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Clique, c'est présenté par Mouloud Achour, tous les jours à 19h45 en clair sur CANAL+ !
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00:00 -C'est le gars avec mon garde du corps.
00:02 -Qui garde le corps de qui ?
00:04 -C'est lui qui me protège. -Qui garde qui ?
00:06 -Ah, mais c'est... -Ca va ?
00:08 Asseyez-vous.
00:09 -Je suis assis à la droite de Redouane.
00:11 -Vous êtes les 2 personnes les plus venues d'en clique cette année,
00:14 donc c'était normal qu'on vous reçoive,
00:15 parce que c'est une année que vous avez marqué...
00:18 -C'est la couleur du canap'.
00:20 -Les gens qui nous regardent et qui nous suivent.
00:22 Tout le monde a cliqué sur vos vidéos à chaque fois que vous êtes venus.
00:24 Je rappelle le palmarès de Cédric Doumbé,
00:26 multichampion du monde, 11 fois champion du monde de kickboxing,
00:29 palmarès en MMA, 7 combats, 6 victoires et 1 défaite,
00:32 dont une écharpe.
00:34 TKO en 9 secondes contre Jordan Anzebo,
00:37 une défaite contre Bagui.
00:38 Redouane...
00:39 Redouane, c'est l'année Booger Abba, on peut le dire.
00:42 C'est quand même assez incroyable.
00:44 On va pas le jeter l'oeil.
00:46 Je regarde un extrait du teaser du spectacle,
00:48 parce qu'il fait le vélodrome, quand même, il faut le dire.
00:51 -Quand j'étais au collège,
00:52 la conseillère d'orientation a voulu briser mes rêves.
00:55 Elle voulait que je devienne plombier, carrossier, charcutier,
00:58 ou mieux, gaiteur dans les quartiers.
01:00 J'ai essayé le foot, mais j'étais trop gros.
01:02 J'étais claté sa mère.
01:03 Ça, c'est Zizou, je l'ai mis déjà à l'oreille.
01:04 Va faire du ping-pong, fils de pute.
01:06 Je me suis mis au stand-up et j'ai enchaîné les scènes.
01:09 Les plus grandes, les plus prestigieuses.
01:11 J'ai même fait l'Olympia deux fois.
01:13 J'y ai marqué à jamais les premiers
01:15 de quoi faire bronzer de nuit les Parisiens.
01:17 2023, j'ai rassemblé plus de 350 000 spectateurs dans mes salles.
01:21 J'ai failli mettre KO au McGregor.
01:23 J'ai fait chanter Sosomanès.
01:25 J'ai fait transférer Neymar en Arabie Saoudite.
01:27 Dans ma vie, j'ai pratiquement réalisé tous mes rêves.
01:29 Il en reste un.
01:30 Madame Chopard, conseillère d'orientation,
01:33 je tenais à vous informer que Redon Mouliraba
01:36 va faire l'accord Arena LDLC Arena et l'Orange Vélodrome en juin 2024.
01:40 Et vous êtes invité au premier rang.
01:42 Alhamdoulilah, Madame Chopard.
01:45 Ça se passe le 22 juin à l'Orange Vélodrome,
01:49 également le 12-13 juin à Paris-Bercy,
01:51 le 15 juin à la LDLC Arena de Lyon.
01:55 Combien de spectateurs, en fait ?
01:56 - Respect. - Ça va faire 100 000 spectateurs.
01:59 J'ai fait la moustache à la narcose.
02:01 Ça va ralentir.
02:02 - Tu savais qu'on allait parler de cette moustache.
02:05 - Je n'avais jamais cru que j'aurais été interviewé avec El Chapo.
02:07 - El Chapo Guzman, je me suis dit.
02:09 - C'est quoi le projet derrière cette moustache ?
02:12 On parlera des vélodromes après.
02:14 - Le projet Mbappé.
02:16 - Je tourne un film pour le projet Mbappé.
02:18 - La moustache. - Ah non.
02:19 Kylian quitte Paris-Saint-Germain.
02:22 - J'ai rien à voir avec ça, déjà.
02:24 Déjà, pourquoi je me renvoie dans ça ?
02:26 Le projet de la moustache, c'est que je tourne dans un film
02:29 qui s'appelle "Sous écrou".
02:30 J'ai le rôle d'un avocat qui a une moustache.
02:32 Ils m'ont fait un broaching.
02:33 C'est Maître Goulet, un avocat commis d'office.
02:36 Du coup, je dois garder la moustache
02:37 puisqu'il me reste encore trois jours de tournage.
02:39 Et après, ça va sauter.
02:41 - La vraie info, c'est qu'en ce moment,
02:43 les Boogeyrabas ont tous des projets fous
02:45 et qu'il y a des gens qui les suivent.
02:47 - Exactement.
02:48 - Oui, on a des projets cinématographiques.
02:50 Mes petits frères font un film.
