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Ce mardi, sur Europe 1, Nicolas Bouzou s'intéresse aux élections législatives anglaises qui auront lieu le 4 juillet prochain.
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Transcription
00:00 - Bonjour Nicolas Bouzou ! - Bonjour Dimitri ! Bonjour Anissa ! Bonjour à tous !
00:05 On va parler du Royaume-Uni ce matin Nicolas.
00:07 Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a convoqué des législatives anticipées.
00:11 Elles auront lieu le 4 juillet prochain. Il y a des enjeux économiques dans ces élections.
00:16 Oui, la première chose à noter c'est que les performances économiques du Royaume-Uni ne sont pas bonnes.
00:20 La croissance est de l'ordre de 1% par an. C'est moins que la moyenne de la zone euro.
00:24 L'inflation reste de l'ordre de 3%.
00:27 En fait, les Britanniques ont perdu beaucoup de pouvoir d'achat depuis le Covid.
00:30 Ça explique que le Premier ministre Rishi Sunak soit très impopulaire.
00:34 Mais son parti, le Parti conservateur, donne l'impression globalement de mener de mauvaises politiques économiques.
00:40 Le Thatcherisme dans les années 80 était dur socialement, mais il était efficace économiquement.
00:45 Là, les Britanniques ont l'impression de subir une double peine, économique et sociale.
00:49 Et puis il y a le regret du Brexit Nicolas, qui est devenu majoritaire.
00:53 Complètement. Selon un sondage Ipsos, 13% seulement des Britanniques considèrent que le Brexit a été un succès.
01:00 Ils ne sont que 5% des 18-34 ans.
01:03 Alors ce qui est très intéressant, c'est qu'il y a aujourd'hui, d'après les sondages, davantage de Britanniques qui pensent que le maintien dans l'Union européenne donne de l'autonomie,
01:11 donne de la souveraineté à leur pays, que de Britanniques qui pensent l'inverse.
01:15 Bon, du point de vue économique, le Brexit a eu deux impacts documentés.
01:19 Le premier, c'est un freinage des flux commerciaux avec les autres pays de l'Union européenne.
01:23 Le deuxième, c'est une stagnation de l'investissement des entreprises que l'on ne retrouve dans aucun autre pays.
01:29 Concernant l'immigration, à noter, 2022 et 2023 ont été des années record.
01:33 Bon écoutez, il faut le dire clairement, le Brexit a été un échec à tout point de vue économique, migratoire et politique.
01:39 Alors pour le 4 juillet, c'est la gauche travailliste qui devrait l'emporter en tout cas le parfum.
01:43 Elle a développé une doctrine qu'elle appelle la Securonomics. Qu'est-ce que c'est ?
01:48 Il s'agit de construire une nouvelle économie de l'offre pour rendre l'économie plus forte, plus stable.
01:53 L'entreprise et le marché restent la référence, mais l'État intervient davantage pour investir dans les infrastructures,
01:59 pour investir dans l'éducation, dans l'énergie.
02:01 Les finances publiques distinguent clairement les investissements, ce qui est positif,
02:05 et les dépenses courantes, ce qui n'est pas bon.
02:07 C'est un peu la voix des États-Unis de Joe Biden.
02:10 Alors, il y a un pays qui a fait ça avec beaucoup de succès, c'est la France dans les années 50 et 60.
02:15 L'État se concentrait sur les infrastructures et l'éducation laissait une très grande liberté économique aux entreprises,
02:21 notamment, c'était la planification de Jean Monnet, le plan Piner UEF sous Degault, la politique de Pompidou.
02:26 Eh oui, le Royaume-Uni veut imiter la France d'après-guerre.
02:29 Eh bien écoutez, ça peut marcher.
02:31 Qui l'eut cru. Merci beaucoup.

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