• il y a 6 mois
Au programme de cette 3ème émission : Julien Pierre, ancien rugbyman professionnel nous parle de sa société Fair Play For Planet. Le premier label environnemental qui récompense les clubs et évènements sportifs. Zoom sur l'un des stades les plus écoresponsables d'Europe : la Paris La Défense Arena. Alexandre Maumont, directeur de site nous explique cette démarche écologique. Focus sur nos deux écoventuriers de la semaine Armelle Courtois et Martin Thomas. Ce couple de sportifs professionnels sillonnent les plus haut lacs alpins pour y faire du kitesurf ! L'objectif ? Sensibiliser à la fonte des glaces et aux reculs des glaciers.

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Sport
Transcription
00:00Alors bonjour à toutes et à tous et bienvenue, c'est déjà le troisième numéro de Sport
00:27Planète.
00:28Merci d'être fidèles à ce rendez-vous.
00:30Rendez-vous, vous le savez maintenant, qui vise à mettre en lumière toutes celles et
00:33tous ceux qui agissent pour un sport éco-responsable.
00:36Sans plus attendre, voici le sommaire de cette émission.
00:39Récompenser les clubs et les événements sportifs par un label, pour leur éco-responsabilité,
00:45c'est la mission de Fair Play for Planète.
00:47Julien Pierre, ancien rugbyman, nous expliquera comment décrocher le précieux sésame.
00:52Focus sur un stade spectaculaire et novateur.
00:55Située dans les Hauts-de-Seine, la Paris Défense Arena s'implique dans la lutte contre
00:58le réchauffement climatique.
01:00Alexandre Momon, directeur d'ICIT, nous dira comment.
01:02Et pour terminer, ce n'est pas un mais deux éco-aventuriers qui seront présents sur ce
01:06plateau.
01:07C'est en kitesurf.
01:08Carmel Courtois et Martin Thomas découvrent les lacs alpins et alertent sur le recul des
01:13glaciers.
01:14Ils vont nous raconter dans quelques minutes leurs expériences hors du commun.
01:19Voilà pour le programme qui nous attend, programme danse, comme souvent dans Sport Planète.
01:25On va débuter tout d'abord avec Julien Pierre, après vous avoir dit bonjour à tous quand
01:30même.
01:31Ça serait bien que je démarre par être polie cette émission.
01:34Julien Pierre, avec vous, ancien rugbyman, je le disais, gros palmarès de nombreux clubs,
01:40Bourgoin clairement, la section Paloise, un titre de champion de France en 2010, et la
01:44même année une très belle expérience avec le 15 de France.
01:48Et une carrière qui prend fin en 2018 avec déjà, Julien, dans un coin de la tête,
01:55cette envie de faire quelque chose pour la planète.
01:58La question environnementale vous préoccupe depuis quelques années déjà, au moment
02:02où vous mettez fin à cette carrière.
02:04Et c'est en 2020 que naît Fair Play for Planète.
02:07Alors expliquez-nous ce que c'est.
02:10Bonjour.
02:11Oui, c'est un engagement qui date de très longue date, puisque je suis issu d'une famille
02:18engagée dans la protection de l'environnement et la biodiversité, et fondateur d'une
02:21fondation il y a maintenant huit ans pour la protection des espèces menacées et leur
02:26écosystème.
02:27Donc engagé depuis très longtemps dans cette thématique-là, et déjà sensibilisé très
02:33jeune à la disparition des espèces menacées à travers le monde.
02:37Et quand j'ai arrêté, j'ai voulu lier sport et éco-responsabilité, ou protection
02:42de l'environnement, en créant Fair Play for Planète.
02:45Donc on s'est lancé en novembre 2020, avec Fair Play for Planète, on a développé le
02:51label Fair Play FPFP, à destination des clubs, des événements, mais aussi des sites sportifs.
02:56On va y revenir, sur ce label.
03:01Alors moi je suis un club de haut niveau, on ne me dirait pas, mais quand même, je veux
03:04ce label.
03:05Qu'est-ce que je dois faire ? Qu'est-ce que je dois être pour l'obtenir ?
03:08Déjà nous contacter, une fois qu'on est rentré en contact.
03:13Nous on a créé avec l'ADEME, l'agence d'attention écologique, notre référentiel
03:1818M, 350 critères, qui est avant tout, ce référentiel, un outil structurant de la
03:27démarche, qui permet pour les clubs qui sont débutants, comme experts, de pouvoir avancer
03:33pas à pas dans qu'est-ce que l'éco-responsabilité, dans quel domaine on peut avancer, comment
03:37on peut structurer et valoriser ces engagements.
03:40Une fois qu'on a signé ensemble, on vous envoie ce référentiel que vous remplissez,
03:47ça permet de l'ouvrir et de coter pas mal de données.
03:49Ça permet de recenser déjà les choses qu'on fait, je dirais presque naturellement.
03:55Exactement, sur les petites choses, je vois des feuilles sur votre bureau.
04:01Je n'aurai pas le label aujourd'hui, pardon.
