• il y a 4 mois
Simon Bolívar, "El Libertador", lutta contre l'Espagne avec passion, mêlant batailles héroïques et amour inébranlable pour la liberté et sa patrie.

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Genre : Fim Complet, Nouveauté, Cinéma, Film en 4K, Drame, Histoire, Romance, Émotions
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Transcription
00:00:00Le russe.
00:00:07Le russe.
00:00:14Le russe.
00:00:21Le russe.
00:00:28Remenez-le à l'écurie.
00:00:30Changement de la garde à minuit !
00:00:32À vos postes !
00:00:34Bienvenue au palais, Excellence.
00:00:36Merci Fernando.
00:00:38Comment va ton fils ?
00:00:40Il apprend à marcher.
00:00:42Comme ce deux foutu pays.
00:00:43Bienvenue chez vous, Général.
00:00:44Merci Daniel.
00:00:46Nous avons reçu un cadeau de Martin Torquinton.
00:00:48Pour quelle raison ?
00:00:49Excellence, pour commémorer le huitième anniversaire de notre république.
00:00:52Haut de colonne.
00:00:54Même nos ennemis ont accepté notre existence.
00:00:57Je ne le croyais pas.
00:01:01Je prends votre épée, Général.
00:01:03Merci.
00:01:13Qu'elle soit prête pour demain matin, Clarita.
00:01:15Certainement, Excellence.
00:01:27Défoncez cette porte !
00:01:34Mon épée, nom de Dieu !
00:01:36Ouvrez cette porte !
00:01:38Par le balcon !
00:01:40Dépêche-toi.
00:01:42Qu'est-ce que tu fais ?
00:01:44Ouvrez !
00:01:45Laisse-moi passer.
00:01:47Simon, si tu meurs ce soir, avec toi, mon amour, tous nos combats vont mourir.
00:01:50Enlève-toi.
00:01:52Qu'est-ce que tu fais, enfin ?
00:01:54Il n'y a rien de glorieux à mourir bêtement.
00:01:59Viens, suis-moi.
00:02:00Ils ne viennent pas pour moi, ils viennent pour toi.
00:02:02Suis-moi, il est l'heure de qu'ils sont. Je te laisse ici.
00:02:05Seul, je vais rester.
00:02:06Par chez lui. Je vais m'occuper d'eux, d'accord ?
00:02:09Par chez lui.
00:02:10Ouvrez cette porte ! Tout de suite !
00:02:11Ouvrez cette porte et rendez-vous !
00:02:13Vite !
00:02:14Allez, vous autres !
00:02:15Au travail !
00:02:20Dépêche-toi.
00:02:21En avant !
00:02:25Il est là ! Attrapez-le !
00:02:30Simon, tu dois regarder. Regarde ta femme.
00:02:32Non !
00:02:33Si, tu dois la regarder.
00:02:34Simon !
00:02:35Tu dois la regarder.
00:02:36Simon !
00:02:37Simon, reviens ici !
00:02:38Laissez-moi !
00:02:39Simon, reviens !
00:02:40Non, laissez-moi !
00:02:48Simon !
00:02:49Laissez-moi partir !
00:02:50Simon, arrête !
00:02:51Laissez-moi partir !
00:02:53Tu as le droit de pleurer.
00:02:55C'était ta maman.
00:02:57C'était ta maman.
00:03:00Ne les laissez pas s'échapper !
00:03:02Empêchez-le d'atteindre le fleuve !
00:03:07Attention ! Le temps arrive !
00:03:09Il est passé, ce bâtard !
00:03:12Il faut des armes !
00:03:16C'est moi, Simon !
00:03:19Je peux rester avec toi ?
00:03:20Bien sûr que tu peux.
00:03:25Soulevez-le !
00:03:27Il doit mourir ce soir !
00:03:50Viens !
00:04:20Bravo !
00:04:24Attendant,
00:04:26quelqu'un veut-il m'affronter ?
00:04:29Le monsieur qui vient des Indes ?
00:04:31Excellente idée.
00:04:34Monsieur Bolivar,
00:04:35le prince vous invite à jouer.
00:04:39Monsieur ?
00:04:41Pardon ?
00:04:42Le prince vous invite à jouer.
00:04:45Qui, moi ?
00:04:46Oui, monsieur.
00:04:47Vous ignorez qu'il jouait à ces jeux-là à Buenos Aires ?
00:04:50À Caracas, Votre Haltesse.
00:04:52Province du Venezuela.
00:04:54C'est pareil pour moi.
00:04:57C'est cool.
00:05:00Prêt ?
00:05:10Arrête !
00:05:11Il m'a blessé, le russe !
00:05:13Je suis désolé, Votre Haltesse.
00:05:15Je ne le voulais pas, je suis vraiment désolé.
00:05:17Hors de ma vue ! Et tout de suite !
00:05:19Je ne vous revois plus.
00:05:34Je crois que vous me devez des excuses.
00:05:37Pourquoi ?
00:05:39C'est votre faute si j'étais distrait en jouant.
00:05:41Vous m'en voyez désolé.
00:05:43Y a-t-il autre chose dont je dois m'excuser ?
00:05:46Il est honteux que Marie-Theresa ait accepté cette invitation à danser.
00:05:54J'aimerais vous poser une question.
00:05:56Je vous en prie.
00:05:58Je vous écoute, monsieur.
00:06:00C'est ça que vous voulez ?
00:06:02Quoi ?
00:06:03C'est vraiment ça que vous voulez ?
00:06:05Ces gens ici ?
00:06:07Cette ville-là ?
00:06:09Je ne connais que cela.
00:06:11Mais ce n'est pas ce que vous attendez, pas vrai ?
00:06:13Comment pouvez-vous savoir ce que j'attends ? Vous ne savez rien de moi.
00:06:16J'ai su ce que je voulais savoir la première fois que j'ai croisé votre regard.
00:06:21Le reste n'est que détail.
00:06:43C'est bon.
00:06:50Encore un effort.
00:07:04Je te jure que je n'ai pas eu le temps de chier.
00:07:06Tu n'es pas capable.
00:07:08Merci, monsieur.
00:07:11Permettez que je prenne votre compagnie.
00:07:13Je vous aide à descendre.
00:07:21Je vous la rends, monsieur.
00:07:24Merci, messieurs.
00:07:37Allez, avancez, bande de bourriens.
00:07:39Avancez, on n'est pas encore arrivés.
00:07:41Vous allez manger ce soir, il faudra vous taire et obéir.
00:07:44Avancez !
00:08:07Au secours !
00:08:08Au secours !
00:08:09Pour la reine de cette maison.
00:08:39Merci, c'est gentil.
00:08:41Bienvenue.
00:08:44Hippolyta !
00:08:46Simon, mon fils.
00:08:54Je te présente ma mère.
00:08:56Ta mère ?
00:08:58Qui est aussi mon père.
00:09:00Hippolyta, je te présente Maria Theresa, mon épouse.
00:09:04Bienvenue, jeune dame.
00:09:09Je suis ravie de vous rencontrer.
00:09:25Ferme les yeux.
00:09:28Respire profondément.
00:09:34Ouvre la bouche.
00:09:40Qu'est-ce que c'est ?
00:09:43Une goyave.
00:10:03Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qui t'a piqué ?
00:10:04Je ne sais pas.
00:10:07Fais-moi voir.
00:10:08Laisse-moi regarder.
00:10:09Non !
00:10:27Tout ça t'appartient ?
00:10:31Aussi loin que tu puisses voir.
00:10:34Et plus loin encore, où tu ne peux pas voir.
00:10:38Et maintenant, tout ça aussi est à toi.
00:11:09C'est bon.
00:11:22Partez !
00:11:24On ne va pas te nourrir.
00:11:26Le noble sauvage est de retour.
00:11:29Maestro !
00:11:34Mon mari m'a beaucoup parlé de toi.
00:11:36Vraiment ?
00:11:37Il m'a dit que tu ne laisserais pas les rousseaux
00:11:39tant qu'ils ne traverseraient pas le fleuve à la nage.
00:11:41Est-ce que c'est vrai ?
00:11:42Tu peux demander à mon oncle plusieurs fois.
00:11:44Je n'ai rien à lui dire.
00:11:46Je n'ai rien à lui dire.
00:11:48Je n'ai rien à lui dire.
00:11:50Je n'ai rien à lui dire.
00:11:51Je n'ai rien à lui dire.
00:11:52Je n'ai rien à lui dire.
00:11:53Est-ce que c'est vrai ?
00:11:54Tu peux demander à mon oncle plusieurs fois.
00:11:56Pour être bien sûr qu'il ne se noie pas.
00:11:58C'est une forme d'éducation plutôt particulière.
00:12:01Comme vous le voyez, je suis partie de chez moi
00:12:03et j'ai tout laissé pour épouser votre disciple.
00:12:06Simon ne t'a pas épousé.
00:12:09Comment cela ?
00:12:10Il a épousé l'église catholique.
00:12:12Avec son système de contrôle.
00:12:14Mon maestro insiste pour qu'aucun penseur libre
00:12:16ne participe aux institutions qui pourraient le limiter lui.
00:12:19J'en déduis donc que tu es contre le mariage ?
