Ce soir à minuit marquera la fin de la campagne officielle pour le premier tour des législatives. Une campagne express, en urgence, au plus près des électeurs pour tenter de les convaincre.
Durant toutes la semaine nos équipes ont suivi des candidats emblématiques qui n’ont pas été épargnés par les électeurs. Nous avons également rencontré des militants qui suivent, au plus près, l’élection historique qui est en train de se jouer. "RN aux portes du pouvoir, le sprint final", c’est un document de Caroline Mier, Stéphanie Zenati, Simon Terrassier et Manuela Braun avec toutes les équipes Ligne rouge.
Durant toutes la semaine nos équipes ont suivi des candidats emblématiques qui n’ont pas été épargnés par les électeurs. Nous avons également rencontré des militants qui suivent, au plus près, l’élection historique qui est en train de se jouer. "RN aux portes du pouvoir, le sprint final", c’est un document de Caroline Mier, Stéphanie Zenati, Simon Terrassier et Manuela Braun avec toutes les équipes Ligne rouge.
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00:00...
00:03C'est dans le très chic 16e arrondissement de Paris
00:06que ces jeunes s'apprêtent à passer la soirée,
00:09au siège du Rassemblement national.
00:11...
00:13Pour les deux militants, c'est bon ? Ils peuvent entendre.
00:16Exceptionnellement, et après de longues négociations...
00:19La présence de notre caméra est acceptée dans ces locaux.
00:23Aux côtés des militants, venus regarder Jordan Bardella
00:26débattre à la télévision avec ses adversaires.
00:29...
00:31Alors, 3 blocs politiques sont en position d'obtenir
00:34une majorité à l'Assemblée nationale
00:36et donc de gouverner la France.
00:38L'un de vous 3 sera peut-être nouveau Premier ministre
00:41dans quelques jours, d'où votre présence ce soir.
00:44Le sprint final au terme de 3 semaines de campagne éclaire.
00:48Bonsoir aux Françaises et aux Français qui nous regardent.
00:51Et ce soir-là, pour le camp RN, un adversaire tout désigné.
00:56L'enjeu, ça va être de bien poser les termes
00:58du débat et les enjeux.
01:00Gabriel Attal est présent ce soir,
01:02mais je pense que d'ici même pas 2 semaines,
01:05il ne sera plus présent, il ne sera plus Premier ministre.
01:08Ce n'est pas Gabriel Attal, l'adversaire, ce soir.
01:11C'est Manuel Bompard, le nouveau front populaire.
01:13C'est cette polarisation-là qui est en train de se construire en France.
01:17Musique douce
01:19Celui qui nous parle, c'est Pierre-Romain Thionnet,
01:2330 ans, fraîchement élu député européen.
01:26Ce proche de Jordan Bardella est son successeur
01:29à la tête du RN de la jeunesse.
01:33Ancien patron du syndicat étudiant d'extrême-droite, la Cocarde.
01:40S'il vous plaît, ça reprend.
01:42Soyez sages.
01:45C'est lui, le chef d'orchestre de la soirée.
01:49Pendant les premières minutes du débat,
01:51alors que notre caméra filme,
01:54il n'y a pas un bruit.
01:56Chacun écoute religieusement les prises de parole
01:59de Jordan Bardella, Gabriel Attal et Manuel Bompard.
02:02...
02:05Mais au fil de la soirée,
02:06les spectateurs se laissent aller à des réactions plus spontanées.
02:10...
02:18Sur le plateau, le débat se tend.
02:21Notamment sur la question des mineurs délinquants.
02:25Je rétablirai l'autorité et la sécurité dans le pays.
02:29Contrairement aux deux autres personnes
02:31qui sont là ce soir et qui représentent deux camps politiques,
02:35je ne suis pas un fanatique de la culture de l'excuse
02:37et du laxisme judiciaire.
02:39Je vais mettre fin à l'excuse de minorité.
02:42Des propos qui font immédiatement réagir Manuel Bompard.
02:45Moi, j'assume de dire qu'en France,
02:48on ne doit pas juger un mineur comme un majeur.
02:50Oui, un enfant, un jeune homme,
02:53il n'a pas sa conscience construite de telle sorte
02:56qu'il peut avoir la même conscience de ses actes qu'un adulte.
