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Transcripción
00:00 Les Français, c'est pas comme ça qu'ils veulent, c'est avoir une tête de liste dans laquelle ils ont confiance ou pas confiance,
00:06 et puis surtout quelqu'un qui réponde à leurs attentes. Or, depuis quelques années, on assiste à un phénomène qui est très très satisfaisant dans le désastre actuel,
00:16 c'est que les idées que je défends depuis 17 ans, qui étaient inaudibles en fait au début, même dans ma propre famille,
00:22 eh bien sont devenues de plus en plus audibles. Et puis il y a ce tournant qui s'est passé avec successivement les Gilets jaunes.
00:29 Et la façon dont ça a été réprimé. Puis le Covid. Et la façon dont les Français ont découvert qu'en fait, l'Union européenne ne nous protégeait pas du tout,
00:38 participait d'un vol de liberté publique. Les Français ont également appris que Mme von der Leyen avait, avec son téléphone portable,
00:45 passé une commande de 41 milliards d'euros à M. Alfred Bourla, le PDG de Pfizer. Moi, personnellement, je me limite toujours à 100 millions d'euros
00:55 quand je passe commande avec mon téléphone portable. On m'a demandé d'ailleurs quels étaient les contenus du contrat. On n'a jamais pu le savoir.
01:05 Et vous savez d'ailleurs au passage que nous avons eu récemment un vote au Parlement européen où la majorité des parlementaires européens
01:14 ont refusé d'exiger la transparence des contrats. En particulier LR, M. Bellamy, le même Bellamy, sorti d'un livre de mots passants,
01:26 qui nous explique à tout moment que c'est la transparence. Mais sauf que comme il est dans le même groupe du PPE que Mme von der Leyen
01:33 et que Mme von der Leyen est corrompue jusqu'à la moelle des os et que c'est sa copine, ben ils n'ont pas voté pour ça.
01:40 Ils sont complètement disqualifiés. De la même façon qu'il faut regarder - et j'en parlerai au cours des semaines qui viennent -
01:47 les votes, les actions des partis politiques qui se présentent devant vos suffrages. Je rappelle pour ceux qui ne le sauraient pas
01:55 qu'il y a 725 députés européens cette fois-ci. Ça change tout le temps. À chaque élection, ça change, parce qu'il y a des pays qui entrent,
02:03 qui sortent, etc. Et puis il y a des calculs savants. Enfin bon, bref. Donc cette fois-ci, il y a 725 parlementaires européens.
02:10 La France en a 81. Donc si vous divisez 81 par 725, ça veut dire que la France a 11,25% des parlementaires européens.
02:18 Vous voyez que ça ne va pas changer la donne. Il y a des gens qui se disent « Ah ouais, je vais voter utile, je vais voter Bardella ».
02:25 Ça, c'est un opposant. Ben pourquoi c'est un opposant ? Parce que les médias le disent. Il suffit que les médias le disent pour qu'on sache
02:31 que c'est justement pas un opposant. D'ailleurs, Bardella, c'est Macron 2.0. L'expérience de Bardella, c'est zéro. Il a 28 ans.
02:39 Il n'a aucune expérience. Il a tenté à 16 ans, 17 ans, Front National. Point barre. Et donc c'est certainement quelqu'un qui présente bien,
02:47 qui suit des cours de média-training toute la journée. Donc il y a des cabinets de conseil qui lui disent « Voilà, faut faire tel punchline ».
02:52 Ça, c'est très bien. Mais son expérience professionnelle est égale à zéro. Ses échecs sont égaux à zéro. Est-ce qu'il a déjà négocié
02:59 pied à pied avec des chefs d'État ou de gouvernements étrangers ou dans des négociations ardues avec... Moi, j'en suis tapé avec les Indiens,
03:05 avec les Chinois. Je peux vous dire que c'est zéro. Est-ce qu'il a eu des échecs dans sa vie ? Zéro. Est-ce qu'il a des enfants ? Non.
03:11 Et qu'est-ce qu'il dit ? Il est pour l'UE. Il est pour l'euro. Il est pour l'OTAN. Et il a dit qu'on avait été trop naïfs vis-à-vis de Poutine.
03:18 Et il est pour l'Ukraine. C'est quoi la différence avec Macron, en fait ? D'ailleurs, tous les médias sont là à l'encenser.