00:12:21Bien sûr, je suis contre le mariage.
00:12:23Je suis contre les nations, contre tout système de contrôle...
00:12:25De contrôle qui sépare les gens pour les manipuler.
00:12:32Je connais bien ma leçon, non ?
00:12:35Les choses ont beaucoup changé depuis ton départ.
00:12:40Ton bonheur est quelque chose de...
00:12:42de déconcertant.
00:12:45Les choses ont peut-être changé, mais toi, tu es toujours le même, Rodriguez.
00:12:48Celui qui ne veut pas voir le changement, c'est toi.
00:12:50Après 300 ans, l'emprise du pouvoir espagnol sur le continent
00:12:53a commencé à s'affaiblir.
00:12:55C'est le moment de passer à l'action.
00:12:57Croyez-vous que je pourrais avoir confiance en vous ?
00:13:00Et c'est ce que j'ai préparé pour toi.
00:13:02Le soldat du roi !
00:13:11Est-ce que je pourrais savoir ce que tu as fait ?
00:13:14Simon et toi, par ici, vite ! Dépêchez-vous !
00:13:21Prenez position !
00:13:24Qu'est-ce qui se passe ?
00:13:25Les idées de ton maestro ont mis la couronne en colère.
00:13:28Dans quel bétrin du défouré ?
00:13:30Personne ne peut savoir que je suis ici.
00:13:32Je suis à Paris, normalement.
00:13:34Mon oncle amène l'os écurimé-le sur un cheval
00:13:36et fait le disparaître dans les champs de canne à sucre.
00:13:38Allez vite, dépêchez-vous !
00:13:45Général Monteverdé.
00:13:47Quelle agréable surprise.
00:13:49Nous n'avons pas été informés de votre visite.
00:13:53Toutes mes félicitations, Bolivar.
00:13:56Je viens de faire la connaissance de votre épouse, tout à fait charmante.
00:14:03Et vos chers vieux amis, comment vont-ils ?
00:14:07En vérité, nous n'avons pas eu le temps de leur rendre visite.
00:14:09Nous venons tout juste d'arriver.
00:14:11Nous voyons uniquement notre famille, ce soir.
00:14:13Ne me dites pas que vous n'avez pas encore vu votre maestro, Rodriguez ?
00:14:20Je crois qu'il est à Paris.
00:14:22On dit qu'il est à Caracas.
00:14:27Vous attendez quelqu'un ?
00:14:30Pardon ?
00:14:31J'ai comme l'impression qu'il manque certains de vos convives.
00:14:35Ils viennent de partir.
00:14:37Pas à cause de moi, j'espère.
00:14:40Non, ils ne se sentaient pas très bien.
00:14:44Ils ne se sentaient pas très bien.
00:14:47Et vous, comment vous sentez-vous, madame ?
00:14:49Bien ? Parce que votre regard…
00:14:52Non.
00:14:53Je suis vraiment ulcérée par votre comportement général.
00:14:56Vous faites irruption dans l'hacienda de mon mari,
00:14:58vous vous asseyez à sa table et buvez son vin.
00:15:01Autant que je sache, personne ne vous a invité.
00:15:07Il va falloir vous y habituer, chère madame.
00:15:10Ici, dans la province de Venezuela,
00:15:12les choses ne se font pas exactement comme certains peuvent le croire à Madrid.
00:15:17Portons un toast au roi.
00:15:20Longue vie au roi !
00:15:22A sa santé !
00:15:25On dit justement qu'elle est bonne, sa santé.
00:15:27Et c'est heureux pour lui.
00:15:31Si votre famille a pu prospérer,
00:15:33c'est aussi grâce à la protection de la couronne, Bolivar.
00:15:37Je suis sûr que vous ne ferez rien qui pourrait mettre cela en danger.
00:15:42Sur ce, madame,
00:15:44bonne fin de journée.
00:16:14Vivez !
00:16:44Ça va ?
00:16:45Oui.
00:16:47C'est une bonne journée.
00:16:49Bonne journée.
00:16:52Bonne journée.
00:16:54Bonne journée.
00:16:57Bonne journée.
00:17:00En parlant d'ailleurs,
00:17:02je suis un peu désolée pour vous parler.
00:17:04Vous savez,
00:17:06je ne suis pas l'homme qu'on peut croire.
00:17:09En tout cas,
00:17:11j'aimerais que vous m'entendiez,
00:17:13Oui.
00:17:17Faut se dépêcher.
00:17:20Allez.
00:17:44Theresa !
00:17:46Maria Theresa !
00:17:47Maria Theresa !
00:17:52Mon amour...
00:17:54Mon amour !
00:17:58Maria Theresa, je suis sentie par le boi.
00:18:00Maria Teresa !
00:18:03Maria Teresa !
00:18:14Ça fait un mois et vous n'avez rien prescrit à ma femme.
00:18:18Il n'y a rien contre la fièvre jaune.
00:18:21Votre femme est une femme fragile.
00:18:24– Elle n'est pas faite pour se... – Vous devez la soigner !
00:18:28Guérissez-la et je vous paierai ce que vous voulez.
00:18:33Ce que vous demandez...
00:18:36ne peut pas s'acheter avec de l'argent.
00:18:39À une prochaine fois, M. Bolivar.
00:18:49La Goya va des propriétés curatives.
00:18:56Merci, je n'ai pas faim.
00:19:01Bon, d'accord.
00:19:03Ça ne presse pas ? On va la laisser pour plus tard.
00:19:07De toute façon, j'en ai beaucoup.
00:19:10J'en ai de plein panier.
00:19:13Je n'ai rien fait d'autre que chercher les plus belles Goyaves.
00:19:21Tout va aller mieux.
00:19:25Tu vas te remettre, tu vas voir.
00:19:28Je te le promets.
00:19:30Je te le promets.
00:19:37Donne-moi ta main, mon amour.
00:19:53Est-ce que tu la sens ?
00:20:01C'est elle ?
00:20:04Elle m'est apparue dans un rêve.
00:20:19Elle t'a dit son prénom ?
00:20:22J'ai dû oublier de le lui demander.
00:20:26Tu le lui demandes ?
00:20:29Tu le lui demanderas ce soir, alors.
00:20:32D'accord ?
00:20:37Dis-lui que son papa est impatient de la connaître.
00:20:58C'est un rêve.
00:21:28Sous-titrage ST' 501
00:22:29Vous voulez du gâteau ?
00:22:39Prends-en.
00:22:41C'est quoi, ça ?
00:22:42C'est important.
00:22:47Puis-je me joindre à votre partie ?
00:22:51Je pensais passer à autre chose.
00:22:54Simon, c'est Martin Torkington, un ami banquier.
00:22:57Juste une partie. Je vous promets de la rendre excitante.
00:23:00D'accord.
00:23:03Vous êtes le plus combatif, et Fanny m'a tout dit sur vous.
00:23:06C'est vrai ?
00:23:07Oui.
00:23:08Je lui ai dit que tu es vénézuélien.
00:23:10Ce n'est pas vraiment un secret, non ?
00:23:14C'est à vous de jouer.
00:23:16D'accord.
00:23:18On joue.
00:23:19Connaissez-vous la nouvelle ?
00:23:21Francisco de Miranda a débarqué à la Vella des Coraux avec 200 hommes.
00:23:25Ce n'est pas très loin, il me semble, de Caracas, n'est-ce pas ?
00:23:28Distribuez.
00:23:29Ce vieux combattant de la liberté espérait déclencher une révolte.
00:23:32Les Espagnols ont été prévenus. Tout le monde a été massacré.
00:23:35Faites vos jeux, monsieur.
00:23:36Une carte, s'il vous plaît.
00:23:37Oui, je vous en prie.
00:23:38Seul Miranda prévoit de s'échapper.
00:23:40Comment se fait-il qu'un Anglais montre autant d'intérêt pour l'Amérique du Sud ?
00:23:43C'est rare qu'un continent entier entre en jeu, n'est-ce pas ?
00:23:46Martin a du nez pour l'argent.
00:23:48Oui.
00:23:49Il est comme un cochon avec des truffes.
00:23:51Le règne de l'Espagne touche à sa fin, comme d'ailleurs celui de l'Église.
00:23:55Nous ne pouvons tous être d'accord que sur un seul dieu.
00:23:58L'heure est venue pour les banques.
00:24:00Une carte.
00:24:01Deux cartes.
00:24:02Ce qui est clair, c'est qu'il y aura du changement.
00:24:04Ce qui ne l'est pas, c'est qui seront les futurs dirigeants.
00:24:06Suivi.
00:24:07Vous suivez ?
00:24:09Très bien, je suis.
00:24:10Je serais heureux d'organiser une rencontre avec l'un de mes associés,
00:24:13avant votre retour au Venezuela.
00:24:15Qu'est-ce qui vous fait dire que je vais repartir pour le Venezuela ?
00:24:19Vous venez d'une famille importante.
00:24:21Vous n'êtes pas intéressé par l'avenir du Venezuela ?
00:24:24Deux cartes sur le tableau.
00:24:30Une paire de rênes.
00:24:31Ah.
00:24:41Vous gagnez, on dirait.
