Par Ici l'Economie du 11 Juin 2024

  • il y a 3 mois

Category

📺
TV
Transcript
00:00:30C'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai fait, c
00:01:01Bonjour, merci de nous retrouver sur la CRTV pour cette édition de la plateforme de l'économie, l'émission économique de radio de la CRTV diffusée sur les deux antennes de l'office dans la capitale économique, ceux là-bas FM 105 et la régionale 91.3, l'émission est reprise par une radio locale dit FM, nous parlons aujourd'hui d'un sujet qui est un peu passé comme ça,
00:01:29l'annonce de l'introduction en bourse de quelques sociétés d'État du Cameroun, ça s'est passé il y a quelques semaines à Yaoundé, cette édition de la plateforme de l'économie vous est proposée sur la formule radiovision parce qu'elle vous sera diffusée dans le cadre de Paris si l'économie, alors le sujet c'est donc l'entrée en bourse de quelques sociétés d'État du Cameroun annoncée il y a quelques jours à Yaoundé,
00:01:53nous avons pour quatre invités dans ce studio, d'abord lui Banga Tolo, c'est au naturel, directeur général de la BDMAC, bien sûr nous avons aussi la CRTV, bonjour Olivier, et nous avons le docteur Fritz Tonner, le président du conseil d'administration des ADC, Aéroports du Cameroun qui fait partie, l'entreprise fait partie des quatre désignées par l'État du Cameroun pour entrer en bourse, bonjour monsieur le président du conseil d'administration.
00:02:21Bonjour monsieur le neveu. Et merci d'être venu sur la CRTV. Robert Doumbé Moukoko, vous êtes expert en positionnement stratégique, spécialiste des questions de stratégie, de marketing et d'intelligence économique, bonjour. Bonjour monsieur Kinga. Bienvenue, et d'abord cette question d'actualité, ce chiffre, le chiffre de la semaine, 160 000 kilomètres carrés, c'est la superficie totale des sites miniers du Cameroun, vous l'avez compris,
00:02:50le Cameroun vient d'abriter à Yaoundé la convention internationale sur les mines et expositions, en même temps que la réunion des ministres des mines de l'organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, d'ailleurs pour nous faire l'écho de ce sujet d'actualité, nous retrouvons Marie-Monique Mbozo depuis Yaoundé.
00:03:12Libérer le potentiel de l'organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, assurer les transitions énergétiques et numériques grâce aux matières premières critiques, c'est le thème de la réunion des ministres des mines de l'OACP qui se tient à l'hôtel Hilton à Yaoundé. Ce thème traduit les opportunités mais aussi les défis pour les pays de l'OACP qui revendiquent 80% des réserves minières du monde.
00:03:34Le Cameroun est à ses côtés la république démocratique du Congo, se prévalant du statut de scandale géologique au vu de la richesse de leurs sols et de leurs sous-sols. Mais comme l'a souligné le secrétaire général de l'organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, Georges Rebello-Chikoti, ces pays riches n'ont malheureusement pas les infrastructures technologiques pouvant permettre de bénéficier de ce potentiel.
00:03:57Et c'est là le grand défi à relever, la solution étant dans la solidarité des pays membres de l'organisation à s'offrir ensemble les moyens et les technologies leur permettant d'être indépendants et de transformer leurs richesses minières pour en faire un pôle de développement.
00:04:12Le plaidoyer du ministre des Mines et du Développement Technologique par intérim du Cameroun, Fouk Kalistos Djintri, allait dans le même sens, invitant les porteurs de richesses à mettre tout en œuvre pour bénéficier de leur potentiel mini.
00:04:25Au moment où la demande en matière première critique se fait de plus en plus forte, les ambassadeurs des pays doivent produire un document exposant clairement leur position quant à la provisionnement sécurisé et durable en matière première critique et le choix du lieu de leur transformation.
00:04:43Merci Marie et Monique, on va parler donc de cette question, 160 000 kilomètres carrés, les 360 arrondissements du Cameroun sont dotés de potentiels minés exploitables tout de suite, avec un code miné déjà en opération, comment faire en sorte que le potentiel profite aux populations, suivez cette évocation de Cyril King-Mbp.
00:05:04Le code miné camerounais est le premier outil dans la défense des intérêts des partis, 15% des ressources extraites devront être transformées localement, la valeur ajoutée est certaine, l'équation à résoudre est celle de l'éducation.
00:05:19En dehors des taxes, il faut qu'on éduque les populations, les élites, les investisseurs nationaux à devenir des champions nationaux, n'est-ce pas, de la fourniture des services autour des opérations minières.
00:05:31Créer une synergie dans le développement d'un projet miné et de faire en sorte que tout le monde y trouve un intérêt, principalement les populations qui vivent sous ces richesses-là, l'État ensuite qui est détenteur des richesses et les sociétés qui mettent leur argent pour développer ces projets-là.
00:05:49L'artisanat miné n'a développé aucun État, il faut industrialiser avec l'apport de l'expertise et des capitaux locaux.
00:05:55Nous devons travailler d'une façon inclusive, main dans la main avec l'État et la population. Le cours de minier est très très structuré et les grosses sociétés, on ne peut pas faire autrement que d'acquitter à tous nos taxes.
00:06:10La vision, la réglementation solide et les partenariats efficaces, d'autres piliers majeurs.
00:06:16Lorsque la première industrie sera en opération, les investissements étrangers viendront et effectivement, nous avons aussi besoin d'un cadre législatif stable.
00:06:26On investit massivement dans les infrastructures, donc les infrastructures vont rester, vont demeurer, vont être aussi disponibles pour les populations locales.
00:06:34Pour les populations riveraines, les exploitations doivent être accompagnées.
00:06:38On suit ou alors de rénover des écoles, de faire des points d'eau dans les différents villages, arranger des points critiques de nos routes, autant de projets comme ça pour le Cameroun et le Camerounais.
00:06:49Les exemples négatifs dans le continent et ailleurs ont permis au Cameroun, depuis 2011, et les réglementations successives, d'éviter la ligne rouge.
00:06:57Alors monsieur, vous avez suivi cette actualité, le Cameroun vient d'abriter la conversion internationale sur les mines et exposition à Yaoundé.
00:07:06Le Cameroun est un pays minier, lui est bancantolo, qu'est-ce que ça veut dire pour vous ?
00:07:12C'est consacré, le Cameroun est un pays minier.
00:07:15Alors c'est consacré, d'ailleurs, il y a beaucoup d'investissements qui ont été anticipés, notamment le port en eau profonde au Crébit,
00:07:22parce qu'il y a du temps de terminal qui est réservé pour ça.
00:07:25Le Cameroun est un pays minier de très longtemps, d'ailleurs, nous avons signé aussi le procès de Kimberley.
00:07:33Nous espérons que l'exploitation des mines, pas seulement pour les trouver et les envoyer ailleurs, mais également pour créer des chaînes de valeur localement,
00:07:43peut permettre à ce que nous ayons un autre levier de développement possible.
00:07:47Parce qu'en réalité, il faut qu'on trouve beaucoup de niches pour pouvoir créer une dynamique globale.
00:07:54Et donc, la mise en œuvre du codominé, docteur Tonnerre, c'est vrai que ce n'est pas une question qui a trait à votre marché central comme activité,
00:08:04mais au moins, le codominé devrait apporter quelque chose pour l'économie du pays.
00:08:08Oui, justement, je fais une observation, peut-être d'ordre général, qui fait partie des paradoxes économiques.