03:26 Et même Mme Le Pen a dit que si ça serait le prochain Premier ministre, si Mme Le Pen est élue en 2027, ça voudrait dire que notre prochain Premier ministre
03:32 aurait 31 ans. Il renverra donc Bardella au rang de vieux Crouton. Mais moi, si en 2027, je suis candidat, je pense que je vais présenter...
03:41 Je sais pas... Quelqu'un de 18 ans pourrait être Premier ministre, en fait. Parce qu'en dessous, il sera pas...
03:51 Pourquoi on mettrait pas quelqu'un de 14 ans, en fait ? Il n'y a aucune contrainte juridique. Il peut ne pas être électeur.
03:57 Mais il peut être dirigeant d'une nation, en fait. Donc je rappelle à ceux qui auraient la volonté de se dire
04:04 « Je vais voter utile. Je vais voter Bardella ». Je rappelle que Bardella a brillé par son absence pendant 5 ans.
04:10 Je rappelle qu'au moment fatidique où le Parlement européen a voté récemment 50 milliards d'euros de plus à l'Ukraine,
04:15 que tous les partis politiques, y compris LFI, Mme Manon Aubry, ont voté pour les 50 milliards d'euros...
04:22 Nous, on en paye à peu près 20%. C'est 10 milliards d'euros que ça nous a coûté encore. Et ça venait après tout le reste.
04:27 Donc envoyés à l'Ukraine, quant au RN, ils n'ont pas voté pour. Mais ils se sont abstenus. Pourquoi ils se sont abstenus ?
04:37 On peut m'expliquer pourquoi le RN s'est abstenu ? Alors nous, nous nous présentons. On se présente à ces élections.
04:47 Je rappelle qu'on avait fait 1,2% en 2019. Je vous rappelle qu'on a un bon espoir de faire une percée,
04:53 puisque nous avons de plus en plus de gens qui nous écoutent, qui viennent voir. Vous en êtes la preuve.
04:57 Or, en 2019, j'avais pas des feux... La salle est pleine. Il y a même des gens qui n'ont pas de chaises. Nous, nous avons, pour nous,
05:05 ce que je pense être de dire la vérité, plus exactement de dire la réalité des choses. Voilà. Si je disais des conneries,
05:13 si j'étais un Sandrine Rousseau, je passerais dans tous les médias. On dirait... Regardez, etc. On pourrait me démonter
05:21 tout ce que je dis en quelques minutes. Il y avait un journaliste célèbre qui m'avait dit un jour en aparté
05:26 « Vous savez pourquoi vous n'êtes pas invité ? » J'avais dit « Non, vous allez me le dire ». Il m'a dit « Parce qu'on sait pas quoi vous répondre ».
05:32 Parce que nous avons affaire aussi à des dirigeants qui ne connaissent pas les sujets. Je me rappelle que j'ai été brocardé en 2017
05:38 parce que je citais des articles des traités européens. Alors les gens disaient « Regardez-moi ça, c'est le professeur Nimbus, etc. »
05:44 C'était pas le professeur Nimbus. Je savais de quoi je parlais. C'est comme si un jour, vous avez un problème, je sais pas, de droit du travail
05:50 contre votre employeur. Vous allez voir un avocat. Et l'avocat vous dit « Je vois très bien ce que c'est. Je vais utiliser le code du travail, etc. »
05:56 Et puis la jurisprudence, machin chose, contre truc, mûche, voilà. Du 27 juillet 1986, etc. Et vous sortez là en courant et vous dites
06:03 « Oh là là, il connaît trop bien son boulot. Il faut déjà y voir un charlatan ». Mais c'est de ça qu'il s'agit. On a affaire à des gens,
06:10 des responsables qui ne proposent rien, en fait, qui vous proposent des chimères. Alors imaginez que vous vous mobilisiez pour Bardella,
06:18 puisque tout est fait pour ça. On nous présente comme l'opposant. Mais non, tous les médias vous disent « C'est l'opposition. Qu'est-ce qu'on a peur ? »
06:23 On a peur surtout pas voter Bardella. C'est le sketch que nous a fait Macron, d'ailleurs, lors de sa récente conférence de presse, que je me suis farci.
06:31 Par souci professionnel. Je me suis dit « Il faut quand même que je... » Parce que je ne peux pas le supporter, en fait. Et je me suis dit « Il faut quand même que j'écoute ».
06:44 Et j'ai vu qu'il a quand même consacré dans sa conférence de presse récente, il a consacré 10 minutes à taper sur le RN, en disant « C'est l'horreur, c'est surtout pas », etc.
