Korek pas Korek li bon conner Femmes battues… qui recours ou ena pour mettre fin a la violence? Pour en discuter, Dorothy Bonnefemme recevra en studio : Mélanie Valère-Cicéron, Présidente de Passerelle Maître Mokshda Pertaub, avocate, formatrice légale et en communication spécialisée dans la violence familiale. Ce lundi 24 juin à partir de 9h sur les ondes de TopFm, et sur la page Facebook de TopFm Mauritius, TopTv Mauritius, ainsi que sur notre application TopFm Tv Live. Vous pouvez également nous appeler au 213 7777
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ÉducationTranscription
00:00Correct ou pas correct, l'autre de PFM.
00:04Liban connaît.
00:06Chers amis, bien le bonjour à vous. Nous revoilons ce lundi pour votre émission correct ou pas correct à Liban connaît.
00:11Comme vous le connaissez, chaque 15 jours, les lundis nous finissent avec l'émission correct ou pas correct à Liban connaît.
00:18Alors, le thème que nous allons choisir ce matin, c'est les femmes battues qui recourent au Hénas pour mettre fin à la violence.
00:25Souvent on nous pose l'aspect de la loi, d'ailleurs bien sûr, nous pouvons aborder un petit peu quand même.
00:29Mais quand même, qu'est-ce qu'une femme peut faire pour qu'aujourd'hui, vous qui nous écoutez, vous soyez victime de violence,
00:36qui a d'ailleurs différents types de violences, vous ne savez pas comment vous pouvez le faire.
00:40Parfois, vous pouvez dire que vous ne pouvez pas y aller, que vous ne pouvez pas y rester.
00:44La maison, le métier, etc. Vous ne pouvez pas travailler, qu'est-ce qu'il y a de recours, qu'est-ce qu'il y a ?
00:48Mais aujourd'hui, pour nous en parler, nous avons avec nous Mélanie Valère Ciceron, présidente de Passerelle.
00:55Bonjour et bienvenue sur les ondes de Top FM.
00:57Bonjour Dorothée, bonjour à tous les auditeurs et à tous les internautes de Top FM.
01:01Justement, l'émission est également en live sur notre page Facebook, Top FM Mojose.
01:05Les gens peuvent regarder l'émission et tout à l'heure, au téléphone, nous pouvons mettre Mokshida Petob,
01:11avocate et formatrice légale et en communication et en violence dans la famille.
01:17Ils peuvent intervenir au téléphone pour poser un petit peu l'aspect de la loi,
01:21pour dire un petit peu à tous ceux et celles qui sont victimes,
01:25quels sont les recours qu'ils ont, qu'ils sont capables de faire pour mettre fin à la violence.
01:29Alors, justement, avant de démarrer quand même,
01:32comme nous l'a dit la présidente de Passerelle, Mélanie,
01:35il y a peut-être des personnes qui ne savent pas ce qu'est Passerelle.
01:38Alors, en deux mots, dites-nous, qui travaille à Passerelle ?
01:41Alors, merci Dorothée. Donc, Passerelle, c'est un ONG qui a existé officiellement depuis 2015
01:47et qui prend en charge les victimes de violences domestiques
01:51également les femmes SDF et depuis tout récemment, avec l'ONG 10 mois,
01:57les femmes victimes de traite.
01:59D'accord. Quand on dit les femmes victimes de traite,
02:02justement, nous nous sommes posées un petit peu avant l'émission, nous nous sommes posées là,
02:06mais on ne peut pas laisser aller comme ça parce que quand on parle de traite,
02:09c'est vrai qu'il n'y a pas de violences femmes.
02:11Mais est-ce qu'il y a un petit peu de pensées qui m'intéressent quand même ?
02:13Nous arrivons à une situation où, en tant qu'ONG,
02:17on peut bien accueillir les victimes de traite.
02:20Quand on dit traite, peut-être qu'on ne peut pas connaître à Maurice qui était ça.
02:23Oui, effectivement. Dans le jargon, plutôt, on dit human trafficking,
02:28donc trafic d'êtres humains.
02:30Et malheureusement, Maurice n'a pas échappé à ça.
02:34Il y a des femmes étrangères, des hommes aussi, qui viennent travailler dans le pays
02:39et malheureusement, ils ont été piégés par certaines personnes mal intentionnées
02:45qui saisissent leur passeport et qui, finalement,
02:47sont devenues des esclaves modernes.
02:50D'accord. Et vous, qui êtes justement dans le domaine,
02:52comment pouvez-vous trouver cette situation-là ?
02:54C'est récent ? C'est un phénomène récent ?
02:56Ou bien, comment il était ?
02:57Alors, d'abord, je veux dire que je suis très révoltée par ça
03:00en tant qu'activiste des droits humains.
03:02Je ne suis pas capable, vous m'avez dit, d'être insensible à ça.
03:06Et puis, pour conclure, je veux dire aussi qu'il y a une unité de la police
03:10qui fait un métier à pied depuis août 2023,
03:14qui est dédiée à ne faire que ce travail-là.
03:17Et je trouve quand même que la police peut faire beaucoup d'efforts
03:22pour aider ces gens-là.
03:23Auparavant, vous savez que ces gens-là étaient simplement en prison
03:28et donc, ils n'avaient pas une possibilité, ils étaient seulement déportés.
03:32Donc, aujourd'hui, la police considère eux comme des victimes
03:35et la police aide eux pour faire en sorte qu'ils puissent retourner dans leur pays
03:39avec plus de dignité et surtout, essayer de démanteler le bon réseau.
03:43D'accord. Justement, avant qu'ils nous réellent leur violence,
03:46j'espère que vous aurez un petit peu ce chapitre de human trafficking-là.
03:49Alors, justement, peut-être que nous ne connaissons pas
03:51quelqu'un qui peut nous écouter.
03:53Ou peut-être qu'il y a quelqu'un qui peut pratiquer aussi.
03:56Je tiens à dire, Mélanie et Valérie,
03:58que vous profitez de l'occasion pour dire un message
04:00à ceux qui sont victimes et à ceux qui peuvent pratiquer.
04:03Alors, oui. Donc, comment dire, c'est peut-être pas le thème d'aujourd'hui
04:06mais si nous avons l'occasion de passer un message, c'est important.
04:09Donc, n'importe qui, quelqu'un peut nous écouter.
04:12Monsieur, qui vous fait une rencontre avec des gens
04:15qui sont des travailleurs étrangers à Maurice.
04:17C'est important qu'il vous dise qu'il faut être protégé.
04:20Vous connaissez souvent quand vous êtes dans un pays étranger,
04:22c'est un peu difficile pour qu'il y ait l'autorité,
04:25surtout la police ou les gens qui demandent des renseignements.
04:29Malheureusement, ces gens-là, c'est des gens qui n'ont pas saisi leur passeport.
04:34Donc, ils se trouvent parfois en situation d'irrégularité
04:38et ils ont encore plus peur pour aller à la police
04:41et ils ont accepté de subir n'importe quelle violence,
04:44n'importe quelle condition de travail déplorable.
04:47Et là, je salue les travailleurs, les syndicats, les syndicalistes
04:53qui ont beaucoup fait un travail dans ce sens-là pour essayer d'aider ces gens-là.
04:57Mais c'est vrai que nous-mêmes, nous avons trouvé, nous avons la case
05:01que nous avons des voisins peut-être qui sont des travailleurs étrangers.
