bien évidemment aux personnes qui sont déjà arrivées à Avignon.
01:25Tiens, petite surprise, on vous a concocté quelque chose cet après-midi qu'on a créé
01:30avec Emmanuel Cordier, mon réalisateur.
01:33Le nectar qui se dépose, l'eau qui dilue, la matière, le teintement des verres au
01:38cours du toast, et l'acidité qui fait renaître le palais, c'est le sirop à citron qui fait
01:43que l'on est toujours là, le parc à l'eau c'est trop bon, le parc à l'eau c'est trop
01:49bon, le parc à l'eau c'est trop bon.
01:53C'est de l'été, c'est le type de l'été.
01:55Qu'est-ce que tu en penses Antonia, on valide ou pas ?
01:57Moi je valide complètement, j'ai une bouteille de parc à l'eau à la maison, et je pense
02:02qu'au bout de trois jours elle est déjà bien entamée, je pense qu'on va être obligés
02:04de refaire le plein de parc à l'eau.
02:06C'est essentiel à Avignon quand même, quand on arrive, qu'est-ce qu'on fait, on se désaltère.
02:10Le premier podcast de Marine Bausson s'appelait Parc à l'eau d'ailleurs, c'était il y a
02:15pratiquement quinze ans, peut-être facilement quinze ans.
02:18Je vous présente également notre ami William Pillais, bonjour William, ça va ?
02:22Ça va super, oui, c'est super, il fait 27 degrés aujourd'hui à Avignon, donc ça,
02:26ça va.
02:27C'est un hiver.
02:28Tu es à Avignon, comme tu l'as dit, depuis maintenant deux jours, à l'Ascala, pour
02:32un formidable spectacle que tu joues depuis pas mal de temps déjà.
02:36Ça fait un an et demi que je joue ce formidable spectacle.
02:39Formidable spectacle, gros carton, à Paris, en tournée, et Avignon aujourd'hui, l'occasion…
02:44On ne se plaint pas.
02:45On ne se plaint pas ! Antonia, si t'avais à définir ton spectacle, qu'est-ce que
02:51tu pourrais dire ? C'est toujours difficile de seconde, mais c'est toujours important
02:54parce que c'est toi qui l'as écrit.
02:56Il faut surtout que ce soit vendeur.
02:57Et que ce soit vendeur, bah oui ! C'est toujours un peu, je dirais, le fil rouge
03:01de mes spectacles.
03:02C'est une espèce, à chaque fois, de florilège de personnages, tous plus loufoques les uns
03:06que les autres.
03:07Et puis je crois qu'aujourd'hui, c'est des personnages qui me ressemblent, ou en
03:10tout cas, qui étudient, ou qui sont traversés par des sujets qui me traversent aujourd'hui.
03:16Je sais que c'est très compliqué à croire, mais j'ai quasiment 50 ans, j'ai deux
03:19enfants qui ont 18 et 15 ans, et donc forcément, je vous assure, je vous assure, Christophe,
03:27cette beauté est incroyable.
03:28C'est beaucoup de sommeil, énormément d'eau, et un peu de sport.
03:30Non mais pour être tout à fait honnête, c'est un spectacle qui parle d'écologie,
03:35qui parle de genre, beaucoup de questions de genre, beaucoup de questions… Je pense
03:37que nous, parents plutôt, on va dire, ouverts d'esprit, on est traversés par des questions
03:44qui ne sont pas du tout les questions de notre propre adolescence.
03:46Et donc, moi, je me heurte un peu… Voilà, c'est un spectacle que j'écris pour pas
03:50être une vieille conneriaque, en fait.
03:51Mais ce qui est incroyable aussi chez toi, c'est que tu construis ton spectacle, au
03:56départ, un petit peu en impro.
03:58Mais complètement en impro.
03:59Je dirais que j'ai fait l'apologie de la flemme avec ce système.
04:03C'est-à-dire que je me filme en impro devant du public, qui paye ! Les gens sont dingues !
04:08Ils payent, ils viennent me voir en spectacle, et puis après ça, je filme tout ça, je
04:14retricote la substantifique.
04:16Moi, les gens gardent quelque chose qui me paraît être montrable au public, et ça
04:19donne souvent une forme, je dirais, de cohérence, parce que forcément, les sujets qui me traversent
04:24aujourd'hui ne sont pas les mêmes que ceux quand j'étais une fille de 25 ans, célibataire,
04:28au milieu des spectacles comme Arrête de pleurer Pénélope, qui étaient vraiment des
04:32spectacles de célibataires.
04:34Après, j'ai eu des spectacles de jeunes mamans, puis des spectacles de mamans d'enfants
04:37en bas âge, et maintenant, j'ai un spectacle de la maturité.
04:40Oui, une performance incroyable sur scène, une scène pure comédienne, beaucoup de tendresse
04:46également.
04:47J'espère.
04:48Beaucoup de tendresse et un petit moment d'une minute assez incroyable qu'on va écouter
04:52tout de suite.
05:18Entre Trump et Poutine, je préfère Greta Thunberg.
05:22Le monde me fout le cafard, mais je me dis, Carpe Diem.
05:25Faut garder espoir et j'attends mon troisième.
05:28On l'a appelé Damien, mais il préfère Cécile.
05:32Si ça retrouve ça trop bien, je reprends l'exomile.
05:36Les enfants sont partis et la maison est vide.
05:40C'est pire que le confinement à l'époque du Covid.
05:44Au fond de mon Ehpad, personne ne vient me voir.
05:48Un Skype sur l'Ehpad, puis l'écran redevient noir.
05:53La vie passe aussi vite qu'une courte minute.
05:56Relatif, oui, mon cul, le temps qu'elle fiche d'eux.
06:01Ça s'applaudit.
06:02Bravo, Antonia.
06:03C'est incroyable.
06:04C'est incroyable ce que tu arrives à faire avec ta voix, avec ton visage.
06:08Alors là, malheureusement, les gens n'ont pas pu te voir encore ou peut-être viendront
06:14te voir.
06:15Oui, parce que c'est le but.
06:16Mais comment t'arrives justement à te transformer aussi facilement ?
06:20Je ne sais pas.
06:21Je crois que l'école de l'impro, c'est justement un peu une école de l'abandon.
06:24C'est une école où on n'a pas peur du ridicule et où on laisse très, très vite
06:28son cerveau au vestiaire.
06:29Et moi, j'ai l'impression d'être complètement dépossédée de qui je suis véritablement
06:33et d'être habitée par mes personnages quand je suis sur scène, aussi bien en impro que
06:37quand je suis sur scène dans mes spectacles écrits ou dans les pièces de théâtre ou
06:41dans les films dans lesquels on m'a fait jouer.
06:43Je ne saurais pas expliquer ce qui se passe.
06:47Je pense que c'est quelque chose de chimique qui ne m'appartient presque pas.
06:50Donc quand les gens me disent « ça doit être beaucoup de travail », non en fait,
06:52non.
06:53Vraiment, ce n'est pas du travail parce qu'il y a plein de choses que j'aimerais
06:56faire et que je ne sais pas faire et qui demandent du travail.
06:59J'aimerais bien être musicienne.
07:00J'adore bosser avec Oldelaf et faire des trucs avec lui et quand je vois le talent
07:05qu'il a, je sais que c'est un talent qui est aussi construit sur une base musicale
07:09très solide.
07:10Ma base artistique, c'est l'impro.
07:13C'est l'impro et l'impro, c'est une forme de clown, de lâcher prise, d'abandon
07:17de soi.
07:18Parfois, il y a des choses très neuves qui sortent de ma bouche et de mon corps et je
07:21ne sais même pas qu'elles sont à l'intérieur.
07:23Je le découvre avec le public.