06:52 Vous savez qu'au même moment, Renaissance et le RN vont très bien ensemble à l'Assemblée. Ils ont donné deux postes de vice-président de l'Assemblée nationale,
06:59 dont un à M. Sébastien Chenu, qui est vice-président de l'Assemblée nationale, parce que Renaissance lui a donné. Tout ce petit monde se rassemble à la buvette, picole, etc.
07:09 Enfin c'est ça la vérité derrière le truc. Mais il est très important de faire croire que c'est l'opposant majeur, parce qu'en fait, il n'y a rien. Il n'y a pas d'opposant rien.
07:17 Et ça permet d'occuper le terrain. C'est comme lorsque Macron dénonce le RN. C'est comme si un jour, vous fêtez une galette des rois chez vous, avec des adultes.
07:29 Et puis il y a un enfant de 8 ans qui est là et qui voudrait avoir la fève, évidemment. Alors on coupe. Puis vous, vous coupez. Puis à un moment,
07:36 vous avez votre couteau qui coince un peu. Donc vous comprenez. Vous donnez un petit coup. Vous comprenez que la fève, elle est dans cette partie.
07:41 Après, il y a le petit garçon et la petite fille qui a 8 ans et qui disent « Alors qu'est-ce que je choisis ? ». Alors je dis « Ben, choisis. Choisis ta part ».
07:48 Alors ils disent « J'aimerais bien avoir la fève. Mais choisis ta part. » « Mais je sais pas quoi prendre. » « Écoute, faut surtout pas que tu prennes cette part-là ».
07:56 Le petit garçon va dire « Ben c'est là qu'il y a la fève, puisqu'il me dit que c'est là qu'il faut surtout pas que je la prenne ». C'est ça, en fait, Macron.
08:03 Si dans sa conférence de presse, au lieu d'incriminer pendant 10 minutes le RN, parce que quand il dit « le RN, c'est l'horreur », etc.,
08:09 comme il y a 80% des Français qui peuvent plus blairer ce type-là, les gens, ils se disent « Tiens, ben pour l'emmerder, je vais voter pour le RN ».
08:15 Mais c'est ça, en fait, dans le quotidien des gens. Ça va pas chercher toujours très loin, les réflexions politiques.
08:22 Si Macron, au lieu de dire « Ce qui me fait très peur, c'est le... » C'est pas le RN. S'il avait dit « Ce qui me fait vraiment peur, c'est le parti du Frexit, c'est l'UPR ».
08:31 Alors, n'y votez pas. Mais nous, on aurait des dizaines de milliers d'adhésions qui seraient arrivées dans les jours suivants. C'est ça, la vérité.
08:38 Donc si – j'allais vous dire, ça sera mon dernier message, et puis après, je vous donne la parole – si vraiment vous avez envie d'envoyer tout balader,
08:45 si vous en avez marre de tous ces partis politiques qui ne lancent pas la procédure de destitution de Macron, parce que 58 députés suffisent
08:53 non pas pour avoir la destitution, mais la lancer... J'ai vu des gens de LFI qui me disent « Mais non, on peut pas le faire, parce que ça n'aboutira pas ».
09:00 Ah bon ? Alors pourquoi vous déposez des motions de censure ? Ils en ont déposées 23. Il n'y en a aucune qui a abouti. Il y a une seule motion de censure
09:05 dans la Ve République qui a abouti, c'est en 1962. Et pourtant, vous avez des partis d'opposition qui lancent des motions de censure, même s'ils savent qu'elles ne seront pas votées,
09:12 pour marquer le coup, pour affaiblir le gouvernement. Là, compte tenu de tout ce qui vient de se passer, normalement, si on avait des vrais opposants,
09:21 le Rassemblement national, plus Dupont-Aignan, qui a toujours refusé de lancer la censure, il est quand même député, même s'il est tout seul,
09:28 et plus Les Républicains, plus ELV, plus le PS, plus le PCF, plus LFI, ils ont la majorité tous ensemble.
09:38 Ils peuvent lancer très facilement la procédure de destitution. Alors après, il y a toute une procédure, tout s'est fait, effectivement, pour que ça ne débouche pas.
09:45 Mais vous imaginez si, suite aux déclarations que Macron vient de faire, on apprenait en France, en Europe et dans le monde entier
09:53 qu'il y a une majorité de députés qui viennent de lancer sa destitution suite à ces déclarations.
09:58 Ben je peux vous dire que le père Macron, et d'un seul coup, on lui rabattrait sacrément son caquet.