00:08:21On ne peut pas tout avoir.
00:08:25Le sol et le sous-sol camerounais est très riche, ça c'est connu.
00:08:30On parle même de Scandinavie.
00:08:32Le sol et le sous-sol camerounais est très riche, ça c'est connu.
00:08:37On parle même du scandale géologique.
00:08:40Pourquoi ? Parce que vous avez de la richesse, mais vous ne la touchez pas.
00:08:46Maintenant, pour transformer cette richesse en valeur ajoutée qui soit profitable pour tout le monde, c'est là la problématique.
00:08:56Et je pense que les mécanismes classiques de financement de ce genre d'entreprise ne peuvent plus prospérer en ce sens que l'on attend les investisseurs étrangers.
00:09:14Moi, depuis plusieurs années, je suis déjà sous-régionaliste.
00:09:22Parce que c'est la mise en commun de nos petits-petits mais en moyen qui peut faire en sorte qu'on résolve de manière profonde et définitive ce genre de problème.
00:09:37Quitte à ce que progressivement nous importions la technologie.
00:09:44Importer la technologie et pas les financements.
00:09:48Les financements existent, je ne sais pas si je ne suis pas mieux placé, il y a des financiers qui sont ici.
00:09:53Mais je crois que si nous mettons nos moyens en commun, nous pouvons arriver à financer des grands projets générateurs de revenus et qui peuvent améliorer le quotidien de nos populations.
00:10:13Aujourd'hui, on est en train de passer de l'exploitation artisanale à une exploitation semi-agricole, c'est tant mieux.
00:10:21Robert Ndomokopo, vous êtes spécialiste en question de stratégie.
00:10:26Cameroun, pays miné, mais le secteur contribue encore pour à peu près 1% dans le PIB. Comment le rendre plus rentable?
00:10:35Il faut noter qu'il n'y a que un secteur à haute intensité capitalistique.
00:10:41Et au-delà de l'intensité capitalistique, c'est aussi des ressources dites rares et stratégiques qui n'ont pas été ouvertes assez rapidement à une exploitation grand public.
00:10:53Elle est assez restreinte. Aujourd'hui, il est question de voir comment tirer bénéfice de ce potentiel-là afin d'augmenter sa contribution à la richesse nationale.
00:11:06Donc c'est de mettre en place effectivement ce code minier qui doit encadrer le fonctionnement des industries en charge de procéder à l'extraction minière.
00:11:16Et surtout de définir quelles sont les clés de répartition qui permettront non seulement à l'état, mais également aux populations riveraines de tirer bénéfice effectivement de ces ressources-là.
00:11:29Vous pensez que l'impulsion donnée telle qu'on le voit au niveau du ministère des mines permet d'espérer?
00:11:36Il faut toujours garder espoir à chaque fois qu'une quelconque initiative est menée.
00:11:40Surtout que celle-ci est menée par le ministère des mines qui est le bras séculier de l'état en la matière. Oui, il faut espérer effectivement.
00:11:49Les sociétés d'exploitation minière, les banques en tout l'Europe, pourront-elles entrer lorsque ce sera mieux développé en bourse un jour? Vous permettez-vous aussi à rêver?
00:12:00Je me permets de rêver, mais je pense qu'il y a des choses qui ont été dites qui sont très importantes sur déjà le code minier.
00:12:07C'est-à-dire, qu'est-ce qu'il prévoit? C'est-à-dire, comment on donne accès aux étrangers finalement et aux populations locales?
00:12:18C'est-à-dire, au code minier, comme vous le savez, le secteur est compartimenté. Il y a tout ce qui est recherche et exploration.
00:12:26Cela veut dire que ceux qui ont les mandats pour faire la recherche et l'exploration, c'est eux qui déclarent le potentiel qu'ils ont trouvé.
00:12:32Parfois, cela fait le sujet de discussions, cela fait le sujet de spéculations sur les marchés financiers internationaux, où un potentiel peut être négocié dans les marchés.
00:12:44Les gens enlèvent des financements, sauf qu'il n'y a pas de suivi derrière pour savoir ce qu'ils en ont fait.
00:12:50Parce que quand vous avez trouvé une mine et que c'est avéré qu'il y a de la ressource, c'est la richesse.
00:12:55C'est-à-dire, cela devient un patrimoine et effectivement, c'est un patrimoine qui peut commencer à être négocié au niveau du marché, où les gens peuvent commencer à le monétiser.
00:13:05Je pense que le problème se pose déjà au niveau de la maîtrise technologique que nous n'avons pas.
00:13:11La maîtrise technologique que nous n'avons pas fait que ceux qui gagnent aujourd'hui des mandats, des conventions pour tout ce qui est recherche et exploration, ce sont des entités étrangères.
00:13:25Ce sont des entités étrangères et qui viennent avec un package qu'on ne connaît toujours pas.
00:13:29Alors le package, c'est que vous trouvez, est-ce que vous pouvez aussi exploiter ? Est-ce que c'est vous qui allez faire l'extraction ?
00:13:35Si vous faites l'extraction, qu'est-ce que vous en faites ?
00:13:38Nous avons entendu de tout, c'est-à-dire des gens qui font de l'exploration, qui trouvent et qui prennent, c'est-à-dire sans réellement déjà déclarer qu'ils sont déjà en train de prendre et qui sortent avec.
00:13:51Donc je pense qu'il y a, avant de se soucier de savoir si ces entreprises pourraient venir sur le marché, le docteur Frinsonnet a dit quelque chose de très important, c'est-à-dire dans le schéma de financement,
00:14:03tant que nous avons des packages ou celui qui fait la recherche et l'exploration parce qu'il a des outils peut aussi proposer, c'est-à-dire le démarrage de l'exploitation, on aura un désavantage comparatif et on ne pourra pas maîtriser le processus.
00:14:18Je pense qu'il faut qu'il y ait vraiment des nationaux, il faut qu'il y ait beaucoup de clauses. Je ne connais pas exactement tous les encans du code minier, mais je pense qu'il y a des choses qu'il faut encore revoir un peu.
00:14:28Mais en tout cas, on comprend votre plaidoyer. Le Cameroun, d'importants gisements de minerais de fer, bauxite, diamants, calcaire, rutile, cobalt, nickel, j'en oublie certainement.
00:14:38Mais enfin, maintenant nous allons parler du sujet du marché central, de ses téléchons, de la plateforme de l'économie et de par ici l'économie.
00:14:46L'entrée en bourse annoncée de quatre sociétés relevant du portefeuille de l'État, ce sont les cotons, ADC, PAD, ADC entendait aéroport du Cameroun, PAD, port autonome de Douala, CAC également.
00:15:01Donc on en parle après cette petite respiration, nos invités sont en place.
00:15:09Le dossier sur la plateforme de l'économie.
00:15:13La plateforme de l'économie.
00:15:16Le dossier.
00:15:18Et voilà, c'est une nouvelle qui va contribuer à dynamiser le marché financier au niveau de la sous-région et pour le dynamiser, la place, la bourse des valeurs mobilières, l'Afrique centrale,
00:15:29les SPR de la finance du Cameroun, du Congo, du Gabon, du Thia, de la RCA et la Guinée équatorale ont mis en place un dispositif pour rendre plus attirant le marché financier en zone CEMAC.
00:15:40Il s'agit notamment des compartiments qui ont été développés pour animer ce support et qui permet donc de négocier les actifs.
00:15:46Je reçois pour le sujet Mélanie, Bilor, bonjour.