02:59...
03:18Pierre-Romain Thionnet surveille à distance
03:20et interpelle notre équipe.
03:23...
03:30Craint-il un dérapage verbal ?
03:32Qu'un des militants ne s'autorise des propos
03:34qui viendraient décorner l'image lisse
03:36que souhaite se donner le RN ces dernières années ?
03:39...
03:41Notre tondage est interrompu.
03:43L'illustration d'une campagne sous tension
03:46et d'une fébrilité dans cette dernière ligne droite,
03:49à la veille d'un scrutin qui pourrait permettre au RN
03:52d'accéder au pouvoir.
03:54...
03:59De l'autre côté de l'échiquier politique,
04:02on a bien conscience de la dynamique
04:04qui profite à l'extrême droite.
04:06...
04:08La pente, elle est dans leur sens, quoi.
04:12Avec, d'une part, on ne les a pas essayées,
04:15d'autre part, je vous l'aurai dit,
04:18un profil de la gauche nationale
04:20qui ne répond pas aux soucis des gens ici,
04:23ni depuis deux ans à l'Assemblée,
04:27ni depuis 40 ans, on va dire,
04:29qu'on a gouverné.
04:31...
04:33François Ruffin, l'une des figures de la gauche,
04:36va devoir, lui, défendre son fauteuil de député.
04:39...
04:41Place au grand partage,
04:43notre enjoi en infini avec Macron,
04:46au revoir, François Ruffin !
04:50C'est à bord d'une caravane
04:52qu'il fait le tour de la 1re circonscription de la Somme.
04:56Dans ce quartier très populaire d'Abbeville,
04:59circule une camionnette surmontée d'un ballon
05:02à l'effigie de Picardie-Debout,
05:04le petit parti du député sortant, François Ruffin.
05:07Nous, ce qu'on veut, c'est le Front populaire !
05:11Dans la cité, les provinces,
05:13les habitants ont plébiscité le RN aux Européennes.
05:17Un, deux.
05:19Un, deux.
05:20Le candidat du Front populaire
05:22veut regagner le coeur de son électorat.
05:25Bonjour à vous, bonjour, les provinces !
05:28Bonjour, la France d'eau !
05:29Micro à la main, il réveille la cité endormie.
05:34Côté impôts, les petits doivent payer petits
05:37et les gros doivent payer gros.
05:39Quelques visages amusés apparaissent
05:41aux fenêtres de ces immeubles à loyer modéré.
05:45C'est une de mes méthodes.
05:46On en a plusieurs, ça dépend des endroits.
05:49Faire sortir les gens aux fenêtres,
05:51leur proposer un peu de bonheur
05:53et avoir un discours rassembleur.
05:55Faire France ensemble.
05:57Atelier sportif et petits goûters...
06:00C'est moi qui les ai faits.
06:02...sont proposés par des militants
06:04pour tenter de capter l'attention des abstentionnistes.
06:07Bonjour.
06:09Bonjour. Ca va ?
06:10Ca va, et vous ?
06:11Bonjour. Ca va ?
06:13En huit jours, il y a les élections.
06:15Faut aller voter.
06:16Oui, oui.
06:18Il faut y aller pour qu'il n'y en ait pas que pour les gros
06:21mais pour tout le monde.
06:22Vous avez quoi comme loisirs ?
06:24C'est cher aussi, avec cinq enfants.
06:26L'été, vous le passez ?
06:28Vous allez à la mer ?
06:29On prend le bus, on va à la mer.
06:31On ne repart jamais en vacances.
06:33Simplement, enfin, moi, je suis de gauche.
06:36Je pense que c'est toujours par la gauche
06:39qu'est arrivé le prouvé.
06:40C'est en allant à la rencontre des habitants
06:42que François Ruffin prend la mesure du chemin à parcourir.
06:46Bonjour, madame. Ca va ?
06:47Oui, vous ?
06:48Hélène et Olivier sont mariés depuis 30 ans.
06:50Le couple a sept enfants, dont trois qui sont toujours à leur charge.
06:54Vous allez nous promettre quoi ?