00:24:43J'espère vous revoir bientôt.
00:24:45Fini.
00:24:47Merci, messieurs.
00:25:11Oh, messieurs, je crois qu'il va pouvoir s'en aller.
00:25:15Désolé, monsieur.
00:25:16C'est pas interdit de s'entendre.
00:25:17Laissez-moi, s'il vous plaît.
00:25:18Mais je connais très bien l'enfant.
00:25:20Laissez-moi, monsieur, s'il vous plaît.
00:25:21Elles sont très bonnes.
00:25:25Excusez-moi, madame, savez-vous où je pourrais trouver monsieur Rodriguez ?
00:25:28Moi ? Je sais pas.
00:25:41Maestro !
00:25:45Maestro Rodriguez !
00:25:54Simon !
00:25:57Simon !
00:25:59Simon, le noble sauvage, réapparaît enfin sur terre.
00:26:04Tout a commencé ici, Simon.
00:26:06Ici, sur ce marché.
00:26:07Au revoir.
00:26:09Au revoir, madame.
00:26:10Avec des femmes qui mourraient de faim.
00:26:12Elles protestaient contre le prix du pain, c'est ça ?
00:26:15Et cette révolte a été le début de la fin de la monarchie française.
00:26:19Ce n'était pas une révolte.
00:26:21C'était une révolution.
00:26:24Quelques femmes qui ont faim et d'un seul coup, tout change.
00:26:28Le combat se répète à travers l'histoire des hommes, encore et toujours.
00:26:32Les oppresseurs contre les opprimés.
00:26:36Ce qu'il faut, c'est savoir de quel côté tu es.
00:26:43Pourquoi tu me cherchais, Maestro ?
00:26:48Je veux que tu choisisses.
00:26:52J'ai choisi Paris.
00:26:56J'ai perdu mon temps avec toi.
00:26:59Je crois que tu es devenue dilettante.
00:27:02Si c'est ce que tu penses.
00:27:04Je suis sûrement un imbécile, non ?
00:27:06Alors tu vas tout abandonner uniquement parce que ta femme n'est plus de ce monde, c'est ça ?
00:27:16Ne prononce pas son nom, Maestro.
00:27:20Merci.
00:27:22Simon, je sais que tu souffres.
00:27:25Mais maintenant tu es libre de tout engagement sentimental.
00:27:28Libre ?
00:27:31Libre.
00:27:33Libre.
00:27:37Non mais tu entends ce que tu dis ?
00:27:40Je suis condamné à la souffrance jour après jour et tu appelles ça la liberté ?
00:27:43Tu as abandonné ton pays quand on a eu le plus besoin de toi.
00:27:46Tu crois que Jefferson, lui, serait devenu un dégonflé et un inutile, tout ça, juste à cause d'une femme ?
00:27:51Juste à cause d'une femme !
00:27:53Juste à cause d'une femme, tu n'es qu'un insolent !
00:27:57À une époque, on te payait pour m'éduquer.
00:27:59On te payait pour m'éduquer.
00:28:01Et on te payait bien.
00:28:04Je ne suis plus un enfant Rodriguez, tu as compris ça ?
00:28:07Et ne m'impose pas tes délires de révolutionnaire.
00:28:12Je te plains beaucoup, Simon.
00:28:15Tu es tellement pauvre que la seule chose qui te reste, c'est ton argent.
00:28:29Allez !
00:28:59Allez !
00:29:17J'ai choisi mon côté.
00:29:23Alors je crois que tu es dans la merde.
00:29:29Non.
00:29:46Général Miranda !
00:29:47Arrêtez !
00:29:48Qui êtes-vous ?
00:29:51Je vous demande de dire qui vous êtes, monsieur.
00:29:53Je suis Simon Bolivar.
00:29:56De Caracas, monsieur.
00:30:00Je ne crois pas vous connaître.
00:30:03Mais moi je vous connais, général.
00:30:05Qu'est-ce que vous savez de moi ?
00:30:06Que vous avez combattu avec Napoléon.
00:30:08Et avec Washington.
00:30:11Vous avez combattu pour la liberté, vous êtes un grand héros.
00:30:15Et ce, à travers le monde entier, général.
00:30:18Je viens vous demander de rentrer en Amérique du Sud.
00:30:21Et de conduire notre révolution.
00:30:22Le problème, jeune homme, c'est qu'il y a beaucoup de querelles, de dissensions en Amérique du Sud,
00:30:27entre les Blancs, les Créoles, les Indiens, les Métis et les Noirs.
00:30:35Et aucun n'a confiance en l'autre.
00:30:39Nous sommes beaucoup trop divisés pour mettre à terre la puissance de tout un empire.
00:30:48Que s'arrête-t-il ?
00:30:50Que savez-vous de la guerre ?
00:30:55Je sais qu'elle coûte de l'argent, général.
00:31:02C'est ce que vous avez dit de plus intelligent pour le moment.
00:31:07Ceci couvrira vos dépenses personnelles.
00:31:10De l'argent anglais ?
00:31:12C'est mon argent.
00:31:20Quel est le but de votre démarche, monsieur ?
00:31:24Je veux la libération de mon pays.
00:31:28Et je veux participer au combat.
00:31:50Tuez-les !
00:31:58Toi aussi !
00:32:12À l'attaque !
00:32:20À l'attaque !
00:32:26Général, la garde espagnole s'enfuit à travers les marécages.
00:32:31Je demande l'autorisation de former une section pour les poursuivre.
00:32:34Autorisation refusée.
00:32:37Je ne veux pas faire courir le risque à mes troupes en territoire ennemi.
00:32:41Monteverdée continue d'avancer. Nous allons gagner.
00:32:44Vous croyez peut-être que nous allons gagner.
00:32:47L'armée espagnole est entraînée et aguerrie.
00:32:50Elle possède les meilleurs soldats au monde.
00:32:53Ils reviendront tous.
00:32:55Et ils reviendront avec une fureur telle que même vous ne pouvez pas imaginer.
00:33:00Que la troupe se replie sur le champ.
00:33:05Vous êtes muté sur le champ au fort de Puerto Cabello.
00:33:10Mais c'est un simple dépôt de munitions.
00:33:13Oui, monsieur.
00:33:14Mais il y a aussi une prison.
00:33:18Si je peux me permettre de parler franchement, monsieur.
00:33:22Je crois que le général Miranda commet une erreur.
00:33:25Nos meilleurs soldats doivent être sur le front.
00:33:30Comment vous appelez-vous ?
00:33:32Je suis le sous-lieutenant Antonio Rosset des Sucrés, deuxième bataillon d'artillerie.
00:33:38Comment osez-vous critiquer le général Miranda ?
00:33:40Je parle simplement avec franchise, monsieur.
00:33:42Le général Miranda est l'un des plus grands militaires de notre époque.
00:33:46Je suis d'accord avec vous.
00:33:48Le général Miranda a été un grand homme au siècle passé.
00:33:52Seulement, les temps ont changé.
00:33:57Aucune erreur n'a été commise.
00:34:00Vous irez au fort de Puerto Cabello.
00:34:06Je vous demande de me laisser partir.
00:34:08Je vous demande de me laisser partir au combat.
00:34:11Maintenir sèche la poudre à canon des Patriotes est aussi un soutien à notre cause, ne croyez-vous pas ?
00:34:17Je veux mener les hommes au combat, général.
00:34:20Pour l'instant, exécutez mes ordres.
00:34:22Ce n'était pas dans notre accord.
00:34:28Voulez-vous que je vous fasse mettre aux arrêts ?
00:34:31Je ne voulais pas vous offenser, général.
00:34:32Si vous continuez à répondre, monsieur,
00:34:35je vous ferai mettre personnellement les fers aux pieds et je vous renverrai de suite en Espagne.
00:34:41Lieutenant Bolivar !
00:34:42C'est lui.
00:34:45Sous-lieutenant Fernandez Vinoni, monsieur. Bienvenue.
00:34:48Au rapport, sous-lieutenant.
00:34:51Cet endroit est des plus tranquilles. Nous n'avons jamais eu de problème, monsieur.
00:34:56C'est ici que sont détenus les prisonniers royalistes.
00:34:58Combien sont-ils ?
00:34:59Une centaine, plus ou moins.
00:35:02De ce côté, il y a les armes et les munitions.
00:35:05Les armes et les munitions sont stockées quasiment au même endroit que les prisonniers, c'est bien ça.
00:35:10Il n'y a qu'un soldat pour les garder.
00:35:15Toi, vieux soldat, viens voir ici.
00:35:21Comment tu t'appelles ?
00:35:22Fernando, lieutenant.
00:35:25Fernando, va à Valence prévenir le général Miranda que nous avons besoin de renforts.
00:35:28Dis-lui que c'est très urgent.
00:35:29Oui, lieutenant.
00:35:34À partir de maintenant, chaque soldat de ce fort doit se tenir en alerte.
00:35:39Il n'y aura pas de repos avant que les renforts ne soient arrivés.
00:35:43Compris ?
00:35:47Ce n'est pas simplement un combat pour le Venezuela.
00:35:51C'est une guerre pour la nouvelle grenade.
00:35:54Pour la Patagonie.