00:15:50Alors Mélanie, dites-nous en quelque chose.
00:15:53Il s'agit en réalité d'un programme prioritaire au sein de la sous-région.
00:15:58Les acteurs de la finance des six pays de la communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale se sont accordés les violons sur la nécessité de donner une nouvelle impulsion au marché financier.
00:16:09Le but ici étant d'en faire un outil, un instrument de financement de référence.
00:16:14Avec la Douala Stock Exchange, ce marché comptait juste deux compartiments et un nombre qui s'est évidemment inclus après la fusion avec la Bourse des valeurs mobilières d'Afrique centrale, la BVMAC.
00:16:28L'opération porte désormais à cinq le nombre de compartiments dans la zone Afrique centrale, au rang desquels celui consacré aux grandes entreprises qui bénéficient de la possibilité d'émettre des actions,
00:16:40des actions qui sont en réalité nouvelles permettant ainsi à celui qui achète ce titre de devenir copropriétaire de ces firmes-là.
00:16:48Le compartiment B est destiné aux petits témoins d'entreprises qui remplissent les conditions fixées par la BVMAC.
00:16:55Et bien plus, il y a tout un comité ad hoc chargé de définir davantage les critères à remplir par les PME pour être éligibles au bénéfice dès leur entrée sur ce compartiment,
00:17:06afin d'émettre les titres de capitaux, notamment ceux qui achètent deviennent immédiatement copropriétaires de la PME et maîtrisent de ces actions nouvelles.
00:17:16Le compartiment C, quant à lui, est celui des obligations. Il s'agit des titres de créances qui sont émis à travers un emprunt obligataire, donc celui qui a émis le titre en question devra rembourser.
00:17:29C'est-à-dire que l'argent reçu n'est pas en réalité destiné à renforcer son haut de bilan qu'on appelle ici l'équité.
00:17:36Et Mélanie, vous ne partez pas comme celui qui a bénéficié des créances dans le compartiment C et est sous le coup de l'obligation étant entendu qu'il n'est pas allé renforcer ses fonds avec l'argent reçu.
00:17:47Il fallait donc trouver, développer d'autres stratégies.
00:17:50Effectivement Olivier, la BVMAC pour animer encore plus ce marché a créé le compartiment D.
00:17:56Lui, c'est le capital investissement, appelé capital equity en anglais.
00:18:01On accède à ce compartiment pour trouver des ressources qui permettront de financer d'une part les projets ou alors faire sortir des fonds bâtissements les entreprises.
00:18:12Si la société en création est admise au point de la BVMAC, c'est le compartiment D qui va bien entendu l'accueillir.
00:18:19Il en est de même pour les entreprises qui ont un grand projet à réaliser.
00:18:22Au cas où les guichets de la BVMAC les accueillent, c'est encore le compartiment D qui s'en occupe.
00:18:30Pour rendre encore plus efficace cette dynamisation du marché, le compartiment E a été mis en place pour les titres de création négociables.
00:18:39Ces titres vous apportent un appui sous forme de ressources d'appoint.
00:18:44Ce compartiment permet donc à l'opérateur économique de résoudre tous ses problèmes de financement sur le long terme.
00:18:50Voilà résumé comment l'écosystème de la sous-région a procédé pour passer à la vitesse supérieure et faire de la bourse régionale un véritable instrument de financement des économies locales
00:19:03à travers une meilleure capitalisation boursière des organismes créés et cotés en bourse.
00:19:10Merci Mélanie, vous êtes en service au service politique et économique de la CRTV Littoral.
00:19:15On a vu le directeur général prendre des notes pendant que vous faisiez votre commentaire.
00:19:19On va en appeler un développement tout à l'heure.
00:19:23On va recevoir maintenant Léon Bertrand Tanéfo, lui aussi, du service politique et économique de CRTV Littoral sur le contrôle du marché financier.
00:19:32Et comme on peut aisément le deviner, l'admission à la bourse n'est pas l'étape ultime pour ces entreprises.
00:19:38Il faudra par la suite se plier aux exigences du marché financier.
00:19:40Un gendarme en a la matière, il existe dans tout l'écosystème sous-régional.
00:19:46Léon Bertrand Tanéfo, bonjour.
00:19:48Bonjour Olivier.
00:19:50Journaliste reporté dimanche, il est en service au service politique et économique de CRTV Littoral.
00:19:53Dites-nous comment se fait le contrôle et la surveillance du marché financier dans notre sous-région ?
00:19:57Vous le savez si bien Olivier, une organisation sans règle est appelée à disparaître à défaut de ne pas prospérer.
00:20:02Et dans le cadre du marché financier en zone SEMA que ce gendarme dont vous parlez a bien sûr un nom.
00:20:06Il s'appelle la commission de surveillance du marché financier de l'Afrique centrale, la COSUMAF.
00:20:11Une institution spécialisée créée dans le cadre de l'union monétaire de l'Afrique centrale, UMAC.
00:20:16La COSUMAF est ainsi l'autorité de régulation, de contrôle et de supervision de notre marché.
00:20:21Les missions de la COSUMAF sont d'ailleurs explicitement définies dans l'acte additionnel du 19 février 2018
00:20:27portant l'unification du marché financier de la SEMAC et les mesures d'accompagnement.
00:20:31Alors Léon Bertrand Tanéfo, quelles sont les missions et les domaines de tutelle de la COSUMAF ?
00:20:35D'abord sur les missions Olivier, le cadre normatif et dont les textes en vigueur dans la sous-région ont assigné trois principales missions à la COSUMAF.
00:20:43Veiller sur la protection de l'épargne, investir en valeurs mobilières et autres instruments financiers.
00:20:48Émis dans le cadre d'un appel public à l'épargne, veiller sur la bonne information des investisseurs, veiller sur le bon fonctionnement du marché.
00:20:55Maintenant sur les domaines d'application, disons qu'il est bien vaste.
00:20:58Il concerne les nombreux acteurs allant des émetteurs aux organismes de placement en passant par les intermédiaires du marché entre autres.
00:21:07Alors maintenant, on l'a dit, quatre entreprises relevant du portefeuille de l'état du Cameroun s'apprêtent à entrer en bourse.
00:21:13Que risque-t-elle en cas de non-respect des textes de la COSUMAF que vous évoquez ?
00:21:18Bien sûr Olivier, cette question que vous me posez m'amène à parler des pouvoirs de la COSUMAF.
00:21:22Il faut savoir qu'en plus des pouvoirs réglementaires, de décision, de surveillance ou de contrôle,
00:21:28la COSUMAF dispose aussi d'un pouvoir d'injonction pour arrêter une sorte d'irrégularité ou de sanction pour venir à bout
00:21:35donc des entreprises qui ne respectent pas les textes.
00:21:38Avis donc à ceux qui tenteraient d'évoluer en marge, Olivier.
00:21:42Très bien, Léon Bétrand TANIFO, du service politique et économie à SIAR TV Littoral, merci beaucoup.
00:21:47On va directement interpeller le PCA des ADC Aéroports du Cameroun.
00:21:53Vous avez reçu cette vocation de Léon Bétrand TANIFO comme un avertissement au moment où vous voulez entrer en bourse ?
00:22:01Oui, merci de m'interpeller. Je suis PCA de la société Aéroports du Cameroun,
00:22:11une des quatre sociétés qui ont eu ce privilège, théoriquement.