07:24C'est des années d'expérience également.
07:26Oui, certainement.
07:27Heureusement.
07:28Oui, un petit peu.
07:29Il faut bien que ces rides servent à quelque chose.
07:31Il n'y en a pas de ride.
07:33Tu es si belle.
07:34Merci.
07:35Je fais ça juste pour me faire faire flatter.
07:36Dans le spectacle également, on retrouve des personnages incroyables comme la grand-mère.
07:41Oui, c'est vrai que les gens qui m'entendent en radio ne peuvent pas le savoir, mais parfois
07:46chacun dit grand-mère.
07:47Ce sont toujours des femmes très chic, mais qui disent des horreurs.
07:50J'aime bien.
07:51Je pense que je m'inspire de ma grand-mère.
07:53Je m'inspire un peu de monsieur et madame Tout-le-Monde dans la rue, des gens que je
07:56croise.
07:57J'ai une facilité à transformer ma voix, à faire des accents.
08:00Je pense que je suis imitatrice de gens que personne ne connaît en fait.
08:03Tu imites des gens dans la vie ?
08:05Oui, j'imitais mes profs quand j'étais au collège et au lycée.
08:09Et puis après, je peux imiter des gens.
08:12Je peux imiter Chantal Lattou.
08:14Oui, par exemple.
08:15Qu'est-ce que ça donne Chantal Lattou ?
08:16Ah, Christophe Méhien, c'est vraiment content de te voir aujourd'hui.
08:20Comment tu vas, petit gamin ?
08:22C'est William Pilet, j'adore ce type, il est incroyable, incroyable, William Pilet.
08:27Mais tout le monde peut imiter Chantal Lattou, Chantal Lattou imite Chantal Lattou elle-même.
08:31Antonia Dordinger au Festival d'Avignon jusqu'au 21 juillet, c'est à la Scala, 11h50.
08:39Oui, c'est un horaire qui est particulier parce qu'on a à la fois les gens qui sortent
08:43d'un petit déjeuner et les gens qui vont bientôt passer à table et arriver à plonger
08:46le public dans un état d'esprit de 20h30, mais c'est l'avantage d'Avignon, c'est que
08:52les gens viennent de toute façon à tous les spectacles comme s'il était 20h30.
08:55C'est incroyable.
08:56C'est ça qui est formidable avec le Festival d'Avignon, c'est que les spectacles démarrent
09:00à 9h du matin, se terminent à minuit.
09:02J'incite également toutes les personnes qui nous écoutent sur Sud Radio, si vous passez
09:08à Avignon, même si vous ne connaissez pas les spectacles, vous allez aller voir, simplement
09:13baladez-vous, écoutez ce qui se passe dans les files d'attente, mettez-vous à une terrasse,
09:20place Descorsain par exemple, écoutez et franchement le bouche-à-oreille c'est l'un
09:23des seuls endroits, je pense encore aujourd'hui, qui fonctionne, le bouche-à-oreille est incroyable.
09:27C'est extraordinaire, le bouche-à-oreille effectivement, et puis la qualité de certaines
09:31parades, parce que les gens qui ne connaissent pas Avignon ne savent pas, mais parfois pour
09:34faire venir le chaland, les compagnies de théâtre surtout, redoublent d'efforts, de
09:41costumes, elles sont très inventives, très créatives et ça donne quelque chose dans
09:44les rues qui est très panaché, très joyeux et même entre comédiens, on est toujours
09:48super bienveillants des parades des autres parce que c'est un moment, je dirais vraiment
09:54de baladin, quelque chose qui relève de Molière quoi.
09:58William Pilet ! Hello ! Hello ! William Pilet, incroyable William Pilet.
10:04Vous le connaissez ? Mais bien sûr, mais qui ne le connait pas ? La France a un incroyable
10:07talent.
10:08Incroyable talent, le festival de Montreux qui t'a permis un petit peu de te montrer
10:13au plus grand nombre en fait finalement.
10:14Oui, de montrer un peu plus on va dire ce que je propose, de proposer enfin un peu d'authenticité
10:20ce que je n'assumais pas, dans cet humour un peu à côté de la plaque, dans cet humour
10:24un peu anglo-saxon, accessoirisé, magie, humour, je fais l'humour comme je fais l'amour avec
10:32des accessoires et en musique et devant des gens.
10:35Ce que je vous propose c'est qu'on se retrouve dans quelques instants, on va marquer une
10:38petite page de pub puisque ça existe, on viendra continuer à parler bien sûr de vos
10:44spectacles respectifs, on va jouer aussi parce que j'ai des quiz, t'aimes ça ? On fait
10:48gagner des trucs.
10:49C'est très bien.
10:50Des fraises, des fraises tagada plus précisément, des fraises tagada et puis plein de belles
10:56choses.
10:57Encore une fois, je vous le rappelle, le festival d'Avignon a ouvert ses portes il y a deux
11:02jours, elle se referme en le 22 juillet, 22 pour certains, il y a encore des spectacles,
11:08c'est moi qui joue.
11:09Ne bougez pas, à tout de suite sur Sud Radio.
11:12Sud Radio, votre avis fait la différence.
11:15C'est la seule radio qui donne des informations, on peut s'interroger.
11:20Cette annonce est extraordinaire.
11:22Christophe Méhien, dans Le Retour à Avignon, he's come back, he's coming back and he's
11:28furious.
11:29Jusqu'au 21 juillet, le festival d'Avignon, 58e édition, les gens commencent à arriver,
11:38les artistes sont déjà là, ils sont pratiquement tous là.
11:42On se tracte entre nous en ce moment, on se tripote beaucoup le tract.
11:46Antoinette de Rodinger et mon ami William Pilen sont nos invités.
11:50Avant de revenir un petit peu sur vos spectacles, savoir un petit peu comment ça se passe au
11:54quotidien pour les artistes entre les spectacles, si on jouait ?
11:58Ah mais oui, jouons, jouons ! On en est où du match déjà ?
12:02Quel match ?
12:03Je ne sais pas, il y a un petit France-Belgique posé sur la table.
12:06La dernière fois qu'il y a eu un France-Belgique à Avignon, on leur a foutu une taule, un 3-0
12:11je crois que c'était.
12:12Pour toutes les personnes qui nous écoutent, sachez que le match finalement, toujours 0-0.
12:17Voilà, on est à 0-0.
12:18Pas de stress.
12:19Pas de stress.
12:20Mais il se peut qu'à un moment vous entendiez Christian Pellé et vous vous dites « Oh putain
12:23mais que se passe-t-il ? ».
12:24Allez, jouons tout de suite.
12:25On va faire un petit vrai ou faux.
12:29Vous avez le droit aussi de jouer chez vous, on va apprendre des petites choses.
12:33Au plus rapide tous les deux et puis à la fin, c'est notre réalisateur, le révérend
12:37en face, notre révérend Maxime qui est à Paris.
12:42Il se joue cette année 1300 spectacles à Avignon.
12:45Vrai ou faux ?
12:46Faux.
12:47Combien ?
12:48Moi je dirais qu'il y en a plus.
12:49Ah, j'irais plus aussi.
12:50Moi 1600 aussi j'ai entendu ça.
12:511600 ?
12:52Oui.
12:531666.
12:54J'ai gagné.
12:55Le chiffre du diable.
12:56Bon, exactement.
12:57Le pacalo, grand adversaire du ricard, existe depuis l'Antiquité et désaltérait les
13:02Romains.
13:03Votre avis, vrai ou faux ?
13:04Faux.
13:05J'irais faux aussi.
13:06Ouais, faux.
13:07J'ai gagné dans les années 2012 et par un mec qui disait le pulko ça se voit vachement
13:12trop je trouve.