05:03Il est important qu'ils nous disent qu'ils sont à Maurice
05:06et qu'ils ont la loi qui les protège et qu'ils n'ont pas peur pour aller à la police
05:10ou bien vers les associations pour demander des renseignements
05:14comment est-ce qu'ils sont capables d'être mieux protégés
05:17et que surtout pas accepter d'être une victime, d'être abusé,
05:20que ce soit sexuellement, que ce soit en temps qu'ils travaillaient,
05:23que ce soit resté dans la case fermée pendant 24 heures
05:26et qu'ils n'ont pas eu aucun conseil ou bien les autres conditions déplorables.
05:29Il est important qu'ils soient dénoncés.
05:31Et qui peut pratiquer ça?
05:33Pour qui peut pratiquer ça, peut-être qu'ils n'ont pas assez connu
05:37la loi aujourd'hui très sévère et qu'ils risquent des amendes
05:42et même des peines de prison pour trafic humain
05:45et que la police en avant-garde, que tous les policiers de différents postes
05:51doivent faire en sorte qu'ils punissent ces gens-là
05:56et comme on m'a dit, il y a une unité spéciale de la police
06:00qui fait en sorte qu'ils traquent ces gens-là.
06:03D'accord. Merci à vous pour ce message.
06:05Vraiment, j'espère qu'il est bien entendu.
06:07Alors, laissons-nous passer à notre thème de ce matin.
06:10Alors, qu'est-ce qui cause la violence?
06:12Alors, dis-nous un petit peu quel est le type de violence
06:15qui fait que les femmes sont victimes de plus en plus dans notre société.
06:20Alors, bien sûr, le type de violence qui nous plie,
06:23le plus connu, c'est la violence physique.
06:26Mais il y a aussi la violence verbale, la violence émotionnelle
06:30et la violence économique qui fait que les femmes subissent et mourissent.
06:34Donc, comme on le connaît, Protection Against Domestic Violence Act
06:37finit par être amendé à quatre reprises la dernière fois en 2016
06:42qui finit par élargir justement les différents types de violences
06:45pour que personne ne soit sorti en dérocade,
06:48c'est-à-dire qu'un agresseur par ici échappe à ça
06:52parce qu'ils ont dit que ce soit le harcèlement,
06:55que ce soit l'intimidation, lui aussi puni par la loi.
06:59D'accord. Au niveau des passerelles qui sont accueillies par les femmes,
07:03alors, dis-nous un petit peu comment ça a commencé
07:06et comment est-ce que Mme Lally n'est plus capable de supporter ça?
07:10Vous savez, selon les statistiques,
07:13au moins presque toutes les femmes finissent par être victimes de violences dans leur vie.
07:19Donc, c'est à différents degrés.
07:21Donc, parfois, quand on se retrouve dans la salle et qu'ils nous posent une question
07:24mais est-ce qu'ils ont déjà subi de la violence,
07:27à la première question, on dit oui ou non.
07:29Mais après, quand on explique qu'il y a différentes formes de violences, etc.,
07:33qu'il est verbal, etc.,
07:35on se rend compte que chaque femme dans sa vie a déjà subi de la violence.
07:38Mais bien sûr, il y a différents degrés.
07:40Et la cause de violence conjugale, domestique,
07:44c'est la violence qu'elle subit au sein de la maison.
07:47Donc, elle est capable aussi, avec son partenaire,
07:50même s'il n'est pas mort,
07:52elle est capable avec son frère ou soeur,
07:54elle est capable de la violence qu'un enfant peut faire subir à ses parents.
07:58Donc, tout cela, quand on est sous le même toit,
08:00c'est considéré comme la violence domestique.
08:02Donc, en ce qui concerne Passerelle,
08:04nous trouvons qu'il y a des femmes, en fait,
08:07qui se sont tellement subies
08:09qu'à un certain moment, elles ne sont plus capables de rester sous le même toit.
08:13Toutes les victimes de violences domestiques,
08:15elles ne quittent pas la maison.
08:16Et là, elles rapportent avec la police,
08:18elles parlent au ministère de l'Égalité des Jeux,
08:20au Family Support Bureau,
08:22aux Brigades pour la Famille,
08:23et qu'il y a des médiations
08:25que la Brigade pour la Famille fait
08:27pour qu'elles puissent être en l'arrangement
08:29entre un homme et une femme
08:30qui ne peuvent pas être sous le même toit
08:32ou entre une maman et ses enfants, etc.
08:34Mais, il arrive à un certain moment
08:36qu'elles ne sont plus capables de subir cette violence.
08:39Donc là, le seul recours qu'elles ont trouvé,
08:41c'est de quitter ce milieu-là.
08:43Et donc, c'est là qu'elles trouvent
08:45la Dame en Shelter comme en Passerelle,
08:47comme en SOS Femmes,
08:49Gender Links, ou les autres.
08:51D'accord. Et souvent, nous te disons, madame,
08:53nous sommes des victimes de violences,
08:55comme on peut le dire.
08:57Alors, souvent, madame dit,
08:59ah oui, il n'y a qu'à lutter,
09:01les pensées ne peuvent pas s'arrêter.
09:03Mais après, il y a les empires.
09:05Alors, à quel point, comme si madame là,
09:07elle disait, commence à lutter.
09:09Elle disait, comment dire, non,
09:11mais elle disait, mettez un stop à cela.
09:13Alors, permettez-moi, Dorothée,
09:15présente-nous sa outil-là,
09:17c'est nos violents tomettes.
09:19C'est un projet qui est fait
09:21avec la plateforme Stop Violence Contre Femmes.
09:23C'est un projet qui est fait,
09:25il participe à ce projet-là.
09:27Vous connaissez, dans le cadre de la violence,
09:29on ne peut pas forcément se rendre compte
09:31qui est une victime.
09:33C'est pour ça que quand on peut dire,
09:35par exemple, est-ce que c'est un calotte
09:37qui nous a mis en l'air,
09:39c'est un zouré qui nous a mis en l'air,
09:41c'est un coup de pied, un coup de couteau,
09:43quand est-ce qu'il nous a mis en l'air?
09:45Donc, souvent, madame dit,
09:47on ne peut pas se rendre compte
09:49et que ces violents tomettes-là,
09:51c'est une évaluation
09:53dans quelle qualité de relation on peut vivre.
09:55Parce qu'il n'est pas si facile
09:57de dire à un public,
09:59tous ceux qui sont victimes de violences,
10:01venez vous dénoncer.
10:03On ne dit pas forcément dénoncer comme ça.
10:05Et ça, on fait ça dans notre entreprise,
10:07dans notre ONG, etc.
10:09On nous donne ces violents tomettes-là
10:11qui sont traduites en anglais et en créole
10:13et vous êtes capables de déterminer
10:15dans quel type de relation vous vivez.
10:17Il y a beaucoup de questions
10:19qu'on a au bureau,
10:21qu'on peut déjà connaître.
10:23Et là, il y a des porteurs
10:25qui nous aident. Il y a des porteurs
10:27qui ne restent pas dans sa situation de violences.
10:29Par exemple, comment on peut dire
10:31que vous n'acceptez pas ces violences.
10:33Il y a des porteurs
10:35qui sont plus graves.
10:37Donc, il y a des porteurs
10:39qui nous renseignent. Il y a des outils
10:41qui nous protègent.
10:43Ils nous disent
10:45qu'il y a des recours,
10:47et quand il y a des recours,
10:49vous êtes capables de prendre une décision éclairée.
10:51Parce qu'il est vrai que
10:53que ce soit des femmes, que ce soit des hommes aussi
10:55victimes de violences domestiques.
10:57Souvent, on pense à la famille,
10:59on pense aux enfants, etc.
11:01Mais, allons dire que
11:03on ne peut pas forcément aider des enfants
11:05quand on peut dire que mon père quitte mon mari
11:07ou mon père quitte ma femme parce qu'il a des enfants.