02:52 Avec le grand frère, on a fait le mien.
02:53 On est partis tourner en Inde.
02:54 J'ai tourné 44 jours en Inde pour un film qui s'appelle "Délocalisé".
02:59 C'est l'histoire d'un Français qui travaille dans une usine de matelas.
03:02 Il est promu contre-maître.
03:03 Le jour où il doit toucher 5 000 euros,
03:05 l'usine est délocalisée en Inde.
03:07 Son salaire est indexé en roupies.
03:09 C'est la descente aux enfers.
03:11 - Attends, c'est pas d'où tu m'as fait la vidéo, là ?
03:14 Après le combat ?
03:15 - Non, mais j'étais venu voir ton...
03:17 Non, j'étais en Inde.
03:18 J'étais à ton combat, j'étais à l'Inde.
03:20 - J'ai pas mal de jambes.
03:21 - J'ai pas mal de jambes.
03:22 - Tu parles de vos sextos.
03:23 - J'ai mal au musclé.
03:24 - Le cinéma ?
03:25 - Cinéma.
03:27 - C'est bientôt pour toi ?
03:28 - Grosse nouvelle.
03:29 C'est un rêve qui va se réaliser.
03:30 Enfin, plusieurs rêves qui vont se réaliser en même temps.
03:32 Déjà, je vais faire mon premier vrai film.
03:35 Parce qu'avant, j'ai fait des courts-métrages,
03:37 la figuration, silhouette.
03:39 Là, c'est un vrai rôle et pas des moindres.
03:41 Et je vais partager l'affiche avec JCVD.
03:45 Deuxième rêve qui se réalise.
03:47 - Jean-Claude Van Damme.
03:48 - Jean-Claude Van Damme, c'est incroyable.
03:50 - C'est quoi l'histoire du film ?
03:51 - L'histoire, je peux pas en parler.
03:52 Mais ce que je peux dire, c'est que...
03:55 Quand on entend Cyril Gnongbé et Jean-Claude Van Damme
03:57 dans le même film, on se dit "Ça va, Castanier ?"
03:59 Non, pas du tout.
04:00 Justement, c'est un gros challenge pour moi.
04:01 - C'est une comédie romantique ?
04:03 - C'est pas une comédie romantique.
04:04 - Est-ce que tu vas faire "Jean-Claude, tue-moi !" ?
04:06 - Il est déjà mort.
04:08 - Non, c'est un film d'action qui s'appelle "Crash, forecash",
04:15 qui parle un peu des arnaques qu'il y a aux assurances, etc.
04:20 Je peux pas en dire plus, mais en tout cas,
04:22 on va être mis à l'épreuve,
04:26 parce qu'on aura des rôles qui vont complètement dénoter.
04:29 - Vous avez déjà parlé au téléphone avec Jean-Claude ?
04:30 - Non, pas encore.
04:32 On doit faire une rencontre bientôt.
04:33 Il devait se rencontrer à Cannes, mais ça n'a pas pu se faire.
04:37 Mais bientôt, on va le faire.
04:38 Et c'est un rêve pour moi.
04:39 - J'aimerais vous soumettre à un extrait de Jean-Claude Van Damme.
04:42 On a eu l'honneur d'interviewer Jean-Claude.
04:43 Ici, on est des grands Vandamistes.
04:44 - Ah ouais !
04:45 - Premier degré, on est fan de Van Damme.
04:47 Regardez.
04:48 - Mon père m'a apporté à une école d'arts martiaux, tu vois.
04:56 Et j'étais le seul, très jeune, à l'âge de 9 ans et demi.
05:01 Et le prof m'a pris sur sa tutelle.
05:04 Et j'étais un peu le "man died".
05:05 C'est le mec qu'on frappait.
05:07 "Grand écart, petit, viens ici."
05:09 Bam, sur ma tête, tu vois.
05:10 "Grand écart, bam, bam, bam."
05:12 C'était un show super.
05:14 J'étais tellement bien entraîné que je mettais un morceau de clef.
05:17 Un morceau de clef.
05:19 Tu sais quand tu vas sur un tableau...
05:23 - De cref, ouais.
05:24 - De cref, voilà.
05:25 Et je savais mettre une cref entre mon orteil, le gros orteil,
05:31 et le second orteil.
05:33 Et avec ma jambe et le genou bien levé,
05:36 contre...
05:37 J'écrivais "Jean-Claude", mais...
05:40 - Mais non !
05:41 Avec le pied ?
05:43 - Avec le pied, mais seulement pas parfait, mais ça tremblait.
05:47 - Ah, c'est pour ça.
05:48 - J'écrivais pas, j'ai encore écrit...
05:51 Il ment, je te jure, il ment.
05:52 - Pourquoi il ment ?
05:53 - Une histoire comme ça, il faut 6 témoins.
05:55 T'es avec 6 personnes, mais dans les 6 témoins,
05:57 il faut un fils d'imam revenu de la Mecque,
05:59 mais dans les 48 heures, pour que je le croie.