13:13C'était presque une bonne réponse mais c'est 1962.
13:18Distillerie avignonnaise.
13:20Attends, on considère que c'est faux du coup ? Alors que j'ai dit que c'était faux au début ?
13:23Ah oui c'est vrai.
13:24Donc finalement c'est…
13:25Excuse-moi mais j'ai raison.
13:26Là j'ai deux points pour l'instant.
13:28Deux points pour Antonia.
13:29Troisième question.
13:30Faut pas jouer avec moi.
13:31Moi je gagne.
13:32Un épisode de Mortres à France TV a été tourné à Avignon.
13:36Vrai ou faux ?
13:37Vrai.
13:38Vrai que c'est une super série.
13:39Meurtra.
13:40Meurtra, ouais.
13:41Meurtra, c'est une bonne réponse.
13:42Antonia est en train de…
13:43Non, non, il a dit vrai avant moi.
13:44J'ai dit vrai.
13:45Il a dit vrai avant moi.
13:46Bon, en fait, on va pour un peu de temps et on est assez raccords jusque-là.
13:48Je suis fair-play moi.
13:49On devrait chanter…
13:50Et c'était qui la star ? Parce qu'il y a toujours une star.
13:54Meurtra, Strasbourg, Stéphanie, ces trucs.
13:56C'était William Pilaki.
13:58Je ne te le souhaite pas quand même.
14:00Toujours vivant.
14:01A votre avis, on devrait chanter sous le pont d'Avignon et non pas sur le pont d'Avignon.
14:06Vrai ou faux ?
14:07Je dirais que ça doit être vrai parce que si on nous pose la question, c'est qu'il
14:11y a un truc.
14:12Parce qu'on a toujours chanté sur le pont d'Avignon.
14:13Ça donnait quoi ?
14:14Vrai sur le pont.
14:17Je dirais qu'on devrait chanter sous le pont.
14:20Et c'est vrai.
14:21À l'époque, le pont était trop étroit pour accueillir…
14:23Trop étroit ?
14:24Oui, pour accueillir.
14:25Antonia Dorodage.
14:26S'il vous plaît.
14:27Désolée, j'ai fait des études de lettres.
14:28Moi, je ne laisse pas passer une mauvaise liaison.
14:31Et Strasbourg-en-Georges en plus.
14:32Pas de chance.
14:33Double peine.
14:34Donc, on jouait sous… on dansait sous.
14:37On dansait sous le pont.
14:38Je suis en train de te mettre une tôle, Pilet.
14:41Allez, cinquième question.
14:43Une tour du Palais des Papes abritait une fabuleuse collection de vins.
14:46Vrai ou faux ?
14:47Sans doute, oui.
14:48Ils font beaucoup ça.
14:49Les Français ont tendance à picoler pas mal.
14:52C'était vrai.
14:53C'était vrai.
14:54Allez, dernière question.
14:55Super facile.
14:56Les Demoiselles d'Avignon de Picasso ont évidemment un lien avec la ville d'Avignon.
15:00A votre avis, est-ce que c'est vrai ou c'est faux ?
15:02J'ai reçu contre-intuitif.
15:03Je dirais faux.
15:04Moi, je dirais que c'est vrai.
15:05Parce qu'il y a le titre dedans.
15:07Donc, quoi qu'il arrive, c'est vrai.
15:08Tu peux me regarder droit dans les yeux, Antonia Brunaget.
15:11Eh bien, c'était faux.
15:13Bah si, elles ont un lien avec Avignon parce qu'elles s'appellent les Demoiselles d'Avignon.
15:16Non, non, non, non.
15:17Ça faisait référence à une ville de Barcelone, en fait.
15:21Une ville que vous connaissez tous.
15:23Une rue chaude à Barcelone.
15:25Caliente.
15:26Oui, Caliente.
15:27Donc, au final…
15:28Le score.
15:2970 à 2.
15:30Notre réalisateur, Maxime, il a compté des points ou pas ?
15:31Ça sent l'exécu.
15:32Oui, ça sent l'exécu.
15:33De toute façon, tout le monde a gagné.
15:34C'est Antonia qui a gagné.
15:35Ah, c'est Antonia qui a gagné.
15:36Voilà.
15:37C'est gentil d'avoir laissé gagner.
15:38Je m'applaudis.
15:39Allez, je m'applaudis, ça fait foule.
15:40William Quillet.
15:41Hello again.
15:42À Nantais.
15:43Depuis…
15:44Ça fait 17 ans que je suis à Nantes.
15:4517 ans.
15:4617 ans.
15:47Donc, tu te balades un petit peu dans toute la France.
15:48Oui.
15:49Depuis que je fais ce métier, un peu plus.
15:50Je découvre enfin les différents territoires.
15:51Ça fait du bien d'être nomade, pour une fois.
15:52Et comme ça, tu as décidé, dans ta vie, d'arrêter ton métier de veilleur de nuit.
15:53Oui, j'étais veilleur de nuit.
15:54Je travaillais dans le social.
15:55C'est dommage, c'est un beau métier, quand même.
15:56Oui.
15:57Ça fait 8 ans.
15:588 ans de veille de nuit au Crous de Nantes.
15:59Et ensuite, j'étais à l'accueil administratif.
16:00Et à un moment donné, je sentais que je me mentais à moi-même et qu'il fallait absolument
16:01que j'aille à Nantes.
16:02Donc, j'ai décidé d'arrêter mon métier de veilleur de nuit.
16:03Et j'ai décidé d'arrêter mon métier de veilleur de nuit.
16:20J'ai décidé de partir sur la passion et sur l'écoute d'une année avant le Covid.
16:25J'ai eu le nez creux.
16:26Je me suis lancé à la quête, à la recherche de dates et dates d'invitance.
16:30Oui.
16:31William Pilet, c'est un monde assez spécial.
16:34Oui, il paraît.
16:35Normal, il n'existe pas.
16:36Ce que je vous propose, c'est d'écouter un morceau.
16:38Organise le funéarium.
16:39Alors, organise le funéarium, ce n'est pas très compliqué.
16:42Tu te pointes le lundi matin au funéarium.
16:44Tu mets deux doigts n'importe où sur le clavier.
16:46Et quand les gens rentrent pour s'élever, leur surgeler, c'est parti pour 8 heures de
16:49travail.
16:50C'est tout.
16:51Le seul truc à retenir, c'est que plus la note est grave, plus c'est triste.
17:01C'est une erreur professionnelle, il ne faut pas le faire.
17:13Alors, bien sûr, plus la note est grave, plus c'est triste et on n'oublie pas le glissando
17:18au final quand on envoie la bûchette dans la cheminée.
17:20On a également ça au cas où, quand on fait tomber le cercueil dans les escaliers.
17:35Mais on ne s'en laisse pas, on ne s'en laisse pas.
17:46C'est genre direct du festival d'Avignon avec William Pilet et Antonio Dorninger.
17:51William, ce sketch, comment il est né en fait ?
17:53Il est venu parce que sur mon synthétiseur, il y avait un beau son de piano d'orgue comme
17:58ça, de cathédrale.
17:59Et je me suis dit tiens, ça pourrait être sympa d'en faire un truc qui est tellement
18:02englobant.
18:03Mais c'est ça qui est dingue, c'est je pense qu'on a dans nos méthodes de travail
18:06une forme de sérendipité, quelque chose qui naît un petit peu par hasard.
18:09Et je crois que moi qui ai vu William plusieurs fois, parce que moi, je suis une vieille taulière,
18:16donc forcément, je me balade dans les festivals et je présente des festivals et donc je présente
18:19des jeunes talents.
