Dans l'émission "En Aparté" diffusée sur Canal+, la joueuse de tennis française Alizé Cornet s'est livrée avec une grande sincérité sur sa carrière et ses expériences.
Une carrière précoce
Originaire de Nice, Alizé Cornet a commencé le tennis très jeune. Elle explique que "tout s'est enchaîné très vite" dans ses débuts. Dès l'adolescence, elle s'est lancée sur le circuit professionnel avec ambition et détermination.
Le sexisme dans le sport
Cornet aborde sans détour les difficultés rencontrées en tant que femme dans un milieu encore empreint de sexisme. Elle revient sur un épisode "incroyable" où elle a été victime de remarques déplacées lors d'une interview. Son témoignage met en lumière les défis persistants pour l'égalité des sexes dans le sport de haut niveau.
Une personnalité authentique
Au fil de l'entretien, Alizé Cornet se dévoile avec une franchise rafraîchissante. Sa sincérité transparaît lorsqu'elle évoque ses doutes, ses échecs et la pression inhérente au tennis professionnel. C'est une personnalité attachante qui assume pleinement ses choix et ses convictions. En somme, cette émission offre un regard intime et sans concession sur le parcours d'une athlète de premier plan, mêlant réussites sportives, combats sociétaux et quête d'épanouissement personnel.
Une carrière précoce
Originaire de Nice, Alizé Cornet a commencé le tennis très jeune. Elle explique que "tout s'est enchaîné très vite" dans ses débuts. Dès l'adolescence, elle s'est lancée sur le circuit professionnel avec ambition et détermination.
Le sexisme dans le sport
Cornet aborde sans détour les difficultés rencontrées en tant que femme dans un milieu encore empreint de sexisme. Elle revient sur un épisode "incroyable" où elle a été victime de remarques déplacées lors d'une interview. Son témoignage met en lumière les défis persistants pour l'égalité des sexes dans le sport de haut niveau.
Une personnalité authentique
Au fil de l'entretien, Alizé Cornet se dévoile avec une franchise rafraîchissante. Sa sincérité transparaît lorsqu'elle évoque ses doutes, ses échecs et la pression inhérente au tennis professionnel. C'est une personnalité attachante qui assume pleinement ses choix et ses convictions. En somme, cette émission offre un regard intime et sans concession sur le parcours d'une athlète de premier plan, mêlant réussites sportives, combats sociétaux et quête d'épanouissement personnel.
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00:00 [Musique]
00:16 À 30 ans et des poussières, cette championne de tennis vient de réaliser une de ses meilleures années sur le circuit.
00:23 Si sa hargne et vivace sur le court, elle devra faire montre d'encore un peu de patience pour se consacrer pleinement à sa nouvelle vie d'écrivaine.
00:29 Alizée Cornet est en aparté.
00:32 - Il faut pousser. - Oui, il faut pousser.
00:36 Oui Alizée, il faut pousser. Bienvenue.
00:40 - Bonsoir Alizée Cornet. - Bonsoir, accueil avec du Mozart.
00:45 Eh oui, vous avez reconnu, bien entendu. Oui, c'est pas si fréquent, c'est même très singulier, qu'on accueille un invité en musique et du surcroît avec de la musique classique.
00:54 Vous avez reconnu d'emblée parce que vous savez presque aussi bien manier le piano que la raquette.
01:01 Oui, non, non, non, le piano j'ai arrêté il y a quand même un petit moment.
01:05 Mais en fait, on m'a dit que je serais ici chez moi et je suis en train de me dire que j'aimerais vraiment beaucoup que ce soit chez moi en fait.
01:10 - C'est vrai ? - Oui, là j'ai un coup de cœur énorme. Est-ce que l'appartement est à vendre ?
01:14 Alors écoutez, il y a déjà une petite liste d'attente, je ne vais pas vous raconter d'histoire.
01:18 J'imagine.
01:20 Oui, on avait envie d'entendre le 21e concerto pour piano de Mozart parce que vous l'avez joué.
01:26 Vous avez failli rentrer au conservatoire.
01:29 Oui, alors ce concerto-là, je ne suis pas sûre de l'avoir joué parce que j'avais un bon niveau, mais de là à jouer ce concerto, je ne pense pas.
01:37 Je jouais un peu de Bach et de choses comme ça, mais oui, effectivement, j'ai failli rentrer au conservatoire et j'ai dû faire un choix entre le tennis et le piano.
01:45 En plus, je jouais aussi au basket par-dessus, donc ça faisait un petit peu beaucoup et j'ai choisi le tennis, évidemment.
01:51 - Et vous avez bien fait. - Et j'ai choisi encore le tennis avant tout.
01:55 Et effectivement, vous choisissez encore le tennis et vous avez été bien inspirée parce qu'évidemment, il y a une carrière qu'on va raconter.
02:02 63 tournois du Grand Chlem, quand même, consécutifs à votre actif et puis vous vous régalez depuis des mois.
02:09 Oui, je me régale. C'est complètement inattendu. En fait, c'était même censé être ma dernière année.
02:14 Et je pense que c'est ça qui m'a fait du bien. C'est juste de lâcher prise un petit peu sur le résultat et sur ce qui pouvait m'arriver sur un cours de tennis,
02:20 puisque c'était censé être la fin de toute façon.
