Avec Renaud Girard, grand reporter et chroniqueur international au Figaro ; Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout la France ; Antoine Boitel, journaliste, auteur de "Le calvaire sécuritaire : Comment les Jeux olympiques vont bouleverser (durablement) le quotidien des Français" publié aux éditions de l'Observatoire.
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00:00:00Terre-de-France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente
00:00:05Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:00:10Nous sommes en guerre.
00:00:17Comment vous leur donnez la parole ?
00:00:19Qu'est-ce que tu fais là toi partout ici toi ?
00:00:20A qui tu parles ?
00:00:21On appelle les cochons ensemble alors respecte un peu la...
00:00:23C'est toi le cochon !
00:00:24T'es dans la boue du génocide !
00:00:26Ça continue encore et encore
00:00:29C'est que le début, d'accord, d'accord
00:00:31Nous sommes en guerre.
00:00:33Et oui, et c'est le cas de le dire, nous sommes en guerre effectivement
00:00:36Ce qui se passe actuellement à Rafah, Gaza
00:00:39Avec cette guerre qui continue
00:00:41Israël-Gaza, Israël-Palestine
00:00:43Et puis, et puis, et puis l'importation
00:00:45De plus en plus massive du conflit
00:00:47Du conflit, pardon
00:00:49En France, en Europe, etc.
00:00:51Dans les campus américains
00:00:53Dans les campus français
00:00:55Dans les campus belges
00:00:58D'ailleurs des professeurs qui ont pris des décisions assez spéciales
00:01:00Enfin tout ça est là
00:01:02Il y a une espèce de tension totale
00:01:04Forte
00:01:06On va en parler avec
00:01:08Avec le journaliste Renaud Girard
00:01:10L'éditorialiste Renaud Girard
00:01:12Qui connait très très bien la région
00:01:14Comment on peut en sortir ?
00:01:16Mais surtout, surtout
00:01:18Comment ne pas exacerber les tensions ?
00:01:20Et puis, et puis
00:01:22Nous allons parler avec Nicolas Dubon-Aignan
00:01:24De cette importation justement du conflit
00:01:27Avec les mots d'amour
00:01:29Que se sont échangés
00:01:31David Guiraud, effectivement
00:01:33Et notre ami
00:01:35Et notre ami
00:01:37Et le député représentant
00:01:39France-Israël
00:01:41Demi-Arabie
00:01:43Tout ça a été
00:01:45Extrêmement violent
00:01:47Enfin ça ce n'est pas nouveau à l'Assemblée Nationale
00:01:49Ça on connait
00:01:51Mais le drapeau palestinien et tout
00:01:53Et puis, et puis nous allons commencer évidemment
00:01:56A tout seigneur, tout honneur
00:01:58Puisque nous sommes à Paris Sud Radio
00:02:00Comme vous le savez nous sommes à Boulogne très exactement
00:02:02Mais les embarras de Paris
00:02:04Ce n'est plus seulement un mot littéraire
00:02:06C'est devenu
00:02:08Un fléau absolu
00:02:10Grâce effectivement à
00:02:12La mairie de Paris actuelle
00:02:14Qui a joué un très grand rôle
00:02:16Donc à tout de suite
00:02:18Nous sommes arrivés
00:02:20Paris la plus belle des villes du monde
00:02:22On en parle
00:02:24Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:02:26Midi 14h André Bercov
00:02:28Terre-de-France.fr
00:02:30Le premier site d'articles français
00:02:32Et patriotes présente
00:02:34Ici Sud Radio
00:02:38Les français
00:02:40Parlent au français
00:02:42Je n'aime pas
00:02:44La blanquette de veau
00:02:46Je n'aime pas la blanquette de veau
00:02:48Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:02:51Vers le Proche-Orient compliqué
00:02:53Je m'en allais
00:02:55Avec des idées simples
00:02:57Disait un certain général
00:02:59Il a longtemps
00:03:01Et bien ce Proche-Orient devient de plus en plus compliqué
00:03:03Et les idées
00:03:05Avec lesquelles
00:03:07Nous devons l'aborder
00:03:09Deviennent de moins en moins simples
00:03:11On va en parler tout de suite avec Renaud Girard
00:03:15Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:03:17Le fait du jour
00:03:20En fait
00:03:22Il s'est passé ce qui s'est passé hier
00:03:24Bombardement Rafah
00:03:26Des dizaines de civils tués
00:03:28Alors les israéliens disent
00:03:30Nous avions visé deux terroristes
00:03:32Mais il y avait un camp de réfugiés à côté
00:03:34Réfugiés, deux réfugiés
00:03:36Alors ils disent oui mais ça c'est pas nous etc
00:03:38Les autres disent au contraire
00:03:40Vous avez visé des réfugiés
00:03:42Et puis la tension monte
00:03:44Au Proche-Orient
00:03:46On en parlera plus tard
00:03:48Israélo-Palestinien ou Israélo-Arabe, ou Gaza et les kibbouts, de plus en plus dupés à certains, 7 octobre.