18:20Et donc, à l'époque dont il parle, sortie de Covid, etc., je le découvre et c'est un
18:25phénomène parce qu'il faut imaginer, je lui ai déjà dit, je vais le redire, mais
18:29il faut imaginer le public qui se laisse totalement embarqué dans cet humour, totalement
18:33inqualifiable et qui n'existe pas.
18:35Il a inventé une signature, quelque chose un peu à la Django Edwards ou je pense qu'il
18:39y a des gens comme ça, comme faisait Gustave Parking, qui ont quand même des signatures
18:44qui sont des ovnis.
18:47Et c'est vraiment génial, c'est vraiment génial à voir.
18:50J'encourage tous les gens à y aller.
18:51C'est du 29 juin au 21 juillet à 16h.
18:54Relâche les lundis au Théâtre des Vents et on est juste en face du Théâtre des Vents
18:57et il y fait bon vivre, vraiment.
18:59Mais il y aura attaché de presse.
19:01Ah oui, oui, oui, j'ai entendu.
19:02Je vais tracter pour toi et toi pour moi.
19:04Je pense que c'est très efficace de faire ça, tracter pour les autres.
19:07C'est plus simple.
19:08On n'aura pas besoin de tracter, toi et moi.
19:10Dans quelques jours, c'est complet, je te le dis.
19:12J'ai du fil.
19:13Inch'Allah.
19:14Antonia, on rappelle que tu joues à l'Ascala, à 11h50.
19:18À l'Ascala, Provence, à 11h50.
19:19Et justement, tout à l'heure, tu disais que c'était un moment particulier, 11h50,
19:24parce qu'il y a des gens qui arrivent et qui finissent leur petit déjeuner et puis
19:29d'autres qui vont partir…
19:30C'est une charnière de la journée, oui, c'est une charnière de la journée.
19:32Mais bon, l'année dernière, je jouais à 13h00 et j'avais des appréhensions aussi.
19:35Et finalement, non, je crois qu'il n'y a pas de mauvais horaires à Avignon.
19:39Franchement, il n'y a pas de mauvais horaires.
19:40Tant que le spectacle est bon.
19:42Tant que le spectacle est génial.
19:43Est-ce que tu as ce souci-là ? Parce que moi, à 16h00, en disant bonsoir, je me sens
19:47con à chaque fois que j'ai l'automatisme de dire bonsoir.
19:49Alors, il y a un truc que je te conseille, c'est de dire bonjour, tu vois, ça marche
19:52bien aussi.
19:53Oui, mais à chaque fois, il faut que je le conscientise absolument, parce que le fait
19:56d'être dans le noir comme ça…
19:57Mais oui, mais c'est pas grave, tu emmènes les gens dans un bonsoir.
19:59De toute façon, tu les emmènes tellement n'importe où, je veux dire, que tu sois
20:02bonsoir ou bonjour, je pense que ça ne change pas grand-chose.
20:04Oui, c'est pas très fou.
20:05William, également, tu fais des choses avec ta bouche, un petit peu comme Antonia.
20:09Incroyable, il fait des choses.
20:10Alors, je suis témoin, vraiment incroyable.
20:12Oui, et entre autres, tu nous imites une petite souris.
20:17On peut écouter ?
20:18Oui, tout à fait.
20:19Attention, la petite souris bolimique.
20:23Bonsoir, je suis une petite souris bolimique.
20:30Oh, un gros blanc de couper.
20:33Oh, oh, oh.
20:36Attends, attends, attends, attends.
20:38Oh, oh, oh.
20:40Oh, oh, oh.
20:42Oh, oh, oh.
20:44Oh, oh, oh.
20:46Oh, oh, oh.
20:48Oh, oh, oh.
20:50Oh, oh, oh.
20:52Bravo encore, William.
20:54Mais on entend l'hystérie des gens derrière, quand même.
20:56C'est assez communicatif.
20:57Moi, qui ai vu le spectacle plein de fois, c'est vrai que les gens sont complètement fous.
21:02Après, je suis obligé de m'aider d'une machine, contrairement à toi, pour pouvoir faire des fois différentes.
21:07Mais du coup, je m'amuse.
21:08C'est l'accessoire, c'est l'appareil, moi, qui m'amuse.
21:11Tu voyages chargé.
21:12Je t'ai déjà vu arriver en coulisses ?
21:13Oui, j'ai 25 kilos, je crois.
21:1525 kilos, mais à l'eau totale.
21:16Valise comprise.
21:17Ben, mon poids, quoi.
21:20Avant l'été.
21:21Comment ça se passe, justement, William, quand tu te balades en France pour aller jouer tes spectacles ?
21:25Tu parles de 25 kilos.
21:27C'est pas trop fatigant pour toi ?
21:28Ça va, à peu près.
21:29La plupart du temps, c'est le train qui le travaille.
21:31Oui.
21:32Bientôt, il y aura des gens pour le porter, je te rassure.
21:33Ah, lui.
21:34Ça va arriver.
21:35Ça va arriver.
21:36Ça dépend de ton producteur, en fait.
21:37Je te le dis.
21:38Moi, je pourrais l'appeler, si tu veux.
21:39Ça va.
21:40J'en ferai ça.
21:41Mais du coup, non, non.
21:42C'est guerre à Paris, sur les changements de gare, où c'est là que je me suis rendu compte
21:45que le métro, t'es pas forcément adapté aux personnes en fauteuil.
21:48Parce que, du coup, que moi, je roule cette valise, là, dans le métro, c'est très compliqué.
21:52Mais une fois arrivé, voilà, je suis content d'amener un petit peu mon petit univers dans ce bagage.
21:56Et une fois, je le déplie, ben voilà, je suis à la maison, partout, dans chacun des théâtres.
21:59C'est vrai, ouais.
22:00Non, mais c'est ça.
22:01Tu veux applaudir ? On applaudit.
22:02Ah non, absolument pas.
22:03On applaudit.
22:04Tu te frottes les mains.
22:05T'as les mains sales.
22:06Moites.
22:07J'ai des moites.
22:08Il fait très très chaud, quand même, à Vignon.
22:09Un petit peu de vent.
22:10Bien avoué.
22:11Il fait 28 degrés, comme l'a dit tout à l'heure la personne à la météo.
22:16Justement, comment on appréhende un avignon, Antonia ? On le prépare de quelle façon
22:21psychologique ?
22:22Énormément de sport.
22:23En nutritionniste, avec qui je travaille.
22:24Non, mais pour la petite blague, moi, je me suis mise, depuis le 7 mai, à faire du sport
22:28tous les jours.
22:29Je fais 20 minutes de hit crossfit avec Jessica Melet.
22:32C'est qui ? C'est quoi ?
22:34C'est une coach qui fait des vidéos sur YouTube.
22:37Et je regarde des vidéos sur YouTube.
22:38Je ne paye rien du tout.
22:39Je suis ces vidéos comme ça.
22:41On se prépare vocalement, en essayant d'être attentif.
22:44En tout cas, en ce qui me concerne, je fais super attention à ma voix.
22:46Je ne vais pas trop voir d'autres spectacles pour ça aussi, parce qu'il y a de la clim
22:49dans les autres salles.
22:50Donc j'attends un petit peu d'être chauffée, d'être rodée, avant d'aller voir les autres
22:53choses.
22:54Puis après, on n'est jamais complètement tout seul.
22:56On prépare Avignon avec une équipe qui fait de la com, en amont, qui prépare des petites
23:01idées.
23:02Moi, j'ai une flèche derrière mon vélo avec l'affiche du spectacle dessus.
23:07On pense à des petits trucs de com comme ça.
23:09On se dit, ça va changer tout d'avoir une flèche sur le vélo.
23:12C'est tous les matins 11h50 à l'Ascala.
23:14Le spectacle d'Antonia de Rodinger.
23:16Grand Rodinger.