06:56D'abord, je vous promets...
06:57La lune.
06:59Non, vous savez...
07:00Elle est agente d'entretien, lui, ouvrier dans le bâtiment.
07:03Une France active,
07:05noyée par un sentiment d'abandon.
07:07Le bas de l'échelle, on les aide beaucoup.
07:10Ceux qui travaillent à deux, on ne les aide pas.
07:12On est de la grosse société.
07:14On a un problème.
07:15Enfin, le petit ouvrier, il va mourir.
07:17C'est ce que je viens de dire.
07:19Le jour que le bâtiment va s'arrêter,
07:21que les gens vont vraiment en avoir merde, comme nous,
07:24vous n'allez pas être dans la merde.
07:26Je peux vous le dire. Vous allez voir.
07:29Interopropice aux idées souvent portées par l'extrême droite.
07:33Moi, je vois des choses sur des entreprises
07:36qui ne sont pas françaises, qui viennent travailler chez nous.
07:39Ils sont au plus bas prix.
07:41Comment voulez-vous que le français résiste ?
07:44C'est un gros problème.
07:45S'il n'y a pas de régulation, on s'en sort pas.
07:47Je peux vous demander ce que vous faites ?
07:50Je ne vote pas, madame.
07:51Quand je vois tout ça, c'est écœurant.
07:53Olivier est un abstentionniste déterminé à ne plus voter.
07:57Mais le discours de François Ruffin
07:59va résonner différemment au sein du coup.
08:01Je vote pour M. Ruffin.
08:04Ça fait 10 ans que je ne votais pas parce que j'étais écœurée.
08:08C'est difficile pour moi, là, maintenant.
08:11Je n'ai merde à lui travailler pour ceux qui travaillent dedans.
08:14Une demi-victoire pour le candidat du Front populaire.
08:18Plus que quelques jours pour continuer sa tournée.
08:21Je l'ai mis.
08:22Et toujours le même boulet, qui lui revient comme un boomerang.
08:26Pourquoi ?
08:27Au-dessus.
08:28Putain, mais Mélenchon, il n'y a pas une autre chose.
08:32Le positionnement de Jean-Luc Mélenchon
08:34avec lequel il a pourtant pris ses distances.
08:37Et aujourd'hui, moins rassembleur,
08:39qui naît un obstacle à la victoire du Front populaire
08:44et, à des endroits, un épouvantail à l'électeur.
08:49Une campagne locale sur laquelle
08:51plane l'ombre des figures nationales controversées.
08:54Une difficulté à laquelle est aussi confronté
08:58le chef du gouvernement.
08:59...
09:01...
09:04Ce jour-là, Gabriel Attal est l'invité de BFM TV.
09:07Là, vous savez, la campagne, elle est courte,
09:10donc c'est un 100 m.
09:12Donc, voilà, on avance.
09:15...
09:16Le Premier ministre, chef de file de la campagne d'Ensemble,
09:20est en mission pour tenter de sauver son camp.
09:22Est-ce qu'il y a des stagiaires de seconde ?
09:25Oui.
09:26Ah, bonjour.
09:27Ca va ? Ca se passe bien, le stage ?
09:29Et interpelle même nos stagiaires pour mettre son bilan en avant.
09:33Quand j'ai créé le stage de seconde,
09:35il y a quelques mois, quand j'étais à l'Education nationale,
09:38tout le monde disait que ça allait jamais marcher.
09:41Je rencontre partout des jeunes en stage de seconde qui sont ravis.
09:45Pour convaincre, il tente aussi de prendre ses distances
09:48avec Emmanuel Macron.
09:49Je suis loin.
09:50Vous êtes plus vendeur que le président ?
09:53Le choix de cette élection législative,
09:55c'est qui vous voulez comme Premier ministre.
09:57Après ces élections législatives,
09:59le président sera toujours président jusqu'en 2027.
10:02Ce qui sera différent, c'est Amatignon.
10:04Soit vous aurez Jordan Bardella,
10:06soit vous aurez Jean-Luc Mélenchon, soit vous m'aurez moi.
10:09...
10:10Gabriel Attal, en première ligne.
10:13...