06:01 "Non, Jean-Claude, pas à nous."
06:04 "Tu veux pas nous faire..."
06:06 Non, il faut doser.
06:07 - Il faut doser.
06:08 - C'est quoi l'entraînement le plus dur que t'aies fait ?
06:10 T'as déjà fait un entraînement à la Vendamme
06:12 ou t'as été avec une craie ?
06:14 - Alors moi, c'était pas une craie.
06:16 L'entraînement, sérieusement, le plus dur que j'ai fait...
06:19 - On m'a dit, y a un entraînement, ils t'ont fait courir
06:21 avec de la viande sur le dos,
06:22 ils ont lâché deux Dobermans.
06:24 - Non, non, non.
06:25 - C'est des entraînements à la Vendamme, ça.
06:26 - Je devais esquiver des côtes de port.
06:28 Il fallait vraiment pas que ça me...
06:29 Non, non, c'est pas ça.
06:31 Non, sérieusement, le pire entraînement que j'ai fait, moi,
06:34 c'est sur la piste.
06:35 Et il fallait que j'aille all-in, quoi.
06:38 À fond, des tours de 400 m et jusqu'à épuisement.
06:41 Et je me rappelle, j'ai pleuré.
06:43 Je me souviendrai toute ma vie,
06:44 j'ai pleuré comme un bébé à la fin,
06:45 tellement j'ai tout donné, j'avais plus rien dans le corps.
06:48 À la fin, j'ai tout donné,
06:49 et les larmes sortaient toutes seules,
06:51 et je pleurais, je sais même pas pourquoi.
06:52 - Et toi, c'est quoi,
06:54 l'entraînement le plus dur que t'aies fait, Eriduan ?
06:56 - Je sais pas.
06:57 Ça fait tellement longtemps que je me suis pas entraîné.
06:59 Non, mais je faisais à un moment du crossfit,
07:01 je crois qu'ils m'ont fait vomir.
07:04 Tu faisais des wads où tu soulais, tu fais des tractions.
07:07 - T'avais une routine avant de faire un vélodrome ?
07:10 - Non, mais là, y a pas de routine, tu peux pas.
07:13 Pas tous les jours, tu fais des stades.
07:15 Le mec te dit "j'ai une routine pour faire les stades",
07:18 et je me prépare pas physiquement pour un stade.
07:20 Tu fais des blagues, vous croyez quoi, que je fais des bagarres ?
07:22 - C'est pas physique, un peu ?
07:23 - Non, je suis là avec mon micro,
07:24 faut juste que le cerveau fonctionne.
07:27 - Et pas fatigué à la fin du spectacle.
07:28 - Oui, y a une fatigue,
07:29 parce qu'il y a une pression qui tombe.
07:30 Là, j'ai jamais fait ça de ma vie.
07:32 - Parce que là, tu vas courir partout, c'est le vélodrome.
07:35 - Je vais pas jouer un match.
07:37 J'ai des potes, ils m'ont dit "tu fais le vélodrome, tu joues contre qui ?"
07:39 Je joue contre personne, je vais être là, il va y avoir le public,
07:41 ça va être une communion, il va y avoir des surprises,
07:43 il va y avoir des grosses surprises.
07:46 - On peut donner des noms ou pas encore ?
07:47 - On peut pas donner des noms, mais on va voir...
07:48 - On peut donner des indices ou pas ?
07:49 - Écoute, tu penses à ton artiste préféré,
07:51 et normalement, il sera là, soit dans le public, soit à côté de toi.
07:53 - Marseillais ?
07:54 - Ouais, Marseillais...
07:55 - C'est déjà sacré, un de ces pareils.
07:58 - Je dis pas...
07:59 - Faites le signe avec les pieds.
08:02 - Non, mais ça va être exceptionnel, ça va être...
08:05 Paris, il va y avoir des Parisiens, Marseille, il va y avoir des Marseillais,
08:08 et à Lyon, c'est là qu'on galère, il n'y a pas d'artistes,
08:11 il n'y a que Karim Benzema.
08:12 - Gérald Darmanin, tu me fasses un kiff, je monte sur scène et je fais une blague.
08:15 - On va te faire monter.
08:16 - Et je descends.
08:17 - À Cora Arena, je te fais monter.
08:19 - Pieds nus ou pas ?
08:20 - Non, je suis venu te voir, moi, à Cora Arena, je te fais venir,
08:23 parce qu'il est arrivé d'être stand-uper.
08:25 - Je sais.
08:26 - Il est traîné ou pas, Nathalie ?
08:28 - Il est traîné, il était là, une petite fouine, il était là.
08:31 "S'il te plaît, Karim, tu me donnes un créneau ?"
08:34 Basibou, il s'est éclaté tellement il a rage, il s'est mis dans le combat,
08:37 mais il s'est battu pour...
