François Asselineau sur le déficit et sur l'endettement de l'Etat français

  • hace 4 meses
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Transcript
00:00 J'ai envie de citer deux autres chiffres maintenant.
00:02 Et si je me souviens bien, il me semble que vous avez fait HEC.
00:05 C'est bien ça ?
00:06 Oui.
00:07 Donc, vous êtes, entre autres, spécialiste de tout ce qui est
00:09 question monétaire, j'imagine.
00:10 Et j'ai envie de citer deux chiffres.
00:13 Il y en a un qui est tombé ce matin, qui est un peu plus âgé,
00:16 164 milliards d'euros, mais de balance déficitaire.
00:21 Notre balance commerciale française.
00:22 Et un autre qui est tombé aujourd'hui, je le lis là sur la tribune,
00:27 270 milliards l'année prochaine. Vous parliez du fait que la France ne va pas
00:30 émettre. Là, je pense que la France va émettre, mais ce sont des obligations
00:33 d'État, il me semble-t-il, ou quelque chose dans le sens.
00:35 Oui.
00:35 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:37 La France est gérée d'une façon épouvantable.
00:39 C'est d'une façon épouvantable.
00:41 Un côté, augmentation des dépenses, augmentation de la dette, et de l'autre
00:44 côté, on ne produit plus.
00:46 C'est ça, en fait, ma question.
00:47 Oui, le pire, c'est que vous avez quelqu'un comme Bruno Le Maire qui
00:50 explique que sa priorité, c'est la réduction de l'endettement public.
00:57 Mais il ne réduit pas l'endettement public, il le creuse.
01:00 D'ailleurs, il a décidé, Macron et lui, enfin Macron, a décidé de créer 8000
01:04 postes de fonctionnaires pour la transition écologique.
01:06 C'est dément, c'est absolument dément.
01:09 Si vous voulez, on a affaire à…
01:12 La France est tombée dans les griffes d'une bande gang, en fait, qui,
01:17 dans le meilleur des cas, est complètement incompétente, dans le pire des cas,
01:20 est là pour détruire la France.
01:22 Je vais prendre une comparaison, puisque vous m'y invitez, finalement.
01:26 Ça fait six ans et demi que Macron est arrivé à l'Élysée.
01:29 Je regardais ça il y a quelques jours.
01:33 En six ans et demi, du 1er janvier 1959, il venait d'arriver au pouvoir de Gaulle
01:41 en 1958, il est élu président de la République en décembre 1958 par ce qu'on
01:46 appelait le collège à l'époque.
01:47 Donc, du 1er janvier 1959, plus six ans et demi, ça nous fait du 1er juillet
01:54 1965. Pendant cette période, de Gaulle, avec comme Premier ministre
01:59 Debré puis Pompidou, en six ans et demi, il a épongé 85 % de l'endettement
02:04 extérieur français public qui nous avait été délégué par la Quatrième République,
02:09 avec la même bande de gens complètement à la solde des États-Unis, etc.
02:12 Des gens qui…
02:13 C'était la grande période de la construction européenne, marché commun,
02:16 et ci et ça.
02:17 Et de Gaulle est arrivé pour mettre le haut là, tout ça.
02:20 Ça veut dire qu'en six ans et demi, il avait réduit de 85 % l'endettement
02:25 public extérieur, extérieur, c'est très important, et je crois qu'il a fallu
02:30 attendre 1966, qu'en 1966, il avait fini tout l'endettement extérieur.
02:34 C'est-à-dire qu'il avait finalement rendu à la France son indépendance
02:37 financière les années du reste du monde.
02:39 Six ans et demi, c'est donc la période qui sépare également l'élection de
02:42 Macron, donc en mai 2017, à la période que nous avons aujourd'hui,
02:46 en octobre 2023.
02:49 Et pendant les six ans et demi, Macron et son ministre des Finances,
02:53 si on peut appeler ça un ministre des Finances, ils ont, eux,
02:56 augmenté la dette publique française de plus de 1 000 milliards d'euros.
