Sport Planète - Rebond, JL Bourg Basket, Xavier Thévenard

  • il y a 3 mois
Au sommaire de cette 7ème émission : ACTION ! : Focus sur Rebond, une entreprise qui fabrique des ballons de football en matière végétale ! ZOOM ÉCO : La JL Bourg Basket ne cesse d’innover notamment sur le plan environnemental : gourdes en verre, co-voiturage, maillots recyclés etc. Le pensionnaire de Betclic Élite prouve qu'il est possible d'allier sports de haut niveau et écoresponsabilité ! ÉCO AVENTURE : L'ultra traileur, triple vainqueur de l'UTMB, Xavier Thévenard s'est lancé dans un défi fou : un raid multisports de 220km autour de Paris à l'occasion des premiers États Généraux Sport Planète. Nous l'avons rencontré juste après cette aventure !

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Transcript
00:00Musique d'ambiance
00:22Bonjour à toutes et tous, bienvenue dans l'émission Sport Planète.
00:25Je suis ravie de vous retrouver pour un septième numéro consacré à un sport plus responsable.
00:31Sans plus attendre, voici le sommaire de notre émission.
00:34Son truc à lui, ce sont les ballons.
00:37Des ballons qu'il veut recyclables le plus longtemps possible.
00:40Pour cela, Simon Muschler a créé Rebond, une entreprise qui fabrique des ballons de foot en matière végétale à base d'huile de soja.
00:46Il va nous raconter.
00:50Dans notre Zoom Eco, on s'intéressera à la JL Bourg Basket,
00:53un club qui ne cesse d'innover, notamment sur le plan environnemental,
00:56avec des gourdons verts, du covoiturage et des maillots qu'on transforme.
00:59Manon Fontaine est notre invitée.
01:03Courir 220 km autour de Paris, dans les corridors verts d'Ile-de-France,
01:06c'est le défi relevé par Xavier Thévenard,
01:08le célèbre ultra-trailer qui ne cesse d'alerter l'opinion publique sur la nécessité de protéger sa nature.
01:14Nous l'avons rencontré.
01:17Et avant d'entendre Xavier Thévenard, je salue sur ce plateau Simon et Manon.
01:23Merci à tous les deux d'être là aujourd'hui dans ce, déjà, septième numéro de Sport Planète.
01:29On va commencer avec Simon, cette émission.
01:31Simon Muschler, co-créateur de Rebond, une entreprise spécialisée dans le recyclage de ballons,
01:36dont vous nous avez apporté quelques exemplaires.
01:39On y reviendra dans quelques instants.
01:40Simon, cette histoire, c'est au départ, je crois, une histoire de copain.
01:44Oui, tout à fait. Bonjour.
01:46En effet, c'est une histoire de copain.
01:48Il y a eu deux événements qui sont un peu liés.
01:51Celle d'une envie entre copains de faire du ballon différemment,
01:57et celle d'une connaissance aussi.
01:58On avait acquis une certaine connaissance dans le ballon.
02:00Et il y avait un constat que notre génération, j'ai 36 ans aujourd'hui,
02:05et je pense que depuis que je suis adolescent,
02:07j'entends parler de la part des hautes instances de discours alarmants sur l'état de notre planète,
02:13de l'environnement.
02:15Et tous les ans, c'est un peu un disque qui se répète.
02:18Et on a l'impression d'aller droit dans un mur.
02:21On se demande quand est-ce que le pilote va tourner le volant.
02:24Et en fait, il ne se passait rien.
02:25Et à un moment donné, on s'est dit, nous, on a la connaissance du ballon.
02:28Et si c'est à nous de rentrer en action, nous, en tant qu'acteurs économiques,
02:32et peuple aussi, finalement.
02:34Et c'est comme ça qu'on est parti sur l'idée de Rebond.
02:38Derrière Rebond, c'est l'envie de challenger le ballon de sport,
02:41au but d'en faire un produit éco et socio conçu.
02:43Quand on parle de connaître le ballon,
02:45ce sont des voyages dans des pays qui, jusque-là, fabriquent ces ballons.
02:49L'Inde et le Pakistan, je crois.
02:51Oui, tout à fait.
02:52En fait, il y a une région dans le monde qui s'appelle le Penjab,
02:54et qui est historiquement spécialiste de la production du ballon de sport.
02:58C'est même une région berceau.
03:00C'est une spécialité culturelle, artisanale, au même type que le marbre en Italie,
03:05le savon de Marseille.
03:07Ils ont ce savoir-faire qui date de l'époque coloniale anglaise.
03:11C'est un savoir qui n'a jamais été égalé.
03:13C'est peu connu.
03:14C'est même caché, je pense,
03:15parce qu'il y a souvent eu des idées de travail social,
03:19de droits sociaux non respectés.
03:22Et nous, on en a fait plutôt une force.
03:24On veut expliquer pourquoi ils ont ce savoir-faire artisanal,
03:26et comment ils ont pivoté pour reacher, si je puis dire,
03:30les normes sociales de l'Occident.
03:34Du coup, on raconte tout ça.
03:35On veut vraiment sensibiliser et amener dans notre aventure.
03:38On sait faire du ballon, et on se dit que les clubs en ont besoin.
03:42Un club amateur de foot, par exemple, qui sera votre marché à venir,
03:46utilise combien de ballons par an ?
03:47Il faut savoir qu'il y a environ 15 000 clubs amateurs en France,
03:51et ils utilisent entre 80 et 100 ballons par saison.
03:54C'est-à-dire qu'ils achètent des ballons au mois de mai-juin,
03:56dans la préparation de la saison,
03:58et l'année suivante, au mois de mai-juin, quand la saison est terminée,
04:01ils les jettent.
04:02On peut presque parler du ballon comme un produit à usage unique,
04:05comme produit de consommation, en tout cas.
04:07Manon, vous êtes chargée de communication à la GL Borg Basket,
04:11en charge de tous les sujets RSE.