08:39 En fait, pour niquer des stand-upers, c'est déjà...
08:43 - "S'il te plaît, Karim."
08:44 - "Karim, t'es mort, Karim."
08:45 - "Un petit burger, Karim."
08:46 - "Un petit burger, tu es au flash-ball."
08:47 - Tu pourrais le faire monter sur scène au Vélodrome ?
08:50 - Tu le fais monter...
08:51 Non, on va le faire monter en arrière.
08:52 - On va le faire monter en arrière.
08:53 - Tu pourrais le faire monter sur scène au Vélodrome ?
08:55 - Tu le fais monter...
08:57 Non, on va le faire monter à Bercy.
08:59 Si à Bercy, il floppe pas, on le fait venir à Lyon.
09:03 Et s'il floppe pas à Lyon, on te fait monter au Vélodrome.
09:06 - Allez, je prépare un texte.
09:07 - Tu prépares, tu es en tête.
09:09 - Un petit texte, je prépare.
09:10 Allez, 2 minutes, je prépare.
09:11 - Tu as 2 minutes.
09:12 Comme tes combats, pas plus de 2 minutes.
09:13 Voilà.
09:15 Oui, 9 secondes.
09:17 - Tu veux dire quoi ?
09:18 Vous avez remarqué, les chaussures, c'est important.
09:20 - Non, je veux dire, pourquoi les Girard faisant un long coup, les gars ?
09:23 Parce qu'on était victime d'un coup monté.
09:25 Là, si ça floppe, je descends.
09:26 Mais si ça prend bien, je continue.
09:29 - Il faut que tu mettes une autre vanne, celle-là, le coup monté des Girard.
09:32 Tu la gardes pour la salle de sport.
09:33 - Non, je vais écrire, je pense, 2 minutes.
09:35 En vrai, je peux partir...
09:36 Mais moi, j'ai un avantage, c'est que je suis Cédric Dombé.
09:38 Donc déjà, je vais partir avec un petit avantage.
09:40 Même si je ne suis pas très drôle, ils vont rire quand même.
09:42 Il est comme Jean-Claude Van Damme, il parle de lui à la 3e personne.
09:46 - Ou Alain Delon.
09:47 - Oui, oui, ou Alain Delon.
09:48 Non, c'est vrai.
09:49 C'est un kiff pour moi.
09:50 - C'est quoi le milieu le plus compétitif ?
09:52 C'est le sport de combat ou le stand-up ?
09:54 - Le plus compétitif ?
09:55 - Oui.
09:56 - Je pense que eux, c'est dur parce que vraiment, ils se foutent sur la gueule.
10:01 Nous, c'est que des mots.
10:03 - Après, il a dit compétitif, pas forcément difficile.
10:06 - Il y a beaucoup de compétition.
10:07 Il y a tout le monde qui veut t'éclater.
10:09 Elle est là, compétition.
10:10 Il n'y a personne qui veut m'éclater.
10:12 Toi, le truc, il y a tout le monde qui veut prendre ta place.
10:15 Il y a tout le monde qui veut la ceinture.
10:16 Il y a tout le monde.
10:17 Même avec un barman, il est là.
10:18 Moi, c'est drôle, je le prends, frérot.
10:21 - Il n'y a pas ça chez vous, mais en sous-marin, un peu ?
10:23 - Il y a un petit peu en sous-marin.
10:24 Tout le monde se dit que je suis plus marrant que lui.
10:26 Mais le problème, c'est que quand tu donnes le micro
10:29 et tu le fais monter sur scène
10:31 et qu'il se retrouve devant des gens qu'il ne connaît pas
10:33 et qu'il doit les faire rire,
10:34 là, il n'y a...
10:36 - C'est pareil.
10:37 - C'est pareil.
10:38 Comme toi, le mec qui dit "Je peux me battre,
10:39 je me bats au quartier, je peux aller dans une cage"
10:41 et qui voit qu'il n'a pas le cardio,
10:43 il vomit le ragoût qu'il a mangé la veille,
10:45 il est là, le problème.
10:46 - Il y en a plein.
10:47 "Ah non, moi, j'aurais fait ça, moi, j'aurais pas dit ça,
10:49 mais non, mais l'Étienne, en vrai, il aurait pu faire ça."
10:52 Quand il est par terre,
10:53 après, quand tu lui dis "Vas-y, ben, venez."
10:55 "Ah non, mais moi, c'est pas mon métier."
10:56 Heureusement que c'est ton métier, c'est ça.
10:57 - Mais c'est pas ça.
10:58 C'est que t'as mis en route le trash talk.
11:00 Il y a les mecs qui viennent le trash talk.
11:02 Parce que j'ai suivi, moi, le dernier combat.
11:04 Et Adjali, il était là.
11:05 "Eh, Chidwick Dombé, I'm gonna fuck you, I'm gonna kill you, I'm gonna..."
11:10 Il a dormi.