11:09Alors qu'il y a des enfants aussi
11:11qui sont victimes de cette violence-là.
11:13D'accord. Justement, pour revenir
11:15Alors, là, quand on
11:17nous pose des questions, peut-être
11:19comment on dit qu'on va évaluer
11:21un petit peu la situation,
11:23c'est là qu'il se trouve que
11:25peut-être un cas ou l'autre, on peut y aller.
11:27Ou peut-être un cas ou l'autre, on peut rester.
11:29Alors, ça c'est une règle
11:31qu'on trouve dans plusieurs couleurs.
11:33Et donc, dans
11:35l'idéal, par exemple,
11:37il y a une relation
11:39saine, ça veut dire que
11:41on peut faire confiance,
11:43on peut respecter l'opinion.
11:45Après, il y a
11:47d'autres choses.
11:49Donc là, par exemple,
11:51on peut dire que mon pote
11:53il est toujours dans la loupe.
11:55Et puis, il arrive jusqu'à un jour
11:57par exemple
11:59qu'il
12:01menace pour le suicide.
12:03Par exemple, on comprend qu'il y a
12:05une personne qui fait une sentence émotionnelle
12:07avec l'autre pour dire que s'il te quitte moi,
12:09tu me suicides.
12:11Par exemple,
12:13on comprend qu'il y a une
12:15femme qui fait un film pornographique
12:17ou un abus sexuel.
12:19Donc, on comprend qu'il y a différentes stages.
12:21Ça ne veut pas dire qu'ici ou là,
12:23qu'il n'y a pas de victime.
12:25Mais seulement, peut-être qu'on arrive dans le rouge
12:27là où on connaît qu'il y a un peu plus d'urgence
12:29qu'il n'y a absolument pas d'efforts.
12:31D'accord.
12:33Voilà mes amis, j'espère que ça peut aider
12:35ceux qui nous écoutent en ce moment.
12:37Parce que parfois, justement, on n'est pas
12:39souhaités pour n'importe qui.
12:41Mais tout le temps, nous devons
12:43nous informer si jamais
12:45on peut trouver une situation, qui nous peut
12:47agir, qui nous peut faire.
12:49Peut-être pour nous, peut-être pour un proche,
12:51une personne dans le voisinage,
12:53qu'ils soient capables d'apprendre
12:55ce qu'ils ont appris grâce à l'émission
12:57de ce matin.
12:59Quand on voit que l'enfant est battu, qu'il recours
13:01à la violence.
13:03Justement, on revient ici pour
13:05nous dire, allons-y.
13:07Ou bien même, allons dire
13:09verbale aussi, violence verbale.
13:11Est-ce que les femmes
13:13pour autant quittent la maison,
13:15la police, etc.
13:17Ou sinon qu'elles recoursent, qu'elles ont des affaires
13:19qu'elles sont capables de faire pour essayer
13:21quand même, dès là, de se protéger
13:23et de vivre sainement?
13:25Oui, alors, comment on peut dire?
13:27Parfois, on dit qu'une femme n'est pas capable
13:29de subir.
13:31Les statistiques encore disent que dans le monde
13:33entier, il y a 11 minutes
13:35il y a une femme qui est décédée.
13:37Elle est décédée parce que c'est un
13:39soutenant qui fait tout pour elle.
13:41Donc, la violence domestique,
13:43on peut dire qu'il y a des limites
13:45et qu'on n'est pas capables de dire
13:47non, mais moi, mon mari, ok,
13:49au moins deux ou trois fois, l'épouse me bat
13:51ou bien l'épouse de moins qu'à l'autre.
13:53Alors, le ministère
13:55de l'égalité du genre, ensemble
13:57avec mon association, a mis
13:59beaucoup d'outils en place
14:01pour aider cette femme-là.
14:03D'abord, on a la hotline,
14:05le 139, qui est une hotline
14:07gratuite. Donc, depuis quelques
14:09années, avant, on utilisait une casserole portable.
14:11Je vous dis, même si vous avez une casserole portable,
14:13vous pouvez téléphoner au 139.
14:15Et le 139, je vous dis,
14:17c'est très performant. J'aimerais vous dire
14:19ça parce que je l'ai essayé à plusieurs
14:21reprises pour m'assurer qu'il y a une personne
14:23qui répond à mon appel. Auparavant,
14:25peut-être pas, il y avait assez de staff
14:27qui était dans ce département-là.
14:29Mais aujourd'hui, à n'importe quel moment
14:31on peut téléphoner, même le soir,
14:33et il y a une personne qui répond à mon appel.
14:35Donc, moi, j'encourage ma femme qui peut
14:37nous écouter, mon monsieur qui peut nous écouter,
14:39même si il y a un voisin ou un témoin
14:41ou un tandem qui a dit
14:43qu'il y a une victime.
14:45Donc, il ne faut pas qu'il y ait un spectateur.
14:47Vous pouvez téléphoner au 139,
14:49même si vous n'avez pas de crédit portable.
14:51Là, vous pouvez au moins avoir
14:53des renseignements. Donc, ça,
14:55c'est une première chose. Deuxièmement,
14:57il y a l'application L'Espoir,
14:59qui le ministère de l'Égalité du genre
15:01a fait mettre en place.
15:03C'est une application qui vous a téléchargé
15:05le smartphone.
15:07Donc, souvent, on me dit
15:09pour dix mille raisons, pour dire
15:11que vous comprenez, mais OK,
15:13on ne peut pas avoir Internet tout le temps,
15:15on ne peut pas fonctionner, etc.
15:17Mais l'application, vous la téléchargez
15:19bien avant. Ça veut dire que ce n'est pas
15:21du moment que vous pouvez être victime
15:23que vous téléchargez ça.
15:25Vous la téléchargez avant, quand même
15:27si vous n'êtes pas victime. Par exemple, moi,
15:29j'ai mon téléphone, je m'encourage
15:31mes enfants à l'école, mes petites filles,
15:33etc. J'ai mon autre téléphone
15:35parce qu'il ne prend pas autant d'espace
15:37que ça. Et là, j'ai fini de remplir
15:39toutes mes coordonnées et j'ai rempli aussi
15:41un numéro d'urgence à contacter
15:43au cas d'un problème.
15:45Donc, là, si vous êtes victime, vous avez
15:47le bouton Panique. Et donc, dans ce moment-là,
15:49vous avez juste à appuyer sur le bouton
15:51rouge, le bouton Panique. Il est aussi
15:53applicable dans l'application Sécurité
15:55d'une personne âgée. Il est aussi applicable
15:57pour ça. Donc, là, lorsqu'il
15:59vous presse là, la police
16:01gagne une alerte directe et capable
16:03de connaître votre sécurité. Donc, Dorothée,
16:05je finis aussi dans sa département
16:07de la police qui se trouve à Ébène,
16:09le Information Room de la police,
16:11pour connaître comment ça a fonctionné. Et moi,
16:13j'ai un officier de la brigade
16:15pour la protection de la famille
16:17qui suis à place. Et dès qu'ils ont
16:19gagné sa alerte-là, ils t'informent le poste
16:21de police le plus proche et
16:23ils peuvent réagir.
16:25Donc, ça, c'est l'application
16:27qui est là, si vous voulez la case, etc.
16:29Vous pouvez aussi aller dans le bureau
16:31de la famille, il y a beaucoup de bureaux
16:33à travers l'île. Et vous pouvez
16:35aller dans la brigade pour la protection
16:37de la famille. D'accord. Justement,
16:39quand on peut écouter dans le domaine,
16:41souvent, on a l'impression, comment tu peux dire,
16:43que cette proposition-là,
16:45ça, vraiment, il n'est pas mal aussi.
