• il y a 5 mois
Champion d'Europe 84, auteur du tir aux buts victorieux contre le Brésil en quarts de finale de la Coupe du Monde 86, Luis Fernandez a participé à quelques-unes des plus belles épopées du football tricolore. Milieu infatigable, il a porté le maillot bleu à 60 reprises (6 buts).

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Transcription
00:00Je me souviens de mon premier match face à la Hollande, c'était à Rotterdam, quand
00:14t'as cette chance d'être titulaire et de pouvoir réaliser un bon match, et ensuite
00:20que Michel Hidalgo te rappelle et que tu restes et que tu deviens un titulaire, et après
00:30ça devient le carré magique avec Gentilgana, avec Giresse, avec Michel Platini, on prend
00:36du plaisir à jouer, c'est une génération qui est merveilleuse, elle est exceptionnelle
00:41parce qu'elle a envie encore de gagner un titre, on est champion d'Europe en 84 et
00:46on fait une demi-finale en 86 au Mexique, c'est vrai que cette génération elle avait
00:50déjà par le passé en Argentine et en 82, elle avait déjà commencé à marquer le
00:56territoire, à se faire une place, à devenir une équipe, bon bah évidemment il faut toujours
01:01des leaders, des joueurs qui tirent le coup vers le haut, en 98 ils avaient Hidalgo, nous
01:08en 84 on avait Michel Platini, et dans chaque génération on le voit, ce sont deux éléments
01:13importants qui marquent des différences par leur jeu, par leur qualité, par des leaders
01:22qualité parce qu'ils le sont sur le terrain et en dehors, et puis qui font la différence,
01:26et puis après t'as un groupe aussi qui prend une certaine maturité, qui prend confiance,
01:31qui travaille, qui a envie aussi d'accompagner son leader, d'être à la hauteur, de réussir
01:37des performances, alors le championnat 84 c'est vraiment, on organise le championnat
01:4284, on le gagne avec un grand Michel Platini qui marque 9 buts, il en a marqué à chaque
01:47match, il y avait vraiment une belle génération parce qu'autour de lui il y avait vraiment
01:51un état d'esprit, il y avait une envie de jouer, de se faire plaisir, et puis cette
01:56équipe de France, moi je l'ai porté 60 fois le maillot, c'est-à-dire que j'en garde des
02:01bons souvenirs, des très bons souvenirs, bon on ne les a pas tous gagnés les 60 matchs
02:03mais on a plus de victoires que de défaites, mais c'est une génération qui a contribué
02:08à ce que ceux qui sont arrivés derrière puissent aussi se dire, on a envie de gagner
02:15un titre de champion d'Europe, on a envie d'être champion du monde parce que 84, demi-finaliste
02:20au Mexique, et 84 gagne le championnat d'Europe en 84, c'est-à-dire qu'on a une génération,
02:28je trouve que cette génération qu'on a avec Michel Platini c'est une belle génération,
02:31c'est vraiment un honneur d'avoir pu jouer avec, d'avoir pu contribuer, d'avoir pu participer,
02:38c'est des moments que tu n'oublies pas parce que c'est des grands moments, c'est des moments
02:42où tu joues, en étant né en Espagne, en jouant les finales du championnat d'Europe
02:47contre l'Espagne, le pays où tu es né et joué, ce jour-là je n'ai pensé qu'à une seule chose,
02:53c'est de gagner avec la France et de me sentir français, plus français qu'espagnol, c'est pour
03:01ça que quand on parle de l'équipe de France c'est vraiment un sujet qui me tient à cœur,
03:05et c'est pour ça que j'aime cette équipe de France.
03:08Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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