00:22:20Mais cette corvée en particulier, je ne suis pas leur porte-parole,
00:22:28mais je crois que ma réaction ne sera pas très différente des autres.
00:22:32Donc je peux être là comme un symbole qui représente les quatre.
00:22:39Au vu de tout ce qui s'est passé depuis l'annonce de cette nouvelle, je crois que c'était en septembre 2022,
00:22:49septembre 2023, et on évolue vers septembre 2024.
00:22:56Donc l'introduction ou l'entrée en bourse, ce n'est pas une porte où, une fois qu'on décrète, on peut y entrer.
00:23:07Je voudrais donc faire par ici un peu de sentiment, pour que les gens comprennent là où il y a quelques difficultés.
00:23:15D'un côté, il y a les marchés financiers, une notion qui, à mon avis, est encore un peu nouvelle, c'est complexe.
00:23:25Si vous entrez là-dedans, les comportements, ceci, ceci, c'est très complexe.
00:23:30Vous avez entendu avec Mélanie tout à l'heure, beaucoup de comportements.
00:23:34Donc, de l'autre côté, il y a des habitudes.
00:23:38Moi, je suis honoré des choses.
00:23:40Les habitudes financières classiques.
00:23:43Je ne suis pas habitué aux marchés financiers.
00:23:46C'est un mélange, une émulsion qui ne peut pas être complète.
00:23:52C'est comme l'eau d'un côté.
00:23:53De l'autre côté, l'huile.
00:23:56Vous secuez, vous secuez, il y a l'émulsion, mais une fois que vous laissez reposer, chacun reprend sa place.
00:24:04J'ai pris cette image pour dire que nous, les sociétés qui avons reçu ce message, nous étions à la fois contents et inquiets.
00:24:18Contents parce que, si on connaît, tant soit peu, les effets bénéfiques des marchés financiers, on ne peut que se sentir privilégié.
00:24:34Mais ce privilège n'est pas gratuit.
00:24:36Pour y entrer, il faut remplir un certain nombre de conditions.
00:24:41Et c'est ça qui fonde votre inquiétude.
00:24:43C'est ça qui fonde l'inquiétude.
00:24:44Et c'est ça qui peut expliquer le temps long.
00:24:52Parce que, normalement, si on suivait le bon chronogramme, avant fin 2023, on devait déjà être à temps.
00:25:01On l'a dit plusieurs fois.
00:25:02C'est pourquoi ce retard est donc dû à tout ce qui entoure ces préalables nécessaires pour que l'émulsion soit complète.
00:25:14Très bien. Alors, M. le très général, comment dissiper cette crainte des entreprises choisies par l'état du Cameroun pour entrer en bourse?
00:25:23Alors, la meilleure façon de répondre à ces appréhensions,
00:25:32qui ne sont pas des craintes.
00:25:34Quelqu'un disait, quand tu sais que tu es en danger, c'est là où tu n'es plus en danger.
00:25:40C'est de savoir exactement quels sont les points de faiblesse au moment de commencer l'émulsion.
00:25:50Est-ce que les deux matières sont compatibles ou pas?
00:25:56Si les deux matières ne sont pas compatibles, il faut dire comment on fait pour les rendre compatibles.
00:26:04Donc, c'est ça qui fait le délai, en réalité.
00:26:08Parce que, lorsque l'État a donné une orientation, l'État donne l'orientation sur la base d'un certain nombre de convictions.
00:26:17L'État est dans une politique publique, une politique sociale.
00:26:21L'État vise quelque chose.
00:26:23Les entreprises qui ont été choisies sont dans le secteur marchand.
00:26:28Donc, ils ne sont pas dans le service public de base.
00:26:31La plupart sont dans une situation de monopole dans leur secteur.
00:26:37La plupart sont dans une situation financière qui est étriquée, tout simplement parce qu'elles ne profitent pas vraiment des avantages concurrentiels.
00:26:51Parce que peut-être la gestion entre plusieurs tutelles, une gestion qui est à mi-chemin entre les normes de gestion OADA d'une entreprise et la gestion d'une entreprise publique,
00:27:05avec des règles et des critères de gestionnaire public, font que lorsqu'ils ont découvert les exigences du marché financier,
00:27:16ils se sont rendus compte qu'ils ne sont pas encore la cible.
00:27:18Ça ne peut pas fonctionner dans l'État où vous êtes.
00:27:22C'est ça le point de départ.
00:27:24Donc, la due diligence, la mise en niveau, la mise en conformité sont des préalables.
00:27:31Mais ces préalables doivent aller dans un certain rythme.
00:27:35Dans un rythme où, lorsqu'il y a de l'adhésion, lorsqu'il y a de la compréhension de l'intérêt,
00:27:40lorsqu'il y a le respect d'une instruction politique, on devrait pouvoir poser des questions rapidement pour permettre à ce que les réponses arrivent vite et la mise en niveau s'accélère.
00:27:55Vous avez parlé de situation financière de ces entreprises.
00:27:58Parlons-en un peu, nous aussi, maintenant avec vous, Douben Moukoko.
00:28:03Parmi ces quatre entreprises qui vont rentrer en bourse le temps de préparation dépassé,
00:28:11il y en a deux qui font partie des entreprises les plus endettées du Cameroun au 31 mars 2024.
00:28:18Il y a notamment le PAD et les ADC.
00:28:21On l'évoquait fort bien tout à l'heure.
00:28:25Je pense que Dr Anthony, en sa qualité de PCA des ADC, a fait de marquer d'emblée ce qu'ils ont appelé des inquiétudes,
00:28:35au-delà de l'euphorie qui a entouré la décision de l'État.
00:28:40Notons d'emblée que l'entrée en bourse est une décision hautement stratégique
00:28:45qui confronte les dirigeants à un ensemble de contraintes auxquelles, tel que le docteur Banga Tulegun l'a dit, ils ne sont pas habitués.
00:28:57Le marché financier est exigeant en termes de discipline, en termes de transparence de l'information.
00:29:03Si nous n'avons pas l'habitude de pratiquer ces éléments-là, c'est difficile effectivement de s'y engager.
00:29:11L'entrée en bourse a également ceci de particulier, qu'il ouvre l'entreprise et marque la volonté de se développer.
00:29:23Parce qu'on a un projet de développement, on a recours à des capitaux autres que ceux que nos capitaux initiaient pour développer l'entreprise.
00:29:32Maintenant, la question fondamentale, est-ce que ces entreprises-là ont aujourd'hui la capacité, au vu du niveau d'endettement, à susciter la confiance des partis en face?
00:29:45Il faut commencer par assainir les mécanismes de gestion, arrêter de gérer les entreprises publiques à l'émotion, tel que c'est fait aujourd'hui,
00:29:54et adopter les canons du management qui permettent à ces entreprises-là d'être performantes et d'intéresser les partis en face.
00:30:03Vous parlez de plusieurs choses, y compris le temps de préparation.
00:30:08Entre 2022 et aujourd'hui 2024, il y a eu cette activité du ministère des Finances, il y a quelques semaines à Yaoundé, qui déclenchait de manière définitive le processus.
00:30:19Alors, combien de temps va-t-on prendre encore entre cette annonce et l'entrée effective en bourse?
00:30:25Je pose la question au directeur général.
00:30:28Vous me demandez de lire une boule de cristal.
00:30:31Je peux quand même vous rassurer, monsieur Kingé, que dans la conduite de ce projet au niveau du ministère des Finances,
00:30:41il y a une lettre de cadrage qui a été élaborée et qui a été partagée avec les quatre sociétés concernées.