11:12 - Il s'est nettoyé les fesses avec le maillot du PSG.
11:13 - Voilà.
11:14 - Mon maillot du PSG.
11:15 - Ton maillot.
11:16 Là, franchement, je pouvais pas l'en vouloir.
11:18 C'est pas le plus pire, mais c'est comment il a trash talk.
11:21 Comment il a parlé.
11:22 - Mais tu fais du trash talk aussi.
11:23 - Ouais, mais je dis pas...
11:24 - Moi, je fais un trash talk énervé.
11:28 Moi, jamais, je viens à un spectacle premier rang avec ma femme,
11:30 mais jamais de la vie.
11:31 Sinon, après, je le démarche.
11:32 - Non, j'ai joué.
11:34 - Quand j'étais enfant, je sais me tenir quand même, les gars.
11:36 Vous commencez pas à me faire des réputations.
11:38 - Moi, j'ai vu tes vidéos.
11:40 C'était très, très chaud.
11:41 - Non, c'est toujours sympa.
11:42 - C'est ton dernier rang caché.
11:44 - Non, tu vas venir.
11:45 Tu vas venir, tu dois monter, là.
11:47 Tu vas monter sur scène.
11:48 En plus, c'est chez toi.
11:49 Combien de fois t'as fait merci ?
11:51 - Ah ouais, plein.
11:52 4 fois, peut-être.
11:53 4 fois.
11:54 - Ici, on a un champion de MMA et un humoriste.
11:56 Et celui qui a tenu la flamme olympique, c'est l'humoriste.
12:00 Regarde.
12:01 Journée d'union placée sous le signe de Jul.
12:03 L'humoriste Redouane Bougué-Rabat s'invite sur les hauteurs de la ville.
12:06 En lettres capitales.
12:07 - Elle est là !
12:09 - C'est Marseille bébé.
12:10 - On va la transmettre, le Torskis !
12:12 - Wouah !
12:13 - T'es ému ?
12:16 - Franchement, c'est une émotion.
12:17 C'est la ville de Marseille qui t'appelle pour faire le relais.
12:20 Bon, après, il y avait 200 personnes.
12:22 Il y avait des personnalités marseillaises.
12:23 Il y avait des sportifs.
12:24 Il y avait des champions olympiques de natation.
12:26 Il y a Jul qui a allumé sur le Vieux-Port.
12:30 Moi, j'ai fait les quartiers nord avec les lettres Marseille.
12:33 Mais c'est...
12:34 Moi, jamais dans ma vie, je l'ai jamais imaginé.
12:37 - Il est niqué, la Marseille, maintenant.
12:40 - Ouais, ouais.
12:41 - Comment ça se passe quand tu marches dans les rues de Marseille ?
12:45 - Je suis fier, je suis fier parce que c'est ma ville.
12:48 Et de représenter la ville et la flamme olympique,
12:51 ça vient dans...
12:52 Je pense que c'est tous les 100 ans que ça vient dans une ville.
12:55 Donc, il y a 100 ans, t'es pas là.
12:57 Dans 100 ans, on sera pas là.
12:58 - Comment sont les gens dans la rue avec toi ?
13:00 - Ils sont géniaux.
13:01 Redone, on peut faire une photo, c'est génial.
13:03 On regarde les vidéos, ça nous aide à passer le temps,
13:07 ça nous aide à passer le moment difficile.
13:09 On se partage les vidéos avec ma femme, mon mari.
13:11 On rigole, on va venir te voir.
13:13 - J'ai vu à Marseille, il y a une fresque de Cédric Doumbé.
13:16 J'ai reçu plein de photos.
13:18 - Une fresque ?
13:19 - C'est vrai, une fresque murale de Cédric Doumbé.
13:21 - T'es sûr que c'est pas Soprano ?
13:22 - Non.
13:23 - Non, mais je sais pas, il s'est mis Soprano.
13:26 - Il y avait marqué Cédric Doumbé ?
13:27 - Il y avait une cache derrière, il y avait écrit Cédric Doumbé.
13:29 - Ce qui est bien, c'est que votre point commun, c'est vraiment l'humilité.
13:32 - Non, mais...
13:33 - C'est beau, je suis réaliste.
13:36 - Non, franchement, ça m'a touché, vraiment.
13:38 - On mettra la photo après.
13:39 - Ah, il y a la fresque, Cédric ?
13:41 - Non, mais par contre, il y a eu un typho.
13:43 - Comment, non ? Cédric Doumbé.
13:45 - Lors du classique OMPSG, en avril dernier,
13:47 un typho à l'effigie de Redone Bouguéraba
13:49 a été envoyé dans le Vélodrome, et c'est quand même pas mal.
13:52 - Ça, c'est magnifique, ça.
13:53 - Ça m'a vraiment touché.
13:56 Je préfère ça qu'un César, une Palme, un Molière.
14:00 - Pour vous dire, Redone, je reçois un DM,
14:05 il me dit "Regarde ce qui m'arrive".