02:22 Ce qui est fou, c'est à se dire qu'à un moment, quand on prend la plume parce que vous êtes aussi écrivaine, on va y venir dans un instant.
02:27 Et donc, quand vous vous concentrez sur un autre bébé, voilà la valse des jours aux éditions Flammarion, vous allez me raconter la jeunesse dans un petit instant.
02:35 Voilà, vous êtes prise dans une autre activité, dans une autre vision. Et là, sur le terrain, vous vous déployez plus encore.
02:45 Oui, c'est vrai que l'écriture m'a fait beaucoup de bien dans ma vie de joueuse.
02:49 Ça m'a fait prendre du recul, ça m'a fait me projeter aussi sur la précarrière et sur le fait qu'une reconversion n'avait pas forcément à être effrayante.
02:58 Même si ça va laisser un grand vide, évidemment, quand je vais arrêter le tennis, je suis prête à la petite dépression qui va s'en suivre et tout ça.
03:05 Mais le fait d'avoir une autre grande passion comme ça à mes côtés, en la personne de l'écriture et de mon stylo, du coup, ça me rassure.
03:13 Je vais aller voir le petit.
03:14 Oui, vous pouvez, vous êtes chez vous, effectivement, profitez-en.
03:17 Il y a les rituels sur le terrain, enfin, rituel ou mantra ou phrase forte.
03:24 Je crois qu'il y a, par exemple, des mots que vous dites, je ne sais pas si vous les dites en hurlant, en criant ou si c'est plus intérieur, mais il y a des choses que vous prononcez régulièrement, n'est-ce pas ?
03:37 Sur le terrain ?
03:38 Oui.
03:39 Oui, plutôt des messages d'encouragement quand même.
03:41 J'essaye de ne plus trop m'auto-flageller comme je le faisais à l'époque.
03:46 Maintenant, c'est plutôt des messages positifs que je m'envoie, des mots d'encouragement.
03:50 « Va chercher ton match ». J'aime bien m'encourager en espagnol, donc je dis beaucoup « vamos ».
03:54 Peut-être pour m'identifier à Rafael Nadal, je ne sais pas, qui est pour moi le plus grand guerrier sur cette planète.
04:00 Qui est devenu un hashtag d'ailleurs, votre « vamos » à vous.
04:03 Oui, le « vamos » que certaines joueuses n'ont pas l'air d'apprécier, mais moi, ça me fait du bien.
04:09 Maintenant, j'essaie vraiment de garder un discours positif, même si parfois j'ai envie de râler, j'ai envie d'exprimer mon mécontentement, mais je garde un petit peu plus pour moi.
04:19 J'ai beaucoup progressé de ce côté-là dans mon attitude, donc j'en suis très fière parce que c'était un énorme chantier.
04:25 Il y a la méditation qui est rentrée dans votre vie, je crois, il y a quatre ans à peu près.
04:29 Ça vous a aidé ? Vous avez le sentiment que ça vous a permis de vous apaiser ?
04:34 Oui, d'ailleurs, je viens de voir le livre de Jonathan Lehman dans la bibliothèque, donc ça me fait super plaisir parce que c'est grâce à lui que j'ai commencé la méditation.
04:41 Et je ne l'en remercierai jamais assez parce que c'est vraiment quelque chose qui a changé ma vie.
04:45 Et du coup, cette pratique régulière de la méditation, ça a permis vraiment de m'apaiser, d'être plus recentrée dans le moment présent et j'en avais vraiment besoin sur le cours et en dehors.
04:57 Vous avez quand même failli arrêter plusieurs fois ou pas ?
05:00 J'ai failli arrêter beaucoup de fois. Oui, oui, beaucoup, beaucoup de fois.
05:05 J'ai failli arrêter quand j'avais 19, 20 ans, j'ai failli arrêter à 26 ans, j'ai failli arrêter encore en début d'année dernière.
05:14 Mais au final, l'amour du jeu, il a toujours été plus fort que tout.
05:18 Vous n'êtes pas loin du comptoir, alors je vous invite un peu plus près encore de Nice.
05:22 Il y a tellement de choses que j'ai envie de regarder là, je ne sais plus où donner de la tête.
05:26 Il y a du chocolat et tout, c'est le rêve ça partout.
05:29 Tout est à disposition. Regardez la chaise haute si vous voulez vous asseoir derrière vous au niveau du comptoir avec cette vue magnifique.
05:35 La promenade des Anglais.
05:37 Bien sûr, votre ville de cœur, vous y avez grandi, vous y avez appris le tennis.
05:42 Il y a même une pisse à la tire.
05:44 Ecoutez, on fait les choses bien.
05:45 Ah oui, elle sent très bon d'ailleurs.
05:47 Vous pourrez goûter évidemment quand vous en aurez envie.
05:50 Vous avez expliqué avoir vécu cette année une rupture amoureuse douloureuse, Alizé, vous l'avez dit, sans fausse pudeur, très sincèrement, très humblement.
05:59 Ça aussi, ça permet de lâcher prise en quelque sorte. Il y a des douleurs, en fait, il y a une sorte de hiérarchie de douleurs.
06:04 Mais c'est exactement ça. J'aurais pas pu mieux le dire en fait.
