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Transcripción
00:00 C'est-à-dire que l'UPR est une alliance d'emblée. L'UPR, c'est une alliance. D'ailleurs, on a toujours été classé par le ministère de l'Intérieur
00:10 comme un parti qui n'est classé ni à droite ni à gauche, comme un parti de rassemblement. Ça, c'est le premier point.
00:16 Le deuxième point, c'est que puisque vous parliez de M. Philippot, personne ne peut nier qu'il a créé un parti politique
00:22 10 ans après le mien. D'ailleurs, il l'a créé pour être très honnête. Il l'a créé du temps où il était encore au FN.
00:28 Et en fait, M. Philippot n'a pas démissionné du FN. C'est le FN qui l'a fait partir. Parlez-en avec des cadres du FN pour que les choses soient claires.
00:35 Donc M. Philippot avait commencé à créer une espèce de structure interne au FN. Et ça n'a pas plu au FN.
00:40 Moi, j'ai vu Florian Philippot. J'ai dîné avec lui. J'ai rencontré M. Duprégnan. Mais j'ai demandé à M. Philippot
00:48 pourquoi il n'était pas venu à l'UPR 10 ans après que j'avais créé notre parti. Il m'a répondu « parce que vous ne m'auriez pas accepté ».
00:54 Je lui ai dit « Vous n'avez pas essayé ». « Vous dites ça, mais rien n'est certain ». Donc il dit que je ne l'aurais pas accepté. Mais c'est faux.
01:01 Deuxièmement, je lui ai dit que... D'ailleurs, vous voyez pas ce qu'il apportait. Qu'est-ce qu'il apportait au débat,
01:06 puisqu'il reprenait 95% de ce que je disais ? C'est une conversation que nous avons eue rue M. ou rue Mme. Je me rappelle plus.
01:13 C'était dans le 6e arrondissement de Paris. Et il y avait deux témoins dont je pourrais donner les noms s'il y a une enquête de police.
01:19 Et M. Philippot m'a dit « Non, c'est pas vrai. Je ne dis pas la même chose que vous ». Je lui ai dit « Écoutez, vous reprenez tout ce que je dis sur les questions européennes ».
01:27 Il dit « Non, c'est pas vrai ». Je lui ai dit « Donnez-moi un exemple ». Il dit « L'OTAN ». Il dit « Vous voulez sortir de l'OTAN. C'est une connerie.
01:32 Nous, on veut pas sortir de l'OTAN ». Je le signale, parce que c'était en 2021. Et maintenant, aujourd'hui, M. Philippot fait des manifestations
01:40 pour sortir de l'OTAN comme si c'est lui qui en avait eu l'idée. Ce qui vous prouve quand même... Je réfléchissais à mes conseils sur les prises de position
01:49 diachroniques et synchroniques, c'est-à-dire à travers le temps. Voilà. Il y a 3 ans, M. Philippot m'expliquait que vouloir sortir de l'OTAN était une connerie.
01:56 Aujourd'hui, il est invité sur les radios et télé pour dire qu'il faut sortir de l'OTAN. Et moi, je ne suis pas invité. Ça devrait vous poser un petit problème.
02:03 Troisièmement, pour M. Philippot, je vais être obligé encore une fois de rappeler ça. Mais c'est quand même important, parce que moi,
02:08 je m'adresse aux gens, à leur réflexion. Moi, quand j'étais candidat en 2017, j'ai été invité deux fois sur RMC par un des journalistes vedettes
02:18 qui s'appelle Jean-Jacques Bourdin. Et je m'étais présenté. C'était le candidat du Frexit. Et Jean-Jacques Bourdin, en mars et avril 2017,
02:27 me reçoit deux fois. Et les deux fois, je parle du Frexit. Bon. Ensuite arrivent les résultats de la présidence, les résultats des législatives,
02:38 où je rappelle au passage que M. Philippot était candidat pour les législatives pour le FN, pour l'ORN, à Forbac.
02:49 Et qu'il n'a pas été élu. S'il avait été élu, il serait resté au FN. Et c'est parce qu'il n'a pas été élu qu'il est parti.
02:57 M. Philippot donc quitte le FN, avait déjà créé sa structure. Mais il le transforme en parti politique.
03:03 Il est reçu par Jean-Jacques Bourdin. C'était au mois d'octobre, au septembre-octobre 2017. Jean-Jacques Bourdin le reçoit.