04:05Sur les petits exemples, c'est minime, mais est-ce que chaque collaborateur du club, bénévole,
04:11a un nombre limité de photocopies à l'année ?
04:14C'est des petites actions, mais au final entraînent quand même un mouvement réel.
04:18Je ferai recto verso pour la trentaine d'émissions, promis.
04:22Recto verso, ça nous permet de recoter pas mal de données, de documents, de mails,
04:28des charges, des photos, de tout ce qui peut être mis en place.
04:31Après, évidemment, il y a une vérification sur site, avec un audit.
04:35Suivant la taille du club, on passe plus ou moins de temps, évidemment.
04:38Les deux grandes étapes.
04:42Après, évidemment, il faut avoir une note minimum pour obtenir le premier niveau de label.
04:48Combien de clubs l'ont aujourd'hui ?
04:49Une bonne dizaine de clubs l'ont.
04:52Pas mal de clubs sont dans le processus également, ont commencé à travailler avec nous.
04:58Donc, il faut avoir une note minimum de 40 sur 100 pour avoir le premier niveau de label.
05:02Et après, on se revoit.
05:04Donc, il y a tout un rapport, évidemment, qui va avec cette note, cette attribution ou non du label.
05:09L'état des lieux global de ce qu'on a pu observer, les points forts, les points faibles.
05:12Des recommandations pour aller plus loin, évidemment, avec l'impact coût et l'impact environnemental.
05:19Et puis, on va proposer aussi à tous ces organismes sportifs une veille normative.
05:25Donc, on les revoit après, on ne les laisse pas avec leur label ?
05:29C'est un accompagnement, c'est aussi toute une veille normative.
05:32Parce qu'il y a beaucoup aujourd'hui de lois, de décrets qui vont se mettre en place
05:35et qui vont impacter le monde du sport.
05:38Et encore très peu n'ont connaissance de tout ça.
05:43Et puis, c'est aussi toute une gamme de partenaires qu'on vient de proposer,
05:46des associations, des ONG, des organismes privés, publics.
05:50Pour les aider à aller encore plus loin.
05:53Si on peut prendre un exemple de club, dans ceux qui sont labellisés, un exemple marquant,
05:59pas forcément peut-être un énorme club qui aurait plus de moyens,
06:02mais un club qui se bat beaucoup et qui a réussi à avoir son label ?
06:05Je prends le plus typique club avec qui on travaille aujourd'hui, le club des Sables d'Olonne,
06:09qui est en Régional 3 de football,
06:14qui a vraiment ancré dans ses statuts aujourd'hui la mission environnementale,
06:21qui, à travers l'attribution du label, va parler avec de nouveaux partenaires,
06:27qui, sur des exemples concrets, qui a supprimé les bouteilles plastiques,
06:32qui, pour les goûters des jeunes licenciés, a supprimé les peachs et le Coca-Cola, pour ne pas le citer,
06:38mais qui est passé par du fait maison, des producteurs locaux, de jus de pommes locaux,
06:45où les jeunes licenciés ont le logo du club sur la bouteille en verre.
06:50Vous évoquez les jeunes, et c'est important, parce que ça commence souvent par là, cette éducation à ça.
06:57Parlez-nous du FPFP Challenge, qui s'adresse justement à ces jeunes générations de sportifs.
07:03En quoi il consiste ?
07:05Déjà, juste une petite parenthèse sur les jeunes.
07:07Pour nous, et pour moi, c'est super important de parler à la jeunesse,
07:11c'est extrêmement important de parler à la jeunesse,
07:14et on a créé avec l'ADEME, en partenariat, le FPFP Challenge,
07:19où j'invite des sportifs de haut niveau,
07:22donc l'année dernière, il y avait Nicolas Kervatic, Léné Corson, Arnaud Assoumani,
07:27Paul-Henri Mathieu et Cécile Aberdé,
07:30à réaliser des challenges, ramasser des déchets dans la nature,
07:35aller en vélo à l'entraînement, des petites actions très simples,
07:41et on invite les clubs à participer à ce challenge, et beaucoup de clubs, déjà, y participent.
07:45On lance une saison 2, cette année, avec de nouveaux sportifs,
07:49des nouveaux défis, des outils de l'ADEME qu'on va partager également.
07:53Et on partage évidemment tout ça sur les réseaux sociaux,
07:57parce que c'est aussi comme ça qu'on touche cette population-là,
08:01et qu'on l'engage encore davantage.
08:04Vous restez avec nous, Julien,
08:06parce qu'on va continuer à discuter d'éco-responsabilité sur ce plateau,
08:11c'est notre Zoom Eco.
08:15ZOOM ECO
08:21Et ce mois-ci, dans le Zoom Eco, on a choisi de s'intéresser
08:25aux enceintes sportives éco-responsables.
08:28C'est vrai qu'on a beaucoup parlé de clubs, de sportifs,
08:30mais pas encore de ces structures qui accueillent les événements.