06:08 C'était vraiment le concept de défaite, de victoire et de défaite a semblé complètement dérisoire, j'ai envie de dire, à côté de cette rupture amoureuse qui m'a pris toute mon énergie, qui m'a pris tout mon chagrin finalement et qui m'a fait vachement relativiser les défaites.
06:26 Avant, je perdais un match, je n'étais pas bien pendant 24, 48 heures.
06:30 Je ressassais, j'y pensais.
06:32 C'était des moments vraiment très douloureux.
06:34 Et là, après avoir vécu ça, après avoir vécu une douleur émotionnelle pareille, la défaite, ça me paraissait vraiment rien du tout.
06:45 J'ai évacué en une heure.
06:47 Et en fait, le fait de ne plus avoir peur de perdre un match, ça m'a fait beaucoup mieux jouer parce qu'au final, j'y pensais sur le cours.
06:54 C'est ce qui me faisait parfois jouer petit bras.
06:56 C'était cette peur de la défaite, cette peur de cette émotion négative qui pouvait parfois rester avec moi pendant 24, 48 heures.
07:01 Et là, en fait, comme je m'en étais débarrassée, puisque la seule douleur qui restait, c'était ma rupture,
07:06 je me suis beaucoup plus libérée.
07:08 Et aussi, il y avait autre chose qui m'a aidée, entre guillemets, même si c'est difficile de parler comme ça,
07:16 c'était que le cours était devenu un exutoire.
07:18 J'étais tellement mal en dehors, j'ai tellement pleuré, j'ai tellement fait d'insomnie,
07:23 qu'au final, quand j'étais sur le terrain et que je ne pensais qu'à taper dans la balle,
07:28 c'était devenu ma bulle et mon exutoire où je me sentais le mieux.
07:32 Et donc le tennis m'a sauvée en quelque sorte, un petit peu.
07:36 - Comment va votre coeur alors aujourd'hui, Alizé ?
07:38 - Un peu mieux. Ça avance doucement. Il faut du temps.
07:41 Moi qui ne suis pas très patiente, c'est un peu un concept difficile, mais là, ça va mieux.
07:46 J'ai réussi à me retourner un peu sur toute cette saison qui a quand même été complètement folle,
07:50 qui a été au-delà de mes attentes du côté tennistique.
07:55 Et puis mon coeur s'est un petit peu apaisé, s'est un peu soigné.
07:59 Et puis là, je suis prête à avancer peut-être sur un nouveau chapitre, on verra.
08:03 Ça fait trop la célibataire qui envoie des messages.
08:07 - Ça veut dire que vous pensez aussi, j'imagine, vous êtes une jeune femme,
08:11 vous pensez aussi à la transmission, à la notion de famille ?
08:16 - Alors pour l'instant, c'est difficile pour moi pendant que je suis en carrière
08:21 parce que j'ai un peu de mal à me projeter dans ma vie après le tennis
08:25 et dans une vie potentiellement de maman.
08:29 Ça, c'est quelque chose qui est très bizarre pour moi à imaginer.
08:33 En plus, j'ai une vie tellement à mille à l'heure où je suis très indépendante.
08:36 C'est vrai que j'ai une liberté incroyable, à part le tennis qui me met un petit peu les menottes,
08:41 mais sinon je suis quand même très libre et je suis un électron libre.
08:45 C'est difficile pour moi de m'imaginer maman, élever un enfant
08:51 que je vais mettre au-dessus de tout, au-dessus de mes propres besoins.
08:55 Je ne suis pas contre l'expérience, mais il faut quand même que j'y réfléchisse
08:58 parce que pour moi, la maternité, ce n'est pas quelque chose d'obligatoire.
09:01 Donc j'ai vraiment envie de le faire parce que je l'ai décidé
09:04 et pas parce que la société me l'a dicté.
09:06 Je pense qu'on est beaucoup de femmes en ce moment à se révéler sur ce sujet-là
09:10 qui est très, très important.
09:12 - Camille, je ne pouvais pas ne pas faire le lien bien sûr
09:15 parce que c'est l'objet aussi de votre livre, La valse des jours, je vous en prie,
09:19 ce premier roman. Il est important pour vous parce qu'il parle aussi des souvenirs
09:24 de votre maman qu'elle vous a raconté, Patricia.
09:26 Elle vous a poussé même à envoyer vos textes à des éditeurs, votre manuscrit.
09:31 C'est l'histoire de trois femmes à Nice dans les années 60-70, une mère et ses deux filles
09:35 qui cherchent leur place en quelque sorte face à une vie compliquée, avec des accros,
09:41 notamment l'alcoolisme, la violence de votre grand-père.
09:44 Une histoire personnelle car c'est l'histoire de votre maman, sa soeur,
09:48 donc votre tante, et votre grand-mère.
09:51 Évidemment, on se dit une histoire vraie quand on est une personne connue.
09:56 Il y a des choses qu'on modifie, qu'on module pour préserver ses proches.
10:02 - Oui, c'est inspiré de leur vie mais ce n'est pas complètement fidèle non plus.
10:06 Je ne voulais vraiment pas heurter la pudeur de ma maman qui est quelqu'un de très pudique
10:10 donc je pense qu'elle n'aurait pas aimé, même si à la base c'était un cadeau que pour elle,
10:14 elle n'aurait pas aimé finalement lire la biographie de sa vie, et ça je le savais.