00:03:57Aujourd'hui, la tension est, je ne dirais pas à son comble, mais enfin très forte.
00:04:01Mais je voudrais, Renaud Girard, vous êtes grand reporter, vous êtes grand reporter depuis des décennies,
00:04:07vous êtes le chroniqueur international Figaro.
00:04:10Qu'est-ce qu'on peut dire aujourd'hui, à l'heure où on parle de cette phase, en tout cas du conflit,
00:04:16qui a commencé, encore une fois, le 7 octobre, mais qui n'est que la suite d'un conflit qui dure depuis des décennies,
00:04:23voire plus, voire presque 100 ans.
00:04:25Mais aujourd'hui, à l'heure où on est, on a l'impression qu'on est en roue libre,
00:04:31et que c'est des forces centrifuges qui s'occupent et qui dominent, ou pas ?
00:04:36Alors, je vais détonner André, je vais vous dire qu'en fait, dans toutes ces désolations,
00:04:44je suis optimiste, je pense que ça a réveillé le monde,
00:04:47et je pense que là, les grandes puissances, comme d'ailleurs tous les pays arabes qui entourent Israël,
00:04:56se sont dit que ça ne pouvait pas encore durer 70 ans,
00:05:00et qu'il fallait trouver une solution, et qu'on allait s'attacher à trouver une solution.
00:05:07Vous pensez qu'il y a un consensus pratiquement là-dessus ?
00:05:10Ah ben, il y a un consensus, en tout cas, des Américains, des Européens, des Russes,
00:05:17et de toutes les puissances arabes importantes de la région.
00:05:21Il y en a une puissance très importante qui est l'Arabie Saoudite, évidemment,
00:05:25qui est la plus riche, et qui est en pleine rénovation sociale,
00:05:30en pleine renaissance moderniste, si vous voulez,
00:05:34et ce pays était prêt, dans un politique de tolérance,
00:05:39à avoir des relations diplomatiques avec Israël.
00:05:42Ils rejoignent les accords d'Abraham.
00:05:44Oui, ils rejoignent les accords d'Abraham, où on a déjà les Émirats, le Maroc, etc.,
00:05:48Bahreïn, le Soudan, etc., qui ont des relations diplomatiques avec Israël,
00:05:52et c'était important, parce que l'Arabie Saoudite, c'est le siège des deux saintes mosquées de l'Islam,
00:06:02mais ils ont dit, tant qu'il n'y aura pas d'État palestinien, c'est non.
00:06:07Et donc, depuis en fait André, depuis 1947,
00:06:12depuis que l'ONU s'est penché sur ce dossier que n'arrivait plus à gérer la Grande-Bretagne,
00:06:17et qu'il a donné à l'ONU, et bien l'ONU a décidé d'un plan de partage de la Palestine,
00:06:22en novembre 1947, entre un État juif et un État arabe.
00:06:26Les Arabes ont fait l'erreur, à l'époque, de refuser ce plan de partage,
00:06:30ils auraient aujourd'hui 42% du territoire de la Palestine mandataire,
00:06:37et du bon territoire, si vous voulez.
00:06:39Ça n'a pas été fait, ils ont préféré faire la guerre,
00:06:42ils ont perdu la guerre, donc ils ont perdu du territoire,
00:06:44et puis ensuite, il y a eu quand même une solution qui est arrivée,
00:06:48avec le retrait des territoires occupés du Sinaï par Israël,
00:06:55et donc il y a eu la paix avec l'Égypte,
00:06:58et puis surtout...
00:07:00Et le retrait de Gaza à ce moment-là, c'est ça.
00:07:02Oui, et puis un peu plus tard,
00:07:04mais en 1993 surtout, il y a eu les accords entre Arafat et Rabin,
00:07:12c'est-à-dire le deal c'était quoi ?
00:07:14Les Palestiniens reconnaissaient le droit à l'existence de l'État d'Israël,
00:07:19ce qu'ils n'avaient jamais fait, c'était la première fois,
00:07:22et les Israéliens leur donnaient progressivement un État
00:07:27sur le territoire de Gaza et de la Cisjordanie occupée, c'est ça.
00:07:32Et pourquoi je suis optimiste ?
00:07:34Parce que quand Arafat et Rabin se sont serrés la main,
00:07:37vous vous souvenez sur la pelouse de la Maison Blanche,
00:07:39moi j'habitais à Gaza.
00:07:41Et évidemment, le soir, il y avait un décalage horaire,
00:07:45ça s'est passé le jour à Washington, mais c'était donc la nuit à Gaza.