08:33Et dans ce domaine, la Paris La Défense Arena est clairement un modèle,
08:37et vous allez nous en parler, Alexandre Momon,
08:39vous êtes directeur du site, merci d'avoir répondu à notre invitation.
08:43Alors, cette enceinte en région parisienne,
08:46c'est l'une des plus récentes que l'on ait autour de nous.
08:49L'engagement éco-responsable, il date depuis toujours, finalement.
08:53Qu'est-ce qui a motivé la démarche ?
08:56Et ce, il y a quelques années déjà, c'était en 2013, au commencement des travaux.
09:00Tout à fait.
09:01Il faut savoir que la salle, quand elle a été conçue,
09:03a été conçue sur un modèle qui est un modèle responsable,
09:08qui fait attention à son environnement,
09:10qui fait attention à sa dépense énergétique,
09:13qui fait attention à l'acoustique,
09:15et du coup, qui a une enveloppe qui lui permet
09:18de pouvoir garder tout ce qui va être chaleur, tout ce qui va être sonorité,
09:22ce qui permet d'avoir un environnement plutôt agréable
09:25pour les citoyens qui habitent tout autour de la salle.
09:28C'est-à-dire qu'eux n'ont pas forcément choisi que la salle se construise là,
09:32et pour autant, ils peuvent bénéficier d'une tranquillité aux abords.
09:37Quand on a un concert de rock, on a commencé par les Rolling Stones,
09:42on a continué avec des Rammstein, des choses qui font un peu de bruit,
09:46et pour autant, quand on est à l'extérieur de la salle,
09:48si on ne voit pas le barriérage, si on ne voit pas toutes ces petites choses-là,
09:51on ne sait pas qu'il y a un concert.
09:53Donc c'est quand même un des gros points positifs qui a été vu.
09:57Ça a permis également d'avoir une certaine qualité
10:00au niveau de la conservation des températures,
10:03puisque notre salle n'est plus chauffée, on y reviendra après,
10:08mais depuis 2020, sur lequel nous avons décidé de ne plus chauffer entre 16 et 26 degrés,
10:15et il s'avère qu'on n'a jamais dépassé ce stade-là,
10:18et ça veut dire qu'il fait toujours bon dans la salle été comme hiver.
10:22– Vous dites qu'il y a des évolutions finalement en 2020,
10:26ça veut dire que depuis le début, la salle était déjà éco-responsable
10:29quand elle est inaugurée en 2017, et que vous la faites évoluer finalement,
10:34je ne dirais pas au jour le jour, mais en tout cas de façon régulière ?
10:36– Oui tout à fait, dans les choses sur lesquelles on a travaillé depuis le début,
10:40il y avait également le fait de récolter l'eau de pluie
10:44qui permet nous de l'arrosage du terrain,
10:45ce qui est quand même une des choses agréables et qui est simple,
10:50toute somme normale, ça nous permet…
10:54– Ça pourrait être un item du label, la réutilisation des eaux de pluie, c'en est un.
10:58– C'en est un.
10:59– Et beaucoup de clubs le font ?
11:01– Pas encore, trop peu.
11:03– Exemple sur Paris la Défense Arena ?
11:06– Mais c'est un peu sur le modèle de Fair Play for Planet,
11:12c'est quelque chose qui doit évoluer au fur et à mesure du temps,
11:15en fait c'est un système de management responsable
11:17sur lequel on s'est basé pour pouvoir faire évoluer notre structure,
11:20faire évoluer nos mœurs, faire évoluer notre manière de travailler
11:23pour améliorer ça au quotidien, l'exemple du papier en est un très bon,
11:28on a mis des codes pour que les gens n'impriment pas tout et n'importe quoi,
11:32on a mis des impressions en noir et blanc, recto verso de base.
11:35– Ok, j'ai tout faux complet aujourd'hui.
11:37– C'est un exemple parmi tant d'autres mais on travaille fortement là-dessus,
11:41et on travaille depuis la mise en place de notre pôle RSE fin 2019
11:46sur trois axes prioritaires, un premier sur la gestion énergétique,
11:50un second sur la gestion des déchets,
11:52et un troisième sur l'environnement, un axe social et sociétal
11:56sur lequel on avait déjà travaillé de par le fait que nous sommes liés
12:01au club du Racine 92 et sur lequel on travaille depuis de nombreuses années sur ce point-là.
12:07Le premier sur la partie énergétique, on a axé sur trois axes,
12:10déjà la manière de consommer, on n'a pas appris quelque chose de très compliqué
12:14mais quand vous sortez d'une pièce vous éteignez,
12:16alors c'est un grand site, ça demande parfois un peu de se contraindre un peu
12:23ou en tout cas de pouvoir aller un peu plus loin
12:26mais on invite tout le monde, on fait la chasse à ces lumières qui sont restées allumées.
12:32Tous les soirs notre mainteneur est obligé de nous envoyer une petite photo de la salle
12:36avec toutes les salles qui sont éteintes.
12:39– Je me permets de rebondir sur ce sujet,
12:42je crois que si les stades font attention, les enceintes sportives,
12:45on commence à faire attention à éteindre régulièrement toutes les pièces qui restent allumées,
12:50c'est 15-20% d'économie.