14:06 Pour le Vélodrome, c'était normal, Bercy, normal.
14:08 Le typho, c'est le truc qu'il a le plus touché.
14:11 - Non, mais ça m'a vraiment touché, parce qu'ils font pas typho...
14:14 Moi, je fais partie d'un groupe de supporters marseillais, les Winners,
14:18 ils sont honorés que je fasse le Vélodrome,
14:20 ils ont dit "Ça arrive jamais qu'un mec, un spectateur,
14:23 il devienne acteur du Vélodrome".
14:26 Et ils m'ont fait un typho magnifique, 30 mètres,
14:29 il est exceptionnel, le typho.
14:30 - À jamais le premier.
14:31 - À jamais le premier, tu vois.
14:33 - Comment t'as vécu les polémiques que ça a déclenchées ?
14:35 - Écoute, moi, ça m'est passé...
14:37 Ça me touche pas, parce que ça a été récupéré, justement,
14:42 pour un nuage de fumée, pour étouffer le vrai niveau de l'Olympique de Marseille.
14:47 On a 4 contre Paris, 2-0, on a 11 contre 10,
14:50 et le premier truc que dit le président,
14:52 "Oh, le typho, je suis pas au courant".
14:54 Cousin, on s'est fait laver à la maison.
14:58 Le vrai problème, c'est le niveau de l'équipe,
15:02 les joueurs qui sont pas au point,
15:04 et là, ils sont venus parler, "Ouais, le typho de Redouane,
15:06 il est beau, le typho, les gars, t'en peux pas".
15:09 - En tout cas, je sais que tu t'en fous des Césars et des Oscars, mais...
15:13 - Moi, je m'en fous des Césars et des Oscars, c'est un typho.
15:15 Moi, j'ai réussi ma vie, j'ai le typho, je kiffe ma vie.
15:18 Y a plein de gens, ils ont dit "Pourquoi lui ?".
15:20 J'ai envie de dire "Pourquoi pas ?"
15:22 - Quelle grâce. - Non, mais vraiment.
15:24 - Donc t'auras pas de César, t'auras pas d'Oscar,
15:26 mais aujourd'hui, dans "Clic", on te remet un homard.
15:28 - Un homard. Ah, un homard. - Je suis fier de toi.
15:31 - Ah, c'est un homard. - Voilà.
15:33 - Je préfère, je suis le joueur de recevoir un homard.
15:36 (Rires)
15:39 Mais en plus, c'est les fans de l'OM, l'homard.
15:41 L'homard, on t'embrasse. - Je suis pas sûr de ça.
15:43 - Tu es un grand fan de l'OM. - Si, si, si.
15:45 Il y a aussi des trucs qui se passent avec Redouane,
15:47 c'est que sur les réseaux, à chaque fois qu'on se balade,
15:50 on voit des articles avec la photo de Redouane,
15:53 avec des visages chelous comme ça.
15:55 - Genre, ils m'ont fait les deux yeux.
15:57 - Voilà. Et en fait, c'est une escroquerie aux crypto-monnaies.
16:01 En se faisant passer pour toi, en inventant des propos,
16:04 créant des fausses interviews que tu aurais données dans des journaux,
16:07 c'est des gens qui attirent les gens, qui attirent les personnes qui cliquent
16:10 vers des arnaques.
16:12 Moi, j'ai failli me faire arnaquer, alors que c'était moi.
16:14 C'était mon article, je lis l'article.
16:16 Comme quoi, avec 250 euros, j'ai transformé 250 euros en 1 million d'euros.
16:20 Après, je me suis mis "Redouane, t'as jamais fait ça ?"
16:23 Mais non, mais c'est très grave.
16:24 Tu as vu, ils m'ont changé l'œil à chaque fois.
16:27 - 250 euros, c'est ce que t'as coûté la préparation de ton spectacle aussi.
16:30 - Non. - Ça t'a ramené 1 million d'euros.
16:32 - Beaucoup plus.
16:34 Non, mais ils ont fait ça avec tous les acteurs français.
16:39 C'est une arnaque, les gens cliquent dessus et après...
16:42 - Mais pourquoi ils mettent un coca argent en mode "tu t'es fait fumer des Français" ?
16:44 - Je me suis frappé, le mec s'est dit "qui a frappé ?"
16:46 Tout le monde cherche qui m'a frappé.
16:47 Après, il y a "Aider Redouane", une cagnotte, un truc.
16:50 Mais c'est grave, c'est là que tu vois que tu deviens quelqu'un.
16:55 C'est quand les gens, ils essayent d'arnaquer des gens avec ton image.
16:58 - Donc, t'as porté plainte ?
17:01 - J'ai porté plainte, j'ai pris un avocat, j'ai porté plainte.
17:04 Mais ça ne s'arrête pas.
17:08 C'est un truc qui sort de partout.