04:13Combien on utilise de ballons de gonfle,
04:17comme on dit en basket, en une saison ?
04:20Bonjour à tous les deux, déjà. Merci.
04:23Nous, on est en moyenne sur une soixantaine de ballons,
04:26puisqu'on a nos deux ligues qui vont nous donner des ballons chaque année,
04:29au niveau de l'équipe professionnelle.
04:31Donc, oui, 30, on va dire, sur les ballons de RECUP,
04:3430 sur les ballons de Betlic Elite.
04:36Et après, c'est des ballons, par contre, qu'on essaie de réutiliser,
04:38parce qu'ils redescendent à notre centre de formation
04:40et à notre section amateur.
04:41Donc, ils ont plusieurs années de vif.
04:43Je ne saurais pas dire combien exactement, mais on essaie un petit peu.
04:45On les garde un petit peu plus longtemps,
04:47mais il y a aussi le problème de qu'est-ce qu'on en fait après.
04:49Évidemment, même si c'est un peu plus tardif.
04:51Alors, sur un ballon de foot, on a différentes couches de matière,
04:54du PVC, de la mousse, du polyester, du coton, du latex,
04:58de la résine, des encres.
05:00Vous, vous faites un ballon différent de tout ça.
05:03Alors, comment vous faites ?
05:04En fait, vous avez mis le doigt sur quelque chose.
05:06C'est que le ballon, de base, c'est un produit qui est multimatière.
05:09Donc, qui dit multimatière, surtout dans l'assemblage de production
05:12où les matières fusionnent, veut dire non recyclable.
05:15Donc, un déchet.
05:16Alors, nous, on a travaillé avec ce prisme de fin de cycle de vie du produit.
05:19Comment est-ce qu'on peut rendre le ballon recyclable ?
05:21Et pour ça, il fallait se rapprocher d'un monomatière, d'un produit monomatière.
05:25Et du coup, ça voulait dire réinventer la manière de faire du ballon
05:28dans les matières utilisées.
05:29Et tant qu'à faire, on s'est éloigné des énergies fossiles,
05:32puisqu'aujourd'hui, comme vous le disiez, le ballon, en fait, c'est du plastique.
05:35On parle souvent de ballon en simili-cuir.
05:38C'est un beau terme pour dire que le ballon, c'est soit du PVC, soit du PU,
05:42donc du plastique.
05:43Nous, la manière dont on le travaille, c'est avec des énergies qui viennent de la biomasse.
05:47Donc, on parle de matériaux biosourcés.
05:49Pour s'éloigner des énergies fossiles, en fait, on utilise,
05:51pour faire un raccourci et l'expliquer facilement,
05:53on utilise des résidus de matières organiques et végétales,
05:56déjà créés par la planète.
05:57Ils sont aussi solides que les autres ?
05:59Oui, tout à fait.
06:00C'est un peu la question aussi de savoir s'ils vont durer au bout d'un certain nombre de souffrants tirés.
06:05C'était tout l'enjeu du produit aussi, c'est que derrière le ballon de sport,
06:08il y a quand même un enjeu technique parce qu'on joue avec
06:10et il y a une technicité à conserver, voire même à améliorer.
06:13Et là-dessus, il y a une instance internationale qui s'appelle la FIFA au niveau du foot
06:17qui a un cahier des charges assez précis en fonction de différentes qualités techniques.
06:20Et en effet, ce sont des ballons qui répondent aux critères de la FIFA.
06:23Alors, ce sont des ballons techniques, ce sont aussi des œuvres d'art, clairement.
06:27Je ne suis même pas sûre que si j'en achète un pour mes enfants, je les laisserais jouer avec,
06:31tellement ils sont beaux.
06:32Oui, merci.
06:33En fait, cette idée de travailler artistiquement le produit, c'était principalement pour attirer l'œil.
06:37Attirer l'œil pour sensibiliser au message de fond et c'est ce qu'on a fait.
06:41On ne voulait pas qu'il ressemble aux autres.
06:42Exactement.
06:43Et le ballon, il a quand même cette force d'être un produit.
06:46Je pense que c'est le produit le plus populaire au monde qui parle à tout le monde.
06:50C'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous allez dans n'importe quel pays avec un ballon, ça devient presque un langage.
06:54Il peut y avoir un jeu qui s'opère avec les personnes en face de vous.
06:57Et dans ce sens-là, il peut fédérer, il peut véhiculer des messages forts.
07:01Et le nôtre, c'est de dire que le sport peut véhiculer des valeurs environnementales et sociales.
07:09Et pour impacter sur ce message, en effet, on a fait des ballons très graphiques, très designés.
07:13Notre seconde étape qui va être d'aller voir les clubs amateurs,
07:16donc se rapprocher d'un produit très technique, pur.
07:19On va aussi le faire au niveau du design et se rapprocher d'un produit graphiquement de jeu.
07:25Plus classique, effectivement.
07:26Là, on a quelques exemples sur le plateau.
07:29Parce que vous avez travaillé, vous parliez de la FIFA, mais vous avez travaillé avec des clubs.
07:33Je vois l'Olympique de Marseille, je n'ai pas forcément vu les autres.
07:36Des clubs comme le FC Nantes, puisque vous êtes basé en Loire-Atlantique.
07:40Ces clubs, qu'est-ce qu'elles disaient ?
07:43Qu'est-ce qu'on vous a demandé précisément ?
07:46C'est un peu nous qui l'avons demandé.
07:48Ça s'est fait à l'inverse.
07:50Depuis le début de notre histoire, quand on franchit une étape de R&D, de recherche et développement,
07:55on a pris l'habitude de faire une collaboration avec un club professionnel.
07:59L'idée, c'était de pouvoir communiquer fortement sur une étape d'avancée
08:03et aussi de fédérer autour de notre projet.
08:05On est une marque qui s'est autofinancée.
08:07Ça nous a permis de prendre notre temps et d'aller au fond des choses.
