Sud Radio en direct du Festival Off d'Avignon avec Yvan Cujious, Anne Cangelos, Alexandre de Limoges, Audrey Baldassare
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AmusantTranscription
00:00Quel plaisir de vous retrouver sur la terrasse du Théâtre Lévent ici à Avignon, vous le savez depuis le 1er juillet.
00:06Nous sommes là pour vous faire vivre les coulisses de ce festival jusqu'à 20h.
00:11Un programme riche avec notre pépite du jour aux alentours à peu près de 19h50.
00:16Thomas Jetté aujourd'hui, l'ami Luth Kalline parce que c'est important d'avoir un petit peu d'amour dans ce monde de bruit et puis des invités extraordinaires ce soir.
00:24Ils sont là avec nous, nous avons Anne. Bonsoir Anne, comment ça va ?
00:28Bonsoir, ça va très très bien. Audrey Balthazar.
00:31Balthazar presque.
00:32Ah Balthazar presque, excuse-moi, ça m'a dit le lexique qui me...
00:35Il n'y a pas de problème, t'inquiète.
00:36Excuse-moi. Voilà, ça commence bien, ça commence très très fort.
00:39Et Alexandre de Limoges, beaucoup plus facile à prononcer.
00:43Bonsoir, on se connaît bien.
00:45Comment ça va les amis ?
00:46Ça va si bien.
00:48Vous êtes là pour nous présenter de sublimes spectacles.
00:511666, je le répète tous les soirs, 1666 spectacles cette année à Vignon.
00:57Et puis on l'a vu aujourd'hui, une température plutôt sympathique.
01:0034 degrés, petit Mistral, on est bien.
01:04Et de plus en plus de monde.
01:06Audrey, c'est ton premier festival ?
01:08C'est mon premier festival en solo, oui.
01:10En solo, c'est ça ?
01:11Oui, j'avais fait avec des pièces mais là avec mon seul en scène, c'est la première fois.
01:14Et t'as de la chance, tu joues dans un sublime théâtre.
01:16J'ai beaucoup de chance, magnifique le théâtre.
01:18René, c'est incroyable, quand tu rentres dans cette salle, tu te dis mais wow !
01:21On peut être que conquis déjà, avant même d'avoir vu le spectacle, c'est clair.
01:25Ils sont conquis à la fin, on se pose même pas la question.
01:28Absolument.
01:29Tiens, si on écoutait tout de suite un extrait de ton spectacle.
01:33C'est parti.
01:35Quand le public va mal, je te jure, c'est pour ça que je joue à Paris.
01:39Au moins on a un impact sur les gens, ça a du sens.
01:42Vous, vous êtes déjà heureux, qu'est-ce que tu veux que je fasse ?
01:45Vous avez le soleil et tout.
01:46Mais en vrai, c'est vraiment une question d'habitude.
01:49C'est parce que moi je préfère quand le public va mal,
01:51parce qu'à la base, j'ai commencé le stand-up dans une ambulance.
01:53Donc c'est pour ça.
01:55Non mais parce que je suis pompier.
01:56Si je le dis pas, c'est chelou, j'avoue.
01:58Non, j'allais pas juste Tokyo Vite des ambulances.
02:00Genre, alors par applaudissement, qui veut une perfusion ?
02:03Non, c'était mon travail, tu vois.
02:05Et en vrai, c'est comme ça que j'ai commencé ma carrière d'humoriste, je vous jure.
02:13Moi en fait, je faisais des blagues aux victimes sur le trajet pour aller aux urgences.
02:17Et c'est ce qui m'a permis d'arriver devant vous ce soir.
02:20Tu sais que c'est trop bien mine de rien sur le trajet pour l'hôpital,
02:22mais t'as le temps de tester plein de blagues.
02:25Bon après, des fois c'est chiant parce que le public meurt à la fin.
02:28Oh les lourds, ils venaient jamais voir mon spectacle, ces bâtards.
02:31Ça m'a rien, putain.
02:32En plus, c'est pas un public fiable au fond.
02:34Parce que tu peux même pas savoir si le monsieur est mort de rire ou s'il est juste mort.
02:38Il te manque la chute, c'est chiant.
02:40Non, je préfère vous quand même, même si vous allez bien.
02:42Bon, après...
02:46Peut-être que ce soir dans la salle, il y a des gens qui ont mal quelque part.
02:50Non ? Ça me manque, putain, je te jure.
02:52La souffrance, c'est bon quoi.
02:54Non, parce que moi je suis pas une pompier altruiste.
02:56Je n'ai pas fait ça pour sauver des vies.
02:58Non, moi je voulais voir des trucs gores.
03:00Oh, j'aime trop voir des trucs.
03:02Il y a des gens comme moi ou pas ?
03:04Ah, il y en a toujours un petit dans l'ombre qui me fait...
03:06Ouais, moi aussi j'adore.
03:08Non mais c'est un délire.
03:10En plus, on regarde les vidéos.
03:12Je vois bien toutes les vidéos.
03:14Même les furoncles qui explosent.
03:16Ouais, mais on les regarde, il y a des milliards de vues sur ces putains de vidéos.
03:19Quand t'es pompier, tu vois les trucs en vrai.
03:21C'est toi qui les coupes et tout.
03:23C'est tellement jouissif de voir le jus qui sort.
03:26C'est un bonheur, je te jure.
03:28Et depuis, c'est dramatique.
03:30Parce que moi j'ai développé une passion pour les fractures ouvertes.
03:32C'est trop beau.
03:34Il y a l'os. L'os cassé.
03:36C'est trop beau.
03:37Et puis c'est pas tous les jours qu'on peut observer un os à l'oeil nu.
03:40À part pendant la Fashion Week.
03:42À la limite.
03:44Ouais, c'est engagé, ouais.
03:46C'est comme mannequin.
03:48Spectacle long, justement.
03:50C'était un très bel extrait, dis donc.
03:52C'était long.
03:53Ça fait du mal à m'écouter, moi, en plus.
03:55C'était long parce que c'est bon.
03:57Oh, merci.
03:58Tout simplement.
03:59Hors piste, qui se joue au théâtre du Roi René.
04:01À 13h35.
04:03Sublime spectacle.
04:05T'as un débit incroyable.
04:07Tu lâches pas les gens.
04:09Beaucoup de sincérité dans les propos.
04:11Et parce que tu as été vraiment pompier.
04:14Et aussi secouriste.
04:16Oui, complètement.
04:18Je travaillais dans des accrobranches, sur les pistes de ski.
04:20Moi je viens de la montagne, en plus.
04:22Donc c'est vrai qu'en plus, c'est pompier intense.
04:24Du coup, j'ai essayé de soulager un peu les victimes.
04:27Avec des blagues aussi, pour que ça soit moins pénible pour eux.
04:30Quand tu soignais les gens, ou que tu les accompagnais dans l'ambulance.
04:34Est-ce que t'avais cette énergie-là, qu'on retrouve sur scène ?
04:36Ou t'étais un petit peu plus calme ?
04:38Non, j'ai toujours été un petit peu hyperactive, quand même.
04:41On va pas se mentir.
04:42Et en plus, dans l'urgence, c'est vrai qu'avec l'adrénaline...
04:45Dans l'urgence, parfois, il y a des trucs comme ça qui ressortent de nous.
04:48Et c'est vrai que moi, c'était l'humour, mon moyen de...
04:50Mon mécanisme, en tout cas, pour soulager.
04:52Et ça marchait plutôt bien.
04:53Audrey, qu'est-ce qui fait de passer de la scène...
04:57Enfin, de la scène.
04:58Surtout, de pompier à la scène.
05:00Parce que c'est pas évident, quand même, comme parcours.
05:04Non, c'est clair, c'est clair.
05:05Ça a toujours été en moi.
05:07J'ai toujours eu envie de faire du théâtre.
05:09J'ai voulu rassurer un peu mes parents, qui sont pas du tout dans ce milieu-là, évidemment.
05:12Donc, j'ai fait d'abord un vrai métier.
05:14Et puis, je me suis dit, avant d'avoir 40 ans, quand même, il va falloir essayer.
05:18Parce que sinon, tu vas faire un burn-out et t'auras raté ta vie.
05:20Et donc, voilà, j'ai tout donné pour y arriver.
05:22Et au final, je me sens bien et à ma place.
05:24Donc, c'est super.
05:26Et ça se passe très, très bien, donc, au Théâtre du Roi.
05:28On est le Radeau de la Méduse.
05:30Rien à voir, justement.
05:31C'est ce qui fait la richesse de cette émission.
05:34On passe d'un univers à l'autre et c'est ce qui fait la richesse de ce festival.
05:37C'est ça qui est intéressant.
05:38Parce qu'il y a du clown, il y a de la chanson, il y a du théâtre, il y a du stand-up.
05:42Et Anne, comme jalousie.
05:44Oui.
05:45Anne.
05:46Comme jalousie.
05:47Qu'on t'a découvert dans un autre spectacle.
05:50Oui.
05:51En fait, moi, c'est mon onzième festival.
05:52C'est fou.
05:53Oui.
05:54Ça ne se voit absolument pas.
05:55Non, je ne le fais pas.
05:56Exactement.
05:57Et en fait, j'ai créé un personnage qui s'appelle Mémé Casse-Bonbon.
06:01Oui.
06:02J'ai écrit trois spectacles.
06:04Donc, il y a une trilogie.
06:05Le premier, je l'ai écrit toute seule comme une grande.
06:07Et les deux derniers, on n'achève pas les vieux et on est tous le vieux d'un autre.
06:11Je l'ai co-écrit avec Alexandre de Limoges qui est autour de cette table et qui a fait la mise en scène des trois spectacles.
06:17Et puis, j'ai fait dix festivals avec Mémé.