16:47Les structures, l'application,
16:49ce n'est pas vraiment mal aussi. Mais quand
16:51on écoute de haut, on a l'impression
16:53que ça va.
16:55100% satisfait.
16:57Dans tout domaine, il y a
16:59un room for improvement, comment nous dire.
17:01Mais, s'ils me disent que
17:03c'est le 139 et que l'application, c'est parce
17:05qu'ils m'ont fait une testée, moi-même.
17:07Je me suis rendue sur place, j'ai vu comment ça
17:09fonctionnait, j'ai fait une renseignement.
17:11Parce qu'en tant qu'activiste des droits
17:13humains aussi, j'ai aussi fait ma proposition
17:15pour améliorer le service que le gouvernement
17:17a offert. Et quand c'est bon,
17:19quand il n'est pas bon, nous disons qu'il n'est pas bon.
17:21Et quand il n'a pas amélioré, nous le disons aussi.
17:23Mais, ça, mon application, beaucoup de gens
17:25ne passent la veille parce qu'ils se disent qu'il n'a pas fonctionné.
17:27Et moi, je vous dis qu'au début,
17:29c'est vraiment plaisant. Tu peux juste
17:31téléphoner pour voir s'il a fonctionné.
17:33Et je finis par être surpris,
17:35étonnée, que la réponse de la
17:37police soit immédiate.
17:39D'accord. Mais c'est tant mieux, comme ça,
17:41madame, vous vous sentez un petit peu plus
17:43protégée par les victimes de violences.
17:45Parfois, il y a des nazis, madame,
17:47mais il y a aussi des messieurs qui sont victimes de violences.
17:49D'ailleurs, là, nous nous posons un petit peu
17:51qu'il y a un recours, qu'il y a une solution,
17:53qu'il y en a. Et surtout, nous nous mettons
17:55de côté comme si, avant même,
17:57on finissait de prendre une précaution,
17:59de finir d'enlever l'application, parce qu'on ne le souhaite pas,
18:01comme on peut dire, mais si jamais
18:03il arrive quelque chose, il y a une solution
18:05sous la main pour ne pas être
18:07victime. Mais là, quand même, on dirait
18:09que ça va, là, les applications
18:11marchent plus ou moins bien, etc.
18:13Mais aussi, il y a quand même quelque chose pour
18:15améliorer ou pour proposer.
18:17En fait, c'est
18:19le programme global de protection
18:21pour la victime.
18:23La violence
18:25domestique, en fait, ne concerne pas un seul
18:27ministère. Il concerne le gouvernement
18:29entier, la société civile,
18:31la police, etc.
18:33Donc, il y a un high level comité, comme on
18:35connaît, qui le PMO finit de mettre en place.
18:37Mais il y a
18:39assez de consultations, là-dedans, avec
18:41les ONG, qui nous, en fait,
18:43nous travaillons avec les victimes.
18:45Donc, réfléchir de manière
18:47plus globale, là, comment est-ce qu'ils
18:49nous protègent les victimes à la source
18:51et comment nous prévenir la violence
18:53domestique. Il y a aussi
18:55plus d'importance qu'ils donnent des outils.
18:57Comme on connaît, dans
18:59les derniers musées budgétaires, ils
19:01annoncent un schéma financier
19:03pour les victimes.
19:05Donc, ils donnent aux victimes 5.000 rubis
19:07pour ça.
19:09Bon, c'est un musée qui
19:11à la fois, nous est capable de dire
19:13que le gouvernement peut reconnaître
19:15que les victimes ont besoin de soutien financier.
19:17C'est une bonne chose.
19:19Mais il n'est pas assez réfléchi
19:21pendant ces consultations autour de là
19:23et qu'il n'est pas assez réfléchi
19:25dans le sens qu'il ne peut pas arrêter la violence domestique.
19:27Donc, je comprends.
19:29Et la violence, il n'est pas forcément
19:31qu'il est capable d'arrêter. Donc, tous les pays
19:33qui ont beaucoup plus de moyens domestiques,
19:35ils ont aussi des challenges par rapport à ça.
19:37Mais c'est, vous connaissez, ça concerne
19:39l'éducation au niveau de l'école.
19:41Et comment on finit?
19:43Trop souvent, on nous dit que ça ne concerne pas nous.
19:45Alors que non, ça concerne nos parents.
19:47Comment est-ce qu'ils éduquent leurs enfants?
19:49Comment éduquent leurs filles et leurs garçons?
19:51Comment est-ce qu'un éducateur
19:53accompagne ses élèves pour faire
19:55l'éducation civique, etc.?
19:57Comment est-ce qu'il donne des moyens
19:59aux ONG pour pouvoir encadrer les victimes?
20:01Comment est-ce qu'il améliore
20:03le service qu'il va faire?
20:05Donc, on comprend qu'il y a tellement de choses
20:07qu'il faut bien faire.
20:09Tout à fait. Alors, nous, on va essayer
20:11d'amener notre petit Pierre ce matin
20:13pour parler de la violence.
20:15Qu'est-ce qu'il y a pour mettre fin à la violence?
20:17Peut-être une victime de violence,
20:19peut-être qu'il y a des personnes
20:21qui sont capables de l'aider,
20:23qui sont capables de le conseiller
20:25pour qu'il ne soit plus victime de la violence.
20:27Mélanie Valèze est avec nous,
20:29la présidente de Passerelle.
20:31Nous allons faire une courte pause
20:33et tout juste après, nous allons parler
20:35correct ou pas correct
20:37de l'OTEP-FM.
20:39Les bons connaissent.
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22:36Les bons connaissent ou être victime de violence.
22:38Comment est-ce qu'on peut faire
22:40pour mettre fin à cette violence?
22:42C'est le thème de l'émission
22:44correct ou pas correct.
22:46Les bons connaissent.
22:48De ce lundi, Mélanie Valèze Ciceron,
22:50présidente de Passerelle,
22:52l'ONG Passerelle,
22:54est avec nous ce matin
22:56pour parler de l'OTEP-FM.
22:58C'est le thème de l'émission
23:00correct ou pas correct.
23:02Les bons connaissent.
23:04C'est le thème de l'émission
23:06correct ou pas correct.
23:08Comment est-ce qu'on peut faire
23:10pour mettre fin à cette violence?
23:12C'est le thème de l'émission
23:14correct ou pas correct.
23:16Les bons connaissent.
23:18De ce lundi, Mélanie Valèze Ciceron,
23:20présidente de Passerelle,
23:22l'ONG Passerelle,
23:24est avec nous ce matin
23:26pour parler de l'OTEP-FM.
23:28Comment est-ce qu'on peut faire
23:30pour mettre fin à cette violence?
23:32Une question qui me tient en vie
23:34pour vous mettre en tête,
23:36allons dire à une personne
23:38victime de violences domestiques.
23:40Premières affaires sur le plan
23:42légal, qu'est-ce qu'il est capable
23:44de faire pour se protéger?
23:46La personne, la première affaire,
23:48il doit rapporter sa caisse
23:50dans sa station le plus proche.
23:52Dans sa station, dans sa juridiction,
23:54c'est la violence à l'arrivée.
23:56Si c'est la violence à l'arrivée
23:58de son grand-groupe,
24:00normalement, la police est obligée
24:02de prendre son déclaration.
24:04D'accord?
24:06Donc, une déclaration
24:08pour l'ouverture.