10:15Alors, ces derniers jours, sur le terrain,
10:18c'est lui qui vient faire le service après-vente.
10:21...
10:24Merci pour votre soutien.
10:25Et prêter main-forte aux candidats en difficulté,
10:28comme ici, dans le sud de la France.
10:31...
10:33Qui est parfois à devoir rendre des comptes.
10:35Il y a des efforts à faire, quand même.
10:37On est là pour ça, on se bat.
10:39Dans les rues de Marseille,
10:41cette dame interpelle le Premier ministre sur l'insécurité.
10:44Il y a quand même un petit quelque chose à faire.
10:48Non pas que je sois contre les émigrés,
10:51mais là, il y en a trois qui se sont plantés
10:54devant les banques.
10:55Vous avez peur de les retirer ?
10:57Oui, parce qu'on ne sait pas comment les retirer.
11:00Il y a des caméras.
11:01Attends, attends.
11:02C'est un sujet important.
11:04On n'a même pas 100 partis en France à Marseille,
11:063 compagnies de CRS.
11:07On va continuer à monter les moyens.
11:10...
11:11Un quotidien qui la pousse à s'interroger
11:14sur le bulletin qu'elle glissera dans l'urne le 30 juin prochain.
11:18Ce que je rejette, ce sont les extrêmes.
11:20Gauche et droite.
11:21Mélenchon, c'est un fou.
11:23Je veux dire, je suis ni antisémite, ni anti...
11:28Mais des extrêmes, non.
11:30Je ne suis pas d'ailleurs. Extrême, extrême, voilà.
11:33Un discours qui va dans le sens de la rhétorique de Gabriel Attal
11:37et qui permet au Premier ministre
11:39de présenter le parti présidentiel
11:41comme la seule solution raisonnable dans cette élection.
11:44Je rencontre partout des Français qui me disent
11:47qu'on ne veut pas de cette tenaille
11:49entre l'extrême droite et l'extrême gauche.
11:51La France insoumise alimente le RN
11:53et le RN alimente la France insoumise.
11:55Il y a une majorité de Français
11:57qui cherchent plutôt l'apaisement, le rassemblement.
12:00C'est difficile.
12:02Partout où je me déplace, je rencontre des Français
12:05qui me disent qu'on ne signe pas un blanc-seing,
12:07mais on sait où sont vos valeurs.
12:09L'engagement du Premier ministre sur le terrain
12:12sera-t-il suffisant pour faire basculer les résultats
12:15de ce rassemblement national ?
12:17Merci à tous.
12:23Dans cette petite commune de la Somme,
12:26où les pavillons s'enfilent comme des perles,
12:29le RN a déferlé aux Européennes.
12:34Il a récolté 10 % de voix de plus
12:37qu'aux précédentes législatives, il y a deux ans à peine.
12:41Alors ici, pas question de briser le silence
12:45et le calme qui règnent.
12:49Nathalie Ribérobillet, 33 ans, se présente pour la seconde fois.
12:54Elle n'a presque pas besoin de faire campagne.
12:58Agricultrice et employée de banque, elle ne sonne jamais aux portes.
13:02Une campagne à l'opposé de celle de son adversaire, François Ruffin.
13:06Ma campagne est peut-être différente de la sienne.
13:08Moi, j'ai pas pour tracter, oui, c'est vrai,
13:11j'ai pas de trompette ou de cirque qui m'accompagne.
13:14Cependant, je le fais avec mes valeurs.
13:16Dépenser l'argent des Français impunément,
13:19c'est pas mon objectif.
13:21Messieurs, dames, bonjour.
13:23Vous allez vous sauver.
13:25Nathalie Ribéraud, du RN.
13:27Avec Patrick et son épouse Christine,
13:30la discussion s'engage facilement.
13:33Anciens électeurs de gauche,
13:35l'auxiliaire de vie et son mari, retraités,
13:37ont changé leur vote en faveur du RN.
13:40Moi, c'est par rapport à la pression que j'ai eue.
13:45Donc, je travaillais une nuit, j'étais agressée deux fois.
13:50Donc, après, j'avais la trouille, quoi.
13:53On a tout essayé.
13:55Rien ne nous a satisfait. Donc, pourquoi pas ?
