Matthieu Valet, candidat sur la liste du Rassemblement National, était l'invité de BFM Story pour évoquer la polémique autour de deux affiches de campagne du RN.
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00:00 — Non mais c'est une polémique à deux balles. En réalité, moi, je suis très fier d'être sur l'aide de Jordan Bardella. Pourquoi ? Parce que Jordan Bardella, on lui reproche d'aimer, de défendre
00:06 et de soutenir les forces de l'ordre, les gendarmes, les militaires, les policiers. — De ne pas respecter le statut des militaires, du coup.
00:11 — Mais qu'est-ce qui interdit un responsable politique... — Mais il les aime, mais il ne les respecte pas.
00:14 — Non mais qu'est-ce qui interdit... Citez-moi l'article de loi ou le règlement qui interdit à un responsable politique de première envergure, le Premier parti de France,
00:19 de soutenir ceux qui protègent la nation ? — Non, non, non. Ce qui est interdit... Enfin, en tout cas, c'est ce que dit Christian Rodríguez. C'est que le statut militaire
00:26 interdit à un militaire de s'engager politiquement en uniforme... — Mais Jordan Bardella, même s'il adore l'armée, même s'il a déjà mis un T-shirt de la Marine nationale,
00:32 il n'est pas militaire. Ça vous a pas échappé ? — Non, c'est pas Jordan Bardella qui est en cause. C'est le militaire qui est sur l'affiche et qui dit
00:37 « Je suis militaire et je vote Bardella ». — Non mais on va quand même pas reprocher. Alors je sais que dans notre société, on entend plus les antiflics
00:42 et ceux qui détestent la police, la gendarmerie militaire qu'on piont sur rue et que ça fait bizarre à toute la classe militaire. D'ailleurs, merci pour la publicité.
00:48 Comme ça, je pense que personne n'avait aucun doute sur notre amour et notre défense des forces de l'ordre, notamment des gendarmes et des militaires.
00:53 Maintenant, tout le monde le sait. Et en réalité, le général Rodríguez, il agit sous l'ordre de M. Darmanin. J'ai été policier pendant 20 ans.
01:00 J'ai été syndicaliste 7 ans. Et vous avez bien vu que M. Darmanin, ce matin, il a fait un tweet. Je pense qu'il a fait sortir de son devoir de réserve
01:07 le général Rodríguez que j'ai connu dans d'autres fonctions, qui est un grand responsable de la gendarmerie et un grand militaire militaire.
01:12 — Et là, il fait de la politique ? — Comment ? — Là, il fait de la politique, le général Rodríguez ? — Non, c'est M. Darmanin. Et je comprends, parce que M. Darmanin...
01:17 — Qui lui a tordu le bras en disant « Il faut réagir ». — Oui, mais M. Darmanin... Bah oui, M. Rodríguez, il est bien occupé avec la Nouvelle-Calédonie,
01:23 avec les escadrons de gendarmerie qui sont engagés sur des scènes de quasiment guerrières civiles. Et donc moi, je vous dis simplement, je comprends que ça choque M. Darmanin,
01:30 M. Attal et M. Macron. Ils sont dans un gouvernement dont le président a dit sur Brut qu'il y avait des violences policières et des contrôles aux faciès.
01:36 C'est le président qui a méprisé, qui a rabaissé la présence de Florian, ce motard policier de Nanterre, en disant que suite à la fin de la LSE,
01:43 c'était inexcusable, inexplicable, alors que la structure n'était même pas terminée, qu'elle est encore toujours en cours à l'heure où on parle.