10:18 Donc j'ai vraiment pris mes libertés, j'ai vraiment laissé parler mon imagination, ma créativité,
10:23 et j'ai pris mes aises dans ce roman où j'ai vraiment suivi une trame qui est réelle
10:27 avec effectivement l'alcool dans le ménage, dans la famille, dans la personne de mon grand-père,
10:34 les violences domestiques, le fait que ma grand-mère, ma tante et ma mère ont essayé de s'émanciper
10:42 finalement de cette violence-là, le parcours un peu de ma grand-mère qui est quand même assez fidèle.
10:47 Mais après tout le reste, il y a plein de personnages que j'ai inventés,
10:50 plein de situations où je me suis juste laissée aller.
10:53 C'était un exercice très agréable et en plus j'avais vraiment l'impression de leur rendre hommage
10:57 à toutes les deux, à toutes les trois, mais surtout à ma grand-mère qui est décédée en 2014
11:02 et j'avais l'impression de les retrouver toutes les trois à travers ce livre et j'ai pris énormément de plaisir.
11:08 Même si l'histoire n'est pas toujours joyeuse, c'est la morale de ce livre, de ce roman,
11:15 d'ailleurs je l'ai mis en citation au début, mais c'est comment rebondir après des difficultés,
11:23 comment rebondir après des coups durs.
11:25 Moi c'est aussi marrant parce que c'est la valeur que je défends sur un stade un petit peu moins important
11:32 parce que ça reste du sport, mais c'est quand même une valeur que je défends,
11:35 le fait de rebondir après un coup dur et dans le sport c'est super important
11:40 de se remettre en selle le plus rapidement possible.
11:42 Elles, elles l'ont fait dans la vie, elles ont fait preuve d'un courage et d'une résilience hors du commun
11:48 et je suis très fière que ces femmes-là fassent partie de ma famille
11:50 et qu'elles me transmissent finalement ces valeurs-là.
11:54 - Vos héroïnes, évidemment. Je vous invite au fauteuil, celui qui est très douillet, vous voyez, il est gris,
11:59 il est tout près de la mer, il est trop près de la Méditerranée.
12:02 - Non mais je prends mon bout de chocolat là.
12:04 - La télécommande avec un bouton central.
12:08 - Ok, deux boutons centrales.
12:10 - On fait un peu machine arrière ? Allez.
12:13 - Et toi ?
12:15 Manon Paulin, est-ce qu'elle aurait un violon dingue, Manon Paulin ?
12:20 - Oui mais j'hésite. Je crois que c'est le roller. Oui c'est ça, le roller.
12:26 - Mais c'est quoi ?
12:27 - Non, pour toi c'est le tennis.
12:29 - Le tennis c'est pas une distraction, c'est un sport.
12:31 - Un sport c'est pas une distraction ?
12:33 - Oui !
12:34 - Bon allez, fermez vos cahiers, va.
12:38 - Alors aujourd'hui on va apprendre à se connaître, d'accord ?
12:41 - Le roller, c'est ça, vous êtes super mignonne, il aurait pu y avoir aussi ça comme reconversion après tout.
12:49 - Toujours est-il que là on est en 2001, il y a une vingtaine d'années, première apparition à la télé dans l'Instit avec Gérard Klein.
12:55 - Vous jouez une jeune prodige du tennis poussée par un père tortionnaire qui rêve d'en faire une championne.
13:00 - Il y a eu des exemples comme ça, ça a existé.
13:03 - Oui bien trop nombreux.
13:05 - Là vous, on n'est pas du tout dans ce format de famille, n'est-ce pas ?
13:09 - Tout l'opposé en fait. Pour moi c'était un vrai rôle à jouer, puisque mes parents m'ont jamais poussée à quoi que ce soit.
13:15 - C'est plutôt moi qui les ai poussés à me suivre sur ce chemin de vie incroyable.
13:19 - Et ce qui est fort c'est qu'ils ont toujours été à l'écoute, ils ont toujours été partants, ils ont cru en moi.
13:23 - Et finalement je les ai embarqués comme ça dans ma passion, dans cette avidité que j'avais quand j'étais plus jeune.
13:29 - De jouer, jouer, jouer tout le temps, de gagner si possible.
13:33 - Mais c'est vrai que là pour moi c'était de la science-fiction.
13:36 - Le fait qu'un parent pousse son enfant comme ça jusqu'à l'extrême à devenir un champion, c'était pas du tout mon histoire.
13:43 - Mais encore une fois malheureusement dans le sport et surtout dans le tennis où il y a beaucoup d'argent, c'est quelque chose qui est très courant.
13:49 - C'est un fléau qu'on ne sait pas vraiment endiguer en fait.
13:52 - Est-ce que vous sentez rapidement l'intérêt qu'on vous porte ? Parce que votre papa, Francis, c'est ça ?
13:57 - Oui.
13:58 - Technico-commercial, maman Patricia est agent immobilier, elle travaille ensuite dans une école maternelle.
14:02 - Vous, vous allez au club pour accompagner votre frère, il a 12 ans de plus que vous.
14:06 - Et vous avez à peine 4 ans en fait quand vous commencez à jouer.
14:09 - Vous sentez effectivement qu'il y a une curiosité à votre égard ?