23:17Absolument.
23:18William Pillais.
23:19On se retrouve dans quelques minutes.
23:21Ne bougez pas.
23:22Nous sommes toujours en direct du Festival Off d'Avignon, sur la terrasse du Théâtre
23:26des Bras.
23:27Tout de suite.
23:28Sud Radio.
23:2919h20.
23:30Christophe Méhien, en direct du Festival Off d'Avignon.
23:34Bravo !
23:35Christophe !
23:36Christophe !
23:37Christophe !
23:38Antonia de Rodinger, William Pillais, mes invités.
23:41Jusqu'à 20h et un match de foot.
23:44Un petit pointage, peut-être ?
23:46Il y a écrit « Erreur de lecture sur le texte » sur l'alimentaire.
23:49On n'a entendu personne au terrasse crier.
23:51Je pense qu'il n'y a pas eu de buzz encore.
23:53On a notre commentateur sportif qui vient de nous rejoindre.
23:56Oui, bien sûr.
23:57Pour le moment, on est à 0-0.
24:00Et 0-0.
24:01Et 0-0.
24:02Ce qu'il y a d'incroyable ici au Festival d'Avignon, c'est qu'il y a énormément
24:06de gens qui se promènent, qui regardent un petit peu ce qui se passe dans les différents
24:10théâtres d'Avignon.
24:12Vous savez combien il y en a cette année ?
24:13De théâtres ?
24:14Des théâtres ?
24:15Trop !
24:16Sans « trop ».
24:17Trop de spectacles, trop de théâtres.
24:19Franchement, je serais réduite à deux.
24:21Moi, je dirais deux spectacles, ce serait très bien.
24:23Plus de 140.
24:24Celui de William et le mien.
24:25Plus de 140.
24:26Et 1 900 000 personnes qui passent chaque année, c'est ça ?
24:27Exactement.
24:28Ça en fait des MST.
24:31Dans la ville, pas dans…
24:33En parlant de MST, tout à l'heure, je t'ai vu arriver, tu m'as dit « je repars
24:36dans un magasin acheter quelque chose ».
24:38Oui.
24:39Un soutien-gorge.
24:40Ça n'a rien à voir avec…
24:41Oui, j'ai besoin d'un soutien-gorge.
24:43Je suis une femme, voilà.
24:44Tu portes des slips, je porte des soutiens-gorge.
24:46Pas toujours.
24:47Pas toujours.
24:48Des slips ?
24:49Qu'est-ce que c'est que ce truc qui frôle mon pied sous la table ?
24:52C'est une petite chose poiluée et ronde.
24:54C'est propret.
24:55Je suis ravi de recevoir le président de la salle indépendante.
25:00C'est bien ça ?
25:01C'est ça.
25:02Fabrice Rouault.
25:03Merci de nous accueillir, Fabrice.
25:06Jusqu'à la fin de ce festival, ça va être très très long.
25:09Pour vous ou pour nous, je ne sais pas.
25:11Fabrice, si on dit un petit point de ce début de festival.
25:15Il a démarré ?
25:16Il a démarré.
25:17Le festival ?
25:18Oui, il a démarré.
25:19Je me pose encore un peu la question parce que j'ai l'impression que tout le monde
25:21est resté à Paris.
25:22Non.
25:24J'ai deux salles bien pleines.
25:26Il fait beau.
25:27On arrive à circuler.
25:28Contrairement à Paris où on circule mal.
25:30Là, on circule.
25:31Il faut vite venir nous rejoindre pour remplir les salles parce que pour le moment, c'est
25:35un peu compliqué.
25:36Je pense qu'on peut plus facilement se baigner à Avignon que dans la Seine à Strasbourg,
25:40à Paris.
25:41Et puis sachez qu'il n'y a pas que des gens et des auditeurs de Paris qui nous écoutent.
25:45Bien sûr.
25:46On nous écoute un peu de partout.
25:47Donc, si vous avez quelques jours devant vous, dès le 3 juillet par exemple, n'hésitez
25:53pas à venir nous retrouver ici à Avignon.
25:56Mais dès demain même.
25:57Même dès demain.
25:58Vous allez voir de superbes spectacles comme celui d'Antonia, comme celui de William
26:02Pillais et puis tous les autres qu'on découvrira tout au long de ce festival ici en direct.
26:07Si vous me permettez quand même.
26:08Non, je ne vous permets pas.
26:09Mais permettez-moi de dire qu'il y a plus de 150 spectacles qui sont produits par des
26:15producteurs de la Seine indépendante qui sont tous meilleurs les uns que les autres.
26:18Donc, c'est bien de venir voir Antonia, c'est bien de venir voir William et c'est bien
26:22surtout de venir voir les 150 spectacles qui sont produits par la Seine indépendante.
26:25La Seine indépendante, c'est quoi exactement ?
26:28C'est le plus vieux syndicat de la profession.
26:30Ça s'appelle le Syndicat national des entrepreneurs de spectacle.
26:33C'est celui qui a donné naissance à tous les autres syndicats.
26:36Et c'est un syndicat qui regroupe à la fois des compagnies, des producteurs.
26:43Et c'est mon syndicat et il est formidable.
26:45C'est un syndicat qui se bat vraiment pour les artistes, pour les théâtres et pour
26:48les droits des artistes.
26:50C'est vraiment très intéressant.
26:51Et je crois que c'est important parce qu'il y a dans l'imaginaire collectif, les gens
26:56pensent que tous les producteurs, tous les artistes sont aidés et pas toujours.
27:00Souvent, ils sont seuls.
27:02Et votre syndicat, justement, c'est l'occasion d'aider ces artistes, ces producteurs.
27:07Voilà.
27:08Notre syndicat, il est en train notamment en ce moment d'essayer de demander au gouvernement
27:12qui est encore là pour quelques jours, on espère, de nous aider.
27:16Parce qu'entre le déplacement du début du festival, parce que vous parliez du 3 juillet,
27:22mais certains jouent depuis le 29 juin et donc c'est compliqué actuellement de remplir
27:27parce que plus personne ne sait à quel moment démarre le festival.
27:30Donc nous, on essaye entre le 29 juin et le 21 juillet de dire au pouvoir public, aidez-nous.
27:37Parce qu'entre le changement des dates, les grèves annoncées, les élections qui sont
27:42quand même la dernière blague que nous a fait le président.
27:44Il est super ton tableau là.
27:46C'est catastrophique.
27:48Donc on a besoin qu'on nous aide.
27:50Aidez-nous, s'il vous plaît, si vous nous entendez.
27:53Rue de Valois, à Matignon, à l'Elysée.
27:56Sachez qu'on a besoin de vous parce que là c'est...
27:58Non mais je le traite à la rigolade parce que je suis en train...
28:01en discussion avec deux humoristes formidables et que je ne veux pas plomber la journée.
28:06C'est assez compliqué en ce moment.
28:08Il faut essayer de nous trouver les moyens de se sortir de ce guépier parce que c'est compliqué.
28:12Et justement le festival d'Avignon, c'est l'occasion de s'aérer la tête.
28:17C'est ça, d'aller voir de superbes spectacles comme le tien William, comme celui d'Antonia
28:22et comme tous les autres spectacles.
28:241666 spectacles cette année.
28:27N'hésitez pas mes amis, venez nous retrouver à Avignon.
28:30Vous allez découvrir des choses incroyables.
28:33Il y a tout en fait, c'est-à-dire que toute la scène française se retrouve à Avignon.
28:36Pour les gens qui ont l'impression d'avoir une pénurie de spectacles dans leur région,
28:39qui ont le sentiment que parfois il n'y a qu'un seul lieu, un centre culturel
28:43et qu'il va y avoir 12 spectacles dans l'année, là c'est l'occasion ou jamais de se dire...