24:10Si c'est une violence physique,
24:12il doit amener l'hôpital,
24:14le plafond 58,
24:16le vaisseau médical,
24:18et de là, amener le
24:20conducteur magistrat,
24:22pour qu'il ait une protection intérimaire,
24:24une IPO, comment je vais dire,
24:26pour qu'il donne une protection
24:28immédiatement pour que
24:30le perpétrateur,
24:32le mari,
24:34disons-le là, parce que c'est la femme,
24:36n'est pas capable de continuer
24:38à faire la violence qu'il veut faire.
24:40Sa IPO là,
24:42elle est là pour 14 jours,
24:44jusqu'à ce que, dans ces 14 jours-là,
24:46la Côte, pour fixer une date,
24:48que l'offendeur,
24:50le perpétrateur,
24:52il doit venir pour lui donner
24:54une salvation et qu'il fasse sa protection.
24:56Cette IPO là, elle est pas convertie
24:58à une protection ordre en bonne et due forme.
25:00Donc,
25:02ça c'est le protocole qui
25:04est légalement de suivre, d'accord ?
25:06Une protection ordre, elle est prévalable
25:08jusqu'à un maximum de 2 ans,
25:10elle est gardée pour 6 mois, renouvelable à chaque fois.
25:12Et, madame là, aussi,
25:14elle est capable,
25:16elle demande la courbe,
25:18une lettre, pour qu'elle soit capable de faire son personal belongings
25:20si jamais elle est dans un shelter,
25:22et la police l'accompagne pour lui faire son personal belongings,
25:24ou sinon,
25:26le conseil qu'on lui a toujours donné légalement,
25:28c'est qu'il ne s'éloigne pas de sa maison,
25:30qu'il reste là-bas avec ses enfants.
25:32C'est à ce monsieur-là,
25:34qu'il s'assure
25:36qu'il ne s'approche pas de madame,
25:38qu'il suive
25:40ses protections ordres, c'est-à-dire,
25:42s'il continue de faire de la violence,
25:44il vient à une brèche, et automatiquement,
25:46il est là pour l'arrêter et le mettre dans la salle.
25:48C'est ça le protocole.
25:50Est-ce que quand il a sa protection ordre,
25:52il dissuade un peu le mari,
25:54vous qui êtes sur le terrain,
25:56qu'il constate une faiblesse?
25:58Parfois, madame Kadja, elle pourrait le dire ensemble,
26:00en moi, là, dans la maison,
26:02un bout de papier n'est pas servi.
26:04Vous savez, c'est vraiment un coup de coup de côté.
26:06Il y a des fois, oui,
26:08il se dissuade, parce qu'il pense
26:10qu'il y a un suivi qu'il fait
26:12au niveau des familles protection unites,
26:14il y a un psychologue qui rentre en jeu,
26:16il y a l'administration qui le fait,
26:18qui aussi donne
26:20toutes les parties,
26:22bien unies, bien causées,
26:24et c'est communiquer pour trouver une entente
26:26qui est violente, ce n'est pas une solution.
26:28Si on a un problème, on peut discuter.
26:30Donc, oui,
26:32peut-être,
26:34le perpétrateur réalisé
26:36n'est pas capable
26:38de continuer
26:40de causer et de s'occuper,
26:42il va abattre, il n'est pas capable de crier,
26:44mais d'autre part aussi,
26:46il est capable d'aggraver les choses,
26:48parce que souvent, ce que vous trouvez,
26:50c'est qu'il y a un mari,
26:52il n'y a pas de mari,
26:54il est beaucoup plus violent,
26:56et ce qu'il veut faire, c'est qu'il commence à l'écouter,
26:58et on trouve beaucoup des cas
27:00où la dame a des ordres de protection,
27:02et ça n'a pas fait n'importe quoi,
27:04c'est qu'il a décidé de tuer l'autre.
27:06Et quand on regarde les jugements
27:08de la Cour suprême,
27:10la Cour suprême est vraiment capable de dire
27:12que ce n'est pas possible qu'il y ait des gens
27:14qui ont des ordres de protection,
27:16et tuer, ce n'est pas possible.
27:18Il y a un seul homme
27:20qui m'a rejoint
27:22en Indie ici,
27:24une dame qui a connu,
27:26c'est quand le moment qu'elle est en danger,
27:28il y a un château,
27:30il y a une sortie.
27:32Et justement, quand ils amènent une arrivée,
27:34ils peuvent dire que la dame a quitté la case,
27:36elle est allée, sur le plan légal,
27:38qui est la première quitte,
27:40elle est allée,
27:42qui va être la première à aller?
27:44Libesin et la police.
27:46Qui va être la première à aller?
27:48Libesin, d'abord,
27:50c'est qui a les affaires personnelles,
27:52c'est qui a les linges,
27:54les enfants,
27:56les diplômes, les passeports,
27:58c'est qui a tout ça là,
28:00et la police qui prend en charge
28:02et accompagne la dame
28:04pour mettre dans un shelter,
28:06une place, une passerelle,
28:08il y a plusieurs ONG
28:10qui ont peut-être l'opération,
28:12les linges, il y a un rafraîchissement,
28:14et tout ça,
28:16donc ça c'est le premier pas,
28:18et c'est que vous-même,
28:20et aussi, bien sûr,
28:22vous faites un peu d'argent quand même,
28:24vous prenez des pistes pour aller à la station,
28:26il y a une certaine préparation,
28:28si vous voulez.
28:30Parfois, c'est difficile,
28:32par exemple, dans le cas du cas de malheureux,
28:34la dame, le chemin, il y a le coup de couteau,
28:36elle peut sortir et aller,
28:38et je pense que ça mesure qu'il y a un système
28:40qui peut lancer un budget,
28:42qui peut donner 5 000 euros,
28:44pour une victime,
28:46ça va aider dans certaines circonstances-là.
28:48Mais il ne faut pas rester là
28:50quand vous trouvez que la vie est en danger,
28:52il faut bien aller.
28:54– Oui, allez-y.
28:56– Et pour le magistrat aussi,
28:58pour le magistrat,
29:00la loi, c'est comme ça,
29:02il se dit écoutez,
29:04c'est en chambre,
29:06il est toujours dans l'après-midi,
29:08souvent dans l'après-midi,
29:10après une heure,
29:12et le prisonnier prend en compte
29:14que c'est satisfait,
29:16qu'il y a un risque sérieux
29:18pour l'applicant.
29:20D'accord ?
29:22Donc le magistrat,
29:24forcément, il est capable de donner un ordre de protection,
29:26il est aussi capable de donner un ordre d'occupation,
29:28c'est-à-dire qu'il est capable
29:30de dire à Michela, quitte la case
29:32où elle est, ou la dame la pose dans la case-là,
29:34quitte la case pour l'ordre d'occupation,
29:36quitte la case où elle est,
29:38le magistrat lui donne l'ordre aussi.
29:40Vous comprenez ?
29:42Donc tout dépend des circonstances.
29:44Par contre, il faut ressentir une chose ici,
29:46une dame n'est pas protégée dans la loi
29:48pour la violence domestique qui est arrivée dans le parti.
29:50C'est une chose qui est arrivée
29:52il y a un an ou deux,
29:54on peut bien la rapporter,
29:56mais dans le principe,
29:58non,
30:00c'est une chose qui est arrivée fraîche,
30:02vous comprenez ?
30:04C'est-à-dire qu'une victime,
30:06c'est besoin d'avoir de l'évidence.
30:08Quand un diamant est sorti,
30:10il n'y a plus aucune
30:12évidence là-haut.
30:14C'est une photo gardée,
30:16c'est une recording gardée,
30:18c'est tout ce qu'il faut,
30:20il faut avoir de l'évidence là-haut.
30:22Vous comprenez ? Parce qu'il nous faut
30:24de l'évidence là-haut,
30:26comment nous pouvons-nous défendre demain ?
