BFMTV met en place un nouveau numéro de l’émission spéciale “l’Assemblée BFM” présentée par Benjamin Duhamel ce mercredi soir. Au lendemain du discours de politique générale du Premier ministre, BFMTV réunit des représentants des principales formations politiques du pays pour débattre sur l’avenir du gouvernement de François Bayrou.
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00:00Je pense que dans la situation actuelle, il faut montrer à nos concitoyens qu'on est responsable. On ne peut pas avoir plus de 4 premiers ministres en un an.
00:08Ce pays est au bord de la faillite, au bord du gouffre. On ne peut pas continuer à se décrédibiliser sur la scène internationale.
00:17On ne peut pas aussi ne pas voter un budget. Ça a eu des conséquences dramatiques, la censure du gouvernement Barnier sur la scène internationale,
00:24auprès de nos partenaires européens, auprès des marchés financiers, mais aussi économiquement. On a des entreprises qui nous disent qu'à cause de l'instabilité,
00:31elles ne veulent plus investir et créer de l'emploi. On va parler de la réforme des retraites, mais l'emploi n'est pas un petit sujet, quand même,
00:38par rapport à la question du financement des retraites.
00:41Supprimons les élections. Il y aura une stabilité parfaite.
00:44Je suis en train de dire la position des Républicains.
00:47Vous avez entendu ce que vient de dire Jean-Philippe Tanguy. Il dit supprimer les élections. Ça pourrait arranger les Républicains compte tenu des scores qu'ils font.
00:52Dans les collectivités locales, on est bien plus à l'aise que le RN. Je vous invite un peu d'humilité.
00:58Ce n'est pas une question d'humilité.
01:00Vous n'avez pas un comportement d'impartialité.
01:04Ça navigue entre chez vous et chez nous.
01:06Moi, je ne suis pas liée à une extrême.
01:08Vous êtes alliée avec l'extrême gauche. Je ne suis pas liée avec l'extrême droite.
01:11C'est quand même une très grosse différence.
01:13Ça navigue beaucoup entre chez vous et chez eux.
01:15Non, justement. Chez nous, ça ne navigue pas.
01:17On a perdu beaucoup de sièges au mois de juillet, justement, parce qu'on ne s'est pas compromis, comme l'a fait le Parti socialiste.