28:46Et parfois même il y a des spectateurs qui viennent voir les spectacles à Avignon
28:50et qui après ça vont voir leur centre culturel ou leur attaché à la culture dans la ville
28:54et disent il faut faire venir ce spectacle chez nous, il est formidable.
28:57Et c'est possible.
28:58Les spectateurs peuvent être aussi prescripteurs et ça c'est vraiment génial.
29:01Il n'y a qu'à Avignon qu'il y a ça.
29:02Et ce qui est formidable c'est la diversité, parce qu'il y a à la fois de la danse,
29:05il y a du théâtre, il y a de l'humour, il y a de la musique, il y a des concerts,
29:09il y a des spectacles enfants, il y a tout.
29:10Donc effectivement c'est le plus grand festival...
29:14C'est le plus grand ?
29:15Ouais, c'est le plus grand.
29:16Bah oui, je pense qu'avec Édimbourg, c'est un des plus gros festivals du monde.
29:19C'est le plus gros festival avec un nombre de spectateurs, tu l'as dit tout à l'heure.
29:22Un million neuf cent mille l'année dernière je crois.
29:24Un million neuf cent mille spectateurs, c'est incroyable.
29:26C'est juste les spectateurs de William Pillais.
29:29C'est vraiment un trope ce salopard qui draine tout le monde.
29:32On va se détendre un petit peu.
29:33Parce que là on est tendu.
29:36Faut qu'on se détende.
29:37C'est moi qui vous ai tendu ?
29:38Absolument pas.
29:39Vous restez avec nous Fabrice ?
29:40Ah bah évidemment.
29:41William vous restez avec nous ?
29:42Moi je suis Antonia mais je vais rester là.
29:47Vous aussi on se retrouve juste après cette petite musique.
29:51Et on regarde les résultats du foot.
29:52Allez !
29:53A tout de suite.
29:56C'est génial.
30:26C'est génial.
30:56C'est génial.
31:26C'est génial.
31:56C'est génial.
31:57C'est génial.
32:26All around you, all I see is what I want to see.
32:38Viens nous voir à Avignon.
32:43Tu verras, Avignon c'est chaud.
32:46Antonia Drodagé, notre invité William Pillais et le responsable, dirigeant, président de la scène indépendante.
32:55Fabrice Roux.
32:57Il est beau.
32:58Il a perdu beaucoup de poids.
33:00Il est fit.
33:01Il est affûté.
33:02Je pense que lui il a fait une belle préparation à Avignon.
33:04Oui mais Antonia, j'ai pas la tenue que tu as.
33:06Et ceux qui n'ont pas la télé, il faut qu'ils aillent voir le poste derrière.
33:13J'ai mis une petite robe.
33:15Mais Avignon pour moi c'est un défilé permanent.
33:17C'est l'occasion de...
33:18J'ai un jour une tenue, voire un jour deux, voire trois tenues.
33:22C'est-à-dire t'as emmené 28 tenues ?
33:23J'ai emmené, le break est plein.
33:25C'est pas possible.
33:26Ah si c'est possible.
33:27Je pars pour deux mois moi tu sais.
33:29Donc il faut que les gens voient mes épaules là.
33:31J'ai décidé que...
33:32Tu ne laves rien ?
33:33Ah bah je pourrais.
33:34Ah tu pourrais ?
33:35Oui, je panache en même temps.
33:37Je passe une petite tenue verte et une petite tenue bleue.
33:40Aujourd'hui c'est rose, voilà.
33:41Bon, pour toutes les personnes qui nous écoutent ce soir sur Sud Radio, je vous rassure, le spectacle d'Antonia Drodagé...
33:47Commence dès que je franchis la porte de ma maison.
33:50Ne parle absolument pas de ses vêtements et de ses sous-vêtements.
33:53Non.
33:54C'est beaucoup plus profond que ça.
33:55Ni d'Etienne d'ailleurs.
33:56Non, il ne vaut mieux pas.
33:58On peut parler de mes shorts s'il vous plaît ?
34:00Oui.
34:01Fabrice, il y a quelques minutes tu nous disais que c'était un festival qui démarrait un petit peu...
34:08Non pas sur les chapeaux de roue, mais timidement.
34:11Oui, c'est le moins qu'on puisse dire, mais enfin je veux pas plomber quoi.
34:14Mais je pense que tous les spectacles qui ont commencé sont très heureux,
34:16parce que le public qui est là est très heureux de rencontrer, de voir qu'il y a pas mal de théâtres qui sont ouverts et qui jouent.
34:22Et moi j'ai joué devant deux belles salles depuis qu'on a commencé.
34:25Oui, là aussi.
34:26Et on a beaucoup de réservations pour les jours à venir, donc on n'est pas inquiets.
34:29Non, mais moi je suis pas inquiet, je veux pas plomber l'émission.
34:33C'est juste que c'est quand même un peu compliqué, que ça a été un peu le cafouilli.
34:38Et que c'est vrai qu'avec des gens qui démarrent le 29, d'autres le 3, d'autres le 6, c'est un peu compliqué.
34:45Mais ce qu'il faut expliquer à nos auditeurs, c'est que le festival démarre...
34:48Normalement, les deux en même temps.
34:50Et cette année, à cause des Jeux Olympiques, ou grâce aux Jeux Olympiques, ça démarre un peu plus tôt.
34:57Voilà, Olympique, Olymqueur, Olymcaro, Olymtrefle...
35:01Fabrice Raoult dans son spectacle, le Théâtre des Vents.
35:03Je vous rassure, je ne fais pas de spectacle.
35:07Non, c'est vrai que c'est compliqué, mais je ne désespère pas,
35:11parce que ça fait quelques semaines que je me bats pour ça avec le syndicat,
35:14pour essayer d'obtenir peut-être une petite aide de l'État pour nous accompagner sur ces difficultés.
35:19Parce qu'on n'est pas responsable du fait d'avoir déclenché des élections qui tombent en pleine dans la première semaine.
35:24Et donc on va essayer, tant bien que mal, d'obtenir un coup de main.
35:29Et bonne nouvelle, l'équipe de France vient de marquer un but.
35:32C'est le premier but de la Coupe.
35:34Je pense que c'est le fait que Fabrice a pris la parole.
35:37Et bien Macron a dit, vous marquez.
35:40On se retrouve dans quelques instants.
35:42Il y a Mbappé, il joue Mbappé.
35:43En direct du Festival d'Avignon, sur la terrasse du Théâtre des Vents.
35:48Ne bougez surtout pas, tout de suite.
35:55On n'a pas bougé, on est toujours en direct du Festival d'Avignon.
35:58Vous avez le droit d'applaudir, vous avez le droit de venir nous rejoindre ici sur la terrasse du Théâtre des Vents.
36:03Venez voir un petit peu tous ces artistes.
36:06Tous les soirs, jusqu'à 20h et jusqu'au 22 juillet.
36:10On va vous faire découvrir plein de spectacles qu'on aime, qu'on adore.
36:14C'est un petit peu le rendez-vous des amis, finalement.
36:17Vous allez recevoir combien de personnes ?
36:19On va recevoir à peu près trois artistes par soir.
36:22Donc je n'ai pas fait le calcul, mais ça va faire du monde.
36:26Vous êtes mes premiers invités, mais c'est normal.
36:29Parce qu'on était préférés.
36:30Parce que vous êtes un petit peu mes préférés, il faut le dire.
36:32Il faut le dire.
36:33Ça fait quelques années, Antonia, qu'on se connaît.
36:35On se connaît, on est grands comme ça.
36:37On faisait des trucs à Paris, au Théâtre du Temple.
36:40Oui, exactement.
36:42Les premières émissions qui ont permis à Cyril Hanouna d'émerger.