30:28Il nous faut de l'évidence.
30:30Justement, pour qu'il y ait
30:32un ordre d'occupation,
30:34est-ce qu'il est difficile
30:36de donner un ordre d'occupation ?
30:38Oui, c'est difficile parce que
30:40c'est un magistrat là,
30:42il a besoin de déterminer
30:44est-ce qu'il a l'intérêt
30:46pour la victime
30:48de lui donner un ordre d'occupation.
30:50Et c'est une affaire
30:52qu'un magistrat,
30:54vraiment, n'hésite pas à donner
30:56parce que ce n'est pas évident
30:58et il peut décider.
31:00La réalité, c'est qu'il est très, très petit
31:02dans ce cas-là,
31:04bien suite à un ordre d'occupation.
31:06Souvent, c'est la femme
31:08et ses enfants
31:10qui sont occupés dans un shelter.
31:12Ce qui est arrivé, c'est que la dame
31:14est dans un shelter dans Rose Hill,
31:16ses enfants dans Grand Gob,
31:18et son enfant est là.
31:20Après, il manque l'école,
31:22et la mère est retournée.
31:24Et quand elle est retournée,
31:26elle pense aux enfants,
31:28à l'école, tout ça.
31:30Et puis, ce qui est arrivé,
31:32le perpétrateur est plus renforcé.
31:34Il dit, ah là là,
31:36t'es allé, t'es allé à la police,
31:38c'est pas arrivé, non.
31:40Et donc, la prochaine fois,
31:42il escalade sa violence-là.
31:44Quand t'as volé, j'ai vu qu'il y avait un sourire,
31:46t'as appris qu'il y avait un câlin,
31:48t'as appris qu'il y avait un coup de poing,
31:50t'as appris qu'il y avait un coup de couteau.
31:52Donc, il y a un travail à faire
31:54selon le perpétrateur,
31:56selon l'offendeur-là.
31:58Et c'est ça que, l'année dernière,
32:00le ministère de l'Égalité du genre
32:02a dit, c'est-à-dire que
32:04il faut venir à nouveau à la loi
32:06de Domestic Violence.
32:08C'est-à-dire qu'il y a beaucoup plus
32:10d'enfants qui ont
32:12managé
32:14la réaction du perpétrateur.
32:16Donc,
32:18c'est un même programme,
32:20et en principe, il faut suivre un peu
32:22ce qui peut arriver dans le domestique,
32:24ce qu'il peut faire,
32:26comme le domestique abuse acte,
32:28je peux aussi couvrir
32:30à nouveau la loi.
32:32C'est-à-dire qu'il faut couvrir
32:34de nouvelles formes de violences
32:36par exemple,
32:38de violences typées en ligne.
32:40Une gare à la guerre,
32:42où la madame donne un shut-up,
32:44et on peut prendre des photos partout,
32:46sur Facebook,
32:48on peut faire comme ça.
32:50Il faut couvrir la loi.
32:52Il y a une catégorie de madame qui va couvrir,
32:54souvent, c'est une catégorie de madame
32:56en situation d'handicap.
33:00Il y a un travail à faire,
33:02une amélioration de la loi.
33:04Malgré tout le système
33:06que nous avons, théoriquement,
33:08nous avons un bon système,
33:10mais dans la pratique, nous pouvons trouver
33:12que les violences peuvent être éliminées.
33:14C'est choquant de voir de plus en plus
33:16comment un perpétrateur
33:18peut hésiter pour prendre un couteau
33:20pour le repiquer et le couper.
33:22C'est féminicide.
33:24C'est très inquiétant.
33:26C'est comme ça.
33:28C'est une mauvaise chose.
33:30Dommage.
33:32Merci beaucoup, M. Mokshida,
33:34pour votre partage avec nous ce matin.
33:36Nous espérons que très prochainement,
33:38nous pourrons vous accueillir dans le studio.
33:40Merci beaucoup.
33:42Merci à vous.
33:44On continue avec Mélanie Valé-Cisséron,
33:46qui est avec nous,
33:48qui pose la question
33:50de l'occupation au-delà,
33:52qui est difficile pour gagner.
33:54C'est plus une bonne madame
33:56qui peut dire qu'elle ne prend pas
33:58qu'à aller pour ses enfants,
34:00pour se laisser, pour tout aller.
34:02Mais justement, il y en a qui
34:04vont recours, il y en a qui
34:06ne trouvent pas de famille,
34:08il y en a qui ne trouvent pas
34:10d'enchantement.
34:12Comment ça s'est passé, Mélanie Valé-Cisséron?
34:14Alors, comme M. Peut-être
34:16il est important
34:18qu'il nous dise que la plupart
34:20du temps, ils ne peuvent pas
34:22s'occuper au-delà,
34:24parce que dans Maurice,
34:26nous vivons dans une famille
34:28extérieure.
34:30Donc, si vous pouvez vivre avec votre belle-mère,
34:32votre belle-sœur, votre beau-frère, etc.,
34:34et qu'à un certain moment,
34:36vous pouvez dire qu'il faut quitter la maison.
34:38Oui, le magistrat est capable de nous dire
34:40qu'il faut quitter la maison,
34:42mais après,
34:44comme on nous dit,
34:46parce que c'est la maison
34:48de la belle-famille, etc.,
34:50et donc là, c'est encore plus difficile,
34:52et comme on me dit, vous ne pouvez pas subir la violence
34:54de l'apport d'autres membres de la famille.
34:56Donc, ça m'a dit qu'il n'y avait pas d'autres cours
34:58qui allaient dans le château.
35:00Et c'est là, en fait, qu'ils se retrouvent,
35:02soit à Gendling, soit à Passerelle,
35:04auparavant,
35:06à Chrysalide aussi,
35:08et bien sûr, à SOS Femmes, qui existait
35:10depuis bien presque quarante ans.
35:12Donc, c'est là qu'il s'est enlevé.
35:14Alors, justement, allons dire
35:16qu'il y a un problème,
35:18qu'il n'y a pas de place pour aller,
35:20qu'il y a la police qui donne
35:22ses dépositions. Comment ça s'est passé
35:24pour dire qu'il est retrouvé dans le château?
35:26Qu'est-ce que c'est, l'étape suivante?
35:28Alors, quand il fait ses dépositions
35:30à la police, il a ce hobby number,
35:32donc une enquête qui peut être ouverte
35:34par la police.
35:36La police, s'il n'est pas fait
35:38contacter le 139,
35:40c'est la police qui fait ça.
35:42Donc, la police contacte le ministère de l'Égalité
35:44du genre, la hotline,
35:46et la police contacte le château.
35:48Donc, c'est le poste de police qui désigne
35:50le numéro de téléphone du château
35:52et qui est le château
35:54le plus près pour qu'ils soient capables
35:56de mettre la victime là-bas.
35:58Sinon, c'est le 139 qui fait
36:00la coordination. C'est lui qui connaît
36:02comment il est placé, etc.,
36:04dans le château.
36:06Et c'est la police qui accompagne
36:08la victime jusqu'au château-là.
36:10Il est capable, soit il y a un tiers-madame
36:12là-dessus la case, soit la personne
36:14le reçoit jusqu'au poste de police.
36:16Et là, la police l'accompagne jusqu'au château.
36:18D'accord. Et là, avec les enfants et tout ça,
36:20comment ça se passe quand ils partent d'un château?
36:22Ben, comment on connaît?
36:24S'il y a toutes sortes de mamans,
36:26quand elles peuvent quitter la case,
36:28elles ont beaucoup d'enfants,
36:30soit elles quittent les enfants,
36:32elles viennent au château,
36:34mais après, elles réhabilitent les enfants.