08:10Je pense que si on avait ouvert notre capitale, on aurait eu des engagements de temps plus rapides.
08:16On ne serait peut-être pas allé au bout des choses comme on l'a fait là.
08:18L'étape franchie était tellement importante qu'on a décidé de le proposer à tous les clubs professionnels,
08:25principalement à la première division.
08:27Il y a eu un enthousiasme fou.
08:30On a travaillé avec 20 clubs pour sortir ces premiers ballons issus de matières végétales.
08:35Le 21e, il est en face de vous.
08:39Il y a déjà des échanges qui ont été pris pour que le prochain ballon de basket soit un ballon de basket.
08:45D'ailleurs, pour le moment, on parle de football.
08:47C'est simplement une première étape dans la recherche et développement.
08:49Demain, potentiellement, ballon de basket, ballon de rugby.
08:52Tout à fait.
08:53On s'est attelés au foot parce que c'est le produit qui était le plus énergivore.
08:57C'est un produit qui utilise beaucoup d'énergie fossile.
09:00Quant au basketball et au rugby, il y a une base de rubber, de caoutchouc et de matières naturelles.
09:05On s'est attelés au produit le plus polluant.
09:07Bien sûr, dans un second temps, on travaillera les autres produits avec le prisme de recyclabilité.
09:11Ce ballon, on le trouve où aujourd'hui et à quel prix ?
09:14Actuellement, on a lancé une campagne de financement participatif soutenue par ces clubs professionnels.
09:19C'est une campagne qui prend fin le 25 novembre, fin du mois.
09:23Vous pouvez y participer, les précommander et vous les recevrez sur le mois de février.
09:27Ça nous aide vraiment à lancer la phase industrielle de ces produits, d'un genre nouveau.
09:32Avec un prix public de 49 euros.
09:34Exactement.
09:35Prix moyen d'un ballon, 25 euros dans le commerce aujourd'hui.
09:39Pour la compétition, 100 euros.
09:41Là, on est pile-poil au milieu en termes de budget.
09:43On est sur le milieu et surtout, on est sur un début de lancement qui dit augmentation de volume,
09:47dit économie d'échelle et on se rapprochera petit à petit d'un prix plus classique ou entrée de gamme.
09:52Ça veut dire aussi qu'une fois que le ballon ne sert plus, on vous le revoit.
09:56Exactement.
09:57C'est le principe.
09:58Si c'est indiqué sur le ballon, parce que nos ballons ont un petit logo qui montre qu'il est recyclable,
10:03il vous invite à aller sur notre site internet.
10:05Et là, il y a un formulaire de renvoi à compléter.
10:07On vous donne un bordereau gratuitement, on vous donne en plus une remise.
10:10Parce que le but est aussi de valoriser finalement les déchets.
10:12Et si on va faire une circularité, c'est important.
10:14Et du coup, vous nous renvoyez le ballon et nous, on l'intègre dans notre processus de recyclage.
10:19Vous êtes fier de dire que ce ballon est made in France ?
10:22Oui.
10:23Toutes les matières premières sont françaises et on a un atelier français.
10:27En effet, c'était un vrai défi aussi au moment du lancement de la marque.
10:29C'était de pouvoir avoir un atelier de production proche de chez nous.
10:32Et en effet, depuis 2019, on a la chance de l'avoir fait développer grandement.
10:37Puisqu'on a fait des productions pour le Paris Saint-Germain, pour la Fédération française de football.
10:41Donc oui, on en est fier.
10:43Merci en tout cas de ce témoignage.
10:45Vous restez bien sûr avec nous.
10:47Vous allez écouter maintenant ce que va nous raconter Manon
10:49et toutes ses actions mises en place par la GL Vogue Basket.
10:52C'est notre Zoom Echo.
11:03Manon Fontaine, je le disais il y a quelques instants,
11:05chargée de communication à la GL Vogue Basket.
11:07Et en charge des projets RSE.
11:10Ce club, il évolue en Bad Click Elite, en Coupe d'Europe également.
11:14Club qui joue aussi les premiers rôles en termes d'éco-responsabilité.
11:18Manon, depuis quand la GL ?
11:20C'est elle, je dirais, verdie, un petit peu.
11:23Elle qui joue en blanc et rouge.
11:25Je dirais que ça fait trois ans à peu près qu'il y a eu une vraie prise de conscience.
11:30Que ce soit au niveau de notre impact sociétal ou environnemental.
11:34Et on avait commencé à amorcer un petit peu toutes ces réflexions
11:38avant la période Covid, début 2020, fin 2019, début 2020.
11:42Et on a réuni un petit peu déjà tous les salariés, tous les membres du club
11:45pour dire comment on peut se diriger justement vers une voie un peu plus verte
11:48tout en étant toujours ce qu'on est et sans perdre notre identité.
11:51Et là, les actions vraiment concrètes ont commencé il y a deux ans à peu près
11:54et sont en cours.
11:55Un travail collégial donc ?
11:57Complètement, un sport co jusqu'au bout.
11:59Alors, dans cet engagement qui est pris il y a deux, trois ans, on l'entend bien.
12:04Comment il s'est traduit concrètement ?
12:06Il s'est traduit par plein de manières différentes.
12:08La première action, entre guillemets, forte qu'on a voulu développer,
12:11c'est sur l'utilisation, du moins, la non-utilisation des bouteilles plastiques.
12:16Parce que ça, c'est quelque chose qui était flagrant chez nous
12:18et chez beaucoup de clubs, je pense.
12:20Un joueur, c'est deux à trois bouteilles plastiques par jour d'eau.
12:24Donc d'un litre cinq.
12:25Imaginez la quantité de plastique et la quantité d'eau qui peut être gaspillée
12:28quand on compte notre équipe professionnelle,
12:30notre centre de formation avec nos U18, nos U21,
12:33les soirs de match avec tous les bénévoles.
12:35C'était énorme les palettes d'eau qu'on pouvait recevoir.