00:30:50Cette lettre de cadrage est sortie d'un chronogramme.
00:30:53Nous sommes en overdue, comme on dit.
00:30:56En fait, le délai qu'on avait fixé à ces entreprises pour la mise à niveau et le recrutement des acteurs qui doivent les accompagner était au 31 décembre 2023.
00:31:08Et nous sommes en mi-2024.
00:31:11Voilà, donc nous avons quatre mois de retard.
00:31:15Et je pense que la réunion de Yaoundé, qui était à l'initiative de l'AFD, qui aussi est intéressée, parce qu'il y a trois clients de l'AFD dans la liste des quatre, que l'AFD soutient par ailleurs.
00:31:25La réunion de Yaoundé était une réunion de sensibilisation sur la gouvernance et une réunion où on devait passer quelques messages aux propriétaires de l'entreprise et aux appréhensions qui ont été relevées par ceux qui managent.
00:31:45Ceux qui managent ne sont pas les propriétaires de l'entreprise.
00:31:48Le conseil d'administration, la direction générale, ce ne sont pas les propriétaires, dont le propriétaire a un cap qu'il leur a fixé.
00:32:01Et ceux qui sont dans la gestion disent que nous avons eu le temps de prendre connaissance des conditionnalités, des exigences de performance, des exigences de transparence.
00:32:14Et nous pensons que tel que nous fonctionnons aujourd'hui avec les différentes tutelles, avec des textes qui sont encore à refaire, notamment la loi de 2017, qu'il faut compléter, parce que le marché financier nous dit que vous devez venir chez nous étant déjà full OADA.
00:32:33Vous devez être réel, vous devez fonctionner. Il n'y aura plus d'actionnaire qui soit privilégié, c'est-à-dire par rapport à un autre. Si vous ouvrez le capital et que d'autres actionnaires arrivent, vous leur donnez l'information au même moment.
00:32:46Les procès verbaux ne vont pas d'abord être regardés par un actionnaire lambda avant qu'on ne le diffuse aux autres. On ne va pas demander l'autorisation aussi en dividende à partager. On ne va pas d'abord faire prévalider parce que c'est interdit.
00:33:01Donc en réalité, il faut qu'il y ait un changement d'attitude, un changement d'habitude. Et ce changement d'attitude ne devrait pas constituer un élément de blocage.
00:33:17Nous pensons au niveau du marché financier que celui qui aura le plus besoin de faire plus d'efforts dans l'histoire, c'est l'État lui-même qui est le propriétaire.
00:33:28Donc en réalité, il revient à l'État de bien comprendre que ce qui va se passer, c'est ce qui va se passer. Nous nous sommes là pour dire que nous voulons avoir des dirigeants qui peuvent prendre la décision immédiatement.
00:33:43Qui peuvent reporter une information immédiatement sans dire c'est allé à Yaoundé, c'est allé à tel endroit. On attend une autorisation avant le pouvoir. Donc en réalité, c'est l'État qui doit aussi.
00:33:57Mais ce que nous constatons, c'est que l'État dit je suis prêt à tout ce que vous me demandez.
00:34:00D'accord. Vous parlez beaucoup de situation financière. Vous parlez beaucoup d'information financière. Docteur, vous êtes un peu le représentant de toutes les entreprises qui ont été choisies par l'État du Cameroun.
00:34:13Est-ce que l'entrée en bourse, lorsque ça va venir, constitue la violation de l'intimité financière et comptable des entreprises, désormais rendue sur la place publique?
00:34:27Avant d'arriver à cette violation, je voudrais rassurer les uns et les autres. Parce que si on n'intègre pas tous les aspects du processus, on ne peut pas comprendre.
00:34:45Il peut y avoir un camp qui pense que ça doit se faire ceci, l'autre camp qui pense que les sociétés sont réticentes parce qu'on viole leur intimité. Non.
00:34:54Si je remonte un peu en arrière, je crois que les choses ont commencé à bouger en 2017 avec la loi de l'entreprise.
00:35:05Ce sont des entreprises publiques qui commençaient à avoir l'odeur de Ouada. La comptabilité est à Ouada, mais l'emprise de l'État, comme l'a dit le directeur général, est là.
00:35:252017, c'est aussi une année importante parce que c'est en 2017 que les chefs de l'État de la sous-région se sont réunis. Un autre renouveau, c'est en 2019, la fusion de toutes ces structures et la répartition des tâches.
00:35:47Ce n'était pas anodin. L'État nous a donné deux ou trois ans pour que progressivement les entreprises publiques s'arrivent à cette loi. Sachez que la première étape du diagnostic, c'est à quel niveau les entreprises se sont déjà arrivées.
00:36:10Je parle de l'ADC. S'il y a un niveau 100, je crois que l'ADC est déjà à près de 80% de l'arrimage. C'est une excellente nouvelle? Elle est excellente. C'est pour cela que nous serons peut-être le meilleur élève.
00:36:31Je ne note pas dans les détails, mais on verra par rapport à la capacité du conseil d'administration à s'arrimer. Prendre toutes les mesures, parce qu'un conseil d'administration doit forcément avoir un comité spécialisé.
00:36:51Ces comités sont là. Ces comités travaillent. Il faut voir comment la direction générale s'y met. Il y a tous les outils. Il y a tous les documents de référence, cartographie de risque, manuel de procédure, etc. Je ne note pas dans les détails. Depuis 2017-2018, l'ADC est en train de faire cet exemple.
00:37:19Il y a quelque chose de très pertinent, comme l'a dit tout à l'heure notre consultant en procédure stratégique. Les questions de gestion financière et comptable. Vous êtes aujourd'hui en mesure de dire que désormais, avec cette disposition, l'ADC ouvre ses comptes.
00:37:40Oui. De toute façon, je voulais dire que le processus est irréversible. Quand on parle de l'ADC, on parle de l'état. L'état dit que la propriété est irréversible. On ne peut pas dire non. Si on dit non, c'est nous qui partons. Mais le processus, voilà.
00:38:01Je voudrais dire aussi que beaucoup de choses ont été faites. Je ne prends que l'exemple de l'ADC et je sais que ça s'est passé. On a eu cette nouvelle. Il fallait d'abord l'enterrer. Elle est sortie en septembre. Dès début novembre, l'ADC a pris acte. Le conseil s'est réuni, l'Assemblée générale a pris une résolution.
00:38:28C'est déjà la marque de notre adhésion. Très rapidement, nous avons reçu déjà des coachings. Il y a un groupe de travail qui a fait un groupe de travail trio-quadripartite avec l'ABHAC, l'BVMAC et les sociétés pour nous expliquer, nous commencer à nous encadrer.
00:38:55Chaque société a créé à son sein une équipe-projet uniquement dédiée à cela.
00:39:25Il y a eu la création d'un comité de suivi. C'est ce comité de suivi qui, en septembre 2023, a concentré toutes les observations sur une lettre de cadrage, c'est-à-dire que tout le monde doit suivre.
00:39:52Je suis en train d'expliquer au rétard qu'ils voulaient en sorte que nous parlions tous le même langage. Nous parlons donc déjà le même langage. Au niveau de l'ADC, nous avons déjà fait la présélection des sociétés intermédiaires, des sociétés de bourse.
00:40:12L'appel d'offres va être lancé dans quelques jours. Il faut des sociétés de bourse pour nous accompagner, les conseils juridiques et les commissaires de comptes. Je voulais justement me demander, au directeur général, quel sera le rôle.