06:24Et l'année dernière, je suis venue avec le radeau puisque Alexandre m'a fait ce magnifique cadeau qui est le radeau de la Méduse.
06:31Et voilà.
06:32Et Anne, tu es sur scène, conférencière.
06:34Oui.
06:35Derrière toi, tu as le tableau.
06:36Oui.
06:37Et tu nous expliques tout ça.
06:39Avec humour, bien évidemment.
06:40Oui.
06:41Ce n'est pas chiant du tout.
06:42Non, pas du tout.
06:43Du tout.
06:44Pas du tout.
06:45Malgré le sujet qui est un petit peu dense.
06:46Oui.
06:47Pas forcément très drôle.
06:48Mais l'humour vient du personnage qui est complètement une conférencière déjantée qui voue une fascination pour ce tableau.
06:59Et qui, en même temps, déteste ce tableau puisqu'il lui rappelle un peu le naufrage de sa vie.
07:03Et elle va passer toute cette conférence à essayer de montrer toutes les incohérences qu'il y a sur le tableau.
07:12Par exemple, il y a une anecdote.
07:13Je ne veux pas spoiler le spectacle, mais il y a une anecdote.
07:15C'est que Jericho, ce qui est vrai, ne savait pas peindre les pieds.
07:20D'accord.
07:21Donc, sur le tableau, les personnages ont des chaussettes.
07:25Ah, c'est pour ça qu'ils sont là ?
07:26Voilà.
07:27D'accord, ok.
07:28C'est génial.
07:29Donc, ceux qui sont au premier plan, ils ont des chaussettes.
07:31On ne voit pas les pieds.
07:32Ce n'est pas fait chier.
07:33Voilà, c'est ça.
07:34C'est clair.
07:35Donc, elle, elle va dire.
07:36Alors, les pieds.
07:37Voilà.
07:38Les chaussettes.
07:39Franchement.
07:40Pas vu, pas pris.
07:41Bref, il y a tout un truc.
07:43En fait, ce spectacle est construit en trois parties.
07:47Donc, une partie artistique, c'est la première partie.
07:50La deuxième partie, c'est historique.
07:51Parce que derrière le tableau, il y a un vrai naufrage.
07:54Ça s'est réellement passé.
07:56Ils ont vraiment coulé ?
07:57Oui.
07:58Il y a eu un radeau avec des gens dessus.
08:00Ils sont morts en pleine mer.
08:02Et ce n'est pas drôle.
08:03Non, ce n'est pas drôle du tout.
08:05Parce que ce qu'ils ont vécu, ce n'était pas drôle du tout.
08:08Pas du tout.
08:09Excusez-moi, c'est la fin du festival presque.
08:11Juste pour les auditeurs, en fait, sur le radeau,
08:15au départ, ils étaient 147.
08:17Ils ont fini à 15.
08:18Ah oui, c'est peu.
08:19Oui, très très peu.
08:20Bon, enfin, bref.
08:21Et donc, ce naufrage et ce tableau sont complètement indissociables.
08:24C'est-à-dire qu'on ne peut pas parler de l'un sans l'autre.
08:26Et surtout, ce qui est très important,
08:28c'est qu'ils sont à l'origine du plus gros scandale politique,
08:30artistique et social du début du 19e siècle.
08:32Et ce scandale, enfin, ces deux scandales,
08:35ont failli faire vaciller la monarchie.
08:37Donc, Louis XVIII a failli...
08:39Donc, quelle idée que tu as eue, Alexandre de Limoges,
08:42d'écrire et de mettre en scène ce radeau de la Meduse
08:46qu'on retrouve au roseau de Teinturier à 11h30 tous les jours, ici à Vignon ?
08:50Moi, j'adore l'histoire.
08:51Je suis un historien ou un archéologue contrarié.
08:55Je suis tombé dans le théâtre très très tôt.
08:58J'en ai vécu...
08:59J'étais mineur, j'en vivais déjà.
09:01Bref, j'ai fait du théâtre malgré moi.
09:03J'ai fait le chemin opposé d'Audrey.
09:08Donc, voilà, tout ce que j'écris, c'est souvent sur l'histoire.
09:12Enfin, souvent, voilà.
09:13J'espère que ce n'est pas que l'humour qui rend le radeau de la Meduse pas chiant.
09:17Je pense que l'histoire même de ces monarchistes
09:23et de ces révolutionnaires est intéressante.
09:26Voilà, donc, moi, c'était ça qui m'intéressait.
09:28Ce tableau, il est exceptionnel.
09:30Et à plus d'un titre, c'est aussi le chef-d'oeuvre du romantisme.
09:33Bon, il y a en littérature, on peut dire, les misérables de Victor Hugo.
09:37Mais en peinture, c'est le radeau de la Méduse.
09:40Et donc, voilà, on y découvre plein de choses,
09:42une façon de peindre différente,
09:43mais aussi une histoire, l'histoire de la restauration
09:46qui est une aberration historique, on peut dire.
09:49Donc, voilà, ça raconte un petit peu cette injustice.
09:51Et puis, si on regarde le tableau, là, je l'ai sous les yeux,
09:54mais vous connaissez tous un peu par cœur ce tableau.
09:56Le héros, il est quand même de dos, mais il est noir.
09:59Et à l'époque, c'était aussi un scandale,
10:02puisqu'on a aboli la traite des Noirs,
10:04mais on est quand même en plein esclavagisme encore.
10:06Donc, ça raconte, voilà, cette histoire-là.
10:09On a mis de l'humour, mais même sans humour, c'est passionnant.
10:12Oui, mais complètement.
10:14Quand les gens sortent, déjà, ils me demandent si je suis prof d'histoire.
10:19Je dis non.
10:20Ou si je suis prof d'histoire de l'art, je dis non, je suis comédienne.
10:23Et en fait, les gens me disent, on va retourner voir le tableau au Louvre
10:26parce que vous nous l'avez...
10:28Ce tableau qui est dans l'inconscient collectif,
10:30qu'on a tous comme ça dans un coin de la tête,
10:32mais on ne sait pas vraiment ce qu'il y a derrière.
10:34Et c'est vrai que cette histoire est passionnante.
10:36Et puis, les dimensions du tableau sont déjà énormes.
10:38C'est-à-dire, il fait 35 mètres carrés, ce tableau.
10:40C'est la taille d'un appartement, quoi.
10:42Il est incroyable. Il est chez moi, en fait.
10:44C'est ça ? Ah oui, voilà.
10:45Alors, Christophe, tu me demandais pourquoi.
10:47Moi, parce que j'aime l'histoire.
10:48Et puis, pourquoi Anne ?
10:50Précisément parce que dans cette conférencière qui est écrite,
10:54c'est une histoire rigolote, complètement.
10:56Une espèce de mégère, une pimbèche.
10:58Très désagréable.
11:00C'est pour Anne, quoi.
11:02Elle fait très bien les méchantes, comme ça.
11:05Elle est à mourir de rire dans les méchantes.
11:07Le Radeau de la Méduse, 11h30, espace Roseau-Tinturier.
11:12Audrey, hors-piste, c'est au théâtre du Roi René
11:17et notre amie Alexandre de Limoges avec Tour Eiffel.
11:20C'est à 13h.
11:22L'espace Roseau-Tinturier, ça n'a rien à voir avec le Roi René.
11:24On en parle juste après la pub et on va jouer après.
11:28On va faire un blind test. Vous aimez ça ?
11:30Vous aussi, si vous nous écoutez du côté peut-être d'Avignon, n'hésitez pas.
11:34Dans quelques instants, on joue et puis on retrouvera plein de surprises.
11:36A tout de suite. Merci de votre fidélité.
11:46Merci d'être avec nous sur la terrasse du Théâtre Lévent.
11:49Enfin, vous n'êtes pas avec nous. Vous êtes peut-être en voiture, peut-être chez vous,
11:52en train de préparer la soirée du 14 juillet.
11:56C'est vrai qu'on est le 14 juillet. On est complètement déconnectés ici à Avignon.
11:59Et c'est la finale ce soir.
12:01Et c'est la finale de ? On s'en fout. La France a perdu.
12:05Alexandre, tu ne vas pas me dire que...
12:07Non, mais c'est l'Espagne-Angleterre, c'est ça ?
12:09On vient de me le dire. Un de mes tracteurs vient de me le dire.
12:13Comme promis, on va jouer. On va se faire un petit blind test.
12:17Au bout de retrouver les titres, les chansons qui ont marqué les étés.
12:22Ah !
12:24Il va falloir sortir l'année, ou le titre, ou le nom de l'artiste.
12:28Ce n'est pas très compliqué. L'année, c'est dur.
12:30Oui, année 3.
12:32Avant 1900, ça marche pour moi.
12:35Il est spécialisé dans le 19e siècle, Alexandre.
12:38Allez, Quentin, premier extrait.
12:44Ça, c'est Bruno Mars.
12:47Moi, je suis Shazam. Moi, ça va très vite.
12:49Oh là là, Audrey ! One point.
12:52Putain, j'ai un accent d'anglais, moi.
12:55C'est Audrey qui va gagner.
12:57Oui, je le sens.
12:58Été 2013, quand même. Ça file.
13:00Ah ouais !
13:01Ça file.
13:02Oh, le coup de pelle qu'on se prend.
13:04Deuxième extrait. Alors là, on va prendre 40 ans dans la vue.
13:06Ah non, c'est bien, ça me va, moi.
13:12Vous aurez tous les garçons et les filles.
13:15C'est ça.
13:16Je ne me rappelle plus qui c'est, par contre.
13:18François Zardy.
13:19Qu'est-ce qui me prend ? Ma mère est fan.
13:21Qui nous a quittés, malheureusement, il y a quelques temps.
13:24Allez, troisième extrait.
13:33Vas-y, Audrey, tu peux chanter. Tu peux le faire.