12:38Donc voilà, c'était le premier point sur lequel on a voulu travailler.
12:40Et du coup, on a mis en place des systèmes de fontaine à eau
12:44dans notre salle à différents endroits, munis tout le monde de gourdes.
12:48Donc c'était le premier point.
12:49Et puis après, on a plein d'autres actions.
12:51On essaie toujours de sensibiliser notre public, nos partenaires,
12:54nos joueurs au recyclage notamment.
12:56C'est des basiques, mais qui sont importants pour nous.
12:59Et là, cet été, on a mis en place,
13:01on est passé à une flotte de voitures 100% électriques ou hybrides.
13:05Ça fait partie de nos actions un peu majeures en ce moment.
13:07Voilà, pour se déplacer la voiture hybride.
13:11Effectivement, vos joueurs sont impliqués eux aussi.
13:14Évidemment, parce que c'est un travail, vous l'avez dit, collectif.
13:17Et le basket est un sport d'équipe.
13:18On va écouter Pierre Pelos et son engagement dans cette voie.
13:23Bonjour à tous.
13:24C'est Pierre Pelos, joueur de l'Agerikbourg depuis maintenant 5 ans.
13:27Être sportif de haut niveau, c'est d'abord performer sur le terrain.
13:30Mais ce n'est pas que ça, c'est aussi faire passer des valeurs.
13:33Faire passer les valeurs aux plus jeunes et aux plus grands
13:36à travers notre sport et à travers l'image qu'on a.
13:40Comme le projet One Team que j'ai pu faire grâce à l'Euroleague,
13:44où j'ai pu partager avec des jeunes sourds,
13:47mais aussi les valeurs sur l'écologie,
13:51ce sur quoi le club travaille énormément aujourd'hui
13:55et que nous, joueurs, nous soutenons au maximum.
13:58On reviendra sur l'engagement sociétal dans quelques instants.
14:02On va revenir sur l'histoire des transports, sur les événements,
14:06les grands événements, souvent l'empreinte carbone,
14:08elle est plombée clairement par le transport des spectateurs
14:11qui viennent majoritairement en voiture.
14:13Vous, vous travaillez là depuis peu avec une start-up
14:16pour favoriser le covoiturage.
14:19Oui, oui, c'est une de nos nouvelles missions, on va dire.
14:23Mais on sait que c'est un gros axe de travail qu'on a
14:26chez tous les acteurs de l'événementiel et de l'événementiel sportif,
14:29en effet, la mobilité.
14:30Et c'est un axe de travail, je pense, qui est super difficile.
14:33Parce que mine de rien, là, on parle de vraiment changer des mentalités.
14:36Et c'est toujours long, donc ça peut être frustrant.
14:39Dans certaines villes, c'est aussi plus facile.
14:41Je pense à des grandes villes comme Marseille, Paris, Lyon,
14:44on a déjà cette mouvance du transport en commun.
14:47C'est plus simple, les stades sont accessibles.
14:49Nous, on a une difficulté supplémentaire.
14:51Sur Bourg-en-Bresse, on est sur une commune de 40 000 habitants,
14:54100 000 un peu plus avec l'agglo derrière.
14:56Mais on a un réseau de bus qui s'arrête en début de soirée.
14:59Donc sur des matchs de basket avec des horaires tardifs,
15:01ce n'est plus possible.
15:02La trottinette, le vélo, oui, mais c'est pareil,
15:04il faut habiter quand même relativement près.
15:06Donc on peut dire ce qu'on veut.
15:08Le numéro un, ça reste la voiture chez nous.
15:10En plus, on se gare très facilement auprès de notre salle.
15:13On n'a pas de bouchon.
15:15C'est compliqué de faire autrement que de prendre la voiture.
15:17Donc on s'est dit, OK, on va accepter ça,
15:19mais on va essayer de renforcer le covoiturage.
15:21Et on s'est associé à une application qui s'appelle Stadium Go,
15:24qui en plus est vraiment sur le covoiturage de supporters,
15:28que ce soit de foot, de basket, de volley.
15:31Ils sont en train en ce moment vraiment de se développer.
15:33Et comme ça, on consomme autrement les matchs.
15:35Et nous, on essaie d'inciter cette ferveur supporter.
15:38C'est-à-dire qu'on s'inscrit sur l'appli
15:40et on voit les copains qui ne sont pas loin
15:42et qui pourraient venir aux matchs avec nous.
15:44Exactement.
15:45Voilà, Stadium Go, une nouvelle application.
15:48Alors quand on parle de transport, et ça fait souvent buzzer en ce moment,
15:51on parle aussi celui de l'équipe, l'équipe pro,
15:54dont fait partie Pierre Pelot, ce qu'on vient d'entendre.
15:57La JL Bourg voyage en TGV plutôt qu'en jet privé, on est d'accord ?
16:02Plutôt qu'en jet privé, ça c'est sûr.
16:04On aimerait ne voyager qu'en TGV.
16:06Malheureusement, il y a des réalités de terrain
16:09qui sont plus compliquées que ça.
16:11On sait que c'est un sujet très important à bosser
16:13pour tous les clubs sportifs de haut niveau,
16:16que c'est un sujet important parce qu'il est extrêmement énergivore.
16:19Mais en effet, il y a une réalité chez les sportifs
16:22qui est que, notamment quand on est dans des compétitions européennes
16:25comme notre équipe peut l'être, il y a un enchaînement des matchs,
16:27il y a des temps de récupération chez les joueurs.
16:29Ça, on peut malheureusement ne pas en tenir compte.
16:33Et donc, le train n'est pas toujours la solution.
16:36Par exemple, quand on va à Barcelone,
16:38puis ensuite on va jouer au Portel et on se déplace en Lituanie,
16:42vous comprenez rapidement les limites du TGV.
16:45Donc, on essaye de faire toujours au mieux,
16:47de réfléchir à des solutions, mais il y a une vraie logistique derrière.
16:50En ce moment, on réalise un diagnostic carbone
16:53auprès de l'ensemble du club.