00:35:55Pour le Pérou.
00:35:57Ou les Andes.
00:36:00C'est une guerre pour détruire les frontières érigées par les Espagnols.
00:36:05Et pour unifier le continent.
00:36:08Et c'est surtout et par-dessus tout une guerre totale pour l'esprit libre de l'Amérique.
00:36:15Mais qui êtes-vous, en fait ?
00:36:19Un jeune homme riche qui veut se faire un nom pour lui-même ?
00:36:26Entrez.
00:36:28Excusez du dérangement, lieutenant.
00:36:30Les renforts sont arrivés ?
00:36:31Non, monsieur.
00:36:33Les mâles sont arrivés pour vous.
00:36:40Le gentleman a dit que c'était un cadeau.
00:36:43Quel gentleman ?
00:36:45Un Anglais.
00:36:48Si vous permettez, lieutenant.
00:36:50Oui, merci.
00:36:58Voilà ! Simon Bolivar !
00:37:03Tarkington !
00:37:05Que faites-vous ici ?
00:37:06J'ai sorti le vent du changement.
00:37:08De plus, j'adore le soleil.
00:37:11Si l'Angleterre avait un climat supportable, on n'aurait pas uni nos forces pour coloniser le reste du monde.
00:37:16Regardez-moi ça !
00:37:18C'est une guerre pour l'Amérique.
00:37:20Pour le Pérou.
00:37:21Pour l'Amérique.
00:37:22Pour l'Amérique.
00:37:23Pour l'Amérique.
00:37:24Pour l'Amérique.
00:37:25Regardez-moi ça !
00:37:28Il y a une liberté ici qu'un enfant de Londres ne peut pas connaître.
00:37:35J'aimerais connaître le sens, monsieur, de vos présents.
00:37:38Vous découvrirez que mes associés sont parmi les plus généreux.
00:37:41Je vous sers.
00:37:46Et qu'attendez-vous de moi en retour ?
00:37:48Nous attendons votre victoire.
00:37:50Il y a un plan pour l'Amérique du Sud.
00:37:53Nous avons nos propres plans, monsieur Turkington.
00:37:56Vous savez fort bien que vos initiatives actuelles sont vouées à l'échec à moins d'avoir votre propre financement.
00:38:01Et notre plan est de vous soutenir autant qu'il sera possible.
00:38:04Ah oui ? Et que voulez-vous ?
00:38:08Ce que je voudrais.
00:38:15Je voudrais avoir une maison ici.
00:38:17Ce qui est impossible avec le pouvoir espagnol.
00:38:23Vous m'avez laissé gagner.
00:38:26Je vous demande pardon.
00:38:29À Paris.
00:38:30Ah. Et pourquoi aurais-je fait ça ?
00:38:33Pour votre plan.
00:38:34Vous n'espériez pas que j'abatte toutes mes cartes, non ?
00:38:48Lieutenant !
00:38:49Vite, on se bat.
00:38:51Allons-y.
00:39:03Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:39:04Les soldats espagnols se sont évadés de la prison.
00:39:06Comment ont-ils fait ?
00:39:07Le sous-lieutenant Vinoni leur a ouvert les portes.
00:39:09C'est un traître, colonel !
00:39:11Nous devons faire accès.
00:39:12Avant !
00:39:18On a perdu le fort !
00:39:20Si le général Miranda avait reçu notre demande de renfort, ça ne serait pas arrivé !
00:39:26Il l'a reçu.
00:39:31Comment il l'a reçu ?
00:39:38Il considérait le fort comme une cause perdue.
00:39:40Mais ce fort allait forcément être attaqué !
00:39:42Miranda ne croit pas que l'armée des patriotes peut vaincre les royaumes.
00:39:45Il a signé la capitulation.
00:39:48Il embarque à l'aube pour l'Angleterre.
00:39:50Ce n'est pas une capitulation.
00:39:53C'est une trahison.
00:39:54Je suis le général Miranda !
00:39:56Laissez-moi partir !
00:39:57Relâchez-moi !
00:40:03C'est vous le commanditaire de cet ignominie ?
00:40:05Vous êtes en état d'arrestation pour avoir trahi la république du Venezuela.
00:40:08Comment pourrais-je trahir quelque chose qui n'a jamais existé ?
00:40:12Vous êtes en train de commettre une grave erreur.
00:40:15Une erreur impardonnable.
00:40:19Croyez-vous vraiment qu'ils vont continuer à vous suivre ?
00:40:23Vous n'avez reçu qu'une mission dans votre vie.
00:40:26Bolivar.
00:40:27Et vous l'avez trahi.
00:40:30J'amène le général Francisco Miranda.
00:40:32Mais prépare, je ne suis pas armé.
00:40:34Arrête !
00:40:35Arrête !
00:40:36Arrête !
00:40:37Arrête !
00:40:38Arrête !
00:40:39Je ne suis pas armé.
00:40:40Arrête !
00:40:41J'amène le général Francisco Miranda.
00:40:43Arrêtez-les !
00:40:45Arrêtez-les tous les deux !
00:40:53Vous êtes moins intelligent que je l'imaginais, Bolivar.
00:40:57Croyez-vous que nous allions tomber à vos pieds parce que vous nous apportiez Miranda ?
00:41:04Néanmoins, ces documents vous protégeront.
00:41:10Ils seront votre sauveconduit pour quitter le Venezuela.
00:41:13Mais général, cet homme est un soldat ennemi.
00:41:16Et il a eu tout à loisir d'apprécier la qualité de l'interrogatoire, c'est clair.
00:41:20Mais la réalité est que ce gentleman nous a livré le général Miranda.
00:41:23Si nous le laissons partir, il ira rejoindre les troupes patriotes de l'autre côté de la frontière.
00:41:39Ce gentil jeune homme riche n'est pas une menace.
00:41:42Et il a servi le roi mieux que personne ne l'a fait dans ce salon.
00:41:46C'est pourquoi je...
00:41:47Je n'ai pas livré Miranda pour servir le roi.
00:41:50Je l'ai fait parce qu'il a trahi les idéaux de la République.
00:41:54Ne vous méprenez pas, Monteverde.
00:41:57Les idéaux de la République ?
00:42:00L'égalité n'est-elle pas l'un d'entre eux ?
00:42:04Quel heureux hasard que vous parliez de cela.
00:42:06Parce que ce sont vos amis fortunés qui vous ont apporté votre liberté.
00:42:10Vos compatriotes pauvres, eux, pourrissent en ce moment même en prison.
00:42:15Alors pour poursuivre vos idéaux républicains et vous mettre tous au même niveau,
00:42:20nous avons confisqué vos terres et vos biens.
00:42:23Votre fortune, excepté votre vieille maison familiale, appartient maintenant à la couronne.
00:42:37Vous allez être envoyé dans la jungle de Cartagena.
00:42:40Un homme de votre qualité, avec des assassins, des esclaves et des métisses,
00:42:44pourra facilement partager avec eux ses idéaux.
00:42:49Emmenez-le.
00:43:07La prison
00:43:22Regardez, il y a quelqu'un !
00:43:24C'est qui ?
00:43:26Je ne sais pas.
00:43:27Il est effondré.
00:43:30Qui est-ce ? Qu'est-ce qu'il est en train de faire ici ?
00:43:33Je suis un soldat patriote.
00:43:36Nous sommes du même côté.
00:43:41Je viens me battre avec vous.
00:44:06Merci.
00:44:37Qui m'a volé mes bottes ?
00:44:41Qui a volé mes bottes ?
00:44:48Qui les a volées ?
00:44:52Vous comprenez ou pas ?
00:44:55Vous comprenez ce que je vous dis ?
00:45:37Ne tuez pas !
00:45:41Ne tuez pas !
00:45:44C'est mon fils ! Arrêtez !
00:45:47C'est mon fils !
00:45:50C'est mon fils !
00:45:54C'est mon fils !
00:45:57C'est mon fils !
00:45:59C'est mon fils ! C'est mon fils !
00:46:30Mon fils !
00:46:40J'ai honte de mon propre aveuglement.
00:46:46Le vrai destin de l'homme, c'est la liberté.
00:46:52La volonté d'être libre est comme une pulsion naturelle.
00:46:56Une pulsion qui vient du fond de soi-même.
00:47:00C'est comme...
00:47:03comme rire.
00:47:06Ou respirer.
00:47:09Qui peut arrêter la pluie ?
00:47:14Qui peut arrêter le vent ?
00:47:19Qui peut arrêter la terre quand elle tremble ?
00:47:23Qui ?
00:47:26Personne.
00:47:28Donc, personne ne peut arrêter un peuple en marche, poussé par sa soif de liberté.
00:47:35Les Espagnols sont arrivés sur ce continent en disant qu'il leur appartenait.
00:47:40Ils se sont appropriés notre terre et ont fait de ses habitants des esclaves.
00:47:45Siècle après siècle, nous avons été humiliés.
00:47:49Nous avons été maltraités par des uniformes et des bottes noires.
00:47:53Les Espagnols ont voulu anéantir de ce pays tout désir de liberté, mais ils ont échoué.
00:48:00Et ils ont échoué parce que ce désir de liberté est une graine qui dort dans le sol,
00:48:05qui attend patiemment que l'eau de la pluie vienne la faire germer.