02:59 Ils l'ont augmenté de pratiquement 50 %.
03:01 On est dans la même période, même laps de temps.
03:05 À partir du moment où vous avez ça sur la table, qu'est-ce que vous voulez
03:08 que je vous dise ?
03:09 Moi, je ne sais pas où on va, personne ne le sait, on a affaire à des
03:12 branquignoles, c'est tout.
03:13 Je me demande, le plus grave, c'est que je me demande s'il n'y a pas
03:16 une volonté derrière de ligoter les Français ensuite pour ensuite leur
03:21 faire subir un traitement à la grecque, c'est-à-dire toutes les privatisations,
03:25 des services publics.
03:26 Un jour viendra peut-être, on nous expliquera qu'il faut vendre aussi
03:28 toutes nos œuvres d'art.
03:29 Normalement, c'est insessible.
03:31 Il y a une loi qui prescrit l'insessibilité des œuvres dans les
03:35 musées français, par exemple, mais il y a une loi, ce qu'une loi a fait,
03:38 une autre loi peut le défaire.
03:39 Un jour, on va nous expliquer qu'il faut vendre la Joconde, qu'il faut
03:41 vendre le château de Versailles à McKinsey, etc.
03:43 Mais on est en train d'être prié.
03:46 Et les décisions de Macron sont épouvantables.
03:49 Voilà.
03:50 Autre question.
03:51 Est-ce que vous pensez que la monnaie, en l'occurrence l'euro, a un rôle
03:55 particulièrement délétère par rapport à cette situation inquiétante ?
03:59 Le drame aussi que nous avons, c'est qu'à partir du moment où nous
04:04 sommes dans une monnaie qui est trop chère pour l'économie française,
04:06 nous avons du mal à vendre.
04:07 Vous avez rappelé 164 milliards d'euros de déficit commercial,
04:11 c'est du jamais vu.
04:12 Ça veut dire quoi ?
04:13 Ça veut dire que le déficit commercial, si vous avez un très fort déficit
04:16 commercial, vous achetez plus à l'étranger que vous ne vendez.
04:17 Ça veut dire que vous importez du chômage.
04:19 Les chiffres du chômage qui nous sont imposés en France sont très
04:23 largement truqués.
04:24 On considère que tout est fait pour maquiller.
04:26 C'est du maquillage.
04:27 Macron est un menteur, tout le monde le sait.
04:29 Donc, les chiffres du chômage sont truqués.
04:31 Et il faut bien voir que s'il y avait beaucoup moins de chômeurs,
04:36 s'il y avait plus d'activités en France, il y aurait plus de TVA qui
04:39 serait perçu par l'État.
04:40 Il y aurait plus d'impôts sur les sociétés.
04:43 Ça veut dire qu'il faut lutter contre l'évasion fiscale, l'optimisation
04:46 fiscale des très grands groupes qui organisent leur insolvabilité
04:50 fiscale, qui font apparaître par des jeux d'écriture, qui font peu de
04:54 bénéfices en France.
04:55 Tout le monde connaît ça.
04:56 Donc, ça, c'est le dada de la gauche.
04:59 Ils ont raison sur ce point.
05:00 C'est qu'il faut absolument beaucoup mieux taxer les très grands
05:03 groupes, mais qui jouent de la libre circulation des mouvements de
05:05 capitaux prévus justement par les traités européens.
05:08 Donc, ce sont des sujets que j'évoque, qui sont des sujets un peu compliqués
05:13 pour le très grand public.
05:14 Mais il faut bien comprendre que nous sommes au sein d'une espèce de…
05:19 on est fait comme des rats, on est pris dans une espèce de toile
05:21 d'araignée de réglementations qui ont toutes finalement comme objectif,
05:26 premièrement, que les riches payent le moins en moins d'impôts,
05:29 qu'ils peuvent organiser leur évasion fiscale, qu'ils peuvent optimiser
05:32 leurs profits en délocalisant leur industrie à l'autre bout du monde,
05:35 et que par ailleurs, nous sommes pompés, pillés, etc.