16:55On va sûrement nous donner des marges d'amélioration
16:57et ça en fera peut-être partie.
16:59On va continuer de bosser dessus.
17:01L'engagement, il va au-delà du sportif de haut niveau.
17:05Vous impliquez vos joueurs, on l'a vu.
17:07Est-ce qu'il y a une demande de la part de vos partenaires aussi ?
17:11Je pense qu'on a tous conscience au niveau personnel
17:14de l'impact qu'on peut avoir, sociétal ou environnemental.
17:17Et on sent que ça a vraiment touché maintenant toutes les entreprises.
17:20Nos partenaires sont de plus en plus friands
17:22de partager les mêmes valeurs.
17:24Ils sont en quête de sens au moment où ils s'engagent avec nous.
17:26Et comme nous, on peut être en quête de sens
17:28quand on se rapproche d'eux.
17:30Donc, oui, vraiment, on a envie d'un élan collectif
17:32sur plein de sujets.
17:34L'année dernière, par exemple, on a un partenaire
17:36qui est venu nous trouver en disant
17:39qu'on a aussi envie de faire quelque chose pour la planète,
17:41qui ait du sens.
17:42Donc, on a réfléchi un peu ensemble.
17:44Qu'est-ce qu'on peut faire de sympa ?
17:45On reste toujours dans le ludique parce que,
17:47comme on le disait tout à l'heure, ça reste un jeu
17:49et c'est primordial au sein du sport.
17:51Et voilà, on a créé une opération
17:53qui s'appelait Shoot pour la planète.
17:55Chaque trois points que l'équipe pro faisait à domicile,
17:58on reversait 80 euros sur une cagnotte
18:02pour ensuite financer des projets à la fin.
18:04Donc, avec ce partenaire qui s'engageait.
18:06La Ligue nationale de basket, qu'on avait juste avant,
18:08fait ça aussi sur certains matchs.
18:10Donc, l'idée, c'est d'impulser des projets comme ça,
18:12que ce soit pour la jeunesse, notre territoire,
18:15pour l'environnement.
18:16On essaye.
18:17Alors, justement, cet engagement, il prend différents aspects.
18:19On a beaucoup parlé d'environnement.
18:21Pierre Pelos l'évoquait tout à l'heure.
18:23Il y a aussi un engagement sociétal fort
18:25et souvent, ça va un peu ensemble quand même.
18:27Oui, carrément.
18:28Ça va ensemble.
18:29L'humain a toujours été au cœur du club,
18:32ça depuis des années, même avant la prise de conscience.
18:34Et je pense que ça l'est pour beaucoup,
18:36beaucoup de clubs sportifs, peu importe le sport,
18:38à soutenir des associations, des structures.
18:40Nous, on a souhaité, évidemment, le pérenniser,
18:42même le renforcer.
18:43Et d'ailleurs, cette année, pour faciliter,
18:45entre guillemets, ça et renforcer,
18:46on a créé un fonds de dotation qui s'appelle SingJL.
18:49Et l'idée, c'est vraiment d'agir pour la jeunesse locale,
18:52donc sur tout le département,
18:53ou en tout cas sur tout notre territoire,
18:55financer différentes actions.
18:56Et oui, Pierre en parlait tout à l'heure dans le reportage,
18:59on a un projet qui s'appelle le projet One Team,
19:02qui est un projet citoyen impulsé par l'Eurocup,
19:04la compétition dont on fait partie.
19:06Et l'idée, c'est qu'on reçoit une dizaine d'adolescents
19:08sur 8 ou 10 séances par an.
19:11Ils viennent faire du basket,
19:12profiter de nos infrastructures.
19:14Ils voient des joueurs pros,
19:15ils sont encadrés par nos espoirs aussi,
19:17par du staff sportif.
19:18Donc c'est vraiment des moments super sympas.
19:21Et l'idée, c'est qu'à notre petite échelle,
19:22on essaie d'apporter des moments un peu hors du commun
19:25à des ados ou des enfants
19:26qui n'auraient pas forcément l'occasion de la voir sinon.
19:29L'actualité du moment, Manon, c'est la crise de l'énergie.
19:32Le sport pro est regardé aussi, comme pour les transports.
19:36Est-ce que vous avez pris des mesures dans votre club ?
19:39Bien sûr, on a pris des mesures
19:41et on est incité en plus à le faire de toute manière
19:43par la Fédération de Basket,
19:45par la Ligue Nationale de Basket,
19:47par nos collectivités aussi,
19:48que ce soit la région, la communauté de communes,
19:51les villes, donc on est obligé.
19:53Et on a un chauffage qui est limité à 19 degrés,
19:56un peu comme le gouvernement l'a imposé,
19:58mais on joue le jeu.
19:59On pense aussi à nos joueurs qui ont un peu plus froid,
20:02donc on a commandé la semaine dernière
20:04des sur-maillots à manches longues
20:06pour s'adapter aussi à ça.
20:08On a nos LED dans notre salle d'entraînement,
20:10nos lumières qui ont été changées
20:11pour consommer beaucoup moins d'énergie.
20:13On fait attention en avant-match, en après-match,
20:15d'allumer moins longtemps, moins fort.
20:17Donc oui, bien sûr, on essaye aussi de prendre part
20:19à ce combat qu'on mène tous en ce moment.
20:22Des projets, il y en a plein,
20:23il y en a toujours plus à la GLB Basket.
20:25C'est quoi le prochain ?
20:27Oui, il y en a plein, plein, plein, toujours.
20:29En tout cas dans nos têtes,
20:30après ça prend forme petit à petit.
20:32Le prochain se rapproche un petit peu de notre sujet
20:35parce que c'est de l'upcycling.
20:37En fait, on a énormément de maillots
20:38des saisons précédentes qu'on garde, qu'on garde,
20:41qu'on stocke et finalement,
20:42ils sont au fond d'un local.
