• il y a 4 mois
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Ce lundi, sur Europe 1, Nicolas Bouzou s'intéresse aux défis économiques du futur Premier Ministre : les finances publiques très dégradées et les investisseurs étrangers.
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Transcription
00:007h-9h, Heureux Pas Matin, l'édito éco.
00:04Bonjour Nicolas Bouzou. Bonjour Dimitri, bonjour Anissa, bonjour à tous.
00:07Alors, quelle que soit la physionomie de l'Assemblée Nationale à l'issue du second tour qui aura lieu donc dimanche,
00:12quel que soit le prochain Premier Ministre,
00:14vous voulez nous rappeler qu'il y a des défis économiques auxquels personne ne pourra échapper.
00:19Oui, et j'aurais même tendance à vous dire, alors que nous sommes en pleine incertitude politique,
00:23nous ne sommes pas en pleine incertitude économique. Il y a deux ou trois choses qui sont absolument certaines.
00:28La première chose qui est certaine, c'est que la France a des finances publiques très dégradées,
00:31que l'Union Européenne a déclenché contre nous une procédure contre déficit excessif
00:36et que les marchés financiers sont un peu nerveux.
00:38Or, le premier grand acte politique du nouveau Premier Ministre, quel qu'il soit,
00:42ce sera le budget 2025 qui sera présenté aux Français à la fin du mois de septembre.
00:47En fait, s'il n'y avait pas eu de dissolution, le ministre des Comptes Publics serait actuellement
00:51en train de recevoir tous les ministres pour préparer ça.
00:54Le nouveau gouvernement devra travailler dans l'urgence.
00:57Alors, évidemment, avant même de disposer d'un audit ou de je ne sais quoi,
01:00j'ajoute une difficulté supplémentaire.
01:02Le quoi qu'il en coûte, mais aussi la campagne de ces trois dernières semaines,
01:07ont accentué l'idée selon laquelle notre pays pouvait et devait vivre sous perfusion de dépenses publiques.
01:12Écoutez, je souhaite bon courage au prochain ministre de l'Économie,
01:15qui devra faire un budget de rigueur dans ce contexte
01:17et sans avoir évoqué ce sujet avec sérieux pendant la campagne.
01:19Alors, à propos d'économie, il n'y a pas que le sujet des finances publiques.
01:22Oui, bien sûr, il y a un deuxième sujet qui me semble compliqué à traiter
01:25après la campagne un peu hystérique que nous vivons.
01:27C'est le suivant. Quel message sera envoyé aux investisseurs étrangers et en particulier aux industriels ?
01:33Je rappelle que la France, et c'est très nouveau, ouvre désormais un peu plus d'usines qu'elle n'en ferme.
01:38L'emploi industriel remonte un peu. Tout ça est très timide, c'est très fragile.
01:42C'est lié à la baisse de la fiscalité sur les entreprises, sur le capital,
01:45à la baisse des impôts de production, à la hausse de l'apprentissage.
01:48Bon, il y a quand même un sujet. Comment ne pas casser tout ça,
01:51tout en expliquant que ce qui a été fait ces sept dernières années était nul ?
01:54Écoutez, ça me semble assez compliqué.
01:56Enfin, dernier point dont vous voulez encore nous parler.
01:58On en a beaucoup évoqué cette année, l'intelligence artificielle.
02:02Oui, mais enfin, on n'en parle jamais assez,
02:03parce que c'est vraiment le sujet qui va structurer nos économies, nos entreprises,
02:07nos façons de travailler et même nos salaires d'ailleurs,
02:09nos rémunérations ces prochaines années.
02:10Ça pose des questions vertigineuses pour nous.
02:13Comment on intègre l'intelligence artificielle dans nos services publics ?
02:16Comment on laisse nos entreprises de l'intelligence artificielle se développer ?
02:19Est-ce qu'il faut un marché européen des capitaux pour que ces entreprises se développent ?
02:23Bon, alors là, clairement, pendant la campagne, c'est comme si ça n'existait pas.
02:26On parle plus des retraites que de France 2030,
02:29plus du SMIC que de l'éducation et de l'état pitoyable de notre université.
02:33Bon, on ne parle pas d'avenir.
02:35On fait une campagne hystérique pour les années 1990,
02:38là où il faudrait une campagne calme pour les années 2020.
02:41Signature Europe 1, Nicolas Bouzou. Merci beaucoup Nicolas, à demain.

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