14:13 - Vous êtes vachement bien renseignée quand même. C'est quoi ce métier de détective là que vous avez ?
14:19 - Je sais que c'est le concept de l'émission mais... Du coup c'était quoi la question ?
14:23 - Je me demandais si vous sentez assez rapidement qu'il y a un intérêt pour vous ?
14:30 - Oui parce que je me démarque quand même assez rapidement lors de mes premiers tournois quand j'avais 8 ans.
14:35 - Je commence à battre les meilleurs de ligue d'un an de plus.
14:39 - Et là j'assiste à mes premiers rassemblements de ligue de la ligue Côte d'Azur.
14:44 - Ma ligue de cœur, pardon le micro.
14:47 - Et du coup là j'ai commencé à sentir qu'il y avait un petit intérêt pour ce que je faisais.
14:53 - Même si j'avais une technique très approximative et tout ça.
14:56 - J'avais des qualités physiques et en fait une sorte de grimta, une sorte de volonté.
15:00 - Je pense qu'il se démarquait du lot.
15:02 - Et puis après j'ai continué finalement à faire mes preuves, à bien jouer.
15:05 - A 11 ans je gagnais les championnats de France, 12 ans je gagnais des compétitions internationales.
15:11 - Et puis ça s'est enchaîné très très vite.
15:13 - A 15 ans j'étais à Roland-Garros donc en fait ça a été exponentiel.
15:17 - Alors effectivement ça va très vite et regardez si vous voulez bien en appuyant sur le bouton.
15:21 - Regardez en tête ça Alizé.
15:26 - Je passais mon bac français cette année là.
15:28 - Je suis tellement motivée et que le public te remercie de cette belle prestation.
15:54 - Vous êtes à Roland-Garros là, évidemment, stade mythique 2005.
15:58 - Vous avez juste 15 ans, vous êtes un bébé en fait.
16:00 - 645ème joueuse mondiale, vous venez de passer le premier tour.
16:03 - Et la France vous découvre face à celle qui est un peu votre idole, Amélie Mauresmo, 3ème joueuse mondiale.
16:09 - Bon le score il est ce qu'il est, mais c'est pas grave.
16:12 - Vous vous en sortez, vous vous faites remarquer et puis vous aviez son poster dans votre chambre.
16:17 - Qu'est-ce que ça fait ce jour-là d'en être là ? Quelle saveur ça a de jouer face à son idole ?
16:23 - Bah quelle expérience fantastique et là quand je regarde ces images avec un peu de recul,
16:28 - je me dis que j'avais 15 ans, ça veut dire que j'étais à peine plus âgée que ma nièce qui a 14 ans et demi.
16:34 - Et je me dis que j'étais sur le Suzanne Maglen de Roland-Garros à jouer contre la 3ème joueuse mondiale.
16:38 - Mais en fait à cette époque là, je réalisais pas ça, je réalisais pas cette précocité.
16:42 - Moi je suis rentrée sur le cours contre Amélie, alors oui j'étais impressionnée, j'admirais énormément Amélie,
16:47 - c'est toujours le cas d'ailleurs, mais j'avais envie de la battre, j'avais envie de la battre,
16:50 - j'étais pas là pour faire la figuration et c'est là où je me disais, j'étais quand même bizarrement foutue dans la tête
16:55 - parce que j'avais aucun doute que j'avais mes chances, donc c'était cette insouciance, cette fraîcheur qui m'a portée très très loin.
17:02 - Mais effectivement là elle a remis quand même les pendules à l'heure et j'ai vu le chemin qui me restait à faire,
17:07 - mais ça m'a pas du tout découragée, au contraire ça m'a motivée.
17:11 - Alors c'est marrant, sachez-vous, Alizé, parce que le mental à 15 ans effectivement vous l'avez,
17:15 - vous entrez sur le terrain, vous sentez que vous pouvez et vous vous dites même que vous pouvez la battre,
17:19 - et puis après on a l'impression que ce mental là, il a quelques failles parfois.
17:24 - Ouais, je pense que la réalité m'a un peu rattrapée.
17:27 - Quand je suis arrivée 11ème mondiale à même pas 19 ans, enfin j'avais tout juste 19 ans, en 2009,
17:34 - j'ai été peut-être un peu rattrapée par plein de choses en fait, par cette ascension vertigineuse,
17:41 - le fait que mentalement j'étais peut-être pas complètement prête à ce succès là aussitôt.
17:47 - Et puis après il y a eu quelques blessures et d'un coup j'ai tout un peu remis en question.
17:52 - Et j'ai commencé à énormément cogiter sur ce que j'avais envie de faire, sur mon rapport à la défaite aussi,
17:58 - j'en parlais tout à l'heure mais ça a été quelque chose vraiment de, limite traumatisant pour moi dans ma vie.
18:02 - Je ne supportais pas perdre en fait, pour moi c'était un drame à chaque fois,
18:07 - et en fait on ne peut pas bien jouer au tennis si on a cette peur viscérale de la défaite.
18:13 - Et voilà, c'est un peu la contrebalance finalement d'être très très forte, très jeune,
18:20 - c'est qu'on ne prend pas l'habitude de perdre suffisamment, et puis après quand ça arrive,
18:24 - on se dit "mais qu'est-ce qui se passe en fait, comment je gère ça ?"