00:07:48Vous étiez à Gaza à ce moment-là ?
00:07:49J'étais à Gaza à ce moment-là.
00:07:50Et donc tout le monde était devant sa télé, évidemment.
00:07:52Et quand on a vu les deux hommes se serrer la main,
00:07:56il y a eu une immense clameur, André.
00:07:58À ce moment-là, je suis sorti dans les rues de Gaza,
00:08:01c'était la nuit, il faisait assez chaud, c'est pour ça que toutes les fenêtres étaient ouvertes.
00:08:04Et là, j'ai vu ce spectacle incroyable,
00:08:07des adolescents palestiniens se précipiter sur les soldats israéliens,
00:08:12il y en avait partout, c'était un peu comme les policiers à Paris, si vous voulez,
00:08:15à l'époque, se précipiter sur les soldats israéliens
00:08:18pour les embrasser, sur les deux joues, pour les embrasser.
00:08:21Aujourd'hui, ceux-là, ces adolescents, ils ont des kalachnikovs,
00:08:25et ils tirent sur les soldats israéliens.
00:08:28C'est pour ça que je suis optimiste,
00:08:31parce que je pense que là, quand même, on a pris conscience que ça ne pouvait pas durer.
00:08:36On avait mis un petit peu la question palestinienne sous le tapis
00:08:40depuis 15 ans,
00:08:43et là, je pense qu'elle est quand même revenue au fronton des préoccupations diplomatiques,
00:08:50et j'espère qu'on arrivera à une solution.
00:08:54Il faut que les grandes puissances se mettent d'accord,
00:08:56alors le problème, c'est que les grandes puissances ont d'autres problèmes,
00:08:59notamment sur l'Ukraine, etc.
00:09:01Mais déjà, le général de Gaulle, dans sa fameuse conférence de presse de novembre 67,
00:09:05qui était tout à fait prophétique, qui avait tout prévu ce qui allait se passer,
00:09:09il avait préconisé que les quatre grands,
00:09:11à l'époque, la Chine ne s'occupait pas du domaine orient,
00:09:14que les quatre grands se mettent autour de la pâte pour trouver une solution.
00:09:17C'est sans doute encore ce qu'il faut faire,
00:09:24car ça ne peut pas continuer comme ça.
00:09:27On ne peut pas avoir, si vous voulez, les massacres qui continuent,
00:09:3070 ans de problèmes pour des territoires qui sont quand même tout petits.
00:09:35On parle de deux départements français, là.
00:09:38C'est ça qu'on oublie.
00:09:39Parce qu'effectivement, c'est Lyon le plus la Bourgogne, ou même pas.
00:09:43C'est délirant.
00:09:45Mais dites-moi, à ce stade-là, parce qu'on a l'impression encore,
00:09:49alors vous connaissez bien la région, pour y avoir vécu et travaillé Renaud Girard,
00:09:54est-ce qu'il n'y a pas ce problème de...
00:09:57Comment faire avec les extrémistes des deux côtés, sans les renvoyer dos à dos ?
00:10:01Vous savez très bien, pour les islamistes,
00:10:04et je ne parle pas des musulmans, mais des islamistes politiques, etc.,
00:10:08ils ne voudraient pas, d'ailleurs pas seulement pour les juifs,
00:10:10ils ne veulent pas qu'un centimètre carré du Proche-Orient ne soit pas arabo-musulman.
00:10:15Pour eux, c'est, en tout cas, très sincère,
00:10:18ils disent voilà, c'est la Houmma, c'est la Houmma islamique,
00:10:21et d'un autre côté aussi, encore une fois, en Israël, il y a des extrémistes aussi qui veulent...
00:10:27C'est tout le drame, vous venez de résumer tout le drame de ce conflit qui n'en finit plus.
00:10:34En 1993, c'était encore les politiques, les laïcs qui se parlaient, rabbines, Arafat, si vous voulez,
00:10:41mais aujourd'hui, les religieux ont pris le pouvoir.
00:10:44Les religieux à Gaza, vous avez eu raison, c'est les Hamas, ce sont des frères musulmans, donc c'est des religieux,
00:10:51et ils ne reconnaissent pas, effectivement, ils disent que tout ce qui a été le dhar et l'islam,
00:10:56la terre de l'islam doit rester le dhar et l'islam,
00:11:00et c'est la...
00:11:01Et l'autre, c'est le dhar, la guerre.
00:11:03Voilà, le territoire de la guerre,
00:11:06et alors que les religieux israéliens, il y en a beaucoup des sionistes religieux
00:11:13qui font le gouvernement de Netanyahou, ils sont très importants,
00:11:18ils considèrent que c'est Dieu qui a donné à Moïse cette terre pour les juifs,
00:11:24l'intégralité de la Palestine, c'est-à-dire de la mer méditerranée au Jourdain, si vous voulez,
00:11:29ça a été donné pour les juifs, et donc ils ne doivent pas partager.