13:36Ah putain, ça m'énerve.
13:38Dis pas putain.
13:39Alexandre, si tu peux éviter de copier sur ma fiche.
13:43J'ai tout regardé. Toutes les réponses, je n'en connais aucune.
13:46C'était Estelle.
13:47Mais oui, American Boy.
13:48C'est ça.
13:49Bah oui, comment j'ai pu ? J'ai honte.
13:51Allez, dernier extrait.
13:55Les Beatles ? Non, les Beach Boys.
13:57Les Beach Boys.
13:58On écoute un peu.
14:00Moi, j'ai gagné un point.
14:04C'était les Beach Boys.
14:05Exactement.
14:06Quentin, notre réalisateur, a compté les points.
14:09Inégalité.
14:11Anne et moi sommes égalité. Il nous faut une cinquième chanson.
14:14Je ne sais pas si c'est Quentin qui décide.
14:16Il y a égalité, en effet, et on a une cinquième chanson à dispo, si jamais.
14:19Ah, les cinquièmes.
14:21Pour départager.
14:23Freak Out.
14:24Non, non, non, c'est...
14:25Merde.
14:26La Compagnie Créole.
14:27Non, c'est pas ça, c'est...
14:28C'est l'autre.
14:29C'est Maldon.
14:33Très belle partie.
14:35Audrey, bravo. Une rapidité incroyable.
14:39Dans quelques instants, on parlera de Claude Nougaro.
14:42La disparition de Claude Nougaro, qui nous a quittés il y a une vingtaine d'années
14:45avec un sublime spectacle.
14:47Ce sera d'ici quelques minutes.
14:48Je voudrais juste revenir également sur le spectacle d'Audrey.
14:51Moi, j'ai adoré.
14:52J'ai pris un kiff total.
14:54J'aimerais bien qu'on écoute un deuxième extrait.
14:57Ok, j'ai de la chance.
15:00Justement sur ta maman, le rapport avec ta maman.
15:04Voilà, on découvre.
15:05Il y a encore pas mal d'homophobie.
15:07Notamment grâce à ma mère, qui fait grimper les stats.
15:10J'abuse un peu.
15:11Parce qu'en fait, elle n'est pas homophobe.
15:14Elle est vieille.
15:16C'est que ça le problème.
15:17Et elle rate toutes ses interventions.
15:19Mais alors, elle me fout la honte.
15:20Mais en permanence, putain.
15:21La dernière fois, à Noël, devant tout le monde, repas de famille.
15:24Elle me dit, bah oui, mais toi ma fille, t'es une gougougne.
15:28Elle m'a traité de gougougne.
15:29Je sais même pas si je dois être offensée ou trouver ça mignon.
15:33On dirait pas le nom d'une pâtisserie bretonne ?
15:36J'ai envie d'aller à la boulangerie, je te jure.
15:40Je te jure.
15:41Oh putain.
15:42En plus, ma mère, elle est vraiment trop chou.
15:44Parce qu'elle est toute petite.
15:45Elle a les cheveux en pique, décolorés blond platine.
15:48Et elle met des polaires Quechua.
15:50Alors, excuse-moi, mais c'est une gougougne quelque part.
15:53Elle se fout de ma gueule.
15:54Elle est plus lesbienne que moi.
15:55C'est évident, en fait.
15:56Je te jure, physiquement, ma mère, c'est une gouine des bois.
16:00C'est le nom scientifique, je te jure.
16:02Des fois, je me dis qu'elle a fait un transfert.
16:03C'est sûr, elle me l'a refilé.
16:04Elle a dit, vas-y, ma fille, toi, ton peuple est prêt.
16:08Oh, pour moi, c'est trop tard.
16:09C'est ce que je te dis.
16:14Alors, voilà, moi, je suis avec ton père, maintenant.
16:16C'est l'heure.
16:17Allez, va, je vais te ralentir, mon petit, va.
16:19Et moi, j'accomplis sa volonté, j'en suis sûre, tu vois.
16:22Donc, voilà, je sais que ma mère est pas homophobe.
16:25Puisqu'elle est lesbienne.
16:27Elle est juste pas au courant, en fait.
16:29Mais j'essaie de comprendre un peu, tu vois, l'homophobie.
16:31Je me dis, peut-être qu'il y a différentes strates.
16:32Peut-être qu'il y a différentes...
16:33Tu vois, comme nous, avec les araignées.
16:34Et peut-être qu'on a raté un truc.
16:35Peut-être qu'en fait, l'homophobie, c'est vraiment une phobie.
16:38Tu vois, moi, on me prend pas au sérieux avec les araignées.
16:40Mais peut-être que les pauvres homophobes, ils ont peur.
16:43Oh, là, là.
16:44Après, heureusement qu'ils réagissent pas comme moi
16:46quand je vois une araignée.
16:48Oh, putain, il y en a un énorme dans le coin, là.
16:49Vite, écrase.
16:50Écrase.
16:51Tiens, sale pédé, tiens.
16:53T'imagines, pendant la Gay Pride, ça serait un carnage.
16:55Oh, là, là.
16:56Non, mais tu vois, moi, je sais que j'ai une phobie qui me rend débile.
17:00J'ai la phobie des araignées, je suis bête.
17:02Mais je vais pas voir les araignées en leur disant
17:04Ah, t'es dégueulasse d'être une araignée.
17:06T'as des fils qui sortent de ton cul, en plus.
17:08Ah, c'est contre-nature.
17:11Non, bah non.
17:12Je me soigne de faire de l'hypnose, des trucs, quoi.
17:16Franchement, moi, je crois qu'on a raté un truc.
17:20Je te jure, moi, je crois qu'on a raté un truc.
17:21En fait, aujourd'hui, je pense qu'on peut soigner les homophobes.
17:24Et j'ai une solution.
17:26Oh, calmez-vous, calmez-vous.
17:28J'ai eu un bouh, seul.
17:30Mais vous le dire, c'est très simple.
17:32On prend tous les homophobes et on les envoie à Montréal.
17:35Avec un peu de chance, ils vont bien se faire enculer.
17:39Merci à vous d'avoir écouté.
17:40Merci, le garage.
17:41Eh, vous étiez charmés.
17:43Oh, là, là.
17:44Je m'occupe de vous.
17:45Ça s'applaudit, Audrey.
17:46Merci.
17:47Hors piste.
17:48Et tu traites de l'homophobie.
17:50Aussi.
17:51Mais, pareil, avec légèreté.
17:53Oui.
17:54Le rapport avec ta maman.
17:55Ouais.
17:56Et tout ça.
17:57C'est quoi, déjà, son petit prénom ?
17:58A ma mère ?
17:59Non, non, non, son petit...
18:00Ah, le nom qu'elle donne aux lesbiennes, qui est sublime.
18:01C'est les Gougougnes.
18:02Les Gougougnes, voilà.
18:03Les Gougougnes.
18:06Voilà, c'est le week-end.
18:07Et cette radio, c'est aussi la possibilité à de jeunes artistes, des jeunes chroniqueurs
18:12et puis des assistants, également, de faire leur première.
18:15Et cette nuit, à 4h30 du matin, je l'ai appelée pour lui dire
18:18« Ecoute, Nils, j'ai besoin d'un petit papier sur Audrey, ou du moins sur la tolérance. »
18:24Et il l'a écrit entre 4h30 et 5h du matin, donc il ne faudra pas trop être dur avec lui.
18:30Allez, c'est à toi, Nils.
18:32Bonsoir.
18:33Bonsoir.
18:34Eh oui, la tolérance, on dirait presque le début d'un meeting NFP.
18:37Mais non, on est sur Fludradio.
18:39De toute ma vie, je n'ai jamais connu de personne plus tolérante que moi.
18:42J'adore le sucre, le lactose, les arachides et le gras.
18:45Je me balade dans les rayons gâteau et confiserie comme si j'étais dans mon salon.
18:48Et Dieu sait que je suis très à l'aise dans mon salon.
18:51J'ai remarqué aussi que je supporte de moins en moins les parfums.
18:53Ça a commencé par le pollen et depuis, tous les trucs aux plantes, ça me fait éternuer.
18:56Style vaporisateur fait maison.
18:58J'ai donc dit adieu aux parfums féminins.
19:00Il ne me reste plus que le plaisir des parfums virils.
19:02Sang, sueur, larmes, Invictus.
19:04Le parfum qui vous rend invincible, même au lit.
19:07Le Paco Rabanne.
19:09Au ski, il y a plusieurs pistes.
19:11Et puis, tu as l'hors-piste.
19:13C'est ceux qui sont dessus, qu'on regarde avec stupéfaction, méfiance ou admiration.
19:17Hors-piste, c'est aussi le spectacle d'Audrey Baldassar.
19:20Elle, après avoir glissé sur la neige, elle a décidé de glisser sur les femmes.
19:24Pourquoi pas ?
19:25Moi, c'est sur les hommes.
19:27Enfin, ça glisse un peu moins.
19:28Limite, en soirée, on fait un combo.
19:30Mais attention, on ne se refile pas.
19:32N'importe quoi.
19:33Moi, j'ai toujours comparé les hommes aux voitures.
19:35T'as la Twingo, le nerf qui joue jusqu'à 5h du mat, les sanges à chair, corps et esprit.
19:39Puis, t'as la Clio.
19:40Là, tu montes en gamme.
19:41On est sur quelqu'un en construction.
19:43S'il réussit, il passe à la capture.
19:45T'es posé, t'as de la moula.
19:47Bon, t'as plus forcément de muscles.
19:48Mais voilà, on ne peut pas tout avoir.
19:49Mais si le mec est de droite et qu'il réussit...
19:51Vous savez, là, tu as l'arcana, le must.
19:54Tu as l'argent et les muscles.