00:40:28Je voudrais terminer en disant que quand on parle aussi de sociétés endettées, comme l'ADC, il y a dette et dette. La seule dette que je connais, c'est une dette un peu encadrée dans le cadre d'un projet, le projet de rénovation de l'aéroport international.
00:40:57Avec le financement AFD. En tout cas, c'est une dette. Vous faites partie du portefeuille des entreprises qui consomme 6,6 % de la dette de l'état en fin mars 2004.
00:41:10Je suis réjoui que l'AFD soit aussi parmi ceux qui encouragent et que le processus aille de l'avant. Mais ce n'est pas une dette compromettante pour l'endettement. Nous l'espérons.
00:41:32Il semble trop s'appuyer sur la question de l'endettement. Si vous voulez, nous allons y revenir. Quel sera donc le rôle des intermédiaires à agir pour l'ingénierie financière dans ce processus?
00:41:45Ils sont dans une situation de monopole. C'est-à-dire qu'un acteur, une société qui a été shortlistée par l'état pour venir sur le marché financier, est dans l'obligation de recruter un intermédiaire.
00:42:02La lettre de cadrage le précise. Les compétences de l'intermédiaire sont des compétences réglementaires qui ont été définies par le règlement général de la COSUMAF. L'intermédiaire est en capacité avec d'autres acteurs, notamment un conseil fiscal,
00:42:24mais également des commissaires aux comptes, la direction de l'entreprise, la direction financière, d'aider l'entreprise à faire déjà la valorisation de son patrimoine. Le patrimoine de l'entreprise est valorisé à combien?
00:42:40C'est le point de départ. Le point de départ, c'est une fois que vous avez trouvé combien vaut l'entreprise, il faut donner cette information à son propriétaire pour dire d'un autre point de vue, voilà comment nous avons travaillé pour pouvoir déterminer la valeur patrimoniale de cette entreprise et des projections futures.
00:43:00L'étape, avec l'aide peut-être d'autres cabinets externes, c'est-à-dire challenger cette information-là, l'objectif étant d'arriver à déterminer un prix de vente des actions. Parce que la valeur peut permettre d'avoir une valeur mathématique qui peut ne pas être le prix auquel la société va être introduite une fois que cela a été fait.
00:43:27Maintenant, il y a tout le travail de rédaction du document d'information. Parce que vous savez qu'actuellement, les marchés financiers étant dématérialisés, les actions avant étaient des jolis bouts de papier que chacun gardait chez lui dans des coffres-forts. Tout est maintenant dématérialisé.
00:43:43Dématérialisé. Donc on vous a vendu les actions, vous rentrez comme ça et vous demandez que les actions sont où. Non, c'est dans un compte. Donc ils sont là aussi pour rédiger le document d'information. Et ce document d'information est très important parce que c'est ça le produit qui est vendu sur le marché.
00:43:59Ce document présente déjà le cadre légal de l'opération, c'est-à-dire comment ça se fait que ces personnes sollicitent le marché, ça s'est passé comment. Donc le propriétaire dit « je suis en train de faire une offre publique de vente de mes actions ». C'est ce qui va être dit dans les quatre sociétés. C'est l'État qui dit « je suis en train de céder ».
00:44:21Je cède comment ? Je cède via le portefeuille qui est détenu directement au niveau du ministère des Finances ou la partie qui est détenue à la SNI ou la partie qui est détenue ici de suite. Je cède combien ? Je cède X% et je présente l'opération, je montre un petit peu ses caractéristiques, le prix auquel on est convenu, le temps de juissance. C'est-à-dire que si vous achetez ce titre, vous aurez la juissance des dividendes SIANA à partir de tel moment.
00:44:50Ensuite, on présente l'entreprise elle-même, ses perspectives d'activité, on présente les dirigeants de l'entreprise, on présente tous les facteurs de risque auxquels l'entreprise est exposée et à ce moment-là, on fait une campagne de sensibilisation des investisseurs potentiels.
00:45:07Chacun prend en âme et conscience connaissance de tout ça, y compris les facteurs de risque. Et d'ailleurs, quand vous regardez les documents d'information, on commence par dire « attention, le visa que le régulateur a donné ne veut pas dire qu'il vous conseille d'acheter le titre. » Ça ne veut pas dire que la société sera rentable, premièrement.
00:45:27Deuxièmement, attention, investir dans une valeur mobilière comporte des risques. Donc, si vous achetez, sachez que la performance de l'année dernière ne garantit pas une performance future. Et ainsi de suite. Donc, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de...
00:45:44Et donc, la société de bourse est là pour pouvoir conseiller l'entreprise pour dire qu'attention, le document d'information n'est pas un prospectus publicitaire. Vous n'êtes pas en train de vous vanter dans ce document d'information, vous êtes tout simplement en train de donner l'information telle qu'elle est encadrée aujourd'hui.
00:46:06Et donc, c'est aussi eux qui vont organiser la vente des titres. C'est aussi eux qui vont aider l'entreprise à trouver un argumenté commercial. Comment parler à des investisseurs, c'est-à-dire comment raconter l'histoire de l'entreprise pour pouvoir faire rêver les gens et adhérer des gens qui sont sceptiques, qui achètent sur la base de la confiance un titre en devenant copropriétaire, en sachant que si jamais l'entreprise ne fonctionne pas, il n'y aura personne en face pour le rembourser, quoi que ce soit.
00:46:33Parlons de la rentabilité des entreprises qui vont rester en bourse et bientôt avec du même coco. Est-ce qu'on va faire parler les notions d'intelligence économique pour régler peut-être les questions d'endettement dont vous parliez tout à l'heure?
00:46:48Il faut dire que parler d'endettement de l'entreprise parle de sa capacité à se projeter et à honorer les engagements qu'il a pris vis-à-vis de ses emprunteurs.
00:47:01Donc rester en bourse aujourd'hui voudrait dire pour cette entreprise avoir pensé un projet de développement et inviter les uns et les autres à y investir pour, ensemble, développer l'entreprise.
00:47:13Si l'entreprise croit, elle génère du revenu qui va naturellement être reversé à toutes les personnes qui ont investi en son sein, qui ont cru en elle.
00:47:25Il faut noter toutefois au-delà de ça qu'il y a une question d'ordre comportemental qu'il faut résoudre. Les intervenants tout à l'heure l'ont relevé. Les entreprises appartiennent à l'Etat.
00:47:38S'ouvrir en bourse veut dire que je cède une partie de mon pouvoir et de mon contrôle pour que d'autres personnes soient autour de la table et avec moi décident des orientations que l'entreprise doit adopter pour l'avenir.
00:47:52Est-ce que l'Etat est prête véritablement à le dire? Donc, le docteur Bangantolo relevait que lors de la réunion récemment tenue, l'Etat semble avoir marqué sa totale disposition à s'ouvrir.
00:48:07Mais il y a aussi un autre élément qu'il faut noter. C'est un élément de gouvernance. Surtout la gouvernance. Et je me réjouis de ce que le docteur Antonin se retrouve de la table.
00:48:16Parce que c'est à partir de ce moment-là qu'on se rend compte de l'effectivité de la mise en route du projet. Est-ce que les organes de gouvernance tels qu'ils sont structurés au sein de ces entreprises-là permettent et facilitent que le processus se mette en marche?
00:48:35Et que les éléments de contrôle et surtout la distanciation entre l'exécutif et cette gouvernance soit opérationnelle. La rentabilité n'est qu'une conséquence.