12:52– Je vais même plus loin que ça, nous pour l'instant nous n'avons changé que ça,
12:55c'est 48% d'économie depuis 2019.
12:58– Comme quoi, des petits gestes assez simples que l'on fait globalement chez nous,
13:03on éteint les lumières quand on sort d'une pièce,
13:06le faire effectivement dans ce genre de grandes enceintes.
13:09On va revenir dans quelques instants aux petites choses que vous avez mises en place,
13:11notamment les ruches sur le toit de votre aréna
13:15mais on va s'intéresser à une autre structure,
13:18une structure qui est encore en construction en ce moment,
13:20pas très loin d'ici du côté d'Orléans,
13:23on va découvrir un gigantesque chantier, c'est celui de la Comète.
13:27Vous allez le voir, il y a énormément de choses qui sont en construction,
13:30dont une salle pour pratiquer le sport et le basket.
13:34Les travaux ont débuté depuis plusieurs mois,
13:36Fabien Lourme et Louis Delperrier sont allés constater que cette future enceinte,
13:40elle aussi, est programmée pour être exemplaire.
13:44Ça ne vient pas de l'espace, mais le projet est galactique.
13:47Comète, c'est le nom de la future aréna d'Orléans.
13:50La métropole se dote d'un lieu unique,
13:52comprenant un parc des expositions, un palais des congrès
13:56et une salle de sport d'environ 10 000 places,
13:58réservée notamment pour le club de basket.
14:01C'est un ensemble qui permet, en mutualisant les fonctions de chacun,
14:05de pouvoir accueillir des tas d'événements
14:07qu'on n'aurait pas pu accueillir dans un équipement unique.
14:10Proposer un spectacle sportif tout en sensibilisant le public aux questions environnementales,
14:16c'est la priorité du vice-président de la métropole.
14:18La question pédagogique, la question où on veut informer les gens,
14:23les inciter à une importance fondamentale.
14:27Et nous souhaitons bien en persuader tous nos habitants de la métropole.
14:32Persuadés grâce à un plan de construction respectueux de la planète.
14:36C'est un chantier exemplaire en termes de développement durable
14:39pour les circuits courts, pour le traitement des déchets,
14:42pour la consommation d'énergie, pour les matériaux utilisés.
14:46L'objectif est d'être le moins énergivore possible.
14:49C'est pourquoi Comet a opté pour la géothermie
14:52concernant le chauffage et la climatisation de la salle.
14:55La pertinence d'une géothermie et d'une pompe à chaleur,
14:59c'est justement d'aller transférer de l'énergie de là où on en a trop à là où on en a besoin.
15:05Parce qu'éco-responsabilité rime avec mobilité,
15:08tout est prévu pour rendre la salle la plus accessible possible
15:11et ainsi limiter les déplacements en voiture.
15:14On a un tram, on a deux stations de tram des deux côtés de Comet.
15:17On peut faire venir en tramway un peu plus de 2000 personnes.
15:21On a mis en place pour l'instant 200 arceaux vélos, donc ça veut dire 400 vélos.
15:27La Comet nourrit de grandes ambitions et compte bien rayonner par sa grandeur
15:31et inspirée pour son engagement environnemental.
15:35On a regardé ce qui se passe ailleurs,
15:36mais surtout je pense qu'on va être modèle pour d'autres
15:39qui vont essayer de copier ce qu'on aura réussi à faire.
15:45On s'est inspiré de Paris La Défense Arena dans ce genre d'enceinte ?
15:49Je pense qu'on a été un peu moteur là-dessus, mais tant mieux.
15:54On n'est pas là à avoir le chapeau en disant qu'on est premier.
15:58C'est quelque chose de vertueux qu'on doit partager.
16:01Un savoir est une chose, ça crée des synergies.
16:04Je pense que Julien est bien placé pour le savoir.
16:06Ça permet d'élargir le spectre, de faire mieux ensemble et de pouvoir aller un peu plus loin.
16:13On entendait le vice-président de la Métropole dire
16:16qu'il y avait 2000 personnes qui pouvaient venir en tram les soirs de match.
16:20L'enjeu de mobilité à La Défense, on le connaît,
16:23mais il y a quand même pas mal de transports.
16:25On arrive à savoir, en pourcentage,
16:27s'il y en a de plus en plus qui viennent autrement qu'en voiture ?
16:31On avait fait un estimatif à 80% de nos spectateurs qui venaient en transport en commun.
16:36Sur 40 000 spectateurs que nous pouvons accueillir dans une configuration concert
16:40ou 30 000 en configuration sport et particulièrement rugby,
16:43on est dans ces chiffres-là.
16:45La RATP nous confirme là-dessus,
16:48et l'accessibilité qu'on a au site également.
16:51C'est aussi un des enjeux sur lesquels nous actions fortement
16:55et nous incitons fortement nos clients,
16:57que ce soit du VIP ou du grand public,
17:00à venir en transport en commun puisque c'est un site qui est très accessible
17:03et sur lequel on n'attend pas pour pouvoir rentrer dedans.