00:48:08Et c'est nous qui devons faire trouver le plus torrentiel qui nous lavera de l'arrogance,
00:48:13de la prétention,
00:48:15du profit ou encore de l'indolence et de l'indifférence de ceux
00:48:19qui nous ont opprimés depuis tant d'années.
00:48:23Ce continent attend que vienne le déluge.
00:48:26Un déluge qui viendra l'inonder avec la force de la liberté.
00:48:30Et c'est nous qui allons faire déverser ce déluge.
00:48:35Ce déluge commence aujourd'hui.
00:48:40Ce déluge commence aujourd'hui.
00:48:45Qui êtes-vous ?
00:48:46Je suis le pape.
00:49:16Je suis le pape.
00:49:30Un régiment de la Nouvelle Grenade approche !
00:49:34Je veux parler au colonel Simon Bolivar !
00:49:38Je veux parler au colonel Simon Bolivar !
00:49:43Je suis Simon Bolivar.
00:49:44Je suis le colonel Francisco Paolo Santander.
00:49:47Je suis envoyé par le gouverneur de Cartagena.
00:49:53Vous êtes venu pour m'emprisonner ?
00:49:57Non.
00:49:58Nous sommes venus comme renforts.
00:50:02Chaque fois que nous arrivions dans un village, vous aviez malheureusement disparu.
00:50:06Mais les Espagnols tout autant.
00:50:08Nous avons donc très vite compris que l'homme que nous voulions arrêter
00:50:11avait libéré la région de Magdalena.
00:50:14Comme vous le savez, le gouvernement de Cartagena est toujours sous l'autorité des Espagnols.
00:50:19Mais nous voulons soutenir votre cause de la manière la plus discrète possible.
00:50:24Beaucoup de gens pensent que vous n'existez pas.
00:50:28Que vous n'êtes qu'un mythe créé pour donner espoir aux miséreux.
00:50:33Vos victoires ont entraîné beaucoup de confusion.
00:50:37Les esclaves et les autres ont déformé vos belles paroles selon leur goût et ont défié la couronne.
00:50:45Ils ont pris par la force des haciendas qui ne leur appartenaient pas.
00:50:51Je comprends.
00:50:55Cela voudrait dire qu'il fallait protéger les grands propriétaires terriens.
00:51:00La liberté sans loi, c'est l'anarchie, colonel.
00:51:03Et les lois qui ne protègent que les privilèges, c'est la tyrannie.
00:51:09Nous partons dès demain matin.
00:51:12Comme vous voulez, colonel.
00:51:15Halt !
00:51:17Halt !
00:51:19Tout le monde s'arrête !
00:51:25On va traverser la rivière et installer notre camp sur la rivière.
00:51:29Nous devons nous en occuper.
00:51:31Vous avez raison, colonel.
00:51:33Nous devons nous en occuper.
00:51:35Nous devons nous en occuper.
00:51:37Nous devons nous en occuper.
00:51:39Nous devons nous en occuper.
00:51:41Nous devons nous en occuper.
00:51:42On va traverser la rivière et installer notre camp sur la berge.
00:51:46Non, je n'y suis pas autorisé.
00:51:49L'autre côté de la rivière fait officiellement partie du Venezuela.
00:51:53Mes ordres sont de stationner de ce côté-ci.
00:51:56De ce côté de la frontière.
00:51:58Les espagnols sont au Venezuela, ils ne nous attendent pas.
00:52:00Sans autorisation de Cartagena, je ne traverse pas.
00:52:03On ne peut pas attendre. Notre seul avantage, c'est la surprise.
00:52:06Force doit rester à la loi.
00:52:12N'oubliez pas que ce sont mes renforts, centenaire.
00:52:15Je sais.
00:52:17Mais ils sont sous mes ordres.
00:52:20Conclusion ?
00:52:22Même en guerre,
00:52:24même en temps de guerre, il faut se soumettre à la légalité.
00:52:27Ce n'est pas une guerre, c'est une révolution.
00:52:29Oui, ça c'est une...
00:52:31une distinction d'ordre technique qui, d'une certaine façon,
00:52:33ne peut se substituer à la hiérarchie établie du commandement.
00:52:37Vous parlez comme un avocat, pas comme un soldat, colonel.
00:52:39Je respecte la loi.
00:52:40Les lois sont pour le peuple.
00:52:42Alors laissons le peuple décider seul.
00:52:52Fils de la nouvelle grenade,
00:52:55ordre nous a été donné de rester ici et de protéger la frontière.
00:53:00Le colonel Bolivar veut aller au combat contre le Venezuela.
00:53:05Vous devez savoir que nous n'avons pas l'autorisation de traverser la frontière.
00:53:10Je vous dis qu'il n'est pas du tout nécessaire de risquer votre vie.
00:53:15Mes chers compagnons,
00:53:17n'allez pas répandre le sang de la nouvelle grenade.
00:53:23Mes frères, écoutez.
00:53:27Devant vous, je vous le dis, il n'y a pas de frontière.
00:53:31Devant vous, il n'y a que de l'eau.
00:53:33Une rivière.
00:53:35Quand les espagnols sont arrivés, ils l'ont appelée frontière et nous ont séparés.
00:53:39Mais nous tous, nous tous ici, sommes des enfants de l'Amérique et...
00:53:44et nous le sommes tous aussi des deux côtés.
00:53:47Du Venezuela autant que de la nouvelle grenade.
00:53:50Ne les laissez pas nous séparer.
00:53:53Si un côté tombe, l'autre tombera aussi.
00:54:00Ce sera un combat très dur.
00:54:03Mais en traversant cette rivière, votre courage d'homme,
00:54:06et de soldat effacera jamais cette frontière-là.
00:54:11Et ceux qui ne reviendront pas,
00:54:14ceux qui ont tous parmi vous le grand honneur
00:54:18et le privilège de verser leur sang pour notre cause,
00:54:22recevront comme une bénédiction
00:54:25d'être terrés dans une terre devenue libre,
00:54:28car cette terre sera enfin libérée.
00:54:30En avant !
00:55:01En avant !
00:55:27Doucement.
00:55:31Doucement.
00:55:34Qui a fait ça ?
00:55:42Pourquoi ils vous ont fait ça ?
00:55:45Parce qu'on est des patriotes.
00:56:01Allez !
00:56:09À la garde !
00:56:12Feu !
00:56:18Messieurs, en dessous !
00:56:21Tirez feu !
00:56:30Tirez feu !
00:57:00Tirez feu !
00:57:30Tirez feu !
00:58:01Lébertador.
00:58:05Hippolyta.
00:58:08C'est moi, maman.
00:58:15Tu es là.
00:58:18Simon.
00:58:21Simon, mon fils.
00:58:30Tu es là.
00:58:54Tu ne restes pas mon fils.
00:58:57Je te reverrai quand ?
00:58:59Ce n'est pas terminé, maman.
00:59:03Sois prudente malgré toutes ces célébrations.
00:59:06Les Espagnols reviendront très vite.
00:59:10Le roi Fernando n'abandonnera jamais.
00:59:13Tu sais pourquoi je te dis ça ?
00:59:18Parce qu'il y a quelques années, j'ai joué contre lui.
00:59:23Et il est très mauvais perdant.
00:59:29C'est bon, Simon !
00:59:39Quelle est la situation à Caracas ?
00:59:41Les royalistes se regroupent à l'extérieur de la ville.
00:59:43Il faut battre en secrète, Simon.
00:59:45Il faudrait armer tout le peuple de Caracas.
00:59:47On n'a même pas assez d'armes pour notre groupe ici.
00:59:50Faites bien, Garou.
00:59:52On se battra avec des bâtons et des pierres s'il le faut.
00:59:54Simon, on a entendu dire qu'une flotte espagnole arrive après les coups.
00:59:56Elle pourrait être là très rapidement.
00:59:58On dit que ce serait la plus grande flotte jamais envoyée sur le territoire des Amériques.
01:00:04Simon !
01:00:06Beaucoup d'hommes sont tombés.
01:00:08Il faut battre en retraite.
01:00:10Fais bien, envoie des messages à Caracas et c'est tout.
01:00:12Fais dire à tous ceux qui nous sont loyaux que l'évacuation commence tout de suite.
01:00:15Je compte sur vous.
01:00:17C'est quoi cette lâcheté ? T'as pas honte ?
01:00:19Tu as reçu un ordre, tu es obéi à toi, c'est tout.
01:00:21Je ne suis pas d'accord.
01:00:23C'est une capitulation.
01:00:25Ce n'est pas une capitulation.
01:00:27Parce que Caracas, c'est le peuple.
01:00:29Caracas, ce n'est pas son protège.
01:00:31Alors l'histoire le jugera comme des fèmes, comme des lâches !
01:00:33Je t'ordonne, allez à la rencontre de la garnison espagnole.
01:00:35Dis-leur que l'évacuation se fera pacifiquement.
01:00:37C'est un ordre qui passe.
01:00:42Bien, on y va.
01:00:44Bon, allez. Vous inquiétez pas pour nous.
01:00:54C'est bon.
01:01:22Attends.