36:36Donc, au niveau des banques de château,
36:38toutes les mamans sont accueillies
36:40avec les enfants.
36:42Cependant, quand elles sont dans le château,
36:44c'est un peu différent des banques de château
36:46pour les enfants.
36:48Là, dans ces banques de château,
36:50c'est les mamans qui sont responsables
36:52des enfants, bien sûr, encadrés
36:54par le staff du château.
36:56Nous pourrons vous en parler un petit peu
36:58dans quelques minutes.
37:00Mélanie Vallée, est-ce que c'est le temps
37:02de faire une courte pause?
37:06Ce n'est pas correct, l'OTEP-FM.
37:08Les bons connaissent.
37:10On a à peu près 10 000...
37:36...
37:38...
37:40...
37:42...
37:44...
37:46...
37:48...
37:50...
37:52...
37:54...
37:56...
37:58...
38:00...
38:02...
38:04...
38:06...
38:08...
38:10...
38:12...
38:14...
38:16...
38:18...
38:20...
38:22...
38:24...
38:26...
38:28...
38:30...
38:32...
38:34...
38:36...
38:38...
38:40Les bons connaissent, chers amis,
38:42sont des victimes de violences
38:44qui n'ont pas à faire pour mettre fin
38:46à cette situation.
38:48Nous avons avec nous Mélanie Vallée,
38:50présidente de l'ONG Passerelle.
38:52Justement, avant la courte pause,
38:54nous typiquons leur
38:56shelter,
38:58leur passerelle qui accueille les madames.
39:00C'est un accompagnement
39:02qui est fait
39:04avec le ministère de l'égalité du genre.
39:06Tous nos shelters
39:08travaillent avec le ministère
39:10et le ministère fait
39:12les inspections, les surprises, etc.
39:14et l'accompagnement des victimes.
39:16Le ministère offre aussi
39:18une aide psychologique
39:20à nos femmes à travers
39:22le support du bureau.
39:24C'est un accompagnement
39:26qui est fait
39:28avec l'aide légale,
39:30etc.
39:32Au niveau du shelter,
39:34comme on l'a dit,
39:36nos enfants sont là également
39:38et nous respectons la loi
39:40car nos enfants sont à l'école.
39:42Quand la maman arrive,
39:44nous faisons en sorte
39:46qu'il y ait un protection order d'abord
39:48et le choix appartient à la dame.
39:50Si c'est un adulte,
39:52nous ne pouvons pas obliger le reste
39:54dans le shelter
39:56pour qu'il puisse y aller.
39:58La dame prend le temps
40:00et nous donne tous les outils
40:02qu'il y a.
40:04La dame décide s'ils veulent rester là
40:06ou s'il y a une maman
40:08qui peut l'accueillir.
40:10Quand ils sont dans le shelter,
40:12nous faisons en sorte
40:14que nos enfants soient à l'école
40:16ou sinon, si la maman travaille,
40:18qu'il y a une dame qui peut guider
40:20ses enfants dans le shelter,
40:22nous faisons un transfert à l'école
40:24et nous accompagnons
40:26le personnel.
40:28Nous faisons une reconstruction
40:30et un plan de vie individualisé
40:32avec un nid d'assistance.
40:34Nous faisons en sorte
40:36que la dame ne soit pas obligée
40:38ou forcée.
40:40Au début, il y a un temps de repos
40:42et de reconstruction,
40:44mais nous offrons beaucoup de formation.
40:46Nous avons beaucoup de partenaires
40:48avec qui nous travaillons
40:50pour qu'il y ait une dame
40:52qui soit capable
40:54d'agir indépendamment.
40:56C'est ce qui fait
40:58qu'il n'y a pas forcément
41:00de retour vers sa agresseur
41:02et qu'il n'est pas capable
41:04d'y arriver.
41:06Au niveau du passerelle,
41:08nous avons aussi des maisons
41:10de transition.
41:12Quand nous restons dans le shelter,
41:14nous faisons un transfert
41:16à l'école
41:18et nous accompagnons
41:20les dames
41:22qui ne peuvent pas vivre
41:24en colocation
41:26et qui nous aident
41:28à être encore plus indépendantes.
41:30Il y a beaucoup
41:32de retourner en arrière
41:34avec votre monsieur.
41:36Oui, c'est un choix qui nous
41:38doit être respecté,
41:40mais nous retournons avec nos outils
41:42et nous sommes plus au courant
41:44de ce que nous pouvons faire.
41:46Avec un psychologue,
41:48avec un coach de vie,
41:50si nous décidons de donner un sens,
41:52nous savons que la prochaine fois,
41:54il y a une limite que nous pouvons accepter.
41:56Bien sûr, il y en a qui retournent
41:58dans le shelter, malheureusement,
42:00trois fois, quatre fois, etc.
42:02Mais nous trouvons aussi
42:04beaucoup de succès
42:06avec les femmes entrepreneurs.
42:08Très bien, bravo à ces dames.
42:10Alors, est-ce que c'est facile
42:12quand même de gérer un shelter
42:14qui est un up and down?
42:16Ce n'est pas facile,
42:18c'est un défi pour les autres ONG.
42:20Une ONG, c'est une association
42:22à but non lucratif
42:24où nous dépensons nos fonds.
42:26Le ministère donne une capitulation
42:28grande à l'ONG qui occupe les victimes
42:30de violences domestiques,
42:32mais nous payons un coût fixe,
42:34par exemple, et là, nous comptons
42:36obtenir du privé,
42:38ou sinon, l'ONG qui est financée
42:40par l'ANSIF.
42:42Il y a de plus en plus d'aides pour l'ONG,
42:44ce n'est pas négatif,
42:46mais il y a des difficultés
42:48pour quantifier la quantité
42:50d'argent nécessaire pour aider les victimes
42:52sorties de violences domestiques,
42:54parce qu'il y a différents types
42:56et il y a cinq enfants
42:58qui ont besoin d'aide,
43:00par exemple, dans une région
43:02où il y a une crèche sociale
43:04où il y a 5000 euros d'argent,
43:06donc les dépenses sont vraiment différentes.
43:08C'est un défi pour les autres.
43:10Et là, allons dire
43:12qu'il y a des souhaits
43:14par rapport aux femmes
43:16qui sont victimes de violences,
43:18quels sont vos messages?
43:20D'abord, nous voulons dire
43:22qu'elles ne sont pas seules,
43:24mais c'est très facile de le dire.
43:26On sait que dans la maison,
43:28on peut subir de la violence,
43:30on peut écouter des émissions,
43:32ou pour certaines personnes,
43:34il faut juste se dénoncer.
43:36On a l'impression qu'il y a seulement
43:38des personnes qui ne savent pas
43:40ce qui se passe.
43:42Mais il est important
43:44d'avoir un genre d'émission
43:46qui nous aide.
43:48Quand on dit qu'il y a peut-être
43:50un mari ou une femme
43:52qui n'est pas dans la maison,
43:54on peut l'écouter tout seul.
43:56Il faut réaliser qu'il est au moins
43:58capable de renseigner
44:00pour avoir de l'information
44:02et essayer de sortir de cette situation.
44:04Il y a aussi une façon
44:06de protéger nos enfants.
44:08Parce qu'ils savent qu'ils sont
44:10des victimes de violences
44:12et pas seulement des témoins,
44:14ils peuvent développer
44:16une certaine agressivité
44:18ou une certaine passivité
44:20pour faire qu'ils soient des victimes
44:22ou des agresseurs.
44:24Il est donc important
44:26qu'ils nous protègent,
44:28qu'ils nous contentent de leur vie
44:30et qu'ils nous disent
44:32qu'ils ne méritent pas ça.