17:06On entendait aussi l'importance de la pédagogie.
17:08On a parlé des jeunes avec Julien.
17:10L'objectif, c'est de faire savoir à vos spectateurs.
17:13C'est aussi ça l'objectif des ruches,
17:15c'est de montrer et d'expliquer que la biodiversité,
17:18c'est possible aussi sur une enceinte en béton comme la vôtre.
17:23Tout à fait, et puis même pour l'interne.
17:25C'est-à-dire que pour nos salariés, c'est important pour nous de les sensibiliser.
17:29Vous parliez d'un milieu urbain.
17:31C'est quand même un endroit où on a très peu de pesticides.
17:34C'est quand même assez favorable.
17:36Et notre apiculteur nous a rassurés là-dessus.
17:40On a beaucoup de parcs autour sur lesquels les abeilles viennent butiner.
17:43Ça nous a permis derrière de pouvoir sensibiliser nos collaborateurs,
17:47de leur expliquer comment fonctionnaient les ruches,
17:50comment fonctionnent les abeilles,
17:51de leur permettre de faire la récolte, d'en faire l'extraction
17:54et de repartir avec leur petit pot de miel de Paris la Défense Arena.
17:58On a la pollution, on n'a pas les pesticides.
18:01Il faut quand même qu'on soit content de certaines choses.
18:04Dernier point avec vous, la Défense Arena est devenue la première arena
18:08à rejoindre Sports for Climate Action,
18:10un programme de lutte contre le changement climatique de l'ONU.
18:13Qu'est-ce qu'il y a derrière cet engagement-là ?
18:15Déjà, il y a un mouvement fort.
18:17On est la première salle à avoir rejoint ce mouvement
18:20qui pour nous était un moyen de pouvoir créer des synergies
18:24avec d'autres sites, d'autres clubs, que ce soit interdisciplinaires ou autres.
18:29Par exemple, pas plus tard qu'hier, j'assistais à une réunion
18:32avec le directeur et la directrice RSE de Puma et d'Adidas
18:37qui nous expliquaient comment ils avaient mieux sourcé les produits.
18:40Alors, on est sur quelque chose qui est vraiment en croisée
18:45et qui est là pour nous aider à appréhender les choses un peu différemment
18:49et pouvoir essayer de s'approprier certains points
18:53ou de pouvoir relever d'autres points que nous, on a bien fait
18:55et qui nous permettent de valoriser une démarche responsable.
19:00Vous êtes la première Arena en France.
19:03L'objectif, c'est de devenir les meilleurs en Europe.
19:06C'est possible ? Il manque quoi pour atteindre cet objectif ?
19:09On est déjà la plus grande salle d'Europe.
19:13Prochainement, nous aurons également la norme ISO 221
19:16puisque nous avons passé nos trois étapes avec les conformités
19:21qui concernent ce sujet-là.
19:24Et donc, on sera la première salle en Europe à avoir ce label-là.
19:28Merci beaucoup d'avoir partagé tout ça avec nous aujourd'hui.
19:32Vous restez bien avec nous parce qu'il y aura l'écolo-quiz dans quelques instants.
19:35Mes places maintenant à nos deux éco-aventuriers,
19:38Armel Courtois et Martin Thomas, juste après, évidemment,
19:41les infos en bref de Sport Planète.
19:53Vainqueur de la Coupe Gambardella, début mai,
19:55l'Olympique lyonnais a décroché un autre titre cette saison,
19:57celui du club le plus écologique de Ligue 1.
20:00Classement établi par Sport Positive,
20:02une ONG qui évalue des clubs de Bundesliga et de Première Ligue
20:05et qui s'intéresse donc aussi à la France.
20:07Ce sont Clermont et Saint-Etienne qui complètent le podium.
20:13La Fédération française des clubs Omnisport, la FFCO,
20:16a signé un partenariat avec Sporting Goods,
20:18une plateforme d'achat en ligne qui permet aux sportifs d'acheter,
20:21de donner, de vendre, de recycler du matériel sportif
20:24en soutenant les clubs de leur territoire.
20:27La FFCO est ainsi la première fédération à proposer une solution
20:31à la fois pour ses clubs et ses adhérents.
20:35Et on termine avec l'histoire de Rémi Camus,
20:37qui se prépare pour un défi complètement fou.
20:39Il va traverser la Méditerranée de Calvi à Monaco,
20:42180 km en totale autonomie pour l'explorateur,
20:45qui va tracter derrière lui une plateforme de 100 kg,
20:48un double objectif pour lui,
20:50sensibiliser à la protection des océans
20:52et analyser le corps humain en situation extrême.
20:55Départ prévu en septembre prochain,
20:57nul doute qu'on vous en reparlera dans Sport Planète.
21:00Allez, place maintenant à nos éco-aventuriers
21:03qui nous écoutent religieusement depuis le début de cette émission.
21:06Ils sont unis par la passion du kitesurf et de la montagne.