01:01:24Non, laissez-moi.
01:01:26Il faut continuer, madame.
01:01:30Alors c'est vous.
01:01:33Le libertador.
01:01:43Mes deux fils !
01:01:46Mes deux fils sont morts dans cette imbécile de guerre !
01:01:49Je ne vous pardonnerai jamais !
01:01:51Les espagnols nous ont peut-être opprimés et volés,
01:01:53mais au moins on avait nos maisons, nos familles.
01:01:56Je vous déteste.
01:01:58Venez, madame, venez !
01:02:05On essaie de trouver un bateau.
01:02:07On va peut-être pouvoir embarquer.
01:02:09Les royalistes ont accepté que tous nos partisans puissent partir pacifiquement.
01:02:14Pour pouvoir piller toutes les maisons sans avoir à nettoyer le sang.
01:02:17Partez, sinon vous transformerez cet exode en massacre.
01:02:22Allez, allez.
01:02:53Tout est perdu, Simon.
01:02:57Alors partons.
01:03:236 septembre 1815.
01:03:27Cher Martin.
01:03:30Malgré de nombreux revers, mon séjour se poursuit.
01:03:33Peut-être suis-je même encore plus déterminé.
01:03:41J'ai échoué.
01:03:45Mon rêve d'union totale tenait trop de la magie divine,
01:03:48et pas assez de la stratégie.
01:03:49Et pas assez de la stratégie et du financement d'objectifs bien déterminés.
01:03:55Nous continuerons le combat pour créer une grande nation
01:03:58débarrassée de l'esclavage, des privilèges et de la monarchie,
01:04:02avec une constitution protégeant les droits de l'individu,
01:04:06la liberté de pensée et de parole.
01:04:09Nous en appellerons non seulement aux différents groupes ethniques locaux,
01:04:13mais aussi aux amoureux de liberté et de démocratie,
01:04:15à travers le monde.
01:04:17Et l'Europe y trouvera son avantage
01:04:20quand les Sud-Américains établiront des institutions libérales
01:04:23qui mèneront à un bonheur basé sur la justice et l'égalité.
01:04:31Est-ce que l'Europe, la civilisée, la commerçante,
01:04:34l'amoureuse de la liberté,
01:04:36autorisera le vieux serpent à avaler ce qu'il y a de plus juste et équitable
01:04:39sur notre planète ?
01:04:41Voilà une excellente question.
01:04:44Voilà une excellente question.
01:04:54Martin ?
01:04:56Ce document est tout à fait édifiant, stimulant,
01:05:00bien que j'observe que votre vision de la démocratie
01:05:03est exactement ce que Washington et Jefferson promettaient.
01:05:06Oui, c'est vrai.
01:05:08Mais ce n'est pas que pour les Blancs.
01:05:11C'est pour tous les hommes.
01:05:14J'ai rencontré beaucoup d'hommes dans ma vie, Simon,
01:05:17et vous êtes peut-être celui qui me surprend le plus.
01:05:20Vous avez l'air d'une ruine.
01:05:22Merci.
01:05:24Je ne voudrais pas vous paraître curieux,
01:05:26mais combien avez-vous d'hommes sous vos ordres ?
01:05:28Six.
01:05:30Et vous voulez marcher sur Caracas avec six ans ?
01:05:33On va sur Caracas.
01:05:35L'armée espagnole est trop forte et trop nombreuse là-bas.
01:05:37Nous marcherons sur Angostura.
01:05:39Angostura, mais où est-ce donc ?
01:05:40C'est un petit village à l'est du Venezuela,
01:05:42le long du fleuve Orinoco.
01:05:44Un endroit isolé de tout,
01:05:46mais le fleuve est une route fréquentée.
01:05:48Je déclare notre indépendance.
01:05:50Si nous tenons ce village,
01:05:52nous aurons un accès libre à travers tout le pays
01:05:54et nous maintiendrons les Espagnols au nord.
01:05:56Et notre souveraineté nationale.
01:05:58Et vous prévoyez d'y aller avec six hommes ?
01:06:00En fait, ça fait sept avec moi en plus.
01:06:02Mais nous espérons que des soldats du monde entier nous rejoindront.
01:06:05José Antonio Paez.
01:06:07Je suis Simon Bolivar.
01:06:08On se bat pour un homme nouveau.
01:06:10Le Grand Libertador.
01:06:12Ces hommes trouveront leur cause dans la nôtre.
01:06:14Colonel Rook, monsieur.
01:06:16Brigade irlandaise.
01:06:18Venu combattre ici avec l'armée patriote du Venezuela.
01:06:21Daniel O'Leary, monsieur.
01:06:23C'est un très grand honneur.
01:06:25C'est la première fois que des Européens viennent sur ce continent
01:06:28pour libérer
01:06:30et pas conquérir.
01:06:32Je proclame indépendante la Grande République américaine de Colombie.
01:06:38Tenez.
01:06:40Un investissement de dix mille livres dans l'avenir de l'Amérique.
01:06:44L'argent, c'est la liberté.
01:06:48Nous sommes ici.
01:06:50Il va détailler.
01:06:52Ici, c'est Caracas.
01:06:54Où tous les soldats du roi nous attendent.
01:06:56Ils sont nombreux et bien armés.
01:06:58Bogota, siège de la couronne espagnole.
01:07:01Les Espagnols sont très forts là-bas.
01:07:03Oui, mais ils ne savent pas que nous arrivons.
01:07:05C'est de la pure folie.
01:07:06Nous ferons nos forces avec 130 d'air.
01:07:08Si nous surprenons les Espagnols et que nous les mettons en déroute,
01:07:10nous attirerons beaucoup de monde.
01:07:12Et beaucoup de soldats nous rejoindront quand ils nous verront gagnés.
01:07:14Vous oubliez une chose.
01:07:22Vous devez traverser les Andes en plein milieu de l'hiver.
01:07:26Pourquoi dit-il ça ?
01:07:28Où une chèvre passe, l'armée passe.
01:07:30Les chèvres ont un peu l'âge.
01:07:32Et comme tu le sais, tes hommes n'ont même pas de chaussures.
01:07:33En général, les Andes sont des montagnes, c'est ça ?
01:07:37Oui.
01:07:39De hautes montagnes.
01:07:41Comme un animal traversant les Alpes ?
01:07:44Non, les Andes sont beaucoup plus hautes.
01:07:48C'est comme rencontrer la mort.
01:07:52Je te fournirai des hommes armés.
01:07:56Mais moi, je n'irai pas.
01:07:58Je n'ai pas envie de me faire tuer.
01:07:59Kamingo, on s'en va.
01:08:03Abandonnez votre âme à Dieu.
01:08:05Peut-être qu'il la sauvera.
01:08:13C'est quelqu'un...
01:08:16qui ne s'engage pas facilement.
01:08:18Nous serons honnêtes avec vous.
01:08:22Il va pleuvoir dans les Andes.
01:08:25Il va beaucoup pleuvoir.
01:08:26Ensuite, il va neiger.
01:08:30Vos vêtements seront gelés sur votre corps pendant des semaines.
01:08:33Des mois.
01:08:35Et cela même avant de combattre.
01:08:39Vous vous joignez à nous ?
01:08:44Ça ressemble à un hiver à Dublin.
01:08:46Ça ressemble à un hiver à Dublin.
01:09:16Il n'y a personne ici.
01:09:25Il n'y a personne ici.
01:09:27Il n'y a personne ici.
01:09:47Il est là !
01:09:51Il est là !
01:09:55Je dois y aller.
01:09:59Il est prêt ?
01:10:10Il est là.
01:10:16Il est là.
01:10:46Il est là.
01:11:00Allez, tirez-le !
01:11:02Tirez !
01:11:04Encore !
01:11:07Tirez !
01:11:08Encore !
01:11:11Tirez !
01:11:12Allez !
01:11:14C'est bien.
01:11:21Il est par ici.
01:11:29Encore !
01:11:31Allez, courage !
01:11:39Venez nous aider !
01:11:40On a besoin d'aide !
01:11:48Simon.
01:11:52Il faut leur donner la sépulture qu'ils méritent.
01:12:10Il faut leur donner la sépulture qu'ils méritent.
01:12:27Comme l'hiver à Dublin ?
01:12:32J'étais d'abord venu en Amérique pour le temps qu'il fait.
01:12:35Petite erreur de calcul.
01:12:41Dites-moi une chose, Général.
01:12:46Vous n'envisagez pas de repartir de ces montagnes ?
01:12:56Quand Hernán Cortés est arrivé au Mexique,
01:13:00il a brûlé ses navires.
01:13:04Donc, soit les Espagnols gagnaient,
01:13:07soit ils mouraient.
01:13:10Et ils ont gagné.
01:13:13Ils ont massacré les premiers Américains et instauré l'esclavage sur le continent pendant trois siècles.
01:13:21Aujourd'hui, c'est notre heure.
01:13:26Nous vaincrons ces montagnes, Daniel.
01:13:29Et nous vaincrons les Espagnols.
01:13:35Nous achèverons le règne de Cortés sur cette terre.
01:13:41Il n'y a plus la chaleur des bateaux qui brûle, parce que moi je...