10:03 Et qu'il perdrait... De toute façon, il n'a plus aucun crédit. Donc tout le monde rigole. Mais c'est comme ça que ça se passerait. En tout cas, ça le calmerait.
10:10 Et on a des députés qui refusent même de faire ça. Alors là, ce n'est pas des élections au Parlement français. C'est des élections au Parlement européen.
10:16 Des gens disent « Mais si vous êtes contre l'Europe, pourquoi vous vous présentez aux élections européennes ? ».
10:20 Alors moi, je réponds « Ben deux choses. La première, c'est que si vous vous êtes pour l'Europe, pourquoi ? Parce que vous avez des candidats pour la présidence de la République française.
10:27 Si vous croyez dans l'Europe, vous vous présentez plus aux élections françaises. Et puis plus fondamentalement, je l'ai déjà expliqué, je le réexplique ici.
10:34 Nous, si on a des députés européens, c'est parce qu'on fera non pas ce qu'a fait l'ORN, c'est-à-dire rien, si ce n'est qu'empocher les salaires.
10:43 Nous, ce qu'on fera, on fera du Nigel Farage. Enfin vous m'y imaginez, députés européens ? Vous pensez que je serai là à ne rien dire dans mon coin ?
10:52 Je ferai du scandale. Je dénoncerai. On se battra pour arrêter de faire des versements à l'Ukraine, s'il y a encore matière à le faire.
11:01 On se battra contre les sanctions contre la Russie. Ce ne sont pas des sanctions contre la Russie, ce sont des sanctions contre l'Allemagne et la France au profit des États-Unis.
11:09 Donc nous, si on a des députés, ça va déménager. Et deuxièmement, si nous avons des députés, nous ne pourrons plus subir l'omerta que nous subissons
11:19 avec les grands médias aujourd'hui. Parce que si on a 7 ou 8 députés, on ne pourra pas faire comme si on n'existait pas.
11:27 Visualisez quand même. Donnez-nous notre chance. Et faites-vous un grand plaisir. Il y a 50% des Français qui ne vont pas voter.
11:39 Je m'adresse ici non seulement à ceux qui, parmi vous, vont voter, mais peut-être ceux qui sont tentés par l'abstention.
11:44 L'abstention ne fait absolument pas peur au système. Au contraire, c'est une marque d'abandon de gens qui baissent les bras.
11:50 Il y aurait 90% d'abstention que ça ne changerait rien. Il y a d'ailleurs eu 89% d'abstention aux élections européennes en Estonie.
11:57 Je crois que c'était en 2009. Ça devait être en 2009. Pfff... Ça n'a rien passé. Donc là, si les 50% des gens qui vont s'abstenir...
12:07 Il suffirait qu'il y en ait 20% qui, d'un seul coup, se disent « Bah tiens, plutôt que de rester devant Netflix ou allonger sur mon canapé,
12:15 ce dimanche, je vais quand même aller passer 10 minutes pour aller mettre un bulletin pour la liste UPR Asselineau, pour la souveraineté nationale et pour la paix ».
12:27 Parce que nous sommes les seuls... Moi, je vais aller voir les vidéos que j'ai faites sur Navalny encore.
12:31 Qui est le seul responsable politique français qui s'est opposé au narratif Navalny ? C'est moi. Avant même que l'on apprenne d'ailleurs
12:38 par les services secrets ukrainiens qu'effectivement, il était mort de mort naturelle, ce qui d'ailleurs reste encore sujet à caution,
12:43 puisque vous savez qu'il y a une nouvelle hypothèse qui apparaît, qui est que sa femme est pleurée, Yulia Navalny.
12:48 Vous savez qui était... Elle nous a fait la scène de l'acte III, là, en larmes. En fait, ça faisait 3 ans qu'elle n'était pas venue le voir.
12:53 Elle a changé de vie. Elle vit avec un type, quoi. Bon... Ça arrive. Mais ça faisait 3 ans qu'elle n'était pas allée le voir.
13:01 Par ailleurs, elle est allée le voir et elle lui a remis des gâteaux. La veille du décès.
13:05 Et le lendemain, elle était avec von der Leyen en train de célébrer la nécessaire défense contre la Russie. Enfin, c'est des histoires incroyables.
13:14 Non, elle n'a pas donné de gâteaux à von der Leyen. Et je rappelle que 3 jours après, elle était en Californie, serrée dans les bras par Biden,
13:24 à San Francisco. Je ne sais pas si vous avez suivi le parcours de cette mataharie du XXIe siècle. En attendant donc, faites-vous plaisir.