21:09Ils sont tous les deux sportifs de haut niveau.
21:11Ils se sont lancés dans un projet fou
21:13qu'ils vont nous raconter maintenant.
21:23Armel Courtois, Martin Thomas,
21:25merci beaucoup d'être avec nous aujourd'hui,
21:27de trouver un petit peu de temps pour être ici à Paris, à nos côtés.
21:31Armel, vous êtes vice-championne du monde de kitespeed
21:34et vous, Martin, vice-championne d'Europe de canoë slalom,
21:37cinquième aux Jeux Olympiques de Tokyo l'été dernier.
21:40Dites-nous un petit peu comment vous vous êtes rencontrés.
21:44C'est la minute people.
21:47Autour du kite, en fait.
21:49J'en fais en compétition depuis une dizaine d'années.
21:52Et puis Martin, c'est une passion, on va dire, bien approfondie.
21:56Donc voilà, grâce au kite, on s'est rencontrés.
21:59Et puis après, je pense que nous faisons un petit peu similaire
22:03de voir le sport,
22:05l'envie de défendre un peu ce qu'on aime, la nature,
22:08et puis de profiter des grands espaces et de les défendre.
22:11Ça nous a rapprochés autour de ce projet
22:13qui est né peu de temps après notre rencontre.
22:16Alors ce projet, vous allez nous en parler.
22:18Martin, projet un peu fou, Riding to Explore.
22:21Comment il est né et dites-nous tout simplement en quoi il consiste.
22:25Il est né un petit peu en même temps que notre rencontre.
22:28Il est vraiment lié à notre amour pour les sports outdoor,
22:32pour la nature, pour les défis.
22:35Et donc vraiment, on aime les sports d'eau,
22:38les sports aquatiques, mais on aime aussi passer du temps en montagne.
22:41Donc des fois, ce n'est pas forcément compatible.
22:45Et comme on le voit sur les images,
22:48on a voulu allier un sport qui ne se pratiquait pas du tout en altitude
22:53avec un défi qui était d'aller chercher les plus hauts lacs du monde
22:59et donc kiter au front des plus hauts glaciers du monde
23:04et sur les plus hauts lacs du monde.
23:06Donc là, par exemple, au Pérou.
23:08Et on a aussi réalisé ça en Himalaya.
23:11On va y revenir sur l'Himalaya.
23:13Alors, il y a une envie de grands espaces,
23:16il y a une envie d'outdoor, il y a une envie de sport, de défis.
23:19Et puis, il y a cette fibre écologique environnementale
23:24que vous partagez aussi et peut-être qui vous a donné envie
23:27de faire encore plus de défis très loin.
23:30Pour ma part, ça remonte vraiment à mon enfance,
23:34quand j'ai débuté le canoë.
23:35C'est pour ça d'ailleurs que j'ai fait ce sport-là
23:37parce que c'est un sport de plein air.
23:39On est au contact en permanence des éléments.
23:42On fait ça, qu'il vente, qu'il pleuve,
23:45par n'importe quel météo.
23:47Et on est au contact de cette nature
23:49qui nous permet de faire ce sport.
23:51Et donc, c'est vraiment...
23:53Et on constate qu'elle va mal peut-être.
23:55Voilà, exactement.
23:57Oui, c'est ce qui nous a donné envie d'agir
24:00et en fait d'apporter notre pierre à l'édifice
24:03avec ce qu'on savait faire du sport.
24:05Et par nos découvertes en montagne
24:08à l'occasion de nos différentes virées,
24:10effectivement, on a fait des constats
24:12qui, même en connaissant la nature,
24:14nous ont paru alarmants et nous ont surpris.
24:16Donc, on a eu envie de faire profiter au grand public
24:19de tout ce qu'on avait pu constater.
24:21Ces images-là, c'est où ?
24:24On voit un village de haute montagne inondé.
24:27Ça, c'est un Himalaya.
24:29Donc, dans la région du Ladakh,
24:31le village de Gya,
24:33qui est pas loin des 5000 mètres d'altitude.
24:35Et en fait, ce village,
24:37l'activité dépend essentiellement du glacier
24:39puisque la rivière qu'on devine,
24:41en fait, elle est issue vraiment du glacier.
24:45Et il y a deux conséquences.
24:47C'est, d'un côté, que si le glacier disparaît,
24:49ce village n'aura plus d'eau,
24:51ne pourra plus cultiver
24:53et sera voué à disparaître.
24:55Et, à l'inverse, quand il y a des phénomènes
24:57liés aux rivières,
24:59à l'inverse, quand il y a des phénomènes
25:01liés au réchauffement climatique
25:03qui provoquent notamment des chutes,
25:05comme là, ça a été le cas
25:07de pans de glaciers entiers dans le lac
25:09à cause de la fonte anormale,
25:11ça provoque des submersions,
25:13ce qu'on peut appeler des tsunamis terrestres.
25:15Et là, c'est ce qui a ravagé le village.