19:57C'est quand même quelque chose.
19:58Mais moi, je ne fantasme pas sur toutes ces petites voitures.
20:01Moi, ce qui me fait kiffer, c'est l'Alpine.
20:03C'est 300 chevaux sous le capot.
20:05Une esthétique de beau de 0 à 100 kmh en 4,2 secondes.
20:10Et après ça, on a Clio.
20:13Impossible d'être haut niveau.
20:15Non.
20:16Moi, Audrey, il me faut me refiler des moteurs plus puissants.
20:20Mais bon, ce n'est pas ça le plus important.
20:22Parce que pour être sur la route, il faut déjà avoir assumé son hors-piste.
20:25Et je crois qu'il n'y a rien de plus admirable dans la vie que la recherche de l'équilibre.
20:29Mais pour ça, il faut être franc envers soi-même.
20:31Alors voilà.
20:32Si entre l'huître et l'escargot, tu es indécis.
20:35Si tu ne te reconnais pas sur les pistes empruntées, glisse en hors-piste.
20:39Comme Audrey Balassar.
20:40Trop bien.
20:41Bravo, Nis.
20:42Bravo.
20:43Merci, merci Christophe.
20:44Il y a des trucs que je n'ai pas vu venir.
20:46C'est incroyable.
20:47J'adore.
20:48Il faut laisser la chance aux personnes qui débutent.
20:53Et qui vous a laissé la chance la première fois, Audrey, par exemple ?
20:59La première fois ?
21:01La toute première fois, c'était moi-même.
21:04Je te jure.
21:06Le premier souvenir de ma première scène, c'est moi qui ai programmé une artiste
21:11et qui me suis imposée en première partie.
21:13J'ai bidé, évidemment.
21:15Et t'as bien fait.
21:16J'ai bien fait d'y aller.
21:19Et toi, Anne ?
21:20Moi, c'était à 12 ans.
21:22C'était un prof de français qui avait monté un club théâtre au collège.
21:26Il m'a donné des rôles.
21:30Déjà, j'avais envie de jouer.
21:34De monter sur scène, de faire ce métier que tu fais aujourd'hui.
21:37Voilà, exactement.
21:38Et le premier au niveau, dans le métier professionnel, je ne vais pas dire parce qu'il est là,
21:43mais c'est vrai, c'est Alexandre qui m'a pris par la main et qui m'a dit
21:46« C'est bon, on va y aller tous les deux. »
21:48Je pense que c'est hyper important.
21:50C'est vrai que souvent, on nous dit qu'il y a toujours des gens qui vous tendent la main.
21:54Et il faut souvent savoir la saisir.
21:57Et c'est hyper important.
21:59Alex, tu t'en souviens, toi, Alexandre de Limoges ?
22:01Qui t'a tendu la main ?
22:03Oh bah, non mais plein de gens, en vrai.
22:05Il y a toujours plein de gens.
22:06C'est un souvenir reconnaissant, souvent, des gens qui nous aident.
22:09Il ne faut jamais l'oublier.
22:10C'est clair, c'est clair.
22:12Moi, c'est Sylvie Joli.
22:13Puisque justement, quand j'avais, je disais tout à l'heure, 17 ans,
22:18elle m'a mis en scène dans un spectacle avec William Pasquier.
22:21C'est un duo que tu as vu, je crois.
22:23Complètement.
22:24On me souvient depuis très longtemps.
22:26En 1912.
22:28C'est ça, c'est ça, 14.
22:30Et donc, oui, Sylvie Joli, mais j'ai envie de dire, elle m'a même tout appris.
22:33Puisque je ne connaissais même pas l'humour.
22:35Je n'avais pas vu de spectacle, vraiment.
22:37Et la sincérité aussi.
22:39Parce que j'avais été assez traumatisé par beaucoup de cours de province.
22:44Et puis même à Paris, de mauvais profs.
22:46Et puis des pervers, on peut dire.
22:48Narcissiques, un peu comme beaucoup de profs.
22:50Et qui détruisent les artistes.
22:52Et elle, elle a complètement repensé les plaies.
22:55Et m'a appris à se faire plaisir aussi.
22:57Le plaisir qu'on retrouve sur scène avec tous les spectacles qui se jouent à Avignon.
23:01Jusqu'au 21 juillet, 1666 spectacles.
23:06Et ça fait vraiment plaisir de voir les copains, les artistes, les amis producteurs
23:11qui te disent, ça y est, les gens sont là.
23:14Les salles sont remplies.
23:16Il y a des standings.
23:18Et voilà, c'est la vie de ce festival.
23:20C'est important.
23:21Et Gustave Eiffel, justement, Alexandre.
23:23Sixième année.
23:25Sixième année.
23:26Donc là, l'espace Roseau-Tinturier, on est très bien.
23:28C'est un écrin.
23:30On est très bien, l'espace Roseau.
23:32Sixième année.
23:33Alors, en fait, moi j'avais signé pour un autre spectacle.
23:36Sur Akhenaton.
23:37Donc un autre personnage, comme ça, révolutionnaire à sa manière.
23:40Mais on s'est dit, avec les dates décalées, tout ça, peut-être que Gustave Eiffel, c'est une valeur sûre.
23:44Ça a eu le prix du meilleur auteur au Festival d'Avignon.
23:47Ça a eu beaucoup, beaucoup de presse.
23:49On a fait cette année au Lucerner.
23:51Bon, on s'est dit, pas de risque.
23:53Donc, une sixième année avec Gustave Eiffel.
23:55Effectivement, ça remplit.
23:58On peut presque parler de complet tout le temps.
24:00Donc, c'est sympa.
24:01Et dès le début, ce n'était quand même pas gagné.
24:03Oui, mais ce n'était pas gagné, début juin.
24:06Moi, je t'ai découvert il y a six ans.
24:08Il y a six ans, quand je suis allé voir le spectacle.
24:10C'était peut-être la première.
24:11Si, ce n'était pas la première, c'était au moins la deuxième.
24:14Et je sais que ça a évolué.
24:16Mais tu sens de toute façon, tout de suite, quand il y a le spectacle.
24:20Il était là déjà.
24:22Alors, c'est l'histoire.
24:23Il y a l'histoire de Gustave Eiffel.
24:24Il y a la révolution industrie.
24:25Il y a plein de choses.
24:26Mais c'est aussi une prouesse.
24:28Et une prouesse de comédien.
24:29Et je ne veux pas me la péter.
24:31Parce que je veux dire, quand tu l'as vu il y a six ans, je pense que je ne jouais pas bien.
24:34Donc, il faut que tu reviennes.
24:37Ce n'était pas totalement parfait.
24:39C'était un peu vert.
24:41Comme je dis souvent, ce n'est pas très grave de tribucher.
24:44Il faut.
24:45Tu tribuches.
24:46Tu avances.
24:47Tu te relèves.
24:48Et c'est en faisant les choses, de toute façon, qu'on avance.
24:50Et souvent, on l'oublie.
24:52Il faut inciter justement les jeunes artistes.
24:54Voir même à n'importe quel âge.
24:56Ce n'est pas grave.
24:57Que ce soit dans le domaine artistique.
24:58Que ce soit dans la vie.
24:59Ce n'est pas grave.
25:00Avancez.
25:01Avancez.
25:02Faites les choses.
25:03Et soyez hors-piste aussi de temps en temps.
25:04Ça fait du bien.
25:05Et ne rien lâcher surtout.
25:06Et ne rien lâcher.
25:07On se retrouve dans quelques instants.
25:09On va parler de Claude Nougaro.
25:11Et on se retrouvera avec nos trois invités d'ici quelques minutes.
25:15Merci d'être fidèles à cette émission.
25:17Au rendez-vous des bons amis.
25:18A tout de suite.
25:19On est reparti.
25:20Toujours direct sur Sud Radio.
25:22C'est normal.
25:23C'est la vie du festival.
25:24Les gens arrivent.
25:25Repartent.
25:26Il faut le savoir quand même.
25:27On est toujours sur la terrasse du Théâtre des Vents.
25:31Qui est juste en face de nous.
25:33On a beaucoup de joie à recevoir.
25:35Plein d'artistes tous les soirs qui font leurs programmes.
25:38Et qui jouent leurs spectacles.
25:40Qu'ils soient des chanteurs.
25:42Des clowns.
25:44Parce qu'il y en a beaucoup ici.
25:45Beaucoup, beaucoup.
25:46Des sol-en-scène.
25:47Et puis des stand-upers.
25:49Et ce soir, on va faire une petite aparté comme ça sur Claude Nougaro.
25:52Alors, j'ai choisi deux spectacles.
25:55Et surtout, une personne que vous connaissez sur l'antenne de Sud Radio.
25:59Puisqu'il était là cet après-midi sur Sud.
26:01Avec plein d'invités.
26:02Yvan, comment ça va ?
26:03Ça va très bien.
26:04Merci Christophe.
26:05Très très bien.
26:06C'est très marrant de se parler en vrai en fait.
26:08Exactement.
26:09Yvan, tu es accompagné d'un immense guitariste qui s'appelle Louis Winsberg.
26:15Exactement.
26:16Vous venez du festival des Franco de la Rochelle.
26:19On a joué vendredi soir.
26:23Et ce soir, vous êtes à 20h.
26:25Exactement.
26:26On est à 22h au Théâtre de la Rache-Coeur.
26:29On m'a dit 20h.
26:32C'est mal écrit.
26:33Ou alors on vous a dit 20h mais c'était pour l'apéro plutôt.
26:36Ça doit être ça.
26:38De Claude à Nougaro.
26:40Une voix, six cordes.
26:42Ça se passe comment sur scène ?
26:44Très simplement.
26:45On revisite le répertoire de Nougaro qu'on a bien connu.
26:50De mon côté et du côté de Louis.