03:09 Et Jean-Jacques Bourdin, malicieusement – c'est quand même un type qui n'est pas bête – pose à Florent Philippot la question
03:17 « Mais vous êtes le parti du Frexit, en fait ». Et Florent Philippot dit « Oui ». Et Jean-Jacques Bourdin dit
03:24 « Mais il n'y a pas déjà un parti du Frexit ? ». Allez voir, tout ça, c'est sur Internet. D'ailleurs, on l'a ressorti.
03:32 Il y a 2, 3 secondes assez lourdes à la radio. Et Philippot dit « Non, il n'y a pas d'autre parti ».
03:39 Et Bourdin dit « Vous êtes sûr que vous êtes le seul parti du Frexit ? ». Et Philippot dit « Oui ».
03:48 Et à ce moment-là, il y a un deuxième silence, un grand sourire de Bourdin. Et il change de sujet.
03:55 Alors moi, je voudrais attirer... C'est vraiment super important. C'est comme une enquête policière.
03:59 Premièrement, pourquoi M. Philippot a-t-il créé un parti ? Pour dire la même chose que nous.
04:05 Deuxièmement, sachant qu'il y en était pendant 8 ans vice-président du FN, il a l'étiquette d'extrême-droite,
04:11 ce qui permet à toute la presse de dire « Frexit = extrême-droite ». Troisièmement, pourquoi est-ce que,
04:18 quand Bourdin l'interroge, il ment effrontément en s'attribuant le fait qu'il est le seul parti du Frexit ?
04:25 Quatrièmement, et peut-être plus intéressant que tout, pourquoi est-ce que Bourdin ne dit pas
04:29 « Écoutez, vous vous foutez du monde. J'ai reçu M. Asselineau. Il a fait 330 000 voix. Il a fait 1% des suffrages.
04:34 Je l'ai reçu en mars et en avril. C'est le candidat du Frexit ». Pourquoi vous dites ça ? Il est journaliste politique.
04:40 Son devoir professionnel était de pas laisser passer ça. Or, il ne dit rien. Réfléchissez. Voilà. (Applaudissements)
04:56 Alors j'ajoute aussi que – je l'ai dit – il y a un truc qui est important aussi à comprendre. C'est que je suis pas propriétaire de l'UPR.
05:05 C'est-à-dire que lorsque des alliances se sont faits jours, il y a eu des propositions, c'est pas moi qui décide.
05:11 C'est le bureau politique. Et on discute entre nous. Et moi, ce que je sais en tout cas, c'est que nous...
05:17 Moi, j'ai dit... Je l'ai dit à la vraie journaliste. On n'est pas là pour s'occuper des 0,6% de Philippot.
05:24 Nous, on est là pour les 50% de Français qui ne croient plus dans la politique. Nous, on dit... On veut sortir de l'UE, de l'ONU, de l'OTAN.
05:31 Je ne vais pas... Et tout le bureau politique est d'accord avec moi. On va pas faire alliance avec des gens comme M. Dupont-Aignan, par exemple,
05:38 qui proposent une autre Europe alors que justement, on ne fait que dénoncer cela. Mais imaginez qu'un jour, vous me voyez ici
05:45 à une tribune et que je vous explique... « Bon, bah écoutez, finalement, à mon avis, ce qui serait bien, ça serait quand même d'essayer d'avoir
05:51 une autre Europe ». Mais vous m'enverriez des tomates. Vous diriez « Pas vous, pas ça ». Mais c'est exactement ça, si vous voulez.
05:58 Si les Français veulent retrouver confiance dans la politique, il faut qu'ils retrouvent confiance dans des gens qui leur disent
06:03 toujours la même chose. Et si vous n'êtes pas d'accord, je n'aurai pas réussi à vous convaincre de voter pour quelqu'un d'autre.
06:07 Je le dis sans embâche. Nous, on est comme ça. On veut faire sortir de la France de l'UE, de l'Euro, de l'OTAN. On ne veut plus entendre parler
06:12 des propositions d'autre Europe. Ça existe. Mais déjà, Mendès France a voté non au traité de Rome en 1957 en proposant une autre Europe.
06:19 C'était il y a 66 ans. Donc ça fait 66 ans. Et là, vous allez voir ce qui va se passer pour les prochaines élections européennes.
06:23 Il va y avoir... Tout le monde va nous proposer encore une autre Europe. Donc nous, on dit que c'est une arnaque.
06:28 On va pas faire alliance avec des gens qui, par ailleurs, veulent une autre Europe. Et puis dernier point.