25:17Et les deux personnes qu'on voit là
25:19ont perdu l'entièreté de leur habitation,
25:21de leur récolte, etc.,
25:23suite à cette inondation
25:25qui avait lieu en plein mois de juillet.
25:27J'imagine que quand on rentre d'une expédition
25:29comme celle-ci, Martin, on a des sentiments
25:31assez contrastés, à la fois d'avoir
25:33vécu des aventures incroyables
25:35et puis d'avoir justement côtoyé
25:37ces personnes qui ont tout perdu
25:39lorsque la planète se met à se dérégler
25:41complètement.
25:42C'était un petit peu le but de ce projet,
25:44c'est un projet d'exploration,
25:46donc on va à la fois, c'est vraiment
25:48pour le côté défi sportif,
25:50mais aussi pour aller voir sur place
25:52et constater qu'est-ce qui se passe
25:54là-bas sur
25:56plusieurs continents, sur plusieurs latitudes,
25:58donc en Pérou
26:00et en Himalaya,
26:02et voir, rencontrer les populations
26:04locales et voir comment ils dépendent
26:06justement des glaciers et quelles sont les conséquences
26:08du réchauffement
26:10sur leur mode de vie.
26:12Et là, on a été confronté
26:14clairement à des populations
26:16qui souffrent de ce
26:18réchauffement accéléré,
26:20vraiment pour eux, et pourtant ils n'ont pas
26:22la télévision, ils n'ont pas toutes les informations
26:24que l'on a, mais eux, c'est vraiment
26:26du concret, c'est tout de suite,
26:28et voilà, on a vu des villages
26:30dévastés par l'accélération du réchauffement.
26:32D'où la volonté
26:34par ce documentaire de montrer,
26:36de raconter, c'est la deuxième partie
26:38du défi maintenant, Armel, une fois qu'on est
26:40rentrés, non pas se projeter sur
26:42un autre défi, mais profiter de celui-là
26:44et l'exploiter, en parler,
26:46on parlait de pédagogie tout à l'heure encore une fois,
26:48ça va servir à ça ?
26:50Exactement, parce qu'en fait, partir en expédition,
26:52c'est la même chose, mais au-delà du défi sportif
26:54qui sert un peu de socle,
26:56ensuite à vraiment un développement
26:58sur fond environnemental,
27:00le but est
27:02vraiment de partager, sur deux plans,
27:04la sensibilisation et l'émerveillement.
27:06Pourquoi ? Parce qu'on ne
27:08protège jamais mieux que ce qu'on aime
27:10et ce qu'on admire, et en fait,
27:12ce qu'on veut aussi montrer, c'est tout ce qui
27:14reste à sauver, parce que souvent, on est des fois
27:16dans un discours un petit peu pessimiste
27:18vis-à-vis de l'écologie, et des fois, ça peut
27:20se décourager aussi, donc nous, on voulait aussi
27:22montrer des choses extraordinaires qui restent
27:24pour donner envie de se battre pour ça,
27:26parce qu'on est toujours plus efficace quand on a
27:28envie de se battre et qu'on n'est pas démoralisé,
27:30donc ça, c'était le premier pan, et ensuite,
27:32pour faire suite à ça, avoir vraiment une démarche
27:34de sensibilisation, et on en parlait
27:36tout à l'heure, je vais vous en parler, les jeunes,
27:38c'est une cible privilégiée, pas que,
27:40nous, on a plusieurs axes de développement,
27:42le grand public, avec la réalisation
27:44d'un film,
27:46qui pourrait être en télé,
27:48en festival de films, et puis après sur internet,
27:50et aussi développer
27:52un programme pédagogique
27:54à l'intention des écoles, puisqu'on a
27:56déjà commencé à
27:58faire des tests sur
28:00des collèges,
28:02et on a été vraiment
28:04subjugués par l'accueil des jeunes
28:06qui sont très curieux, qui sont quand même une génération
28:08sensibilisée, et qui sont vraiment
28:10très friands d'en savoir
28:12beaucoup plus, et le
28:14parallèle entre les trois massifs était important,
28:16puisque nous, en France, on a quand même une des plus
28:18hautes chaînes
28:20du monde, et donc
28:22montrer que
28:24la même situation est alarmante de la même manière
28:26dans les Andes,
28:28en Himalaya, et en France,
28:30c'est quand même notable,
28:32c'est un phénomène global, nous, on a tendance
28:34à parler de menace parce qu'on est dans une société relativement
28:36protégée, mais là-bas, ce n'est pas une menace,
28:38c'est déjà une réalité, et par contre,
28:40c'est ce qui nous menace aussi,
28:42et quand on sort d'une présentation
28:44dans une école, on a aussi montré
28:46ce qui se passait dans les Alpes, et demain,
28:48les enfants, ils peuvent aller avec leurs parents
28:50voir la réalité dans les Alpes,
28:52mais voir aussi ce qui est
28:54encore présent et qu'on
28:56peut sauver. – C'est un joli message
28:58d'espoir quand même, parce que vous avez raison,
29:00on a souvent tendance à parler d'urgence
29:02et de catastrophes annoncées, mais on a peut-être encore,
29:04et on l'espère, de quoi agir.