13:31 Parce qu'imaginez qu'il y ait 20% de gens qui aillent voter pour nous. À la surprise générale, puisqu'on est donné à 1.
13:40 On peut toujours. Mais quand même que les gens visualisent, que les gens comprennent qu'il n'y a pas 50 000 façons d'emmerder Macron.
13:47 Il y en a une. Et ça coûte rien. Et c'est anonyme. Personne ne le saura. 20% des Français qui vont mettre leur bulletin dans l'urne.
13:55 22h, la fin des opérations électorales. On va avoir un sondage. Alors comme ça dure 22h, je crois qu'il n'y a pas de... Tous les bureaux ferment à 22h pour les européennes, partout.
14:07 Donc il n'y a pas de sondage sorti des urnes. Donc va falloir attendre 22h35 pour avoir les premiers résultats. Et en 22h35...
14:18 15% pour l'UPR, ou 17%. Mais excusez-moi de vous le dire, mais imaginez la gueule de Gilles Boulot !
14:25 (Rires et applaudissements)
14:33 Imaginez la tronche de Pujadas ! C'est-à-dire que vous avez un moyen... Mais vraiment, vous avez un moyen extraordinaire qui ne vous coûte rien.
14:44 Et de toute façon, c'est un parlement qui n'a pas beaucoup de pouvoir. Donc même si vous avez des réticences, etc., on ne pourra de toute façon rien mettre en œuvre,
14:51 si ce n'est qu'on pourra porter une parole et imposer un débat qui a besoin d'avoir lieu. Mais faites-vous ce plaisir dans une pipe !
14:57 Si on fait ça, c'est l'ensemble de l'architecture, de censure et de verrouillage de la parole en France qui s'effondrera sous vos yeux dans les minutes.
15:09 Et accessoirement, j'aurai d'un seul coup mon téléphone en me disant « Ah, est-ce que vous ne voudriez pas passer au TF1 sur 20h ? Ah, vous ne pouvez pas passer sur France 2 ? »
15:16 C'est ça, la vérité. Et ça, ça ne dépend que de vous. Voilà. C'est le message essentiel. J'ai fait un propos presque universitaire sur les questions de guerre et de paix.
15:27 J'en reviens à un truc très basique. Vous avez un moyen de faire... Vraiment, de donner un grand coup de pied dans la fourmilière.
15:33 C'est pas en votant Bardella, parce que Bardella, ils ont eu 22 députés. S'ils en auront 28, tout le monde s'en fout, en fait. Ça changera rien du tout.
15:39 Si Mme Manombri, ils étaient 6, ils sont 11, ça ne changera rien. Mais rien de rien. D'ailleurs, 3 jours après, plus personne n'en parlera pendant 5 ans.
15:47 En revanche, nous... Faites-moi confiance que nous, ça va déménager. Et déjà, dès le premier jour, et si on faisait un score tout à fait inattendu,
15:56 ce serait pas seulement un événement français, ce serait un événement européen, parce que la France est quand même le pays fondateur de la construction européenne.
16:02 Et ce serait même un événement international. Réfléchissez. Donnez-nous notre chance. Donnez-vous votre chance. Merci beaucoup.
16:11 [Applaudissements]
16:27 Merci pour votre écoute. Vous savez, quand on parle en public, on sait très bien quand les gens écoutent et quand ils n'écoutent plus.
16:34 Et donc, là, vous avez 19 sur 20. Voilà. C'est-à-dire qu'il y a eu vraiment une très grande écoute. Ça fait toujours très flatteur pour un orateur
16:42 de sentir qu'il est écouté et que les gens réfléchissent. Voilà. D'ailleurs, je pense que c'est une des raisons aussi pour lesquelles on se développe.
16:48 C'est que nos conférences, mes réunions publiques, je donne matière à réflexion. Je ne prends pas mes compatriotes.
16:56 J'ai toujours eu horreur de ça, qu'on me prenne pour un débile, moi. Et c'est pareil avec tous les gens que je rencontre.
17:01 Moi, j'ai à cœur d'apporter aux gens de l'information, de la réflexion, qu'ils y réfléchissent par eux-mêmes. Et surtout qu'après,
17:07 quand vous serez sortis de là, vous vous dites « Bon, qu'on soit pour ou contre », sinon ils se foutent pas de notre gueule.
17:11 Ils nous prennent pas pour débiles. Ils nous donnent vraiment... C'est pas les slogans, ici.
17:14 (Générique)
17:27 (Générique)

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