05:38 pour Pierre-Paul Jacques, pour donner notre argent partout.
05:40 – Le spectateur qui regarde va se poser des questions, se dire
05:45 "tiens, M. Asselineau, qu'est-ce qu'il propose ?"
05:46 – D'accord.
05:47 Alors, la différence qu'il y a entre moi et les autres, c'est que les autres,
05:50 ils vous feront des belles paroles, mais le problème, c'est que ça n'aura
05:53 aucune cohérence avec le reste.
05:56 Les Français sont confrontés au fait que sur tous les sujets,
06:00 immigration, agriculture, industrie, énergie, mais ça va être bientôt
06:05 aussi la culture, la diplomatie, etc.
06:09 Par exemple, ceux qui disent, comme moi, qu'il faut arrêter d'être
06:12 présent en Ukraine et que ce n'est pas notre affaire,
06:14 il y a des gens qui disent "ah, vous voulez un fraxit diplomatique ?"
06:16 Au bout du compte, vous apercevez que le point commun à tout ça,
06:18 c'est le fraxit.
06:19 C'est-à-dire, il faut tout simplement que les Français récupèrent leur pouvoir
06:23 de décider, c'est à eux de décider, ce n'est pas aux États-Unis pour l'OTAN,
06:27 ce n'est pas à Bruxelles pour la Commission européenne,
06:29 ce n'est pas à Francfort pour l'euro et la Banque centrale européenne.
06:33 Une fois que je vous ai dit tout ça, je vous dis, je réponds maintenant
06:35 à vos questions, mais je réponds en ayant d'emblée mis sur la table
06:39 que toutes les autres personnes qui répondront à vos questions,
06:42 leur mentiront puisqu'eux, ils restent dans l'Union européenne.
06:45 Donc, ils pourront dire "oui, je vais faire ci", mais dans la mesure
06:47 où ils restent, ils n'ont pas les moyens de faire ce que moi, je vais dire.
06:50 Moi, si demain j'étais président de la République, un, bien entendu,
06:54 je ne tiens plus aucun compte des directives européennes puisqu'on
06:57 est sorti.
06:58 Par ailleurs, les gens qui ne me connaissent pas ou qui voudraient
06:59 en savoir davantage sur notre programme, parce qu'il y a des gens
07:02 qui, vous savez, on m'a mis la réputation d'être un monomaniac
07:07 de vouloir sortir de l'Europe, etc.
07:08 J'ai expliqué, on a vu ça ensemble, à quel point dans tous les sujets,
07:12 on bute sur le droit européen, les directives européennes,
07:15 la directive ci, la directive ça, le traité, machin, l'article et tant.
07:18 Donc, si je veux proposer ça, c'est un principe général de libération
07:23 pour redonner aux Français leur pouvoir de décider.
07:25 Et des gens qui sont plus intéressés par le programme, c'est très simple.
07:29 Il y a des gens qui disent "mais votre programme, votre programme",
07:31 c'est très simple, il suffit de taper "UPR Asselineau", "programme",
07:36 voilà, UPR c'est le mouvement politique que j'ai créé, Asselineau,
07:38 "programme", et Google vous dirigera tout de suite vers la page de notre
07:43 site Internet où il y a le programme, qui est un programme avec 27 chapitres
07:46 qui est très précis et très détaillé sur toute une série de grands sujets,
07:54 pas seulement ceux sur lesquels on m'entend d'habitude, mais sur la justice,
07:58 la police, la culture, l'agriculture, la recherche, l'éducation, etc.
08:03 Donc, les gens pourront aller voir ça.
08:04 Et la différence entre moi et les autres, je le dis, c'est qu'à chaque fois,
08:08 moi, j'explique que nous, on pourra mettre en œuvre notre programme parce
08:10 que justement, on n'aura plus, on ne sera plus pris et point lié par
08:14 notamment l'appartenance à l'Union européenne ou bien à l'euro ou bien
08:19 à l'OTAN qui en fait verrouille toute notre politique.
08:22 Voilà.
08:23 (Générique)
08:36 (...)

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