En 1997, Amélie Oudéa-Castéra (alors Amélie Castéra) s'est confiée sur l'arrêt de sa carrière de joueuse de tennis professionnelle dans l'émission "Ça se discute" sur France 2. Voici les principaux éléments concernant la fin de sa carrière :
Amélie Oudéa-Castéra a mis fin à sa carrière professionnelle de tennis en 1996, à l'âge de 18 ans
.
Elle avait été une joueuse prometteuse, ayant été championne du monde minime en 1992 et demi-finaliste à Roland-Garros et Wimbledon dans les catégories jeunes
.
Au moment où elle a arrêté sa carrière, elle était classée 251e joueuse mondiale
.
La décision d'arrêter sa carrière professionnelle a été motivée par son désir de se concentrer sur ses études
.
Dans une interview, elle a déclaré qu'elle "voulait être une grande championne ou rien"
, suggérant qu'elle avait des ambitions élevées pour sa carrière sportive.
Peu après l'arrêt de sa carrière, en 1997, elle a entamé une relation avec le joueur de tennis brésilien Gustavo Kuerten, qui a remporté Roland-Garros cette année-là
.
Cette décision d'arrêter sa carrière professionnelle à un jeune âge a marqué un tournant dans la vie d'Amélie Oudéa-Castéra, la menant vers d'autres voies professionnelles, notamment dans le domaine du sport et de l'administration, culminant avec sa nomination au poste de ministre des Sports en 2022.
Amélie Oudéa-Castéra a mis fin à sa carrière professionnelle de tennis en 1996, à l'âge de 18 ans
.
Elle avait été une joueuse prometteuse, ayant été championne du monde minime en 1992 et demi-finaliste à Roland-Garros et Wimbledon dans les catégories jeunes
.
Au moment où elle a arrêté sa carrière, elle était classée 251e joueuse mondiale
.
La décision d'arrêter sa carrière professionnelle a été motivée par son désir de se concentrer sur ses études
.
Dans une interview, elle a déclaré qu'elle "voulait être une grande championne ou rien"
, suggérant qu'elle avait des ambitions élevées pour sa carrière sportive.
Peu après l'arrêt de sa carrière, en 1997, elle a entamé une relation avec le joueur de tennis brésilien Gustavo Kuerten, qui a remporté Roland-Garros cette année-là
.
Cette décision d'arrêter sa carrière professionnelle à un jeune âge a marqué un tournant dans la vie d'Amélie Oudéa-Castéra, la menant vers d'autres voies professionnelles, notamment dans le domaine du sport et de l'administration, culminant avec sa nomination au poste de ministre des Sports en 2022.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00J'arrivais plus à être heureuse, j'avais des périodes de doutes dès que je perdais,
00:05je me sentais vraiment mal, j'avais l'impression de passer à côté d'une autre vie,
00:09une vie plus classique dans le milieu scolaire.
00:11Mai 1997, Amélie Castera a 19 ans.
00:15Elle est championne de tennis et décide brutalement d'arrêter sa carrière.
00:19Elle vient sur le plateau de l'émission « Ça se discute » de Jean-Luc Delarue,
00:23la thématique « Les enfants prodiges ».
00:25Je n'ai jamais été ni considérée ni je ne me suis jamais sentie comme une enfant prodige.
00:29J'étais vraiment équilibrée, intéressée par le tennis,
00:32intéressée par les études et en même temps consciencieuse,
00:35c'est-à-dire que j'avais envie de faire bien les choses que j'avais décidées de faire.
00:38La championne de tennis décide d'abandonner le sport de haut niveau
00:42pour se consacrer pleinement à ses études.
00:44Un choix qui interpelle Jean-Luc Delarue.
00:47Quand vous dites « je n'avais pas forcément envie de persévérer »,
00:48moi c'est ce truc que j'en ai du mal à comprendre
00:50parce que franchement c'est tellement difficile d'arriver à être championne du monde à l'âge de 14 ans,
00:55même si vous avez des facilités.
00:56J'ai vraiment vécu des choses formidables
00:58et aujourd'hui j'ai des souvenirs vraiment merveilleux du tennis
01:02et que je n'aurais jamais pu avoir en menant une vie d'étudiante classique.
01:06Je pense réellement que cette expérience c'est un plus
01:09et que ça m'accompagnera toute ma vie.
01:11C'était très difficile de continuer à voyager,
01:13d'être en dehors de la structure scolaire, de ne pas avoir réellement d'amis.
01:17Il y avait une sorte de contrat tacite avec mes parents
01:20où on avait dit « Amélie, fais tout pour avoir ton bac ».
01:23Une fois que tu auras ton bac, tu prends une année sabbatique
01:26et on voit ce que ça donne.
01:28Au tennis ?
01:28Voilà, au tennis.
01:29Moi, j'avais toujours eu comme objectif d'être parmi les 20 ou 30 premières mondiales
01:33parce que j'estimais qu'il n'y avait vraiment que là que c'était intéressant.
01:36Et donc après le bac, j'ai passé 8 ou 9 mois à faire du tennis
01:40et au bout de 8 ou 9 mois, un vrai ras-le-bol.
01:43C'est-à-dire que je n'avais plus cet à-côté scolaire
01:47qui était vraiment pour moi fondamental.
01:49Et j'étais... Je devenais vraiment... Enfin, je n'arrivais plus à être heureuse.
01:54J'avais des périodes de doutes dès que je perdais.
01:58Je me sentais vraiment mal.
01:59J'avais l'impression de passer à côté d'une autre vie,
02:02d'une vie plus classique dans le milieu scolaire et...
02:05Tu as quand même été très forte parce que réussir à trouver
02:08ce qu'il faut faire pour être le plus heureux possible,
02:11il faut quand même une grande lucidité.
02:12Comment vous avez pris votre décision ? Dans quelles circonstances ?
02:14Est-ce qu'il y a eu... Bon, j'imagine que c'est monté,
02:16que vous avez pesé le pour et le compte pendant des semaines et des semaines,
02:18voire des mois.
02:18Il y a bien un jour où vous avez pris une décision, où vous vous êtes décidée ?
02:20Oui, il y a eu un jour, vraiment, je me souviendrai toujours.
02:23C'était le 1er avril 1996.
02:27Et là, je me suis vraiment dit, bon, je ne suis plus heureuse dans ce que je fais.
02:31Il faut que j'ai réellement l'honnêteté de me dire que le tennis ne m'apporte plus
02:37ce que j'en attends et qu'il faut vraiment que je change de voie
02:41et que mon avenir est à moi.
02:43Après être passée par Sciences Po Paris, puis l'ESSEC,
02:46Amélie Castera intégrera finalement l'ENA,
02:49où elle fera la rencontre d'un certain Emmanuel Macron.
02:53Sous-titrage Société Radio-Canada