Gabriel Attal était l’invité de BFMTV à dix jours du premier tour des élections législatives. Ce jeudi, le Premier ministre a présenté les mesures phares de son parti au cours d’une conférence de presse intitulée “le jour d’après”.
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00:00Je pense que ces sujets-là intéressent moins les Français
00:03que ce qui va se passer concrètement pour eux dans leur vie.
00:05Voilà. Et moi je le dis ici, et ce n'est pas que moi qui le dis d'ailleurs,
00:08si les extrêmes venaient à gagner ces élections,
00:10ce serait une catastrophe pour la vie des Français.
00:12Ce n'est pas moi qui le dis, c'est les représentants des entreprises.
00:16Vous avez entendu, la FEP, qui est l'Association des grandes entreprises françaises,
00:192 millions de salariés, ils prennent très rarement la parole dans des débats électoraux.
00:23La CPME, qui représente les patrons de PME, petites et moyennes entreprises,
00:28qui maillent tout le territoire français,
00:29ils prennent très peu la parole dans des débats politiques.
00:31Tous les deux ont dit que si les extrêmes gagnaient ces élections,
00:35ça enverrait la France dans le mur, ça détruirait les emplois.
00:38Vous mettez les deux extrêmes sur le même plan, autant l'extrême droite que l'extrême gauche.
00:41Je vois sur le volet économique, je vois deux projets
00:46qui proposent de dépenser massivement plusieurs centaines de milliards d'euros supplémentaires.
00:51Pour l'un, sans dire comment ils le financent,
00:53ce qui veut dire nécessairement une augmentation d'impôts.
00:54C'est le Rassemblement national ?
00:56Et pour l'autre, en assumant, pour le coup plus clairement, les augmentations d'impôts,
00:59puisque la NUPES annonce 50 milliards de hausses d'impôts dès cet été,
01:04et ensuite d'autres hausses d'impôts dans le prochain budget et par la suite.