44:34Personne, ni homme, ni femme,
44:36ne mérite d'être une victime de violences.
44:38Mélanie Valère,
44:40vous avez toujours parlé
44:42d'une jeune femme
44:44qui n'est pas connue.
44:46Cette jeune femme
44:48vous a témoigné
44:50comme si vous lui aviez fait
44:52un déclin
44:54pour qu'elle s'arrête
44:56et que vous lui dites non à cette violence.
44:58Souvent, une jeune femme
45:00est battue plusieurs fois
45:02pour dire qu'elle a fait un coup de plus
45:04Souvent, c'est des enfants
45:06qui font des déclins
45:08ou quand ils ont un enfant
45:10ils se rendent compte
45:12qu'une jeune femme peut se battre
45:14et que les enfants peuvent se battre.
45:16Par exemple, si une jeune femme
45:18a dit qu'elle a fait un coup de plus
45:20pour dire qu'elle a fait un coup de plus
45:22pour dire qu'elle a fait un coup de plus
45:24pour dire qu'elle a fait un coup de plus
45:26et finalement, elle a battu son enfant.
45:28C'est une prise de conscience
45:30où les jeunes femmes
45:32se rendent compte
45:34qu'elles méritent une meilleure vie
45:36ou qu'elles trouvent une personne
45:38qui a été victime
45:40qui n'est pas capable de sortir
45:42ou d'écouter des témoignages
45:44par les médias.
45:46Cela peut aussi être un coup de trop
45:48parce qu'il y a des gens
45:50qui peuvent supporter
45:52mais quand on les met en place
45:54ou dans l'hôpital
45:56ils peuvent faire un déclin.
45:58C'est important
46:00d'avoir des témoignages
46:02et de l'information
46:04qui nous permettent de réfléchir
46:06et de créer un déclin.
46:08Parfois, on commence une nouvelle année
46:10et on subit la violence pendant 15 ans
46:12mais quand on arrive le 31 décembre
46:14ou le 1er janvier, on est dans un état
46:16tellement de tristesse
46:18qu'on se demande ce qui s'est passé
46:20tout au long de l'année 2023.
46:22Et là, en 2024, on se dit
46:24qu'on mérite une meilleure vie,
46:26un rayon de soleil,
46:28et ça déclinera.
46:30Et surtout, on ne peut pas oublier
46:32qu'il est capable de perdre la vie
46:34dans un état de féminicide.
46:36Oui, malheureusement.
46:38Et comme on dit,
46:40il y a un risque dans les statistiques
46:42et dans le monde,
46:44on trouve qu'entre quatre victimes,
46:46l'une d'entre elles a 15 à 24 ans.
46:48C'est extrêmement important
46:50parce que la violence envers les femmes
46:52n'existe pas dans la maison
46:54même si ce n'est que la violence domestique.
46:56Malheureusement,
46:58l'école commence depuis le plus jeune âge.
47:00Il y en a beaucoup?
47:02Oui, on trouve parfois des jeunes
47:04qui sont en uniforme à l'école
47:06mais on trouve que le garçon
47:08peut donner des gifles à la fille
47:10parce qu'il est trop court
47:12ou parce qu'il a oublié quelque chose.
47:14Malheureusement, ça commence très, très tôt.
47:16D'accord.
47:18Et voilà le mot de la fin
47:20que j'ai pensé par rapport à
47:22les autorités que tu veux exprimer.
47:24Alors, j'ai envie de demander à mes autorités
47:26de me donner un peu plus de voix
47:28et d'écouter les ONG
47:30et les victimes.
47:32Peut-être qu'il y a une plateforme
47:34où les victimes peuvent témoigner
47:36et donner leur opinion.
47:38Aujourd'hui, malheureusement,
47:40on trouve que les victimes de violences domestiques
47:42sont des SDF
47:44et il y a beaucoup plus de cas de femmes SDF
47:46parce que justement,
47:48comme on nous l'a dit dans l'émission,
47:50on peut quitter la maison
47:52parce qu'ils sont là.
47:54Combien de temps est-ce qu'ils peuvent faire une chalte?
47:56Une chalte, c'est un abri temporaire.
47:58Donc, après la chalte, ils peuvent y aller.
48:00Donc, soit ils peuvent trouver que c'est agressif,
48:02soit ils peuvent quitter la famille,
48:04soit ils peuvent quitter la maison.
48:06Donc, ils sont capables d'arriver avec un plan de logement
48:08plus qu'une aide financière
48:10pour les victimes de violences.
48:12Donc, quand il est prouvé qu'il n'est pas capable
48:14de retourner dans sa maison parce qu'il peut être en danger,
48:16ils sont capables d'arriver avec un plan de logement
48:18peut-être à travers le logement social
48:20qui peut mettre en place
48:22pour les familles vulnérables
48:24une force pour les victimes de violences domestiques.
48:26D'accord. Et on a eu l'occasion
48:28de faire un reportage à Passerelle.
48:30Pensez-vous un petit mot pour l'équipe?
48:32Oui. Donc, je passe un message
48:34à tous nos partenaires,
48:36nos staffs, nos volontaires.
48:38Donc, nos staffs, vous connaissez,
48:40qui, dans une ONG,
48:42qui font un travail extraordinaire,
48:44qui peuvent aller à la maison, qui peuvent aller à Vinny
48:46et qui, malheureusement,
48:48sont parfois un peu sévères avec eux,
48:50mais c'est nécessaire.
48:52Mais c'est des gens
48:54qui sont dévoués pour ces personnes-là
48:56parce qu'ils connaissent
48:58des solutions pour les personnes
49:00qui sont victimes de violences domestiques.
49:02Il n'y a pas toute une solution qu'ils trouvent
49:04dans leur manuel. Souvent,
49:06au-delà de ce qu'ils ont appris,
49:08ce qu'ils ont pu dire, etc.,
49:10souvent, on retrouve des gens qui sont en colère.
49:12Souvent, on retrouve des gens
49:14où l'émotion n'est pas ressentie
49:16parce que face à la détresse humaine,
49:18on a l'émotion qui remonte
49:20et souvent, on trouve des médecins du côté
49:22et je me tiens à dire aux staffs
49:24de Passerelle, qui peuvent nous écouter d'ailleurs,
49:26qui me félicitent pour ce travail
49:28qu'ils ont fait là et qui me remercient
49:30pour eux, comment dire,
49:32à nos volontaires
49:34qui, là, avec nous,
49:36nous sommes des bailleurs de fonds
49:38et tous nos partenaires, ainsi que
49:40les autres ONG qui font ce travail-là.
49:42Voilà. Surtout, continuez le bon travail
49:44et il y a beaucoup de personnes là-bas aussi. Courage!
49:46N'abandonnez pas et si vous pouvez
49:48aller, vous pouvez retourner,
49:50vous pouvez retourner dans l'enfer par effet,
49:52ça part en arrière-là et c'est
49:54avancer dans la vie
49:56et surtout.
49:58Le 139 qui est gratuit,
50:00que tu es capable de téléphoner à n'importe
50:02quel moment, même si c'est pour demander un renseignement
50:04et l'application l'espoir,
50:06peut-être même si vous êtes en danger
50:08dans une bus, vous connaissez, on dit,
50:10il y a beaucoup de renseignements dans le bus,
50:12c'est avec sa application.
50:14Voilà. Merci Mélanie Vallès-Ciceron,
50:16présidente de l'ONG Passerelle.
50:18Merci à Mette Peintub également qui tient
50:20à intervenir au téléphone. Merci à vous
50:22chers auditeurs et je vous souhaite
50:24de passer une bonne journée.