26:53On le revisite avec une approche guitaristique.
26:56Alors qu'il a été beaucoup joué ce répertoire au piano.
26:58Notamment avec Maurice Vendère.
27:00Et on le donne un autre éclairage à partir d'anecdotes de notre connaissance de Claude.
27:06De ce qu'on a vécu avec lui.
27:08Et puis de ses chansons revisitées.
27:10De textes.
27:12De toutes ces choses qui sont dans une espèce de fragilité de guitare de voix.
27:17Qui nous permettent de nous amuser autour de ce répertoire.
27:20De le faire peut-être redécouvrir de cette façon un peu singulière.
27:24Et si on peut écouter un extrait, Quentin, notre réalisateur qui est à Paris.
27:29Si c'est possible.
27:31On est à l'écoute.
27:58Cécile, ma fille, avec Francis Cabrel.
28:01Qui fait partie des invités de cet album.
28:03Loulou, est-ce que tu connais par cœur tous nos invités ?
28:08Oui, c'est vrai que Francis Cabrel est venu chanter à Cécile.
28:13Il y a Thomas Dutronc qui est venu faire « Armstrong » avec nous.
28:17Parce que le concept c'était vraiment nougaro et guitare.
28:20Ça a été ça, nos choix.
28:22Et puis en plus c'est des amis.
28:24Donc voilà, ils ont eu la gentillesse de venir.
28:27Anne Sylla aussi, la chanteuse qui est venue avec son violoncelle.
28:29Qui a une voix incroyable.
28:31Qui est tellement solaire, généreuse.
28:33Quand elle interprète les chansons.
28:35Vraiment magnifique.
28:37Elle est venue avec son violoncelle, d'ailleurs.
28:39Et on a fait « Rime » avec elle.
28:42Et il y a Big Free Holy qui sont venus dire un texte sur le nougaro.
28:46Qu'ils ont écrit eux-mêmes sur « Toulouse ».
28:48Et je crois qu'on a un extrait justement.
28:50Sur les pavés de ta ville.
28:52Je te pose des questions que tu n'entendras pas.
28:55Serais-t-on des amis si tu étais en vie ?
28:58Est-ce que tu aurais souri devant mes plus belles rimes ?
29:01Oh Claude, toi qui as écrit l'amour et la passion.
29:04Ou peut-être serais-tu envieux et aigri devant les mélodies de ma génération ?
29:11C'est magique, ils ont dit oui tout de suite.
29:13Big Free Holy, là.
29:15Tout de suite.
29:16Oui, disons qu'Yvan, je vais le laisser parler.
29:18Parce que lui il les connaît bien.
29:20C'est presque leur parrain.
29:21En tant que Toulousain.
29:23Forcément.
29:24Et puis ils sont passionnés par Nougaro.
29:26Quand on est allé enregistrer chez eux, dans leur studio,
29:28il y a une photo de Nougaro sur la porte d'entrée du studio.
29:32Ils ont vraiment cette passion pour son œuvre.
29:35Et tout ce qu'il incarne.
29:36C'est-à-dire le lien à Toulouse.
29:37Cette appartenance comme ça.
29:38Cette façon d'avoir chanté la ville.
29:40Et puis de faire aussi de ces singularités des forces.
29:44Des choses qui viennent avec de la puissance.
29:47L'accent par exemple.
29:48Donc tout ça c'est quelque chose qui nous réunit à tous.
29:51Et c'est le lien finalement qui est important.
29:53Et j'avais aussi envie de vous présenter d'autres personnes
29:57qui mettent à l'honneur le travail de Claude Nougaro.
30:01Parce que c'est aussi la diversité.
30:03C'est complètement différent.
30:04Ça parle de Nougaro.
30:05Et puis il y a tellement de spectateurs à Avignon.
30:07De toute façon il faut aller voir.
30:09Et avoir cette curiosité de découvrir les spectacles.
30:12On va parler de A bout de souffle de Claude Nougaro.
30:15Bonsoir, ça va bien ?
30:16Bonsoir.
30:17Autre enregistre.
30:19Enfin autre enregistre.
30:20C'est différent sur scène.
30:21Vous êtes plusieurs.
30:24Il y a plusieurs personnes autour de vous.
30:26Oui on est quatre.
30:28Il y a piano, batterie, violon, jeu et chant.
30:32Et en fait nous ce qu'on a décidé.
30:35Alors moi j'ai découvert Nougaro par la lecture et non pas par la musique.
30:39Ce qui peut paraître étonnant.
30:41Mais en fait j'ai écouté, je connaissais les chansons les plus connues de Nougaro.
30:48Et puis en 2016 je suis tombé sur un album qui s'appelle Live au champs Elysée.
30:53Avec les arrangements d'Ivan Kassar.
30:55Et je me suis dit tiens je vais aller fouiller la parole de Nougaro.
30:59La poésie.
31:00Parce que je ne voulais pas que la musique me pollue.
31:03Pour pouvoir écrire un fil narratif.
31:06Et donc j'ai créé un spectacle de la naissance.
31:09Même de l'après-naissance.
31:10Puisqu'il y a mademoiselle Maman dedans.
31:12Qui raconte comment ses parents se sont rencontrés.
31:14Et comment ils l'ont conçu.
31:15Jusqu'à la mort.
31:16De la naissance à la mort.
31:17L'enfance.
31:18L'adolescence.
31:19Le jeune adulte.
31:20Le couple.
31:21Et ensuite des questions plus sociétales sur l'écologie.
31:24La mort.
31:25Dieu.
31:26La misère.
31:27La guerre.
31:28La mort.
31:29Puissant comme les paroles souvent de Nougaro.
31:32Jérôme.
31:33Oui.
31:34On peut essayer quelque chose ?
31:36On peut essayer de nous faire une petite chanson.
31:38Accapella s'ils se mettent derrière nous.
31:40Écoutez.
31:41On teste.
31:42On va tester puisqu'on est à l'extérieur.
31:43Vous le savez.
31:44Tous les soirs en direction Sud Radio.
31:46Jusqu'au 21 juillet.
31:48Qu'est-ce qu'on pourrait chanter Jérôme ?
31:50Un petit extrait du jazz et la java.
31:52Allez.
31:53On se tente le jazz et la java.
31:59Quand le jazz est là.
32:02La java s'en va.
32:05Il y a de l'orage dans l'air.
32:06Il y a de l'eau dans le gaz.
32:08Entre le jazz et la java.
32:10Chaque jour un peu plus.
32:12Il y a le jazz qui s'installe.
32:14Alors la rage au cœur.
32:16La java se fait la malle.
32:18Ses petites fesses en bataille.
32:20Sous sa jupe fendue.
32:22Elle écrase sa gauloise.
32:24Et s'en va dans la rue.
32:26Quand le jazz est là.
32:28La java s'en va.
32:31Il y a de l'orage dans l'air.
32:33Il y a de l'eau dans le gaz.
32:35Entre le jazz et la java.
32:37Jazz et java copains.
32:39Ça doit pouvoir se faire.
32:41Pour qu'il nous soit ainsi.
32:42Tiens je partage en frères.
32:44Je donne au jazz mes pieds.
32:46Pour marquer son tempo.
32:48Et je donne à la java.
32:50Mes mains pour le bas de son dos.
32:52Et je donne à la java.
32:53Mes mains pour le bas de son dos.
32:58Jérôme et tous ces comédiens et chanteurs.
33:01Ici en direct du Théâtre des Vents.
33:04A bout de souffle.
33:06Ça se passe au Théâtre du Rouge-Gorge.
33:08Formidable endroit.
33:09Magnifique.
33:10Magnifique avec la pierre.
33:12Le Palais des Papes aussi.
33:14Vous connaissez un petit peu le Théâtre du Rouge-Gorge ?
33:16Pas du tout ?
33:17Non, pas encore.
33:18Pas encore ?
33:19Ils vont venir nous voir.
33:21Yvan aussi peut-être il connait.
33:23Le Rouge-Gorge ?
33:25Pas particulièrement.
33:27Mais il y en a tellement de beaux théâtres.
33:29C'est une première fois pour vous deux ?
33:31Moi je ne suis jamais venu à Avignon.
33:32Je suis venu en spectateur.
33:33Mais j'ai jamais joué.
33:34Jamais ?
33:35C'est super en fait.
33:36C'est tellement fort.
33:37Toutes ces rencontres qui se font.
33:39Et de se retrouver sans se connaître.
33:41Autour de choses qui nous réunissent.
33:43Et qui sont importantes.
33:44En fait cette émission c'est ce qui se passe à Avignon.
33:46Les gens se croisent, se parlent.
33:49Et j'incite aussi tous les auditeurs
33:51qui vont arriver sur Avignon, c'est important,
33:53à laisser traîner les oreilles.
33:55Parce qu'il y a une chose magnifique ici à Avignon,
33:57c'est le bouche à oreille.
33:59C'est l'un des seuls endroits au monde
34:01où le bouche à oreille vraiment fonctionne.
34:03C'est-à-dire que tu peux attendre dans une salle
34:05d'une file d'attente.
34:07Et tu écoutes.
34:09Et il y a des gens qui vont te dire
34:10« Putain hier j'ai vu ce spectacle, il est incroyable,
34:12il est formidable. »
34:13Et c'est un peu la magie d'Avignon tout simplement.
34:18D'autres chansons dans le spectacle ?
34:21Jérôme ?
34:22Oui, plein de chansons.
34:23Des chansons qui ne sont pas connues.
34:25Des chansons qui sont connues.
34:26Des chansons plutôt sur...
34:28C'est drôle parce que le début du spectacle
34:29c'est les chansons de la fin de sa vie.
34:31Donc Mademoiselle Maman, Un été, Anna,
34:33qui racontent l'enfance, l'adolescence,
34:36la peur des femmes aussi, énormément.