17:11 - En tout cas, cette année, c'est l'année Redouane,
17:13 mais c'est aussi l'année Cédric Doumbé.
17:16 - Il avait déjà à son actif une carrière incroyable en kickboxing,
17:19 mais c'est avec son premier combat d'hamburger en MMA
17:21 que beaucoup de gens ont découvert Cédric Doumbé.
17:25 - C'était en octobre dernier, après des semaines de trash talk,
17:29 Cédric Doumbé affrontait enfin Jordan Zebo au Zinit de Paris
17:32 devant une foule en délire.
17:35 Et il lui faudra 9 secondes pour remporter le combat par KO.
17:38 - Wow !
17:40 - Je pense qu'on peut avoir un nouveau record, messieurs !
17:42 - Une victoire écrasante et c'est reparti pour un tour
17:44 avec l'annonce de son combat contre Baki.
17:46 Et encore une fois, il y a eu beaucoup...
17:48 - Elle est réservée juste pour toi, Baki.
17:51 - Beaucoup...
17:52 - Baki, c'est de l'eau.
17:53 - Beaucoup...
17:54 - T'es courageux, je peux pas te l'enlever, frère.
17:56 Mais je vais te coucher.
17:58 - Beaucoup de trash talk, de quoi alimenter la hype autour du combat,
18:01 tout ça pour qu'au final...
18:02 - Je pense qu'il y a peut-être un slip
18:04 entre Baki et Dumbé.
18:05 - C'est un slip, c'est un slip.
18:07 - C'est un slip, c'est un slip.
18:08 - C'est un slip, c'est un slip.
18:09 - C'est un slip, c'est un slip.
18:10 - C'est un slip, c'est un slip.
18:11 - C'est un slip, c'est un slip.
18:13 - C'est un slip, c'est un slip.
18:14 - C'est un slip, c'est un slip.
18:15 - C'est un slip, c'est un slip.
18:16 - C'est un slip, c'est un slip.
18:17 - C'est un slip, c'est un slip.
18:19 - C'est un slip, c'est un slip.
18:20 - C'est un slip, c'est un slip.
18:21 - C'est un slip, c'est un slip.
18:22 - Cette fois-ci, il a pris ses précautions.
18:24 Et après une courte séance de ménage,
18:27 le combat a démarré très fort
18:28 et s'est terminé très vite dès le premier round
18:30 avec une victoire par TKO.
18:32 - Cedric Dumbé !
18:35 - Bref, l'année Dumbé n'est pas prête de s'arrêter,
18:37 d'autant moins qu'au premier round ce soir-là,
18:39 on retrouvait Anthony Pettis,
18:40 qui serait a priori son prochain adversaire.
18:42 - I wanna fight him here in Paris.
18:45 Fighting in Paris !
18:46 Pettis !
18:47 - Pettis !
18:48 - Pettis !
18:49 - Pettis !
18:51 - Pettis !
18:52 - Ton prochain combat, ça sera fin 2004
18:54 contre l'Américain Anthony Pettis.
18:55 - 2004 ?
18:56 - 2024, pardon.
18:58 - Ah ouais, parce que 2004, c'était à 20 ans, mon loup.
18:59 - Il est fort, ce Redouane, disons.
19:01 - Bah oui, je me suis largué.
19:02 - Anthony Pettis, qui a déjà remporté le titre
19:04 le plus prestigieux de la discipline, celui UFC.
19:06 Le vrai combat qu'on attend, c'est celui contre Baky.
19:10 - Ah, le vrai combat que t'attends, c'est ça ?
19:12 - Bah, tout le monde attend ça.
19:13 - Mais c'est à Baky qu'il faut dire ça.
19:15 Il faut dire ça à Baky, qui se défile
19:18 et qui n'a pas envie de faire cette revanche.
19:20 En même temps, je le comprends,
19:21 parce qu'il ne s'attendait pas à ce que le combat
19:23 se déroule comme ça.
19:24 Il s'attendait peut-être à me battre facilement
19:27 et il a vu qu'en fait, le combat,
19:28 il n'allait pas du tant à sa faveur.
19:29 Et merci, l'épine.
19:30 Et maintenant, il se dit, bon, sur le papier,
19:32 j'ai une victoire comme dommé,
19:34 donc pourquoi je vais aller me réessayer à cette folie,
19:38 alors que je vois qu'en fait, c'est une galère ?
19:40 - Il y a aussi un truc pour Baky,
19:41 c'est qu'on a l'impression que la France,
19:43 c'est une étape qu'il a déjà dépassée.
19:44 Il est peut-être déjà ailleurs aussi.
19:45 - Ah non, pas du tout, regarde.
19:47 Si tu vois son actuel, il n'y a rien.
19:49 Celui qui voulait signer à l'UFC, qui devait signer à l'UFC,
19:52 il n'a rien, il s'est retrouvé au PFL,
19:54 qui critiquait, alors qu'il disait,
19:57 on peut retrouver les interviews, je ne signerai jamais au PFL,
19:59 moi, si on me propose un combat au PFL, je n'y vais pas.