36:47C'est la vérité.
36:49Il faut que tu assumes ta part du job, Christophe.
36:52C'est vrai.
36:53Là, il y a un chien qui aboie.
36:55Ma caravane passe.
36:56C'est maîtrisé, c'est maîtrisé, les petits.
36:58Antonia, on rappelle que tu es tous les jours à 11h50.
37:01Sauf les lundis, à la Scala Provence.
37:03À la Scala Provence.
37:04Et notre ami William Pillais.
37:05À 16h, au Théâtre des Vingt.
37:07Au Théâtre des Vingt ?
37:08Au Théâtre des Vingt.
37:09Le non-théâtre a aujourd'hui un accent.
37:11Oui, non, pas du tout en plus.
37:12Non, non, non.
37:13Pas du tout.
37:14Un spectacle incroyable qui s'appelle Normal n'existe pas.
37:17William Pillais, tous les jours à 16h au Théâtre des Vingt jusqu'au 21 juillet.
37:21Relâche les lundis.
37:23C'est comme ça, il faut que je le fasse, vraiment.
37:25C'est la minute.
37:27Il y a Jeanne Chartier qui passe dans la rue.
37:28Il y a Jeanne Chartier.
37:31Radio, en direct du Festival Off d'Avignon.
37:34La minute Jeanne Pépite.
37:36Avec la scène indépendante.
37:39Et aujourd'hui, on a le plaisir de recevoir Hélène Sidoux.
37:43C'est incroyable.
37:44Avec des chiens qui avancent.
37:45Avec des chiens qui avancent.
37:47Hélène, bonjour.
37:48Bonjour.
37:49Comment ça va ?
37:50Ça va.
37:51Du coup, je suis la première chroniqueuse, donc je suis la préférée.
37:53Oui, exactement.
37:54Ça va de soi.
37:55C'est à toi.
37:56Alors, moi je ne suis pas là pour me faire des amis, Antonia et William.
37:59J'espère que vous êtes prêts.
38:00On n'a pas besoin d'amis.
38:01Antonia, vous avez une page Wikipédia.
38:03Quelle aubaine pour les chroniqueurs en quête de notoriété.
38:06Enfin, de vérité surtout.
38:08En lisant votre Wiki, je me revis avec nostalgie en train de préparer un exposé sur un volcan endormi.
38:14La nostalgie ne s'arrêtait pas là puisque nous avons finalement beaucoup de points communs.
38:19Tout comme vous, Antonia, j'ai fait mes armes avec le théâtre d'improvisation.
38:23Les auditeurs de Sud Radio connaissent sûrement cette discipline qui tend à se démocratiser.
38:28Donc une pratique qui se démocratise, c'est généralement une discipline où on ne gagne pas d'argent.
38:33Comme faire le festival d'Avignon.
38:37Le théâtre d'impro, c'est quoi ?
38:38C'est ce pote un peu grande gueule qui s'est inscrit au forum des assos dans un cours de théâtre
38:42et qui t'invite au spectacle de sa troupe dans la salle des fêtes non-climatisée du village.
38:47Spectacle gratuit, buvette payante, petit pastis, sur fond de musique de pirate des Caraïbes.
38:55Et là, il y a une moto qui passe.
38:56C'est la vie, c'est Avignon, c'est le spectacle gratuit.
38:59On dirait que c'est écrit tout ça, mais oui.
39:02Cette chronique également.
39:03Vous faisiez partie de la Lolita.
39:05Oui.
39:06C'est la rallonge pour justifier le montant des cotisations.
39:09On connaît l'astuce.
39:11Donc ligue d'impro à Strasbourg.
39:13Tout à fait.
39:14Strasbourg, votre ville natale.
39:15Absolument.
39:16Magnifique transition.
39:17On m'appelle la reine du transit, de la jonction et du sif.
39:22Mon proctologue m'appelle comme ça aussi.
39:25La culture alsacienne a donc bercé votre enfance.
39:27Et moi-même, j'ai grandi dans la misère culturelle, dans un ancien squat nazi, la Normandie.
39:33Si on a les plages du débarquement, vous avez la choucroute.
39:37Et c'est sûrement grâce à ce petit côté terroir, ce petit côté franchouille, que vous obtiendrez plusieurs rôles au cinéma.
39:43Prenons quelques secondes pour nous remémorer votre grande carrière.
39:47Et donc, le premier d'entre eux, La Paroissienne, dans Deuxième Étoile, en 2017.
39:541,7 sur Halociné, la saga des étoiles.
39:58Après le succès de Première Étoile, film que l'on présentera comme l'étoile filante du box-office.
40:03J'ai d'ailleurs entendu dire qu'un préquel serait en préparation.
40:07Flocons de neige.
40:08On a hâte.
40:09Et là encore, Antonia, moi aussi, j'ai l'habitude des seconds rôles dans ce grand film qui est ma propre vie.
40:15Alors c'est vrai que jouer des personnages, c'est votre dada.
40:18Puisque vous en interprétez plusieurs dans vos spectacles, de La Petite Fille à La Vieille Dame, en passant par La Cagole.
40:23Vous incarnez à chaque fois la femme sous toutes ses représentations, en lui prêtant une voix, une gestuelle propre.
40:29Troubles dissociatifs de la personnalité, talents, aux militantes, elles et filles.
40:34Votre page Wikipédia reste muette sur le sujet.
40:38Mais vous tenterez de nous prouver que vous êtes bien saine de corps et d'esprit à la Scala du 3 au 21.
40:43Merci beaucoup.
40:45J'adore tellement quand on écrit des papiers comme ça, c'est des pépites, c'est génial.
40:49Alors maintenant c'est le tour de William.
40:51William, pas de page Wikipédia.
40:53Mais j'avais un ex-alcoolique qui ne jurait que par vous.
40:58William Pilet, William Pilet, William par là.
41:02Nantais d'origine, vous êtes donc à une syllabe près d'être imbuvable et à plusieurs d'être Xavier Dupont de Ligonnès.
41:08William, nous avons également quelques points communs.
41:15Et je ne parle pas de cette magnifique chevelure et d'une addiction à la cigarette électronique.
41:19C'est vrai qu'ensemble nous ferons une magnifique égérie.
41:24Soir coffre, blague visuelle et auditive.
41:27Eric Antoine, si tu nous écoutes, pleure !
41:30Car non, vous n'avez pas gagné incroyable talent.
41:33Vous avez perdu.
41:35Non, je n'ai pas gagné.
41:37Vous n'avez pas gagné, pas du tout.
41:39Et comme disent les candidats reconquêtes, l'important c'est de participer.
41:44Mais laissez-moi dire que c'est normal.
41:46Puisque normal n'existe pas.
41:49Le titre de votre one que vous jouez au Théâtre des Vents.
41:51Et on va venir vous voir jusqu'à la fin du festival.
41:53Bravo William.
41:55Merci Hélène.
41:57Première chronique.
41:59Notre première pépite.
42:01Elle est incroyable.
42:03L'art du jeu de mots.
42:04L'écriture fafine.
42:06Je l'ai invitée parce que j'ai eu la chance de la découvrir sur pas mal de festivals.
42:10Et c'est vrai qu'elle m'a saisi dès les premières minutes.
42:13Quand elle est montée sur scène.
42:15Et je te remercie mille fois.
42:17J'espère que nos auditeurs auront apprécié la qualité de ce papier.
42:20Et vous aussi qui êtes avec moi, Antonia et William.
42:23Tu joues à Avignon Hélène ?
42:25Le théâtre de la tache d'encre.
42:27C'est tous les jours à 13h.
42:29Il faut absolument y aller.
42:31Sauf demain.
42:33Allez, on va jouer les amis.