34:40C'est vrai que le spectateur est un peu dérouté au début
34:44parce qu'il n'y a pas les titres qu'il a envie d'entendre
34:47et avec bonheur et c'est normal.
34:50Mais comme c'est narratif,
34:52du coup j'ai été obligé de faire des choix.
34:54Nougarro avait fait justement à la fin de sa vie
34:56un spectacle que peu de chanteurs ont fait.
34:59Il a dit ses textes sans musique,
35:01sur scène, en seul en scène,
35:03où il n'y avait pas de musique.
35:05Il était vraiment dans l'acte théâtral pur
35:07pour dire ses textes.
35:08Ça s'appelait Fable de Mainfontaine.
35:10Et c'est vrai que les textes sont tellement riches
35:12chez Nougarro que même sans musique,
35:14on peut considérer que la force est là
35:18et qu'on est pris par un vrai récit
35:20et quelque chose de très ambitieux,
35:22de très excellent.
35:23Et donc cette oeuvre-là,
35:25elle est vraiment abordable
35:27de façon très différente
35:29et porte plein d'axes différents.
35:30Et je crois que justement,
35:31elle est abordée aussi dans certaines écoles
35:33auprès des élèves.
35:35Ça arrive assez souvent qu'ils étudient
35:37des textes de Claude Nougarro.
35:39Moi, c'est ce que j'avais lu.
35:41Parce qu'ils sont riches, tout simplement.
35:43Oui, ils sont très exigeants.
35:45Et puis ils contiennent une musicalité,
35:47lui aussi, dans le texte lui-même.
35:50Il y a déjà la musique, quelquefois.
35:52Oui, c'est sûr.
35:53C'est assez rare d'avoir une seule personne
35:56qui ait une plume,
35:58un vrai écrivain, un musicien, un arrangeur
36:02et puis un homme de scène aussi,
36:04un performeur.
36:05Parce que sur scène,
36:06c'était quelque chose à voir.
36:10Donc c'est vrai qu'en une seule personne,
36:13ça réunit quand même une force incroyable.
36:17Oui, c'est ça.
36:18Je disais que c'était quand même toujours
36:20cette acte de la chanson,
36:21c'est de mettre le sens et le son
36:23au même niveau.
36:24Et Nougarro fait partie de ces gens
36:25qui ont réussi ça.
36:26C'est-à-dire avoir l'exigence du récit,
36:28du contenu,
36:29dans une musicalité parfaite,
36:31idéale et très exigeante.
36:33Et ça, c'est nous, en tout cas,
36:35ce qu'on essaie de montrer dans ce spectacle
36:37avec, en même temps, un peu de virtuosité.
36:39Mais ce n'est pas ça le cœur du récit.
36:42Mais surtout, mettre les chansons en avant
36:44dans une nouvelle façon de les aborder.
36:47Et ce sera ce soir.
36:49C'est bien ça, à 22h.
36:51À 22h15 au Théâtre de l'Arrache-Cœur.
36:54Exactement.
36:55À Vignon.
36:56À Vignon.
36:57Donc, si vous êtes dans la région,
36:58si vous n'êtes pas très loin,
36:59si vous nous écoutez,
37:01n'hésitez pas.
37:02L'Arrache-Cœur, ce soir à partir de 22h.
37:04Et la bise à tous les gens de Sud Radio.
37:06À Quentin qui réalise l'émission.
37:08Tu crampes la station, toi.
37:10Oui, oui.
37:11C'est une histoire assez ancienne, Sud Radio.
37:14J'ai fait une quotidienne pendant 8 ans.
37:16Et tu as invité quelques artistes à moi.
37:18J'ai reçu beaucoup de gens.
37:19C'est une radio de famille.
37:21Exactement.
37:22Je suis très attaché.
37:23On s'y sent bien.
37:24Et à bout de souffle,
37:25Claude Nougarro dit 7h20.
37:27C'est bien ça.
37:28Au Théâtre du Rouge-Gorge,
37:29tous les jours, sauf le mardi.
37:30Venez nombreux.
37:31Merci Yvan, merci Louis.
37:33Merci Jérôme.
37:34Merci à...
37:35Eh bien, merci à Quentin aussi,
37:37qui travaille bien.
37:38Et on se retrouve dans quelques instants.
37:39Et Thomas Jetté aussi, bientôt.
37:41Dans quelques minutes.
37:42Notre ami.
37:43Notre Toulousain.
37:44C'est un autre Toulousain, c'est la famille.
37:45Et que j'aime beaucoup aussi.
37:47On le retrouve d'ici la fin de l'émission.
37:48A tout de suite.
37:49Merci beaucoup.
37:55Ah que je l'aime ce festival d'Avignon,
37:57comme aurait pu dire Claude Nougarro.
38:00Je fais quelques imitations,
38:01mais je vais m'arrêter là,
38:02parce que c'est vraiment pourri.
38:04Désolé.
38:05Nos invités ce soir,
38:07avec Alexandre de Limoges,
38:09qu'on peut applaudir.
38:10Oui, bravo.
38:11Je m'applaudis.
38:13Audrey Balthazar.
38:15Bravo Audrey.
38:16Bravo.
38:17Melchior.
38:18Oh ça va, ça va.
38:20Et puis Anne Cangerosi.
38:22J'aime bien ce côté Xala.
38:24Bravo, bravo.
38:26C'était formidable.
38:27Alors pour les personnes
38:28qui viennent d'arriver sur Sud Radio,
38:29ils ont peut-être loupé
38:30un grand moment de radio
38:31avec la chanson Claude Nougarro.
38:33Oui, c'était beau.
38:34A capella, c'était super beau.
38:35Magnifique.
38:36Magnifique.
38:37Tiens, on va reparler du Radeau de la Méduse.
38:39Est-ce qu'on écoutait un petit extrait ?
38:41Ben oui, cool.
38:42Volontiers.
38:43Allez, c'est parti.
38:44J'ai décidé de participer à ma manière
38:47à l'élévation culturelle populaire.
38:51Du moment que c'est bien payé.
38:53Ce tableau que vous avez devant vous,
38:55qui pense qu'il représente une allégorie ?
39:00On n'a pas toujours le public qu'on mérite.
39:03Que si quelqu'un met Steamfoil ici,
39:05aujourd'hui,
39:06eh bien qu'il aille me faire tirer
39:07le portrait par Jéricho Lulem.
39:08Il paraît que c'est sa spécialité
39:09de peindre les fous
39:10qui sont effrayés jusqu'à la folie
39:11avec leurs yeux exorbités.
39:13Calmez-vous !
39:16Un scandale défraie la chronique.
39:18Le naufrage de la méduse
39:20est le sort de ses passagers
39:21laissés pour compte sur un radeau
39:23et dont on aurait récupéré
39:24que 15 survivants.
39:27Le sujet idéal pour faire le million de vues,
39:30se dit le peintre.
39:32Jetons un œil sur ce clafoutis de personnages.
39:36Dans la partie basse, les morts.
39:38Au centre, les épuisés.
39:40Et puis en haut,
39:41ceux qui sont encore aptes à vivre.
39:43Ça faisait un vide là dans le coin
39:45et on s'est dit,
39:46pourquoi pas ?
39:50C'est vrai,
39:51un cadavre,
39:52ça égaye tout de suite le sol.
39:57Que voit-on au bout
39:58de cette fameuse ligne de lumière ?
40:00Une petite pointe ?
40:01C'est une île ?
40:04C'est un phare ?
40:05C'est un cap ?
40:08Non, que dis-je ?
40:09C'est une ?
40:11Ben non.
40:14C'est un bateau.
40:15Le bateau repart.
40:17Il ne les a pas vus.
40:19L'ascenseur émotionnel.
40:21Imaginez,
40:2213 jours, 13 nuits,
40:23de morts, de tempêtes,
40:25de cauchemars, de cannibalismes,
40:27et au moment où l'on n'y croit plus,
40:29un bateau qui pourrait nous sauver,
40:30ne nous voit pas.
40:34C'est ça,
40:36le radeau de la Méduse.
40:43Merci beaucoup.
40:47Ça a l'air super.
40:48Mais quel talent.
40:49Le radeau de la Méduse,
40:51à l'espace Roseau-Tinturier,
40:53à 11h30 tous les jours,
40:54jusqu'à la fin de ce festival.
40:56Anne,
40:57on sent un réel plaisir.
40:59J'adore.
41:00Oui, on le sent.
41:01J'adore.
41:02J'adore.
41:03En fait,
41:04pour la petite histoire,
41:06on co-écrivait avec Alexandre,
41:08on est tous le vieux d'un autre,
41:09et Alexandre me dit,
41:10j'ai trouvé ce que je veux faire dans la vie,
41:12et je lui dis,
41:13ah bon, qu'est-ce que c'est ?
41:14Je veux faire des seules enseignes historiques.
41:15Et je lui dis,
41:16mais que pour toi,
41:17ou pour tout le monde ?
41:18Et il me dit,
41:19non, non, pour tout le monde.
41:20Mais des hommes, des femmes,
41:21des femmes aussi,
41:22pas de soucis.
41:23Donc je l'ai regardé bien droit dans les yeux,
41:24et je lui dis,
41:25mais écoute,
41:26fais-toi plaisir.
41:27Et je lui dis,
41:28mais quel personnage,
41:29par exemple,
41:30pour les femmes ?
41:31Et donc là,
41:33Marine Monroe,
41:35Simone Veil,
41:36bon.
41:37Et puis,
41:38trois mois plus tard,
41:40il revient avec Le Radeau de la Méduse.
41:42Et donc moi,
41:43je suis comme 80% des gens,
41:45c'est-à-dire que je connaissais
41:46comme ça vaguement le tableau,
41:47mais je ne savais pas
41:48qu'il y avait un vrai fait divers,
41:49par exemple, derrière.