20:01 Pareil, Jordan, il a dit la même chose,
20:02 on a mis l'interview.
20:03 Au final, il s'est retrouvé au PFL, pourquoi ?
20:05 Parce que c'est avec Dombé.
20:06 Et maintenant, tu vois, il n'y a rien qui se passe.
20:08 - Il a demandé quelle somme pour t'affronter à nouveau ?
20:11 - Je ne sais pas, il y a beaucoup de rumeurs.
20:13 Officiellement, je n'ai pas les chiffres,
20:15 mais il y a des rumeurs de 500 000, d'un million, complètement fou.
20:18 En fait, c'est comme si on te demandait d'affronter Cédric,
20:21 tu faisais du trash talk, tu dis "Cédric, je le mets KO",
20:23 et tu demandes 10 millions.
20:25 Tu sais très bien que ton combat, il ne va pas se faire,
20:27 parce qu'il n'y a personne qui va te donner 10 millions pour combattre,
20:29 parce que tu ne les vaux pas de 1.
20:30 Donc, 500 000, Baki, personne.
20:32 Et puis, non, c'est moi qui ai dépassé un stade,
20:34 c'est moi qui suis plus loin.
20:35 Déjà, dans le classement, je l'ai dépassé,
20:38 en affrontant Djali Louis-List, qui était mieux classé que lui,
20:41 en le battant par KO, j'ai dépassé Baki sur le classement.
20:44 Et puis là, en affrontant Anthony Pettis, ancien champion de l'UFC,
20:49 je ne suis plus du tout dans la même sphère que Baki.
20:51 Mais demain, si on me propose ce combat, avec grand plaisir,
20:53 je suis prêt à montrer...
20:54 Mais tu vois, il y a beaucoup de gens de mon entourage,
20:56 même des supporters, qui me disent
20:59 "Ne fais même pas ce combat avec lui, ça ne sert à rien,
21:02 tu l'as dépassé, laisse-le surfer sur l'épine."
21:05 - Oui, mais toi, tu as tellement dit "invaincu, invaincu, invaincu",
21:08 là, il y a une vraie épine, elle s'appelle Baki.
21:10 - Ah non, l'équipe de l'épine, elle s'appelle Marc Godard,
21:12 elle ne s'appelle pas Baki.
21:13 Pour moi, l'équipe de l'épine, elle s'appelle l'arbitre, Marc Godard.
21:16 Mais après, je suis un orgueilleux,
21:19 dans le sens compétitif du terme, je suis un combattant,
21:22 donc demain, si on me propose, je ne saurais pas dire non.
21:24 Je n'ai jamais refusé un combattant,
21:26 et je ne saurais pas le faire maintenant
21:29 que je suis à ce stade de ma carrière.
21:30 - Tu penses que ce serait quoi le juste prix
21:33 pour un match Baki-Dumbe, que chacun pèterait franc ?
21:35 - Le juste prix pour lui ?
21:36 Si c'est vrai qu'il a pris 100 000 euros pour son combat, le premier,
21:39 là, en négociant, en disant "oui, j'ai battu Dumbe, donc je mérite plus",
21:44 le juste prix, peut-être, ce serait 150 000 pour lui,
21:48 pour un Baïsangour, un Shamsoudinov, mais pas plus.
21:51 - Et pour toi ? - Pour moi ?
21:53 Moi, le juste prix, ce serait 500 000.
21:56 - Vous avez un point commun, tous les deux,
21:58 c'est que la notoriété, le succès, l'argent, ça arrivait tard
22:02 par rapport à des artistes qui connaissent tout ça à la vingtaine.
22:05 Pour vous, c'est arrivé après la trentaine,
22:07 voire la quarantaine, peut-être la cinquantaine,
22:09 je ne connais pas le vrai âge de Redouane.
22:11 - Avec la moustache, c'est compliqué. - C'est compliqué.
22:14 - On ne sait pas. - C'est variable, la géométrie variable.
22:16 - Comment est-ce que ça change votre vie
22:19 et qu'est-ce qui change par rapport à quelqu'un qui l'a eu plus tôt ?
22:23 Est-ce que vous vous dites "j'ai un run plus court,
22:29 je suis plus proche de la fin que du début"
22:32 ou "ça commence maintenant, pour moi la vie va commencer
22:34 et j'entre dans mes plus belles années" ?
22:36 - Ça dépend. Si j'étais juste un sportif,
22:39 si j'étais juste un combattant, je dirais "là, j'ai un run plus court,
22:42 il faut que je prenne tout ce qu'il y a à prendre, c'est la fin".
22:45 Mais étant donné que je suis un artiste et pas n'importe quel artiste...
22:49 - L'acteur, maintenant.
22:50 *Bruit de pet*
22:50 Merci à tous !
22:52 [SILENCE]