18:27 - Et ça je l'ai très mal géré, et après c'est vrai que j'ai commencé à revoir un peu à la baisse mes attentes, mes ambitions,
18:33 - mais toujours en détestant la défaite, donc du coup ça ne fonctionnait pas du tout.
18:37 - Mais heureusement je me suis quand même bien reprise en main vers 22 ans, je suis montée et m'entraînée à Paris,
18:41 - j'ai retrouvé une structure correcte, et finalement à 24 ans je suis remontée dans les 20, donc ça a été une belle revanche.
18:47 - Vous voulez bien appuyer sur le bouton ?
18:48 - Bien sûr !
18:49 - C'est des émotions fortes !
19:14 - C'est ça oui, effectivement, c'est ce que j'allais dire, on a aussi nous les frissons qui vont bien,
19:20 - on est en 2014, votre victoire au 3ème tour de Wimbledon face à la numéro 1 mondiale Serena Williams,
19:25 - ou bien battre Serena Williams chez Zahel, est-ce que s'il y avait un seul moment à retenir de ces 10 dernières années, ce serait celui-là ?
19:34 - Oui, surtout que je l'avais déjà battue à Dubaï la même année, donc déjà j'avais débloqué le compteur,
19:39 - j'ai dit "je peux faire des grandes choses dans le tennis", mais là le fait que ça se passe,
19:44 - cette histoire est très spéciale, le fait que ça se passe à Wimbledon, sur le central, pour me qualifier pour mon premier 8ème,
19:51 - et là pour le coup ma grand-mère était décédée seulement quelques jours avant le match,
19:56 - et on l'avait enterrée la veille, donc j'avais fait l'aller-retour à Nice, entre mon 2ème et mon 3ème tour,
20:03 - donc en fait la veille de ce match, j'ai passé mon temps dans l'avion et au cimetière pour pouvoir enterrer ma grand-mère,
20:10 - donc j'étais pas du tout prête à jouer ce match-là, mais quand on parle de lâcher presse finalement,
20:15 - et on parle de hiérarchie de chagrin, c'est exactement ce qui s'est passé, c'est que là, la douleur de perdre ma grand-mère était tellement forte,
20:22 - que le fait d'être sur le terrain c'était que du bonus, et ça m'a fait faire ça.
20:26 - Alors il se passe des choses aussi un petit peu plus tard, si vous voulez bien appuyer, d'autres réjouissances.
20:33 - C'est assez récent ça !
20:36 - Eh oui, c'est 2019 !
20:38 - Bisous les filles !
20:40 - Eh oui, c'est Caroline Garcia, c'est Cristina Mladenovic, c'est Pauline Parmentier, Julien Bento,
20:45 - la Fête Cup face à l'Australie, Julien est capitaine alors de l'équipe, vous dites que c'est un de vos plus beaux souvenirs,
20:52 - ce collectif, dans une discipline quand même si individuelle qu'est le tennis, où vous êtes toujours aux quatre coins du monde, ça génère quoi de différent ?
21:00 - C'était une sacrée année parce qu'on n'était pas très bien partis, on était partis sur des mauvaises bases,
21:06 - au tout début il y avait un gros problème de cohésion de groupe, je ne vais pas rentrer dans les détails,
21:11 - mais ça a été vraiment un combat pour faire vivre ce groupe toute cette année-là,
21:15 - et en fait on s'est toutes tournées vers le même objectif qui était de ramener la coupe,
21:19 - et le fait d'y arriver toutes ensemble en faisant l'effort, en se soutenant, parfois en se détestant,
21:25 - mais Julien qui a été vraiment le lien de cette équipe et qui a permis qu'on reste toutes soudées,
21:30 - en fait c'était une sensation incroyable parce qu'une victoire n'est jamais aussi belle que quand on a franchi des obstacles avant,
21:36 - et là il y en avait eu des obstacles, et je me souviendrai toute ma vie de cette victoire,
21:40 - et en plus on a très peu finalement de victoires en équipe nous dans le tennis,
21:45 - c'est des victoires individuelles qu'on partage avec notre staff, mais ce genre d'émotion c'est vraiment unique,
21:50 - et maintenant on n'a qu'une envie c'est de recréer l'exploit.
21:53 - Alors Alizé on va vous inviter en attendant la Fête Cup à vous déplacer tranquillement vers la bibliothèque,
21:59 - mais oui et nous aussi on était très bien à vous écouter, c'est très agréable,
22:04 - j'avais envie de vous interroger sur deux petites choses, vous allez voir une très anecdotique dans un petit instant,
22:10 - mais il y a aussi une vraie fierté chez vous d'avoir fait modifier le règlement de l'US Open,
22:16 - pour que les joueuses aient le droit de se changer sur le court si elles le veulent,
22:19 - il faut dire que les garçons eux ils ont le droit d'être torse nu,
22:22 - vous vous avez pris un avertissement en 2018 pour avoir remis votre tee-shirt à l'endroit ?