41:50Je lui dis,
41:51mais tu n'as rien de plus glamour
41:52à me proposer
41:53ou c'est tout ce que je t'inspire,
41:54Le Radeau de la Méduse ?
41:55Et en fait,
41:56il m'a dit,
41:57lis,
41:58j'ai lu,
41:59et franchement,
42:00c'est improbable.
42:01Je suis tombée amoureuse
42:02de l'histoire
42:03et vraiment,
42:04j'adore jouer ce spectacle
42:05parce que le texte est ciselé,
42:07il est vraiment
42:08hyper bien écrit
42:10et j'adore ce personnage
42:12et vraiment,
42:13j'adore tout ça.
42:14Et en Valais,
42:15à Tadoré.
42:16Oui, c'est gentil.
42:17Le Radeau de la Méduse
42:18à l'espace Roseau-Tinturier
42:20à 11h30,
42:22chaque jour
42:23à 19h47,
42:2519h50,
42:26on a le droit à la pépite du jour
42:28et aujourd'hui,
42:29c'est un
42:30jeune homme,
42:31un artiste
42:32qu'on suit depuis
42:33pas mal d'années,
42:34Thomas Jeté.
42:35Il est super.
42:36Toulousain,
42:37Thomas Jeté,
42:38c'est à toi,
42:39d'ici une petite minute.
42:50Thomas,
42:51bonjour,
42:52comment ça va ?
42:53Bonjour, ça va ?
42:54Bonsoir, ça va ?
42:55Oui, très bien.
42:56Ça va tout le monde,
42:57vous allez bien ?
42:58Oui, ça va.
42:59En ce moment,
43:00j'essaie de me rassurer
43:01sur mon état de fatigue
43:02en demandant aux autres
43:03s'ils vont bien.
43:04On est déjà à la fin
43:05de la deuxième semaine
43:06de cette édition 2024
43:07du Festival d'Avignon
43:09et j'ai l'impression
43:10d'être à Roland-Garros.
43:12Et oui,
43:13pour une fois,
43:14il reste des Français
43:15en deuxième semaine
43:16mais il faut voir
43:17dans quel état
43:18ils sont.
43:19Le match Festival d'Avignon
43:20contre Comédienne
43:21et Comédien Basse
43:22sont pleins.
43:23Le festival
43:24mène déjà
43:256-4,
43:266-2
43:27et on sent bien
43:286-0
43:29arrivé en troisième
43:30et dernière semaine.
43:31Oui,
43:32on le sent,
43:33après plus de 15 jours,
43:34les troupes
43:35commencent à être bien fatiguées.
43:36Pour ma part,
43:37c'est mon deuxième Festival d'Avignon
43:38avec mon spectacle
43:39Artichaut.
43:40Et forcément,
43:41quand tu reviens,
43:42tu crées un lien
43:43avec les locaux
43:44et ce qui est merveilleux,
43:45c'est que les gens d'ici
43:46ont toujours les mots justes
43:47pour te remonter le moral
43:48en cas de coup de mou.
43:49Oh, Thomas Jetté,
43:50le chou-fleur !
43:51Comment tu vas mon poulet ?
43:52Ça fait plaisir de te revoir.
43:54Par contre,
43:55tu as chargé toi ?
43:56Tu n'as pas dormi
43:57depuis l'an dernier ou quoi ?
43:58Oh, sous tes yeux,
43:59c'est pas des poches,
44:00c'est des valises.
44:01Oh tiens,
44:02deux valises,
44:03elles sont tellement grosses
44:04qu'on pourrait partir deux ans
44:05à Tahiti avec ma femme
44:06sans problème.
44:07Véridique,
44:08ça s'est passé ce matin
44:09rue de la République.
44:10Merci à Francis,
44:11un Avignonais fort sympathique.
44:12C'est vrai que je sens
44:13que les 6 heures de flyage par jour
44:14sur les pavés chauds
44:15de la rue des Tinturiers,
44:16ça commence à jouer.
44:17Après,
44:18j'ai remarqué que
44:19Tracté,
44:20en étant fatigué,
44:21c'était aussi efficace
44:22que l'attaque de l'équipe de France
44:23de foot à l'Euro.
44:24T'es pas loin de faire
44:25venir la personne dans ta salle
44:26mais à cadrer à côté.
44:27En parlant de l'équipe
44:28de France de foot,
44:29bonne fête nationale
44:30à toutes et à tous.
44:31Je voudrais faire
44:32une bise particulière
44:33à ma grand-mère
44:34qui n'est pas du tout
44:35une personne inquiète
44:36dans la vie
44:37puisqu'elle m'a appelé
44:38tout à l'heure
44:39en me disant
44:40Thomas,
44:41mon chéri,
44:42dis-moi,
44:43je suis devant la télé là,
44:44je regarde le défilé
44:45du 14 juillet
44:46et je vois qu'ils font
44:47des loopings en l'air
44:48avec les avions de chasse
44:49au-dessus de Paris.
44:50Rassure-moi,
44:51tu prends pas l'avion
44:52aujourd'hui ?
44:54Ça vous illustre
44:55un petit peu
44:56le niveau moyen d'angoisse
44:57dans la famille GT
44:58mais au-delà
44:59des angoisses familiales
45:00et de la fatigue
45:01présente dans tous les corps
45:02et les esprits
45:03des acteurs au sens large
45:04du festival,
45:05je suis persuadé
45:06que ce soir,
45:07en Avignon
45:08et n'importe où en France,
45:09on va célébrer
45:10l'unité et la liberté.
45:11On a la chance,
45:12nous,
45:13de pouvoir le faire
45:14et ce qui est encore
45:15plus beau,
45:16c'est qu'on va
45:17toutes et tous
45:18danser et s'enlacer
45:19sur des chefs-d'oeuvre
45:20poétiques de la chanson
45:21française.
45:22J'adorerais que ce soir
45:23et plus encore,
45:24on aille bien s'aimer
45:25sur une étoile
45:26ou sur un oreiller
45:27jusqu'au bout de la nuit
45:28pour un beau voyage,
45:29voyage.
45:30Bonne fête
45:31à toutes et à tous.
45:32Merci Thomas.
45:33Thomas Jetté,
45:34Artichaut,
45:35au Théâtre L'Albatros
45:36jusqu'au 19 juillet.
45:37Exactement.
45:38Donc c'est les dernières là.
45:39C'est 5 jours,
45:40c'est le bon détail.
45:41Il est content.
45:42C'est 5 jours,
45:43on revoit la...
45:44Mais tu vas pas jusqu'au bout toi.
45:45J'ai pas fait de relâche,
45:46faut pas que je le dise
45:47trop fort quand même,
45:48mais...
45:49C'est pas trop fort.
45:50J'en ai fait une au milieu
45:51du festival.
45:52Merci Thomas.
45:53Merci à vous.
45:54Merci beaucoup.
45:55Et on se revoit bientôt.
45:56On se revoit bientôt.
45:57A très vite.
45:58A très vite.
45:59Je vous conseille d'aller
46:00découvrir le spectacle
46:01de Thomas Jetté
46:02à l'Albatros Théâtre,
46:03c'est tous les jours
46:04à 12h40.
46:05Avant de se quitter,
46:06on va faire un dernier quiz.
46:07Oui.
46:08Allez,
46:09on joue tout de suite.
46:10Et cette fois-ci,
46:11sur les monuments
46:12qu'à l'hasard,
46:13qui ont changé
46:14l'urbanisme des villes.
46:15Oh là.
46:16Oh là.
46:17C'est pour Alexandre.
46:18C'est pour Alex,
46:19parce qu'il se la raconte
46:20depuis tout à l'heure.
46:21Si vraiment,
46:22il est calé.
46:23Le bougre.
46:24Non,
46:25c'est très simple.
46:26Vous allez voir,
46:27même vous chez vous,
46:28il n'y a pas besoin
46:29de sortir le dico,
46:30taper Google et tout ça.
46:31La Fontaine de Trévier
46:32est l'un des plus beaux
46:33monuments de Rome
46:34et donc,
46:35l'un des lieux
46:36les plus visités
46:37de la ville.
46:38La raison,
46:39en est simple,
46:40il s'agit de la plus belle
46:41fontaine du monde.
46:42Vrai ou faux ?
46:43Vrai.
46:44Vrai, je pense.
46:45Oui, c'est vrai.
46:46Aïe, aïe, aïe.
46:48On attendait le piège.
46:50C'est que j'avais simplement
46:51envie de parler de la fontaine.
46:52La Fontaine de Trévier,
46:53qui est sublime.
46:54Qui est juste sublime.
46:55Et tu sais ce qu'il faut faire
46:56à la Fontaine de Trévier ?
46:57Il ne faut pas faire pipi
46:58dedans déjà.
46:59Non.
47:00Il faut se mettre
47:01dos à la sculpture
47:02et lancer un sou.
47:03Au mois d'octobre dernier.
47:04Ce n'est pas facile
47:05parce qu'il y a tellement de monde
47:06qu'en fait,
47:07il faut se mettre très loin.
47:08Il faut se battre.
47:09Parce que ça apporte bonheur.
47:10Inauguré en 1885
47:12à Chicago,
47:13le Home Insurance Building
47:16est considéré comme le premier
47:17gratte-ciel de l'histoire
47:18de l'architecture.
47:19Vrai ou faux ?
47:20Non, c'est le Flatiron, non ?
47:22Eh bien non, c'est bien vrai.
47:23Ah bon ?
47:24Eh ouais.
47:25Mince !
47:27Mince !
47:28Mince !
47:30La Statue de la Liberté.
47:31Oui.
47:32Alors là.
47:33Alors là,
47:34elle est érigée
47:35par la France
47:36pour le centenaire
47:37de l'indépendance
47:38des Etats-Unis.