20:43Ils dorment un peu et c'est trop dommage
20:45parce que c'est des souvenirs
20:46et c'est énormément de matière.
20:48Donc on s'est rapproché d'un ESAD sur Lyon,
20:50d'un ESAD Couture,
20:51qui travaille avec des personnes en situation de handicap
20:54et qui confectionne des petits sacs,
20:56je vois qu'on voit à l'écran,
20:58des sacs, des coussins, des tote bags.
21:00Et donc l'idée, c'est de leur donner
21:02certains de nos maillots,
21:03en tout cas une première quantité
21:04et d'avoir en fait plein de produits uniques
21:06comme ça à avoir en boutique.
21:08Et l'idée, c'est qu'on ait un cercle vraiment vertueux
21:10à 100% sur ces produits.
21:12Et bientôt, il y aura des ballons.
21:13Peut-être qu'il y aura des ballons
21:14dans notre upcycling, c'est ça.
21:16Voilà, je vous laisserai discuter ensemble
21:18après cette émission.
21:19Merci beaucoup Manon pour ce témoignage.
21:21Alors, vous le disiez,
21:22la Ligue Nationale de Basket,
21:24mais la Fédération aussi s'implique.
21:26Les initiatives se multiplient.
21:28La Fédération, en partenariat avec l'AMAIF,
21:30a souhaité accompagner les clubs amateurs
21:32pour développer ce dont on parlait tout à l'heure,
21:34cette démarche éco-responsable,
21:37à savoir mettre des fontaines à eau
21:39un petit peu partout dans les clubs amateurs.
21:41Ça s'appelle « Chaque panier compte ».
21:43Le dispositif a été lancé le 14 novembre dernier
21:46lors de la rencontre de l'équipe de France.
21:48C'est Lucien Jarrant qui vous en dit plus.
21:52Avec plus de 680 000 licenciés
21:54et 3 800 clubs,
21:56le basket est le premier sport pratiqué en salle
21:59et le deuxième sport collectif en France.
22:01Une pratique qui plaît au plus grand nombre
22:04et également une fédération qui s'engage
22:06pour l'environnement.
22:07Depuis 2018, MAIF et la FFBB
22:10avancent main dans la main avec un objectif commun,
22:13accompagner les clubs dans le développement
22:15d'une pratique plus éco-responsable.
22:17Pour montrer l'exemple,
22:19qui de mieux que les joueurs et joueuses
22:21de l'équipe de France ?
22:23Lors d'un rassemblement à l'INSEP cet été,
22:25un gros programme leur était réservé.
22:27À commencer par un shooting photo
22:29avec l'association Une Bouteille à la Mer
22:32fondée en 2019 par Mathieu Navillot.
22:35Ce qu'on essaye de faire, c'est sensibiliser
22:37à travers l'image et le sport,
22:39donc les sportifs de haut niveau,
22:41qui donnent de leur temps et leur image
22:43pour parler de l'écologie.
22:44Donc c'est des sportifs motivés, volontaires,
22:46qui le font de manière bénévole
22:48et qui essayent de mettre ça sur le tapis
22:50pour qu'on avance tous dans la bonne direction
22:52et puis de manière simple, tous ensemble.
22:55Ces clichés de sportifs ont pour objectif
22:57d'éveiller les consciences sur les menaces
22:59qui pèsent sur l'environnement.
23:01Une situation qui inquiète tout particulièrement
23:03les membres de l'équipe de France.
23:05Ouais, ça fait peur, ça fait peur.
23:07Parce qu'on se dit que les choses
23:09avec lesquelles on a grandi
23:11ne seront pas forcément les mêmes
23:13que nos enfants.
23:14Impliqués à 100% sur le terrain,
23:16ces stars de la Balle Orange
23:18tentent aussi de trouver des solutions
23:20pour préserver la planète.
23:22J'essaie de ne prendre que des douches.
23:24J'ai une gourde au quotidien.
23:26Je trie les déchets.
23:28Chez moi, on a différentes poubelles
23:30pour faire en sorte de pouvoir recycler
23:32le plus possible.
23:34Il y a plein de jeunes, plein d'enfants
23:36qui nous regardent et dont on est l'exemple
23:38et je pense que c'est important
23:40de faire prendre conscience
23:42et de montrer l'exemple aussi
23:44parce que c'est par là que ça passe.
23:46Le club a filé FFBB
23:48afin de les aider à diminuer
23:50leur impact environnemental.
23:52Il s'agit là de l'opération Fontaine à eau.
23:54Ce programme novateur est validé
23:56par toutes et tous.
23:58En ayant une fontaine à eau à côté,
24:00on ne peut plus se plaindre
24:02et on ne peut pas aller chercher
24:04que les bouteilles d'eau en plastique.
24:06L'opération a été lancée officiellement
24:08à la fin du match des Bleus
24:10face à la Bosnie-Appau le 14 novembre dernier.
24:12Grâce aux 92 points marqués
24:14par le club du département
24:16qui s'engage dans cette sensibilisation.
24:18La collaboration FFBB Maïf
24:20est un bel exemple d'un partenariat
24:22porteur de sens et impactant
24:24bien au-delà des parquets.
24:26Le basket se bouge Manon.
24:28Plutôt satisfait sur ce plan là.
24:30Quelques infos en bref.
24:32Ce sont les infos de Sportplanète.
24:44Avec tout d'abord le club du Racing Club de Cannes en volet.
24:46Club le plus petit trait de France
24:48tout sport masculin et féminin confondu
24:50qui a annoncé un partenariat inédit
24:52pour la prochaine saison
24:54avec la Compagnie des Pyrénées.
24:56Société qui produit et commercialise
24:58au neuf la première bouteille d'eau minérale française
25:00dans une brique en carton.
25:0210 000 bouteilles au neuf seront distribuées
25:04aux joueuses pendant l'année.
25:06Une course historique qui se déroule
25:08dans un écrin du Parc naturel des Calanques.
25:10Ce n'est autre que Marseille-Cassis
25:12année après année.