00:48:44Sur le plan stratégique au niveau macroéconomique, est-ce que cette actualité va booster un peu les questions de gouvernance de nos entreprises publiques au Cameroun?
00:48:59Elles devraient. Elles devraient. Mais tout à l'heure, le docteur Bagnateau l'a dit, nos entreprises publiques sont chapeautées par plusieurs institutions, ce qui renforce les pesanteurs.
00:49:15Aussi longtemps que c'est l'État qui choisit les membres du conseil d'administration, sinon même le directeur général, il y a toujours ces difficultés. Lorsqu'on s'ouvre en bourse, ce sont les actionnaires qui font le choix des personnes qui doivent...
00:49:29Ce sont les actionnaires qui sont les patrons?
00:49:31Bien sûr. Puisque l'entreprise leur appartient. Elles devraient en principe, mais sous réserve de ce que l'État déleste véritablement de cette partie, de ces prérogatives.
00:49:43C'est pour ça que vous parliez tout à l'heure, docteur Bagnateau, du changement de mentalité. Monsieur le PCA, ça va changer vraiment?
00:49:50Non, les mentalités changent déjà. Ça ne peut pas changer d'un coup. Je pense que depuis 2022, s'il y avait un baromètre de changement de mentalité,
00:50:05sur l'échelle de sang, dans les quatre entreprises, les choses bougent. C'est incontournable. Ce n'est pas optionnel.
00:50:25La machine qui arrive doit nettoyer. Vous avez vu tous ces balais qui sont là. La société de bourse qui arrive, le diagnostic, les conseils juridiques, le commissaire aux comptes, tout cela.
00:50:41On va nettoyer la piscine. Tout sera clair. Dans un premier temps, on sait à quelle situation on se trouve. Mais elles pourraient décourager l'État parce qu'on va vers la privatisation.
00:50:54Il y aura donc des recommandations. Il y aura donc des thérapies. Et tout cela sous le vigilance de tous les dispositifs de marché financier.
00:51:08Celui qui est inapte sera remplacé. C'est pour cela que je dis que c'est un processus qui n'écrase pas au passage, mais vous ne pouvez pas entrer en bourse et continuer la mauvaise gouvernance.
00:51:30De toute façon, tout est public, c'est clair. La violation de l'intimité est infinie. C'est pour cela que nous devons intégrer cela progressivement.
00:51:47Il y a deux protagonistes, c'est-à-dire le père et le fils. L'État doit intégrer cela. Parce que l'État aussi a ses intimités qui ne voudraient pas être violées.
00:52:02Le diable du diété, je ne l'ai plus nommé. C'est une prérogative agréable pour l'État. Se saisir de cela, ce n'est pas facile.
00:52:14Donc, son fils ou sa fille, quelle entreprise, nous en avons aussi un certain nombre d'habitudes.
00:52:24Donc, il y a un certain nombre de prérogatives et d'avantages qui vous seront désormais ...
00:52:30Tout ce qui n'entre pas dans le carnaval sortira de ce carnaval. C'est ce que les experts des marchés financiers demandent tout le temps à l'État.
00:52:46Vous dites que vous pouvez. Vous pouvez. Il faut aller jusqu'à ce niveau. L'État dit que j'ai la volonté.
00:52:54C'est pour cela que je crois que tous les présenteurs, à terme, seront levés. De toute façon, le cap est là. La lettre de cadrage est là.
00:53:07La lettre de cadrage? Nous allons suivre ce dossier assez passionnant.
00:53:13C'est d'autant plus avec votre permission, Olivier. C'est d'autant plus que l'État ne sera pas à son premier essai.
00:53:21Souvenez-vous, c'est ça qui a fait démarrer la Douala Stock Exchange. Donc, l'État a un track record quand même.
00:53:29C'est-à-dire que l'État, et c'est peut-être aussi ça qui a permis à ce que, dans la balance, le siège de la BVMAC vienne à Douala.
00:53:40Parce que le marché d'actions, c'est-à-dire des douleurs sous l'étude, avait plus de profondeur que celui de l'État.
00:53:47Donc, l'État a déjà une expérience avec les participations de la SNI, c'est-à-dire des privatisations de SMC.
00:53:55C'est comme ça que c'est arrivé pour Tanguy. Tout à fait. Mais également de Safakam.
00:53:59Voilà. Donc, après, Soukapalm est venu dans la dynamique, dans une même dynamique, parce qu'ils avaient des actionnaires qui étaient...
00:54:06Très bien. On va vous reprendre tout à l'heure pour des questions de conclusions.
00:54:11Le temps de vous proposer un tour dans la communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale avec ce portrait proposé par Clovis Tiamabou,
00:54:19qui met sa plume sur Ibrahima Yahya, qui est le président de la Fédération des transporteurs de la CEMAC.
00:54:26Faisons un tour de la CEMAC dans ce portrait.
00:54:29Nul besoin de traverser des océans à la recherche d'un quelconque Eldorado.
00:54:34Ibrahima Yahya, originaire de Tinière, dans le département du Faro-Egueo, région de la Damaoua,
00:54:40a fait son choix d'un large adulte en posant pas à pas des pièces de ce qu'il assimile à un futur empire.
00:54:48Et c'est avec détermination qu'il s'est très vite engagé dans le domaine des transports.
00:54:53Nous sommes ancrés dans le domaine des transports et c'est notre profession.
00:54:57Raison pour laquelle il est important qu'on reste dans les géants de l'économie de nos pays.
00:55:03Vous savez, si on parle de l'économie, forcément on va parler du bien-être.
00:55:07Installé dans la capitale économique depuis 19 ans, il a été tour à tour employé comme chauffeur de camion,
00:55:13ensuite patron et propriétaire d'engins, et enfin chef d'entreprises diverses.
00:55:19Après avoir eu mon B.B.C. à Tinière, dans le département du Faro-Egueo, dans mon département d'origine,
00:55:26et je me suis permis de venir à l'aventure.
00:55:29Raison pour laquelle je me suis retrouvé d'abord à Yaoundé, où j'ai fait le taxi.
00:55:33Après cela, j'ai connu des amis qui font dans le transport de bus.
00:55:37Ibrahima Yahya fait donc partie de ceux dont la migration interne semble avoir réussi.
00:55:43Des fruits tout de même, d'une synergie d'éléments à mettre à l'actif.
00:55:48Des réalités locales camerounaises.
00:55:50L'opérateur économique se dit d'ailleurs un vrai panafricaniste.
00:55:54Ayant vécu quelque part pendant 18 ans, je n'étais pas différent de celui qui est ici aujourd'hui,
00:56:00parce que tout Cameroun, partout où il se trouve, c'est l'ensemble du territoire qui est censé être celui.
00:56:06Je ne me retrouverai jamais en Asie ou en Europe pour me chercher,
00:56:10parce que si la terre camerounaise, ma terre natale, ne me suffit pas,
00:56:14même si je pars au bout du monde, ça ne me suffira jamais.
00:56:17Parce que vous savez, au Cameroun, il y a plein d'opportunités.
00:56:21Même dans le travail, je suis cultivateur également, c'est parce que la terre ne trompe pas.
00:56:28Mais c'est parce que nous avons des aventures démesurées qui nous amènent souvent à croire que
00:56:33ailleurs est plus meilleur que chez nous.
00:56:35Pourtant, personne ne peut construire le Cameroun à part le Cameroun.
