Jordan Bardella, tête de liste du RN aux élections européennes, est l'invité du Face à Face sur BFMTV ce mercredi;
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00:00 Alors vous avez dit d'ailleurs que vous étiez adversaire, si on revient quand même sur les propos de Marion Maréchal,
00:08 qui est donc la personne qui représente le mouvement d'Éric Zemmour dans ses Européennes,
00:12 elle vous a lancé un appel hier, je pense que tu entends, elle vous tutoie dans cette vidéo,
00:16 je pense que tu entends Jordan sans cesse sur le terrain, sur les réseaux sociaux,
00:19 nos électeurs respectifs nous appeler à ne pas nous taper dessus et à concentrer notre opposition
00:25 et notre énergie contre nos adversaires communs qui sont en particulier la gauche et les macronistes.
00:29 Elle appelle à une forme d'union, qu'est-ce que vous répondez ?
00:31 Moi je pense que l'union fait la France, qu'en plus de faire la force.
00:39 Et je travaille précisément dans ces élections européennes au rassemblement de tous ceux qui veulent que la France reste encore la France.
00:47 Marion Maréchal a fait le choix de quitter le Rassemblement National, d'aller chez Éric Zemmour,
00:53 et aujourd'hui de dire chez Éric Zemmour, en fait il faut l'alliance avec le Rassemblement National, donc moi je veux bien.
00:58 Mais je pense que le temps de la dispersion des voix, le temps des aventures personnelles, ce temps est derrière nous.
01:04 Parce que nous menons précisément une course contre le temps, l'identité française est aujourd'hui attaquée, menacée, contestée constamment,
01:11 et je pense que quand on est un électeur patriote aujourd'hui, on ne peut plus aller voter et disperser ses voix sur des listes qui font 5 ou 6%,
01:18 et précisément nous avons besoin, nous au Rassemblement National, avec tous les amoureux de la France qui nous rejoignent,
01:24 de constituer la dynamique la plus forte possible. Je ne demande pas de rejoindre, parce qu'elle a quitté le Rassemblement National.
01:29 Il se trouve qu'elle a sur sa liste beaucoup de gens qui ont quitté le Rassemblement National, dont certains d'ailleurs ont été élus grâce au RN,
01:35 sont partis sans démissionner de leur mandat. Je dis une chose très simple, Marion Maréchal, Éric Zemmour ou François-Xavier Bellamy ne sont pas des adversaires,
01:46 ce sont des concurrents qui se présentent à côté de moi dans le cadre de ces élections européennes.
01:51 Mais je pense que le 9 juin prochain, la sanction infligée à Emmanuel Macron doit être la plus lourde possible.
01:57 - Qu'est-ce qui est une différence idéologique avec quelqu'un comme Marion Maréchal aujourd'hui ? Au-delà des histoires de partis ?
02:03 - C'est elle qui est partie, donc il faut lui poser la question. Je pense que beaucoup d'électeurs, d'Éric Zemmour, de l'élection présidentielle,
02:10 ont vocation à travailler à nos côtés. En tout cas, moi, je leur tends la main. Je leur dis "vous êtes des amoureux de la France".
02:16 La France est aujourd'hui en danger. Venez avec nous. Il y a toujours des différences de forme. Il peut toujours y avoir des différences sur le fond.
02:25 Mais ce n'est pas le sujet. Il faudrait leur demander. Ils sont candidats aujourd'hui à la tête d'une liste qui est donnée entre 5 et 6%.
02:32 Je suis à la tête d'un mouvement, qui est plus qu'un mouvement politique, qui est donné à 32%. Par conséquent, je le dis, la sanction infligée à Emmanuel Macron
02:40 le 9 juin est la plus lourde possible. Et j'aurais préféré qu'Éric Zemmour et Marion Maréchal, plutôt que de dépenser leur énergie à vouloir faire 5 ou 6%
02:51 dans une élection européenne, plutôt qu'ils aident les patriotes les mieux placés à l'emporter, non seulement en 2024, mais aussi en 2027.
02:58 Et les voix qui se porteront sur la liste d'Éric Zemmour et de Marion Maréchal seront des voix perdues. Et je peux vous dire qu'il n'y a qu'une seule personne
03:05 qui attend avec impatience cette dispersion des voix et qui joue dessus. C'est Emmanuel Macron.