47:39Oui.
47:40Le 28 octobre 1886.
47:42Est-ce que c'est vrai
47:43ou est-ce que c'est faux ?
47:44Alors,
47:45pour le centenaire,
47:46oui.
47:4786, je ne sais pas.
47:48Tu ne sais pas ?
47:49Moi, je ne sais pas.
47:50Mais c'est Eiffel
47:51qui a quand même fait la structure.
47:52C'est vrai.
47:53Ce qui fait qu'aujourd'hui,
47:54c'est encore debout.
47:55On sait que les New-Yorkais
47:56n'en voulaient pas
47:57et qu'ils n'ont pas financé
47:58cette sculpture,
48:00enfin, cette statue.
48:01Et que c'est les Français
48:02qui ont dû payer
48:03même le pied d'estache.
48:04Et pour le coup,
48:05c'est bien.
48:06Mais en fait, c'est vrai.
48:07C'est vrai.
48:08C'est vrai.
48:09Petite dernière, Audrey.
48:10Moi, je suis nulle.
48:11Oui, mais je vois bien.
48:13C'est sincère.
48:14Il y a du monde pour le blind test,
48:15mais alors après,
48:16bonjour la culture.
48:18Le viaduc le plus long de France,
48:19c'est le viaduc d'Aquitaine,
48:21long de 2460 mètres.
48:23Vrai ou faux ?
48:24Faux.
48:25C'est Milleau.
48:26C'est Milleau.
48:27Je dirais que c'est Milleau.
48:28Oh, ils sont forts.
48:30C'est vrai.
48:31C'est le viaduc de Milleau.
48:33Vous l'avez déjà pris, non ?
48:34Oui.
48:35C'est très impressionnant.
48:36Mais il est en Aquitaine,
48:37ce viaduc de Milleau, non ?
48:38Ah non, pas du tout.
48:39Le Milleau,
48:40c'est au milieu de la France.
48:41C'est au milieu de la France.
48:42Oui.
48:43Ok.
48:44Bon, tu ne feras pas un spectacle sur la géographie.
48:47Non, il est beau en histoire.
48:48C'est l'histoire.
48:49Alexandre de Limoges
48:50pour le radeau de la Méduse.
48:52Il y a aussi
48:53M. Gustave Eiffel
48:55et puis Orpice pour Audrey
48:57au théâtre
48:59du roi René
49:00à 13h35.
49:01On sent vraiment que tu t'amuses sur scène.
49:03Je m'éclate.
49:05On va devoir se quitter.
49:06Oh non !
49:07Mais avant de se quitter,
49:10il y a ce moment
49:11que tous les auditeurs attendent.
49:12D'accord.
49:13Que tous les artistes attendent.
49:14Oui.
49:15Il s'agit de la Minute Caline.
49:25Je veux ce petit moment,
49:26ce petit moment
49:27de 2-3 minutes,
49:28simplement,
49:29parce que, voilà,
49:30j'ai envie d'amour,
49:31j'ai envie de bisous,
49:32de câlins
49:33et surtout,
49:34j'ai envie de donner la possibilité
49:35à vous, artistes,
49:36qui viennent me voir chaque soir
49:37sur la terrasse du théâtre
49:38des Vents,
49:39il y a de donner
49:40un coup de pouce,
49:41peut-être un artiste
49:42que vous avez vu,
49:43un coup de cœur,
49:44tout simplement,
49:45à un ami
49:46dont vous avez envie
49:47de parler ici à Avignon,
49:48un conseil.
49:49Audrey.
49:50C'est super dur
49:51parce qu'il y a vraiment
49:52beaucoup de spectacles
49:53que j'ai adorés.
49:54Alors évidemment,
49:55Amandine Lourdel
49:56qui est une de mes meilleures amies
49:57qui joue au théâtre des Vents
49:58et qui est incroyable,
49:59je vous la conseille vraiment
50:00et ce matin,
50:01je viens de voir le seul en scène
50:02de Tessa Volkin
50:03qui s'appelle Hold Up
50:04et qui parle,
50:05qui raconte l'histoire,
50:06qui porte la parole
50:07d'une AMP
50:08dans un Ehpad
50:09et donc ça parle
50:10de fin de vie,
50:11de plein de belles choses finalement
50:14avec une petite touche
50:15d'humour
50:16et surtout beaucoup
50:17de générosité
50:18et de sincérité.
50:19Donc voilà,
50:20je vous invite à aller voir Tessa,
50:21elle est super cette femme,
50:22c'est une actrice géniale.
50:23Moi, j'en ai trois
50:24des minutes calines,
50:25j'ai le droit ou pas ?
50:26Ah, tu as le droit
50:27à tout,
50:28même des fraises
50:29tagada.
50:30J'en prends une.
50:31Donc la première,
50:32j'en parle
50:33parce qu'elle fait
50:34une exceptionnelle
50:35mardi
50:36à 13h50
50:38salle Bayaffe,
50:40elle s'appelle
50:41Fabienne Alabré,
50:42son spectacle s'appelle
50:43Épanoui,
50:44c'est son premier
50:45festival d'Avignon.
50:46J'ai eu la chance
50:47et le plaisir
50:48de la mettre en scène
50:49mais c'est surtout
50:50parce que c'est
50:51une super comédienne
50:52en devenir
50:53et son spectacle
50:54est sur
50:55l'épanouissement
50:56et sur,
50:57c'est très drôle,
50:58c'est des personnages
50:59de femmes
51:00qui ont la cinquantaine
51:01donc qui sont des invisibles
51:02en général
51:03et du coup,
51:04voilà,
51:05là,
51:06elle les fait vivre
51:07et donc,
51:08au bout d'une heure,
51:09les voies
51:10de l'épanouissement
51:11ne vous seront plus
51:12impénétrables.
51:13Et puis après,
51:14il y a une pièce
51:15que j'aime beaucoup
51:16qui s'appelle
51:17La Biche Repetita
51:18qui est un pastiche
51:19des pièces
51:20de La Biche
51:21comme son nom l'indique
51:22et c'est extrêmement
51:23bien écrit
51:24et drôle,
51:25c'est l'histoire
51:26d'une troupe de théâtre
51:27qui se prépare
51:28pour jouer
51:29sur La Biche
51:30donc on voit
51:31la préparation
51:32avant le spectacle,
51:33on voit le spectacle,
51:34c'est extrêmement drôle
51:35mais vraiment,
51:36c'est très très drôle,
51:37allez-y,
51:38c'est au collège de La Salle,
51:39c'est super drôle
51:40et puis la dernière,
51:41c'est une amie,
51:42vraiment,
51:43une vraie amie
51:44dans ce métier,
51:45c'est rare
51:46mais là,
51:47c'est une vraie,
51:48c'est Sandra Colombo
51:49qui joue
51:50au Théâtre Notre-Dame
51:51à 18h
51:52et voilà,
51:53qui a dit
51:54des coups de cœur
51:55France Inter,
51:56Télérama,
51:57enfin,
51:58des petits coups de cœur
51:59de tout le monde
52:00et elle joue
52:01Que faire des cons,
52:02non ?
52:04Donc,
52:05mais c'est pareil,
52:06c'est très drôle,
52:07c'est intelligent,
52:08c'est à voir.
52:09Alexandre peut-être ?
52:10Aïe, aïe, aïe,
52:11moi j'en ai quatre.
52:12Je vais faire plus court,
52:13je vais faire plus court
52:14parce qu'il y a
52:15A Cœur à Cœur
52:16de William Rajot
52:17au,
52:18je sais plus où,
52:19au Barrique,
52:20je crois.
52:21Oui,
52:22c'est un seul en scène,
52:23c'est magnifique,
52:24c'est d'une tendresse infinie.
52:25Evidemment,
52:26celui que j'ai mis en scène,
52:27Pierre Jouvencel
52:28dans Victor Hugo,
52:29Un géant dans un siècle
52:30à 16h25
52:31au 3S.
52:32C'est au complexe de la Fougère,
52:33c'est au coin de la Lune
52:34et j'ai trouvé ça,
52:35voilà,
52:36magnifique.
52:37Et puis,
52:38le One Man Show,
52:39rien à voir pour moi
52:40de Pierre Emono,
52:41Pierre Emono
52:42dans Face au Peuple
52:43qui a eu,
52:44à tournant,
52:45prix du public,
52:46prix du jury,
52:47enfin,
52:48voilà,
52:49et il joue La tâche d'encre
52:50à 14h.
52:51Merci,
52:52mille fois merci
52:53Anne Cangello.
52:54Merci,
52:55beaucoup.
52:56Merci d'être venue
52:57ici autour de cette table.
52:58Merci à toi,
52:59Christophe,
53:00c'était un vrai plaisir.
53:01Merci,
53:02merci,
53:03merci,
53:04merci,
53:05merci,
53:06merci,
53:07merci,
53:08merci,
53:09merci,
53:10merci,
53:11merci,
53:12merci,
53:13merci,
53:14merci,
53:15merci,
53:16merci,
53:17merci,
53:18merci,
53:19merci,
53:20merci,
53:21merci,
53:22merci,
53:23merci,
53:24merci,
53:25merci,
53:26merci,
53:27merci,
53:28merci,
53:29merci,
53:30merci,
53:31merci,
53:32merci,
53:33merci,
53:34merci,
53:35merci,
53:36merci,
53:37merci,
53:38merci,
53:39merci,
53:40merci,
53:41merci,
53:42merci,
53:43merci,
53:44merci,
53:45merci,
53:46merci,
53:47merci,
53:48merci,
53:49merci,
53:50merci,
53:51merci,
53:52merci,
53:53merci,
53:54merci,
53:55merci,
53:56merci,
53:57merci,
53:58merci,