25:14L'organisation de la course s'engage pour l'environnement.
25:16Sacs donnés aux coureurs.
25:18Confectionnés à partir d'algues vertes
25:20en provenance du littoral.
25:22Dossards 100% recyclables.
25:24Médailles en bois à planter.
25:26Vêtements connectés et recyclés.
25:28Cette édition 2022 a été une franche réussite
25:30côté environnement.
25:32Et la dernière information
25:34concerne cette fédération là.
25:36Celle de Badminton.
25:38Elle est très engagée sur les sujets sociaux
25:40éducation, impact gagnant.
25:42Elle repose sur 4 domaines.
25:44Inclusion, éducation, santé et co-responsabilité.
25:46Elle soutient d'ores et déjà un premier projet.
25:48Compoplume, une entreprise qui recycle
25:50les volants en plumes et les transforme
25:52en meubles et en isolants acoustiques.
25:56Voilà, il y en a pour tous les goûts
25:58des petites idées comme ça pour recycler
26:00les matières. On en parlait il y a
26:02quelques instants. On arrive bientôt
26:04au terme de cette émission mais pas encore.
26:06Nous avons le témoignage de notre
26:08aventurier du mois.
26:10Il pratique l'ultra trail, je vous le disais
26:12tout à l'heure. Il est triple vainqueur
26:14du mythique UTMB en 2013
26:16et 2015. C'est bien sûr Xavier
26:18Thévenard qui a mis depuis quelques temps
26:20sa carrière de trailer entre parenthèses
26:22mais qui continue de courir
26:24pour alerter sur l'état de la nature.
26:26Il a donc pratiqué 220 km
26:28autour de Paris il y a
26:30quelques temps. Il nous raconte.
26:32Un raid multisport
26:34de 220 km autour de Paris
26:36c'est le défi que s'est lancé
26:38le trailer Xavier Thévenard à l'occasion
26:40des premiers états généraux sport planète.
26:42Le but, sensibiliser
26:44le grand public à la protection de l'environnement.
26:46On veut protéger cet environnement
26:48qui depuis l'enfance
26:50nous a procuré du bonheur
26:52et après en prenant
26:54connaissance et en grandissant
26:56de comment est
26:58fait le système, comment
27:00est composée notre société,
27:02il y a des choses qui sont vraiment
27:04dans notre mode de vie
27:06par rapport au milieu naturel
27:08et c'est pour ça que je veux être
27:10donneur d'alerte.
27:12Du crêpes de Châtenay-Malabrie au lac des Minimes
27:14le jurassien d'origine a pu découvrir
27:16les espaces naturels de l'île de France
27:18mais pas que.
27:20Il y a des endroits qui sont assez verts
27:22avec pas mal de biodiversité
27:24et ça, ça fait plaisir de voir ça
27:26à côté de la zone la plus urbaine
27:28de France et puis d'un autre côté
27:30on s'est reproché quand même
27:32à la ville et puis là on s'est rendu compte
27:34que l'impact de l'homme il était quand même assez important
27:36avec la monoculture
27:38dans les grands champs
27:40alors que la nature elle nous fait vivre
27:42elle fait qu'on est là sur Terre
27:44à vivre donc
27:46il y avait des choses assez troublantes.
27:48Tout au long du parcours
27:50l'infatigable Thévenard ne s'est pas contenté
27:52de courir. Il est aussi allé
27:54à la rencontre des jeunes afin de les sensibiliser
27:56à l'importance du sport
27:58au service de l'écologie.
28:00La première question qui revenait le plus
28:02c'était par rapport à ce que je faisais
28:04quelle était ma pratique
28:06ma perception un petit peu
28:08du sport
28:10et ça tournait principalement
28:12à ça ou peut-être
28:14par rapport à ma prise de décision
28:16de ne plus vouloir prendre l'avion.
28:18Depuis 2019, les longs voyages
28:20pour exercer sa passion
28:22c'est terminé pour Xavier. Le coureur a fait
28:24une croix sur bon nombre d'épreuves prestigieuses
28:26mais l'essentiel est ailleurs.
28:28Je n'ai pas le droit de détériorer un environnement
28:30qui me procure du bonheur. Moi ce qui me procure du bonheur
28:32c'est d'être dans des beaux paysages
28:34dans l'effort physique
28:36dans le trail par exemple
28:38on fait que ça, on évolue dans des beaux environnements
28:40et puis à la fois de prendre l'avion
28:42et d'aller à l'étranger
28:44on sait que c'est hyper délétère pour l'environnement
28:46et aujourd'hui on a des grandes lignes directrices
28:48qui devraient être les accords
28:50de Paris qu'on devrait respecter tous
28:52et pour cela et atteindre la neutralité carbone
28:54d'ici 2050, on doit tous être
28:56un individu à 2 tonnes de CO2 par an par personne
28:58aujourd'hui quand on fait un aller-retour
29:00Paris-New York en avion, on est déjà
29:02à 2 tonnes 5
29:04D'un point de vue purement sportif, Xavier est un monstre
29:06triple vainqueur de la mythique épreuve
29:08de l'UTMB, le petit prince
29:10de son surnom dresse un constat
29:12alarmant sur l'état des montagnes
29:14On voit que les glaciers souffrent énormément
29:16je suis monté sur la mer de glace
29:18cet été
29:20avec des glaciologues
29:22et puis les guides qui nous ont dit
29:24qu'ils n'avaient jamais vu le glacier dans cet état
29:26l'emneigement qu'on a presque plus
29:28et l'effondrement de la biodiversité
29:30les insectes
29:32les papillons en moins
29:34moins d'espèces d'oiseaux, etc
29:36Une situation
29:38qui ne laisse pas indifférent que les autres trailers
29:40à l'image du roi de la discipline
29:42Kylian Jornet, qui a créé sa propre
29:44fondation visant à lutter
29:46pour la préservation des montagnes
29:48C'est un sujet
29:50qui revient souvent sur la table
29:52et puis nous dans le trail
29:54comme on évolue dans ce milieu naturel
29:56peut-être qu'il y a une grande partie
29:58des coureurs qui sont sensibilisés
30:00aux enjeux environnementaux
30:02et c'est pour ça qu'on en parle assez souvent
30:04L'athlète ne rate pas
30:06une occasion de profiter de sa renommée
30:08pour sensibiliser
30:10et montrer qu'il faut agir
30:12J'essaye avec ma petite notoriété
30:14dans le milieu du trail
30:16de transmettre la bonne parole
30:18ce qui me semble la bonne parole
30:20En tout cas, donner du sens
30:22dans tout ça, sensibiliser les gens
30:24parce que c'est tellement important
30:26qu'il faut qu'on aille de l'avant
30:28et qu'on soit en grand nombre
30:30à être convaincus
30:32pour que ça change
30:34L'être humain est un être de mimétisme
30:36On a toujours voulu faire comme les copains
30:38le voisin et comme le grand frère
30:40et si tout le monde
30:42se met à mimer l'autre
30:44ça va faire effet boule de neige
30:46et on va arriver à inverser la tendance
30:49Changer les codes pour un monde meilleur
30:51Xavier croit en l'avenir de notre planète
30:54Je suis de nature optimiste
30:56et je trouve que l'avenir reste excitant
30:58dans le sens où on a tous
31:00un défi à relever
31:02Nul doute que le prodige du trail
31:04va continuer d'éveiller les consciences
31:06à travers d'autres défis
31:08toujours plus fous les uns que les autres
31:13Un entretien et un sujet
31:15de Lucien Jaron
31:17avec notre écolo-quiz
31:31Simon, Manon, êtes-vous prêts ?