01:13:56Libertador, nous arrivons.
01:14:10Nous arrivons.
01:14:27Juste en bas, il y a la garnison espagnole, tout près du pont Boyaca.
01:14:31Il y a plus de 5 000 hommes,
01:14:33fortement armés.
01:14:36Il y a une autre route pour Bogota ?
01:14:38Non, pas à cette époque de l'année.
01:14:40Le fleuve est beaucoup trop haut.
01:14:43Celui qui contrôle le pont contrôle Bogota.
01:14:46Celui qui contrôle Bogota contrôle le continent, Général.
01:14:53Quel est votre plan, Général ?
01:15:11Ils sont avec nous.
01:15:14Nous, l'Amérique ancestrale,
01:15:18enfouis dans cette terre que nous sommes venus réclamer.
01:15:23Ils sont avec nous.
01:15:26Des millions de vies,
01:15:28des millions de guerres,
01:15:30des millions d'années,
01:15:32des millions d'années,
01:15:34des millions d'années,
01:15:36des millions d'années,
01:15:38des millions d'années,
01:15:40qui ont rendu ce moment possible.
01:15:46Tous nos ancêtres ont prié pour que ce jour arrive enfin.
01:15:52Leur sang vit et coule dans notre sang.
01:15:57Nous ne sommes pas ici par hasard.
01:16:04C'est le destin qui nous a poussés jusqu'ici.
01:16:10Un miroir ! En position !
01:16:40Un miroir ! En position !
01:17:11Un miroir ! Un miroir !
01:17:29Un miroir !
01:17:40Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
01:18:10Aaaa!
01:18:11Aaaoouaaaaa!
01:18:13Aaaaaaaah!!
01:18:18Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!
01:18:37Courage, mes amis!
01:18:38Courage!
01:18:40Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
01:19:10Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
01:19:40aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
01:20:10aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
01:20:40aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
01:21:10aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
01:21:18sur
01:21:30non
01:21:40Si il m'arrive quelque chose, c'est toi le deuxième dans la chaîne de commandement.
01:21:44Nos têtes sont mises à prix depuis quelques temps.
01:21:47Il faut que tu en tiennes compte. Il existera un plan obscur pour le continent.
01:21:52Et nous, qui défendons l'unité de l'Amérique du Sud, nous avons des ennemis très puissants.
01:21:57Ça ne m'impressionne pas, Simon.
01:22:01Je suis prêt à mourir pour notre cause et tu fais ce que tu veux.
01:22:04Ça ne m'impressionne pas, Simon.
01:22:08Je suis prêt à mourir pour notre cause et tu le sais.
01:22:12Oui, je le sais.
01:22:17Tu viens danser ?
01:22:18La fête ne fait que commencer.
01:22:21Oui, c'est sûr.
01:22:23Tu m'appelles ?
01:22:30Tout le monde dit que le général est un excellent danseur.
01:22:35C'est au moins ce que toutes les femmes disent.
01:22:46Vous dansez admirablement.
01:22:47Un autre soir, j'aurais accepté ce compliment avec plaisir, mais pas ce soir.
01:22:53Ce soir, vous avez besoin de moi, parce que je connais la vérité. Je connais toute la vérité.
01:22:58Et quelle est cette vérité que vous connaissez et que j'ignore ?
01:23:03Aucun de vos généraux ne partage votre rêve d'union de l'Amérique du Sud.
01:23:07Sauf peut-être Sucré et Urdaneta. Ce que les autres veulent.
01:23:12Sauf peut-être Sucré et Urdaneta. Ce que les autres veulent.
01:23:17C'est gouverner leur propre province et ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour saboter cette union.
01:23:23Et comment se fait-il que vous sachiez ces choses-là ?
01:23:26C'est parce que j'ouvre grand les oreilles.
01:23:29Les hommes aiment m'avoir auprès d'eux, mais parfois, ils oublient que je suis là.
01:23:35Comment une jolie femme comme vous peut-elle passer inaperçue ?
01:23:38Eh bien, c'est précisément ce qui me rend invisible.
01:23:43Veuillez faire silence.
01:23:47Silence !
01:23:51Silence, messieurs !
01:23:55Je n'ai pas accepté la présidence pour vous voir reculer.
01:23:58Pendant des siècles, les Espagnols nous ont affaiblis et considérablement divisés.
01:24:03Et aujourd'hui, après quinze années d'une guerre cruelle et sans merci,
01:24:07qui a vu tant de sang versé par le peuple, devons-nous faire la même chose ?
01:24:12Si nous arrivons à réunir ces pays en une seule et même union,
01:24:16ce qui, personnellement, me semble impossible,
01:24:19j'ai peur d'une chose.
01:24:21C'est que cela entraîne une concentration trop importante des pouvoirs vers le président.
01:24:25Nous ne pouvons pas changer un roi pour un dictateur !
01:24:30Je voudrais rappeler au vice-président que ce congrès a été convoqué
01:24:34pour représenter la volonté de tous les hommes libres ici présents.
01:24:42Et pas les intérêts et les aspirations de groupes élitistes et de sociétés secrètes
01:24:47qui, comme vous, veulent que nous restions séparés.
01:24:50Le peuple, lui, réclame l'union !
01:24:53Il y a eu suffisamment de troubles en Colombie.
01:24:56N'en rajoutons pas d'autres.
01:24:58Ce dont nous avons besoin, c'est un État qui soit fort, faire et efficace.
01:25:04Si ce n'était pas le cas, nous prendrions le risque de devenir prisonniers une nouvelle fois encore.
01:25:09De la tyrannie, du despotisme de l'étranger sous son contrôle.
01:25:22Vous avez reçu notre proposition
01:25:25concernant la création de la First Bank of Colombia.
01:25:30Oui, je l'ai.
01:25:32Martin, croyez-vous vraiment que ce congrès va vous donner le droit d'imprimer notre monnaie nationale
01:25:38avec le nom de la banque coloniale britannique dessus ?
01:25:42Ce n'est pas au congrès qu'on le demande, c'est à vous.
01:25:47Je respecte la démocratie autant que n'importe quel citoyen,
01:25:50mais il arrive un moment où le pouvoir doit s'exercer pour le bien de tous.
01:25:54Il y a des problèmes d'infrastructures auxquels tout pays émergent doit faire face.
01:25:58Je suis d'accord.
01:25:59Mais il y a aussi des problèmes de souveraineté.
01:26:02Ce que vous demandez, c'est d'avoir le contrôle de notre système financier, n'est-ce pas ?
01:26:07Ce n'est pas de l'infrastructure, c'est de l'invasion.
01:26:11C'est de l'assistance venant d'amis.
01:26:15D'amis ?
01:26:29J'aimerais vous demander, Martin.
01:26:31Faites.
01:26:33On se connaît depuis longtemps, n'est-ce pas ?
01:26:36J'ai été l'un des premiers à vous soutenir.
01:26:38Et vous en avez tiré des avantages.
01:26:40Jamais à titre personnel.
01:26:42Non ? Non.
01:26:44Et après toutes ces années, vous me soumettez ce genre de proposition à moi ?
01:26:50J'ai toujours été raisonnable.
01:26:52Ceci n'est pas raisonnable.
01:26:54C'est un affront à la liberté que nous avons gagnée,
01:26:56à tous les hommes et femmes qui sont morts pour elle.
01:27:09Si vous aviez une vision plus large des choses, Simon.
01:27:12Président.
01:27:16Je suis le président.
01:27:19Et j'insiste pour que vous respectiez ça.
01:27:22Et ce bureau.
01:27:23Parce qu'il appartient au peuple de cette république.
01:27:31Vous devriez accepter que les choses ont changé.
01:27:34Tout n'a pas encore changé, Votre Excellence.
01:27:39Et j'espère trouver le moyen de vous obliger à le comprendre.
01:27:43Pour votre bien.
01:27:45Pour mon bien.
01:27:47Oui, pour votre bien.
01:27:53Vous êtes un homme bien.
01:27:55Mais vous ne pouvez pas réaliser seuls vos nombreux rêves.
01:28:05Je vous libère.
01:28:10Vous pouvez partir.
01:28:24Merci de votre accueil.
01:28:37Très longue vie au Libertador.
01:28:47Bienvenue au palais, Excellence.
01:28:49Qu'elle soit prête pour demain matin, Clarita.
01:28:50Ils ne viennent pas pour moi, ils viennent pour toi.
01:29:01Il doit courir cette nuit !
01:29:21Viens voir.
01:29:23Regarde.
01:29:25Il y a quelqu'un là-bas.
01:29:28Six des conspirateurs sont morts.
01:29:30Et nous avons arrêté dix autres hommes.
01:29:33Emmanuella ?
01:29:35Elle a survécu.
01:29:38C'est une femme vraiment courageuse.
01:29:41Tenez.
01:29:43C'est pour vous.
01:29:44Elle a survécu.
01:29:46C'est une femme vraiment courageuse.
01:29:49Tenez, Libertador.
01:29:53Merci.
01:30:15Vous et moi avons vécu beaucoup de choses ensemble.
01:30:20Dommage que ça se termine comme ça.
01:30:28Est-ce que c'est...
01:30:30Est-ce que c'est l'acte final ?