42:35Ah chouette, on va jouer.
42:38Alors, le spectacle de William Pilet s'appelle « Normal n'existe pas ».
42:44Histoire loufoque, comme vous le savez.
42:47Comme l'a décrit tout à l'heure notre amie Antonia.
42:50Je vous ai donné quatre histoires.
42:52Que vous allez devoir nous raconter.
42:56Raconter ça aux auditeurs.
42:58Parmi ces quatre histoires, il y en a une de fausse.
42:59D'accord.
43:01A vous, bien évidemment, à la fin de nous dire quelle est la fausse.
43:05Et vous aussi, vous avez le droit de jouer chez vous.
43:07C'est parti.
43:09La première alors.
43:11En Turquie, un homme saoul participait à une battue dans la forêt à la recherche de lui-même.
43:16Les participants de la battue, qui a duré plusieurs heures, se sont mis à crier le nom de l'homme recherché.
43:21L'homme saoul aurait alors répondu « Je suis là, qui cherche en nous ? »
43:25Vraie ou fausse histoire à votre avis ?
43:27En tout cas, si ce n'est pas vrai, je cherche à savoir qui sont les auteurs de ces choses.
43:32J'en ai entendu parler, c'est vrai.
43:34C'est vrai, je l'ai entendu aussi.
43:36Deuxième histoire.
43:38Une habitante de Sibérie a trouvé un moyen original pour gagner sa vie.
43:41Elle fait du striptease sur le balcon qui surplombe une prison de haute sécurité.
43:47Il paraît-il que ses voisins ne se sont jamais plaint du spectacle.
43:52Les détenus l'ont payé au lance-pierre.
43:54Elle mettait de l'argent dans le lance-pierre.
43:56Elle aurait obtenu 400 euros par mois.
43:58Et quelques bleus.
44:00Elle a perdu un oeil et trois dents.
44:02Histoire vraie, histoire fausse.
44:04On va le découvrir dans quelques instants.
44:06Antonia.
44:08En Grande-Bretagne, une femme de 26 ans qui avait suivi un traitement hormonal
44:11afin de se débarrasser d'une pilosité disgracieuse,
44:14ça n'est pas moi, je répète que ça se passe en Grande-Bretagne,
44:17s'est aperçue qu'elle était devenue, pour son chien, un objet de désir.
44:22Le dermatologue explique que le traitement hormonal
44:25en modifiant l'odeur dégagée par le corps de cette femme
44:28pourrait être à l'origine de cette soudaine passion.
44:30Est-ce vrai ? Est-ce faux ?
44:32Et si c'est vrai, on vous donnera le nom du traitement, évidemment.
44:35Hélène.
44:37En plein hiver breton, Alex, un jeune homme un peu saoul,
44:40l'a appelé la gendarmerie, croyant être menacé par des extraterrestres.
44:44En réalité, ses amis avaient peint des bonhommes de neige
44:47et parodié des voix d'extraterrestres.
44:48Didi, téléphone maison.
44:53Et cette imitation, c'était offerte par Christophe Meilland.
44:57Incroyable.
44:59Alors, à votre avis, parmi ces quatre histoires, laquelle est fausse ?
45:02Je crois que tout peut être vrai.
45:04Mais il y en a une qui est fausse.
45:06Une seule qui est fausse.
45:08Chez vous aussi, réfléchissez quelques instants,
45:11on ne va pas y passer toute la nuit non plus.
45:13La première est éliminée.
45:15Moi, je dirais que la deux, en Sibérie, se foutre à poil sur un balcon,
45:16même pour une femme russe.
45:18C'est la Sibérie quand même, il peut faire moins 40.
45:20Et non, malheureusement, c'était la quatrième.
45:23La quatrième histoire.
45:25Non, mais il y avait trop.
45:27Breton, saoul.
45:29On aurait dû avoir la puce à l'oreille.
45:31Et c'est moi qui l'ai écrite.
45:33Allez, un peu d'amour tout de suite avant de se quitter.
45:43C'est le moment câlin.
45:44C'est le moment où on a décidé de se quitter,
45:47mais en se faisant des petits bisous.
45:49Et surtout, en parlant de spectacles d'amis,
45:53que vous auriez aimé mettre à l'antenne et en avant ?
45:56En parlant d'amis, je vais recommander deux spectacles,
45:59figure-toi celui de Charlotte Boisselier,
46:01qui joue juste après moi au Théâtre des Vents,
46:03ainsi que celui de Thibaut Agoston.
46:05Ça tombe bien, ils alternent l'un l'autre à 17h20 au Théâtre des Vents tous les jours.
46:08Donc il y a toujours un ou l'autre à trouver.
46:10C'est des très bons camarades.
46:12Ils sont très différents, très doués.
46:14Dans leur domaine, c'est absolument à voir.
46:16Absolument.
46:18Alors moi j'en ai deux à recommander,
46:20mais je n'ai pas exactement les horaires.
46:22Donc je vais essayer de vous trouver ça,
46:24si Hélène a des recommandations à faire.
46:26T'as une petite recommandation, Hélène ?
46:28Oui, j'ai plein d'amis qui sont là.
46:30J'en ai qu'une à donner ?
46:32Ah, une seule.
46:34Il y a Pierre Emono, à la tâche d'encre,
46:36qui joue à 14h.
46:38D'accord.
46:40Si j'en ai qu'une, mais sinon j'en ai plein d'autres.
46:41Et bien moi je vais recommander Marion Bézadorian,
46:43qui joue Cracage.
46:45On la recevra dans quelques semaines.
46:47J'ai vu le spectacle, c'est incroyable.
46:49Elle est géniale.
46:51Et puis je voudrais recommander Canopée,
46:53le spectacle de Boris Vigneron,
46:55qui est absolument incroyable.
46:57Qui se rejoue cette année.
46:59Allez-y, vous pouvez juste y aller pour le voir,
47:01parce que c'est un type absolument magnifique.
47:03Il est très très beau.
47:05Ça fait du bien aux yeux d'aller voir ce mec.
47:07J'ai vu, ça fait du bien aux yeux.
47:09Il est très beau, il est très athlétique,
47:11et il fait des choses avec son corps
47:13qui donne fond à l'humanité.
47:15Exactement.
47:17Bon ben voilà, je crois que l'émission arrive à son terme.
47:20C'était bien de finir par ce calinou.
47:22Ça fait du bien.
47:24Allez, prenons-nous les mains.
47:26Ça me rappelle un petit peu,
47:28comme à chaque fois, avant chaque spectacle,
47:30les artistes ont un petit rituel.
47:32Ton petit rituel.
47:34Moi je me dis, face à moi-même,
47:36je fais le métier que j'ai toujours rêvé d'exister,
47:38et j'en vis.
47:39C'est ce qu'on souhaite à toutes les personnes
47:41qui nous écoutent, peut-être ce soir.
47:43William ?
47:45Le rituel de la bière derrière les oreilles.
47:47Maintenant de l'eau.
47:49C'est donc ça, cette chevelure, ça vient de là.
47:52Hélène ?
47:54Moi je me dis, j'espère qu'ils vont tout comprendre.
47:57C'est ton mot de show.
47:59C'est mon mot de show.
48:01Me mettre au-dessus.
48:03Merci de nous avoir écoutés.
48:05Merci d'avoir été mes premiers invités.
48:07Ça me fait vraiment chaud au cœur.
48:09Je vous donne rendez-vous demain,
48:11à partir de 19h sur l'antenne de Sud Radio,
48:14toujours sur la terrasse du Théâtre Lévent.
48:17Merci également à notre partenaire,
48:19la scène indépendante.
48:21Je vous souhaite une belle soirée sur Sud Radio.
48:23A demain tout le monde !