31:33On va essayer
31:35Qui a dit ?
31:37Participer ne signifie pas cautionner
31:39On est dans une sphère sportive
31:41mais ce n'est pas pour autant qu'on ne voit pas
31:43et qu'on n'entend pas ce qu'il peut se passer là-bas
31:45Avec Antonin ?
31:47Même sport
31:49J'allais dire on est forcément dans le foot
31:51On le voit partout en ce moment
31:53Sportif français du coup ?
31:55Il ne joue plus
31:57Zidane ?
31:59Non
32:01Didier Deschamps, voilà on affiche déjà la réponse
32:03Didier Deschamps, vous avez perdu
32:05C'était le 9 novembre dernier lors de l'annonce
32:07de la liste de l'équipe de France
32:09Il parle évidemment de cette Coupe du Monde
32:11au Qatar qui vient de débuter
32:13Autre citation
32:15Je ne suis pas encore un spécialiste
32:17mais je m'intéresse au cycle de production des vins d'orange
32:19à l'assemblage aux dégustations
32:21Nous avons l'objectif de faire un vin biologique
32:23de très haute qualité qui respecte l'environnement
32:25ce sportif qui se lance dans le vin
32:29Manon le connaît
32:33Simon aussi
32:35mais on va dire que le sport peut aider
32:37C'est un basketeur du coup
32:39Un ancien basketeur
32:41Tony Parker
32:45Il a présenté à la mi-octobre
32:47de nouvelles marques de vin
32:49et de champagne qu'il a lancé
32:51en collaboration avec l'entrepreneur français
32:53Michel Rébillet
32:55du vin biologique
32:57qu'il faudra peut-être goûter sans en abuser
32:59Manon, bien évidemment
33:01On va enchaîner avec
33:03Nicolas Vanden Helsken
33:05un éco-aventurier que l'on avait reçu ici
33:07sur ce plateau, il réalise un défi pour la planète
33:09Lequel est-ce ?
33:11100 marathons en 100 jours
33:13la traversée de la Manche à la nage
33:15ou le parcours de l'UTMB pour pointer du doigt
33:17la fonte des glaces
33:19Qu'est-ce qu'il fait en ce moment ?
33:21A votre avis ?
33:23Personne ne sait ?
33:25Tu peux nous redire les réponses ?
33:27100 marathons en 100 jours pour le climat
33:29traverser de la Manche à la nage pour sensibiliser
33:31à la pollution marine ou le parcours d'UTMB
33:33pointer du doigt la fonte des glaces
33:35Parcours d'UTMB ?
33:37Vous avez tout faux
33:39100 marathons en 100 jours pour le climat
33:41il s'était lancé le 3 septembre dernier
33:43et il continue
33:45il sensibilise les jeunes
33:47les acteurs locaux
33:49100 marathons en 100 jours
33:51je vous laisse imaginer un petit peu le défi
33:53je vais vous en poser une dernière
33:55j'essaye de la choisir pour que ça marche bien
33:57c'est l'actualité également
33:59c'est un qui suis-je pour terminer
34:01on terminera là-dessus
34:03je pratique un sport collectif
34:05en 2021 j'ai fait partie des 50 français
34:07les plus influents du monde
34:09je suis une femme engagée
34:11pour la protection de l'environnement
34:13il y a autre chose que je protège au quotidien
34:15ce sont mes buts
34:17précisément dans le club de Brest
34:19je suis
34:21sûrement plus qu'à aller en foot
34:23le handball
34:25gardienne de handball féminine
34:27de l'équipe de France
34:29c'est pas une Laura ?
34:31il y en a une de gardienne qui s'appelle Laura
34:33Laura Darleux
34:35gardienne de l'équipe de France et du Brest-Bretagne
34:37qui est marraine de l'association
34:39Match for Green
34:41marraine du projet collectif
34:43qui est très engagée
34:45Cléopâtre Darleux
34:47la gardienne de l'équipe de France
34:49merci à tous les deux de votre passage
34:51on souhaite le meilleur
34:53à ces futurs ballons
34:55la campagne est en cours
34:57bonne saison à vous Manon
34:59et à toutes vos équipes
35:01on se retrouvera très vite pour un nouveau numéro
35:03de Sport Planète
35:05à bientôt

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