13:59Bonne journée. Merci. Bonne manière.
14:04Écoutez, comparé à il y a deux ans,
14:06je trouve que les gens ont compris,
14:10les gens ont vu comment on les traitait
14:13et ce qui se passait.
14:14Je pense que, dans leur tête,
14:16le choix vers le RN a avancé.
14:19On était déjà bien accueillis,
14:21mais là, les gens osent le dire ouvertement.
14:24Peut-être, il y a deux ans, c'était plus compliqué.
14:27Si certains ont le ventre dans le dos,
14:32d'autres le prennent de face.
14:35Bonjour, mesdames.
14:36Je vous donne un petit tract.
14:38Ça m'intéresse pas.
14:39Très bonne journée à vous.
14:41Bonjour, monsieur.
14:42Dans le centre d'Abbeville,
14:44c'est une jeune candidate de 27 ans qui déborde d'énergie.
14:48Je n'ai pas le temps.
14:49Il n'y a pas de souci.
14:50Bonjour, mesdames.
14:51Je vous donne un petit tract pour les élections législatives.
14:55Je suis candidate sur la 1re circonscription.
14:57Je compte sur vous, le 30 juin.
14:59J'espère. C'est très bien, je pense.
15:02Face à Nathalie Ribérobillet et François Ruffin,
15:05Albanne Branland veut défendre la candidature
15:08du parti Renaissance, dont elle est salariée.
15:10Merci, mesdames.
15:12Vous ne présentez pas le parti que vous représentez
15:15quand vous allez voir les gens ?
15:16Je dis souvent, là où on n'a pas eu l'occasion,
15:19que je fais partie, que je représente l'Union des modérés.
15:23Parce que face à moi, et c'est un cas un petit peu isolé,
15:27il n'y a pas de représentants, de dissidents centristes.
15:30Je représente l'Union des modérés,
15:32et c'est ce que je prône en faisant campagne.
15:35L'élection, il faut savoir qui va être Premier ministre.
15:38Est-ce que vous préférez que ça soit Mélenchon,
15:41que ça soit Bardella ou que ce soit Gabriel Attal ?
15:44Mais c'est de son propre camp que vient le vent contraire.
15:48Mesdames, bonjour.
15:49André, 70 ans, est encore indécis.
15:52J'espère que vous me garderez en tête
15:54et que vous choisirez l'Union des modérés que je représente.
15:58C'est pas vous.
16:00Sur le prospectus, le visage du Premier ministre.
16:03Qu'est-ce qui vous dérange particulièrement Gabriel Attal ?
16:07Non, non, non.
16:08Je trouve qu'il a fait du très bon travail depuis qu'il est arrivé.
16:11C'est l'ombre qui est derrière, quoi.
16:14Les gilets jaunes auraient dû lui servir.
16:16C'est amusant, car des gilets jaunes ne devraient plus être gilets oranges.
16:21Comme souvent, c'est le bilan d'Emmanuel Macron
16:24qui est renvoyé à la candidate.
16:26Il y a quelques mois,
16:27on avait mis 200, 300 au QTS, dehors.
16:33Si en même temps, on avait dit qu'on baissait à 2-3 %
16:36la TVA sur le camembert, le lait,
16:38et que ça donne un pouvoir d'achat de 5 ou 6 euros par mois...
16:43Les trois mesures que je viens de vous dire.
16:45Il était plus de 10 % dans les hausses d'opinion
16:48et on n'avait pas ce résultat déplorable aux Européennes.
16:52Une position d'autant plus difficile à assumer pour la candidate
16:56qu'elle n'adhère pas parfaitement à la ligne présidentielle
17:00de diabolisation des extrêmes.
17:02Albane Branland fait une distinction entre ces deux opposants.
17:06En effet, je ne me mets pas de signe égal
17:08et je me suis toujours battue contre le RN.
17:12Ira-t-elle jusqu'à se désister en cas de triangulaire ?
17:17Ce sera en tout cas l'enjeu principal de ce 2e tour,
17:20car des triangulaires, il y en aura beaucoup...
17:24en raison d'une participation qui s'annonce forte,
17:2762 %,
17:29soit 15 points de plus qu'en 2022.