22:26 - Oui oui tout à fait, alors je n'étais pas du tout consciente de l'effet boule de neige que ça allait avoir,
22:34 - parce que vraiment ça a été un énorme scandale entre guillemets aux Etats-Unis,
22:38 - eux qui sont très sensibles sur le sujet du sexisme et tout ça,
22:42 - et du coup oui, en fait je ne me suis même pas changé de tee-shirt, j'avais mis mon tee-shirt à l'envers,
22:48 - je me suis retournée, on peut voir les images, c'est presque risible en fait ce qui se passe,
22:53 - parce que je me retourne vers la bâche, je l'enlève deux secondes pour le remettre à l'endroit,
22:57 - et là je prends, pas un point de pénalité, mais je prends un avertissement pour conduite antisportive,
23:04 - c'était quand même incroyable, il faisait tellement chaud qu'à ce moment-là je ne suis pas très lucide sur ce qui se passe,
23:10 - mais après le match par contre ça a vraiment eu un retentissement auquel je ne m'attendais pas.
23:17 - Vous avez quand même accessoirement contribué à faire changer le règlement de l'US Open.
23:20 - Oui j'en suis très fière, malgré moi un peu, ce n'était pas du tout mon objectif à la base,
23:25 - mais il faut enfin que les choses avancent et qu'on arrête d'être choqué par le corps des femmes,
23:29 - c'est quand même incroyable d'en arriver là.
23:32 - On est dans une période #MeToo, on parle énormément de ça, justement le sexisme, les internautes,
23:37 - parfois les parieurs sur les réseaux, les commentaires reçus, ça a été compliqué pour vous ?
23:44 - Beaucoup d'agressivité, de violence ?
23:47 - Oui ça a été compliqué au début, surtout à la période où je me posais beaucoup de questions sur mon avenir,
23:52 - sur ma légitimité dans le tennis, j'ai eu beaucoup de problèmes avec l'estime de moi,
24:00 - je me trouvais pas bonne dans ce que je faisais, j'avais beaucoup identifié ce que j'étais avec ce que je faisais,
24:06 - donc en fait quand je perdais un match de tennis, j'étais nulle, j'étais une mauvaise personne,
24:10 - et c'est vrai qu'en plus de ça, quand on reçoit des commentaires haineux,
24:13 - parfois les médias ne sont pas forcément tendres avec nous, même si j'ai une relation assez...
24:18 - Apaisée ?
24:19 - Oui, complètement assez apaisée avec les médias et les journalistes en règle générale,
24:22 - parce que je leur ai toujours parlé à cœur ouvert, donc je pense qu'ils m'ont un peu épargnée,
24:26 - mais par contre la haine des réseaux sociaux, c'est dur de passer à travers,
24:30 - et maintenant je suis complètement au-delà de ça, je suis blindée, et limite ces gens-là me font un peu de peine.
24:36 - Alizé, on a une bibliothèque qui est bien garnie, vous avez sans doute repéré.
24:40 - Je vois des choses qui m'appellent, là j'ai besoin, j'ai besoin, je peux.
24:44 - Ne résistez pas à la tentation, ils sont là pour vous bien sûr, vos disques de prédilection, vos DVD.
24:49 - Oh là là, non mais là, Le Seigneur des Anneaux, vous me faites tellement plaisir.
24:52 - Alors Le Seigneur des Anneaux, je sais qu'il y a une histoire avec Le Seigneur des Anneaux,
24:55 - on va y venir, mais en musique vous avez aussi des goûts d'ailleurs assez éclectiques,
25:02 - enfin plutôt rock, hein, rock, Vianney, Muse.
25:05 - Qu'est-ce que vous allez nous proposer à l'écoute ? C'est vous qui êtes aux commandes.
25:09 - Ah j'hésite.
25:10 - Alors installez-vous sur le petit tabouret, vous serez plus confortable.
25:14 - Ah mais je dois le mettre dessus ? Mon Dieu, je ne me suis jamais servie d'un...
25:18 - C'est ça, ça s'appelle comment ? Un 33 tours ?
25:20 - Alors oui, c'est un 33 tours, une platine.
25:22 - J'ai envie de faire un... Oh là là, j'aime tellement Vianney, j'ai envie de lui faire un...
25:26 - Bon alors je suis une archi-fan de Ben Mazoué, mais vraiment, mais...
25:30 - Bah d'ailleurs ça a été mon artiste Spotify, donc voilà.
25:32 - Mais quand même, mon petit Vianney, c'est mon chouchou, c'est tellement une belle personne.
25:38 - Bah alors, écoutons Vianney, ça fait toujours plaisir, Vianney. On aime.
25:42 - Alors, qu'est-ce que je vais pouvoir vous mettre de Vianney ?
25:46 - Je sais que vous avez un petit fait pour moi, "Aimez-toi", mais peut-être pas seulement,
25:49 - en tout cas vous êtes camarade.
25:51 - Oui, on joue au tennis ensemble, on s'appelle, on...
25:55 - Oui, oui, non mais c'est... On joue au paddle ensemble.
25:58 - Alors à gauche, un petit bouton sur la platine que vous allez pousser un peu plus à gauche.
26:02 - Je sais pas si c'est bonne pioche, mais tout fonctionne avec Vianney.
26:10 - Ah d'un bout, c'est très bon, oui, exactement.
26:12 - Non mais j'aime bien, c'est des textes simples, et...
26:18 - Il est toujours de bonne humeur, il est toujours gentil, il a des super valeurs.
26:22 - Puis voilà, c'est chill, j'aime bien.