00:56:39C'est un homme épanoui qui quitte ainsi chaque matin son domicile pour réaliser ses différents centres d'intérêt
00:56:45afin d'accomplir avec enthousiasme son devoir de compatriote et de chef de famille.
00:56:51Merci Thauvis Samabo. On a fait le tour de l'Afrique centrale avec le portrait de la semaine,
00:56:57Ibrahima Yahya, président de la Fédération des transporteurs de la CIMAC.
00:57:02Alors, question de conclusion avec vos chers invités.
00:57:05On va commencer par vous, docteur Toné Toné, PCA des aéroports du Cameroun.
00:57:11On parlait tout à l'heure de ces avantages qui vont fatalement disparaître.
00:57:15Est-ce qu'il y a d'autres qui vont naître?
00:57:19Oui, il y a toujours des avantages partout.
00:57:23Il y a des avantages digestes et des avantages qui ne sont pas digestes.
00:57:28Nous n'avons pas mieux maîtrisé l'article 2 de nos décrets.
00:57:32Nous n'avons pas mieux maîtrisé l'article 2 de nos décrets.
00:57:36Nous n'avons pas mieux maîtrisé l'article 2 de nos décrets.
00:57:40Vous avez exagéré un peu dans cette exécution de l'article 2.
00:57:44Si il y a un article 2 dans ce dispositif, les avantages seront encadrés.
00:57:50Ils seront digestes.
00:57:53Ils seront plus importants que l'actuel flux d'énergie de l'article 2?
00:57:57Le flux d'énergie qui est flou amène une certaine gloutonnerie
00:58:02qui fait en sorte qu'on peut avoir mal au ventre et avoir des diarrhées et mourir.
00:58:08Vous voyez l'image.
00:58:11Alors que la voie que nous sommes en train de suivre... Nous voyons l'image.
00:58:15Les avantages sont bien encadrés, digestes,
00:58:19et peut-être plus substantiels qu'on ne le pense.
00:58:26Parce que l'avantage est celui qui est permanent
00:58:30et qui peut être mieux traçable et mobilisable.
00:58:34Je crois qu'une fois que cette peur a dissipé,
00:58:40nous entrerons dans le nouveau monde
00:58:43où les choses sont beaucoup plus codifiées
00:58:48et on peut voir plus clair.
00:58:51Merci pour votre regard plutôt positif sur cet avenir.
00:58:55Avec vous, Robin Doumbé Moukoko,
00:58:58on a dit que vous êtes expert en positionnement stratégique,
00:59:02spécialiste des questions de stratégie et marketing et d'intelligence économique.
00:59:07Quelle est votre vision sur l'entrée en bourse et les financements alternatifs?
00:59:15Est-ce que vous voyez cela dans le cadre du secteur public ou du secteur privé
00:59:20qui devrait plus en bénéficier?
00:59:24Les deux secteurs vont en bénéficier.
00:59:27On a vu des projets en PPP qui se sont mis en place,
00:59:30et encore c'est ça qui aujourd'hui est l'un des moyens de financement
00:59:35de projets qui est le plus prisé et le plus recommandé d'ailleurs même
00:59:38pour inviter les investisseurs privés à prendre une part active
00:59:43dans le développement du pays.
00:59:46L'entrée en bourse, aujourd'hui à la faveur des NTIC également,
00:59:50ouvre des voies à d'autres modes de financement.
00:59:53Donc la FinTech est une passerelle qui va être fortement mobilisée
00:59:58pour favoriser que les couches les plus faibles des populations,
01:00:02les personnes les plus éloignées, puissent contribuer à un investissement plus dynamique
01:00:08et favoriser également que les marchés des entreprises entières aient de plus grands profits.
01:00:13Merci beaucoup également pour votre question de conclusion.
01:00:15Jean-Louis Bangantolo, alors le Cameroun, on est déjà quatre entreprises
01:00:20qui se préparent à entrer en bourse.
01:00:23Est-ce que nous sommes en retard par rapport à d'autres pays
01:00:26et par rapport à cette démarche, cette obligation communautaire?
01:00:30Ce que je peux dire à l'attention des autorités cameronaises,
01:00:33c'est de dire effectivement que les autres pays nous regardent.
01:00:38Le Cameroun doit rester le leader dans un ensemble de choses
01:00:43et dans ce marché, nous avons déjà la chance que les autorités aient choisi des Blue Chips,
01:00:49c'est-à-dire les bijoux de famille.
01:00:51Parce que quand nous voyons le pédigré des quatre entreprises qu'on est en train de citer,
01:00:56on a le CHC, le Cameroun Tele Corporation, qui a quand même les Hilton, excusez du peu.
01:01:01Vous avez les aéroports du Cameroun qui gèrent sept aéroports,
01:01:06donc au moins trois internationaux.
01:01:09Vous avez le port autonome de Douala et vous avez la Sault des Cotons.
01:01:14Donc ce sont des entreprises qui ont un certain track record, qui ont pignon sur rue.
01:01:19Et donc déjà, c'est une excellente chose.
01:01:22Ça veut dire que le choix a été très, très bien fait.
01:01:24Ça, c'est la première chose.
01:01:25La deuxième chose, c'est que les processus qui prennent du délai,
01:01:30c'est-à-dire peuvent être des processus qui aboutissent avec des meilleurs résultats au niveau du marché.
01:01:37Et actuellement, l'État lui-même, qui est le propriétaire de ces entreprises,
01:01:41commence à être impatient et voudrait que les dirigeants qui sont en poste accélèrent un petit peu la dynamique
01:01:47après avoir pris un certain nombre d'informations de la part des professionnels de l'écosystème du marché,
01:01:53qui les rassurent pour dire que vous êtes à la cible dans la mise à niveau.
01:01:58Il n'y a pas un point que nous avons identifié qui soit le casus belli pour dire vous ne pouvez pas.
01:02:04Vous, vous ne pouvez pas.
01:02:05Donc, il n'y a aucune entreprise parmi les quatre qui a un point qui est tellement sombre qu'on ne peut pas avancer sans cela.
01:02:13Et même lorsque certaines entreprises opposent le fait qu'ils veulent se débarrasser d'une certaine partie de ce qu'ils appellent le service public
01:02:20et pour lequel ils rendent à fond perdu des services pour le bénéfice peut-être dérivérant et que cela pèse sur leur chaîne de rentabilité,
01:02:30cela est vraiment des faits qui sont un peu mineurs et qui ne peuvent pas obéir à l'évaluation patrimoniale de ces entreprises-là.
01:02:39Très bien. On vous a compris. On a pris du retard dans les délais. On n'est peut-être pas en retard.
01:02:45On vous a compris, M. l'État général.
01:02:47Lui, Bangantulo, DG de la BVMAC, Dr Fristo Mettenet, PCA des ADC, Aéroports du Cameroun,
01:02:56et Robin Ndoubémoukoko espérant un positionnement stratégique.
01:02:59Merci d'avoir partagé ce plateau de la plateforme de l'économie et de Paris.
01:03:03C'est l'économie. Nous parlions des enjeux de l'introduction en bourse de quatre sociétés d'État.
01:03:08Nous attendons maintenant la matérialisation de cette actualité.
01:03:13Merci d'avoir écouté. Merci d'avoir regardé.
01:03:15Retrouvons-nous très bientôt sur la CRTV.
01:03:19Tout à l'heure, la capitale économique a rendez-vous avec l'économie.
01:03:23La vraie forme de l'économie. Rendez-vous 9h-10h.
01:03:27Analyse. Avis d'experts.