06:34 J'en aurai terminé sur ces affaires d'alliance. M. Philippot a demandé à ses troupes de venir pourrir toutes mes conférences...
06:41 Pas pourrir, mais bon... De venir à toutes les conférences poser la même question. Et moi, je réponds à toutes ses troupes,
06:46 à toutes les conférences, que M. Philippot ne veut pas faire alliance avec les souverainistes. Nous, on a vu 30 partis politiques se sont créés.
06:54 30 ! Depuis que j'ai créé l'UPR, il y a 30 mouvements politiques, 30 personnes qui ont fait du Asselineau. C'est incroyable !
07:03 Et quand ils ont fait du Asselineau, ils n'ont pas fait non plus du Dupont-Aignan ou du Philippot.
07:05 Ils se sont tous installés à leur ponte. Kouzmanovitch a créé République souveraine. Juvain Brunet a créé son truc.
07:13 Agnès Serigheli, c'est une personne assez extraordinaire. Je l'ai jamais rencontrée. C'est une dame. Elle a été conseillère
07:18 régionale départementale. J'ai vu qu'elle a créé un mouvement. Elle m'a écrit une lettre sous papier en tête.
07:24 Ça s'appelle « Les souverainistes ». Bon. Elle m'a écrit... Elle dit qu'il y en a assez, la division des souverainistes, etc.
07:28 Et donc ça s'est créé il y a 1 an, 1 an et demi. Et donc face à cette division, eh bien il faut que tout le monde se rassemble.
07:34 Et derrière elle, bien sûr. Et elle m'écrit en me disant qu'elle réfléchit à me proposer le poste, quand elle sera élue présidente de la République,
07:41 le poste d'être ministre des Affaires étrangères. (Rires) Alors j'ai réalisé une petite anecdote, parce qu'il faut rire aussi parfois.
07:47 Tout ça, c'est vieux comme le monde. J'ai travaillé auprès de Charles Pasquoie, qui était assez différent dans le privé de l'image
07:55 qu'il a pu avoir dans le public. Je peux vous assurer que dans le privé, c'était en tout cas vraiment d'abord un bon vivant.
07:59 J'ai pris auprès de lui 20 kg, les plus grandes difficultés à perdre. (Rires) Et puis il avait... Par moments, honnêtement,
08:08 il y a des moments où moi, on était tordus de rire dans son cabine. Et quand on déjeunait avec lui, franchement, il y a eu des moments homériques.
08:15 Et un jour, il avait une formule. Il a dit « Oui, c'est comme d'habitude. Rassemble-nous derrière moi ». (Rires)
08:24 Alors on va me dire que c'est ce que je fais. Oui, mais moi, j'ai commencé il y a 16 ans, si vous voulez. Donc ceux qui arrivent 10 ans
08:29 après la bataille et qui disent « Rassemblez-vous derrière moi », ben je veux dire c'est eux, les diviseurs.
08:34 Je veux dire pourquoi tous ces gens... Je parle pas seulement de Florian Philippot. Il y en a des tonnes. Il y en a vraiment...
08:40 Je peux vous dire... On en avait fait la liste d'une vingt. Même des gens qui ont quitté Philippot.
08:43 Tiens, Franck de La Personne qui a écrit je sais plus quoi. Donc ils sont tous comme ça. Je sais pas.
08:48 Alors ça, c'est un peu... C'est ce que disait De Gaulle. C'était le génie de la division du peuple français.
08:53 Il citait même Goethe. Il disait « Ich bin der Geist, der steht fernhain. » « Je suis l'esprit qui toujours refuse ».
09:00 Il dit ça à Alain Perfit. Voilà. On a en France le problème de la division des Gaulois. C'est comme ça.
09:08 Je me rassure en disant que c'est un peu pareil dans toutes les autres familles politiques. Il faut pas exagérer.
09:13 Celui qui fait un petit peu le partage entre tout ça, en définitive, ce sont les médias.
09:17 Les médias qui donnent la parole à un tel et qui la donnent pas à tel autre. M. Zemmour...
09:22 M. Zemmour, désolé, il a été lancé comme un nouveau paquet de lessives, en fait, en 2021, pour des raisons...
09:31 Alors là, on va éviter de parler de tout ça. Enfin voilà. Donc il y a des médias qui lancent des candidats.
09:36 Puis il y en a d'autres qui les cachent. Et donc moi, le gros effort, c'est un effort immense de maturation de la pensée
09:43 que je demande aux Français d'essayer de comprendre à quel point ils sont...
09:49 (Générique)
10:02 (...)

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