29:06Merci beaucoup en tout cas de nous avoir partagé
29:08cette expérience, l'émission
29:10n'est pas terminée, on va maintenant voir
29:12si vos connaissances sont vraiment là
29:14sur cette éco-responsabilité,
29:16c'est notre Écolo-Quiz pour terminer.
29:26Et tant pis si vous n'avez pas révisé
29:28l'équipe de gauche, l'équipe de droite,
29:30vous êtes face à face, Arnel Martin
29:32contre Alexandre et Julien,
29:34c'est à vous messieurs pour la première question.
29:36Aux Jeux Olympiques d'hiver de Pékin,
29:38tout récemment, 70% de la neige utilisée
29:40était artificielle, est-ce que c'est vrai, est-ce que c'est faux ?
29:42Faux, faux.
29:43Combien ?
29:44100%.
29:45Ah, ils ont révisé en fait, ou alors c'est écrit
29:47trop gros, c'est écrit en rouge sur ma feuille, il ne fallait pas.
29:49Effectivement, 100%
29:51de neige artificielle, même si on s'en souvient,
29:53il avait neigé un petit peu, mais évidemment
29:55pas suffisamment pendant
29:57cette période.
29:59Arnel et Martin, en octobre dernier,
30:01lors de la 8ème journée de Première Ligue
30:03en Angleterre, Manchester United
30:05se déplaçait à Leicester,
30:07contre la ville du nord-ouest de l'Angleterre et celle du centre,
30:09il y a 170 kilomètres.
30:11Les joueurs de Manchester ont-ils pris l'avion
30:13pour s'y rendre ?
30:15Oui.
30:17Malheureusement, c'est vrai, effectivement, et le vol a duré
30:1910 minutes !
30:21Voilà, pour une quantité de plus de 3 tonnes
30:23de CO2.
30:25Donc là, le carton rouge, évidemment,
30:27pour les coéquipiers de Cristiano Ronaldo.
30:30Alexandre et Julien, il y en a un partout,
30:32je fais le point sur le score quand même.
30:34Je suis une judo 4 française, née à Bordeaux.
30:36Pour mes premiers Jeux Olympiques, j'ai gagné la médaille d'or
30:38en plus de 78 kilos.
30:40Je suis actuellement élue en charge de la RSE
30:42au sein du Conseil d'administration
30:44de France Judo, la Fédération française de Judo.
30:46Qui suis-je ?
30:48Emilie Anteol.
30:50Ils sont vraiment très forts !
30:52Et vous avez vu,
30:54ils se parlent avant pour être sûrs et tout.
30:56Il y a quand même un truc...
30:58Bon, 2-1, ils ont pris l'avantage, il faut égaliser.
31:00Arnaud et Martin.
31:02Je cours comme je respire.
31:04Il y a peu, j'ai créé ma propre fondation qui offre
31:06des réservations du milieu montagnard.
31:08J'ai remporté trois fois le mythique UTMB.
31:10Kylian Jornet.
31:12Oui, voilà, c'est trop facile.
31:14Les questions sont beaucoup trop faciles.
31:16Alors, je vais vous en poser
31:18une dernière, je pense, parce qu'après,
31:20on n'a plus le temps et
31:22elle va vous départager, donc je la pose à tout le monde.
31:24On n'a pas le buzzer.
31:26En revanche, quand la question bonus
31:28est une question de rugby, il n'y a pas un problème ?
31:30Si, un peu quand même.
31:32On va voir si Julien peut répondre.
31:34Question bonus
31:36lors de la Coupe du Monde 2007
31:38de rugby organisée en France.
31:40Combien de kilomètres ont parcouru
31:42les spectateurs océaniens ?
31:44En cumulé.
31:46En cumulé ?
31:48Les spectateurs ?
31:50Eh oui, c'est notre grand souci avec les grands événements
31:52aujourd'hui, c'est tous ces gens qui viennent de loin.
31:54Bon, il faut donner un chiffre.
31:5615 000 ?
31:58Beaucoup plus.
32:00Non, mais en cumulé.
32:02Tous les spectateurs.
32:04Un million de kilomètres ?
32:06Je la donne ici, parce que c'est
32:08un milliard de kilomètres.
32:10Soit 2600 fois la distance Terre-Lune
32:12parcourue,
32:14cette distance parcourue par les fans,
32:16par les joueurs, évidemment.
32:18Donc là, il va falloir
32:20trouver des solutions, parce qu'effectivement
32:22le transport, et notamment le transport
32:24aérien sur ces grands événements,
32:26ça reste une vraie
32:28complexité, quelque chose
32:30qu'il va falloir gérer. Merci beaucoup
32:32à toutes et tous d'avoir été là
32:34pour le numéro 3 de
32:36Sport Planète, on a déjà hâte de vous retrouver.
32:38Bien sûr, peut-être
32:40le mois prochain, vous allez être là avec nous.
32:42Évidemment, très bonne fin de journée, à très vite.
33:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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