01:30:33Vous êtes condamné à la peine, Capitaine.
01:30:35Vous êtes condamné à la peine.
01:30:37Vous êtes condamné à la peine.
01:30:39Vous êtes condamné à la peine.
01:30:41Vous êtes condamné à la peine.
01:30:43Vous êtes condamné à la peine capitale.
01:30:48Et je suis devant un choix terrible.
01:30:50Soit j'autorise ce tribunal à vous mettre à mort,
01:30:54et l'Union mourra elle aussi.
01:30:59Soit je vous pardonne et c'est vous qui me tuerez.
01:31:02Vous élimineriez le seul homme qui ose dire la vérité ?
01:31:08La vérité, Sandander.
01:31:13C'est que je vais essayer une dernière fois de créer cette union avec des moyens politiques.
01:31:25Tu as pardonné à Sandander ?
01:31:29Dis-moi que c'est pas vrai.
01:31:31Ça n'a pas de sens d'envoyer au monde le message de quelqu'un qui tue tous ses opposants.
01:31:35Ils refusent l'égalité, ils refusent l'Union.
01:31:37Ils ne s'intéressent qu'à eux, et à ceux qui ont du pouvoir.
01:31:41Est-ce que tu crois que je ne suis pas conscient de ce que tu me dis ?
01:31:44C'est toi le Président, non ?
01:31:47Tu ne peux pas passer un pacte avec ceux qui sont devenus les ennemis de tes idéaux.
01:31:57Oh, lâchez-moi tout de suite, compris ?
01:32:01Tu fais exactement ce que Sandander attend de toi.
01:32:03Tu mets l'avenir de notre continent entre les mains de celui qui a voulu te tuer, c'est ça ?
01:32:08De celui qui essaie de diviser le pays.
01:32:11Simon, tu es allé plus loin.
01:32:14Tu as fait plus que ce que le peuple aurait pu imaginer.
01:32:17Et maintenant, tu tournes le dos au peuple.
01:32:22Comment veux-tu que je respecte ça ?
01:32:26Réponds-moi, bon sang.
01:32:27Tu la veux, ma réponse ?
01:32:32Tu la veux, ma réponse ?
01:32:34La voilà, ma réponse.
01:32:38Dès demain, nous repartons au combat.
01:32:43Le plan a été validé.
01:32:45Je vais aller à Cartagena.
01:32:47Ensuite, au Venezuela.
01:32:49Et après, je reviendrai au Japon.
01:32:52Et après, je reviendrai au Japon.
01:32:55Et après, je reviendrai au Japon.
01:32:57Et après, je marcherai sur Caracas.
01:32:59Nous finirons par prendre le pouvoir à ce traître de Paes.
01:33:02Urdaneta reste à Bogota.
01:33:04Il se chargera de la capitale.
01:33:07Soukrey va repartir pour le sud, et en reprendre possession.
01:33:12Nous allons réunifier la République, Maestro.
01:33:15Ça alors.
01:33:21Il faut que j'y aille, Simon.
01:33:24Protège-toi, Marescal.
01:33:45Allez, viens par ici.
01:34:05Pourquoi ?
01:34:07Je t'aiderai beaucoup plus qu'en restant ici.
01:34:10Tu es la seule personne en qui j'ai confiance.
01:34:24Quand tout sera terminé, je reviendrai auprès de toi.
01:34:34Au revoir, mon amour.
01:34:40Au revoir, Manuela.
01:34:45Simon !
01:34:55Tes ennemis répandent le bruit que tu as la tuberculose.
01:34:58Ils doivent sûrement préparer quelque chose.
01:35:06Fais attention.
01:35:27C'est bon, c'est bon.
01:35:58J'ai un message pour le Libertador !
01:36:03J'ai un message pour le Libertador !
01:36:05Général !
01:36:07Libertador !
01:36:08Qui y a-t-il ?
01:36:09Le Général Soukrey, Général.
01:36:18Délivre ton message, soldat.
01:36:23Le Général Soukrey, Monsieur.
01:36:25Le Général Soukrey, Monsieur,
01:36:29a été assassiné.
01:36:34Il est tombé dans une embuscade en forêt de Beruecos.
01:36:38Il a reçu trois coups de fusil.
01:36:54Qu'on prépare mon cheval.
01:37:24Qu'on prépare mon cheval.
01:37:55Nos ennemis sont cruels et puissants.
01:37:58Beaucoup plus que je ne l'avais pensé.
01:38:01Mais nous devons rester forts et intransigeants,
01:38:04et protéger à tout prix l'unité de la République.
01:38:09Simon Bolivar,
01:38:11le Libertador.
01:38:14Fais parvenir ce message le plus vite possible.
01:38:15Oui, Monsieur.
01:38:16D'accord ?
01:38:17Oui.
01:38:18Bonjour, Général.
01:38:20J'ai de très bonnes nouvelles à vous donner.
01:38:24Fernando, veille à ce qu'on ne soit pas dérangé.
01:38:27La mort de Soukrey a galvanisé nos troupes.
01:38:31Le Venezuela est ouvertement en révolte.
01:38:34Margarita est déjà une prise de guerre.
01:38:37Valencia est sur le point de tomber.
01:38:40Et Caracas est cernée par des forces qui vous sont loyales.
01:38:45Tout le monde attend vos ordres, Général.
01:38:48Je dois rejoindre Caracas.
01:38:51Trouvez-moi un bateau.
01:38:53Tous nos bateaux sont en mission et...
01:38:56Franchement, il nous sera difficile de vous protéger en mer.
01:39:01Des rumeurs font état d'un complot contre votre vie.
01:39:04Voyons, Daniel, il y a des complots contre ma vie depuis des années.
01:39:07Fernando.
01:39:13Je ne peux pas vous laisser.
01:39:15Trouve-moi tout de suite un bateau.
01:39:18Un brigantin.
01:39:20Il faut qu'il puisse transporter une douzaine de soldats.
01:39:23Nous devrons naviguer vite, sans attirer l'attention.
01:39:26Compris ?
01:39:28Fais-le préparer.
01:39:30Simon.
01:39:32Je crois que c'est beaucoup trop dangereux.
01:39:34Daniel.
01:39:36Croyez-moi.
01:39:38C'est notre devoir.
01:39:40Préparez-vous à repartir immédiatement pour Bogota.
01:39:42Oui, Général.
01:39:55Fernando.
01:39:57Tout est arrangé, Général.
01:40:00Ce bateau appartient à qui ?
01:40:02À Joaquín de Mier, un Espagnol qui soutient notre cause.
01:40:05Fouillez le bateau.
01:40:06Toi et moi, on monte la garde.
01:40:08Bien, Général.
01:40:37Pourquoi tu es tout seul, toi ?
01:40:39Tu n'as pas de frères ni de sœurs ?
01:40:41J'ai un frère et deux sœurs.
01:40:43Ils sont tous les trois plus petits que moi.
01:40:45C'est toi qui t'occupes d'eux ?
01:40:47Oui.
01:40:50Ton papa doit être fier de toi.
01:40:52Mon papa est mort à la guerre.
01:40:54Il est mort ?
01:40:56Oui.
01:40:58C'est bien.
01:41:00C'est bien.
01:41:02C'est bien.
01:41:04C'est bien.
01:41:06C'est bien.
01:41:09Comment tu t'appelles ?
01:41:11Je m'appelle Simon Bolivar.
01:41:15Le Libertador ?
01:41:17Non, je ne suis pas le Libertador.
01:41:19On m'a appelé comme ça en hommage.
01:41:21On dit qu'il serait venu ici une fois.
01:41:23Tu le crois, toi ?
01:41:25Ben, c'est ce qui se dit.
01:41:32Ferme bien les grilles, Fernando.
01:41:37Baissez votre épée, Général.
01:41:49Laissez partir l'enfant.
01:41:56Cours.
01:41:58Cours.
01:42:00Cours.
01:42:02Cours.
01:42:04Cours.
01:42:06Cours, je te dis.
01:42:17Jetez votre épée.
01:42:29Ramassez-la.
01:42:37Qui vous envoie ?
01:42:42Le Général a de nombreux amis.
01:42:46Votre bateau peut appareiller.
01:42:50Tout est arrangé.
01:42:56Je ne suis pas le Libertador.
01:42:59Je ne suis pas le Libertador.
01:43:02Je ne suis pas le Libertador.
01:43:04Je ne suis pas le Libertador.
01:43:07Je ne suis pas le Libertador.
01:43:13Bon voyage, Libertador.
01:43:37Tuez-moi.
01:43:49Feu à volonté !
01:44:06Feu à volonté !
01:44:08Feu à volonté !
01:44:10Feu à volonté !
01:44:12Feu à volonté !
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01:44:16Feu à volonté !
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01:44:20Feu à volonté !
01:44:22Feu à volonté !
01:44:24Feu à volonté !
01:44:26Feu à volonté !
01:44:28Feu à volonté !
01:44:30Feu à volonté !
01:44:32Feu à volonté !
01:44:34Feu à volonté !
01:44:37Feu à volonté !
01:44:43Feu à volonté !
01:44:46Feu à volonté !
01:45:00crosse
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