26:26 - Ouais.
26:28 - Oh, ça fait plaisir.
26:30 - Alors, vous êtes bien parti parce que si vous retournez un demi-tour vers la gauche,
26:36 - Vous allez dans l'angle du canapé, alors il y a Vianney effectivement,
26:40 - Et puis encore deux pas à gauche, et là vous allez trouver un bouquet de fleurs,
26:46 - Ainsi qu'un paquet, que je vous ai destiné.
26:48 - Oui, je l'ai vu tout à l'heure.
26:49 - C'est vrai ?
26:50 - Alors je vais... Ouh là, c'est lourd !
26:52 - Vous pouvez l'ouvrir.
26:53 - C'est une encyclopédie ?
26:54 - Pas loin, pas loin, pas loin, ne croyez pas si bien dire.
26:57 - Donc en plus, en aparté, on a des cadeaux, c'est comme ça que ça se passe.
27:00 - Oh, je suis curieuse, qu'est-ce que c'est que ce don ?
27:05 - Voyez, vous parlez d'encyclopédie, je ne peux pas vous contraindre.
27:13 - Non mais je vais vraiment partir avec... Oh malheur, je vais me mettre à pleurer.
27:17 - C'est vraiment la Bible, c'est le territoire des seigneurs des anneaux.
27:21 - Je ne pouvais pas savoir à quel point ça me rend heureuse.
27:24 - La terre du milieu.
27:26 - Merci beaucoup. Donc voilà, je le montre quand même.
27:29 - Donc ça doit être toutes les anecdotes et tous les secrets de production.
27:34 - Les croquis préparatoires, les images des filles, mes photos de tournage, les entretiens,
27:38 - Enfin bref, c'est pour les puristes, donc c'est pour vous.
27:41 - Non mais il faut quand même que je vous dise que j'ai vu les trois films plus de 50 fois chacun.
27:46 - Ah oui.
27:47 - Donc là c'est plus qu'une puriste, je suis une possédée du seigneur des anneaux.
27:51 - On est ravies de vous faire plaisir. Vous voulez bien nous faire plaisir aussi ?
27:55 - Bien sûr.
27:56 - Alors un appareil photo se trouve dans la bibliothèque côté gauche, donc pas loin du comptoir.
28:01 - Bibliothèque avec au deuxième étage un appareil photo.
28:05 - Je le vois à côté de la photo avec Gilles Simon.
28:07 - Exactement. Alors petite pastille orange à même l'appareil, est-ce que vous la voyez ?
28:11 - Euh... Oui, je la vois.
28:13 - Petit autocollant, voilà, vous appuyez d'abord là-dessus, ça déclenche l'appareil en fait.
28:16 - Ensuite vous prenez la petite télécommande mini, voilà, et vous retrouvez cette même pastille orange
28:22 - Qui, voilà, va vous permettre de faire le cliché.
28:25 - C'est bien là ?
28:26 - Oui, très bien.
28:27 - Si j'appuie pas sur le bouton ça va pas marcher.
28:30 - Eh ben parfait !
28:32 - Ah c'est trop cool.
28:33 - Impeccable, merci.
28:34 - Ça reste un peu plus longtemps ?
28:37 - Merci Alizé, n'oubliez pas la terre du milieu, votre bible donc.
28:42 - Les fleurs sont pour vous, elles sont dans le vase, vous pouvez les détacher, enfin les prendre en main sans problème.
28:49 - En plus j'adore les roses, mais vous êtes tellement bien renseignée que...
28:53 - Ce ne sont pas des roses, ce sont des œillets !
28:55 - Je viens de voir des œillets de Nice, évidemment, pour la niceoise.
28:58 - Merci beaucoup.
28:59 - Merci, merci Alizé.
29:00 - La valse des jours, c'est votre livre aux éditions Flammarion.
29:04 - Et ce n'est que le premier parce que le deuxième est en cours.
29:06 - Alors le deuxième est déjà terminé, je suis en train de travailler sur le troisième,
29:10 et normalement pour une publication début 2024.
29:13 - Eh ben dites-moi, vous êtes prolifique.
29:15 - Eh ben parfait, vous reviendrez donc, il n'y a plus que ça.
29:18 - J'espère, j'espère.
29:19 - Merci Alizé, c'était un plaisir en tout cas de vous accueillir.
29:21 - De même.
29:22 - A très bientôt, je vous embrasse.
29:23 - A bientôt, au revoir.
29:24 - Au revoir Alizé.
29:26 - C'est pas facile de partir les mains aussi chargées.
29:29 C'est dingue !
29:30 En plus, il y avait tellement de choses que j'avais envie de voir dans la bibliothèque.
29:34 Vous êtes bien renseignée disons.
29:37 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
29:40 ♪ Un éléphant roi se trompe parfois ♪
29:43 ♪ Et pense aussi mal que vous et moi ♪
29:46 ♪ En éléphant moi, je ne me trompe pas ♪
29:49 ♪ Quand je me dis que vous consomme... ♪
29:51 ♪ Et pense aussi mal que vous et moi ♪
29:54 ♪ En éléphant moi, je ne me trompe pas ♪
29:57 ♪ Quand je me dis que vous consomme... ♪
29:59 Sous-titrage FR : VNero14