00:11:32Alors évidemment, si on mélange le religieux et le politique, on ne pourra jamais trouver de solution de paix.
00:11:41La solution que défend la France depuis le début, c'est la solution, évidemment, à deux états,
00:11:49dès les années 1930, avec la grande grève palestinienne de 1936,
00:11:54on a vu que les Arabes et les Juifs n'arrivaient pas à vivre ensemble, on l'a bien vu,
00:11:57et donc c'est pour ça qu'on a décidé de faire deux états séparés côte à côte,
00:12:03mais malheureusement, les Palestiniens, ils ont eu plusieurs occasions d'accepter des offres assez généreuses,
00:12:09qu'ils ont refusées chaque fois, ils ont refusé en 1947,
00:12:16et puis ils refusent ensuite aussi le plan de paix Clinton, de 2000, à Tabar, en 2002,
00:12:26et même le dernier qui est très généreux, de 2008, de Olmert, c'est Mahmoud Abbas qui refuse ce plan de paix qui est très loin,
00:12:35et il a eu tort de le refuser.
00:12:38Mais alors aujourd'hui, nous avons au pouvoir en Israël, et c'est un problème, il faut le dire, c'est un problème,
00:12:43nous avons un homme qui s'appelle Benjamin Netanyahou, qui a toujours combattu et refusé la création d'un état palestinien,
00:12:52il avait d'ailleurs traité, et ce n'est pas à son honneur, il avait traité Rabin, qui avait signé avec les Palestiniens, comme je le disais, en 1993,
00:13:02les accords d'Oslo, il l'avait traité de traître, et après avoir été traité de traître,
00:13:08ce premier ministre a fini par être assassiné par qui ? Par un extrémiste, comment ? Religieux, bien sûr.
00:13:15Tout à fait, oui, c'est tout le problème de la religion et de la politique, effectivement.
00:13:19Mais qu'est-ce qu'il fait, alors justement, rappelons ça à Renaud Girard,
00:13:22qu'est-ce qu'il fait qu'après cette fameuse poignée de nain sous les yeux de Clinton, effectivement, qui était là,
00:13:27qu'est-ce qu'il fait que Rafat a continué à refuser, qu'est-ce qu'il fait que ça ne s'est pas fait à ce moment-là ?
00:13:32Alors, ça ne s'est pas fait parce que, d'abord, le processus s'est bloqué après l'assassinat de Rabin, par un religieux,
00:13:41parce qu'ensuite il y a eu Pérez, mais ensuite surtout il y a eu Netanyahou qui a gagné,
00:13:46et il y a eu aussi le fait que ceux qui étaient opposés, c'est-à-dire le Hamas opposé à ce deal politique,
00:13:54ont mis de l'huile sur le feu en commettant des attentats terroristes en Israël,
00:13:59ce qui a évidemment braqué la population contre les Palestiniens.
00:14:03Et aujourd'hui, le camp de la paix en Israël, qui était très important,
00:14:08souvenez-vous des manifestations gigantesques après les massacres de Sabra et Chatila,
00:14:15qui n'avaient pas été d'ailleurs faits par l'armée israélienne au Liban,
00:14:20mais par des phalangistes que soutenait l'armée israélienne,
00:14:24et bien là, les Israéliens, qui sont quand même des gens moraux et démocratiques,
00:14:30avaient manifesté contre le gouvernement, avaient obtenu la démission du ministre de la Défense Sharon.
00:14:37Cet esprit du camp de la paix, malheureusement, n'existe plus beaucoup en Israël,
00:14:43mais il faut reconnaître que là, Netanyahou va beaucoup trop loin,
00:14:49parce que, qu'est-ce qu'il nous a dit ?
00:14:51Il nous a dit qu'il allait éradiquer le Hamas, mais le Hamas n'est pas éradiqué,
00:14:55d'ailleurs c'est une idéologie, on ne voit pas comment vous l'éradiquez,
00:14:58mais surtout, Gassat est entièrement détruit,
00:15:03et il ne donne pas d'agenda, il ne nous dit pas quelle est sa stratégie,
00:15:08il ne nous dit pas quel est l'avenir de Gassat,
00:15:13et d'ailleurs, les gens qui sont avec lui dans le gouvernement de l'Union Nationale,
00:15:17dans le cabinet de guerre en Israël aujourd'hui, c'est-à-dire Benny Gantz,
00:15:20il dit, si tu ne nous dis pas quelle est ta stratégie à moyen terme,
00:15:25si on ne sait pas où on va, si tu ne nous donnes pas le chemin,
00:15:29et bien moi je vais quitter ce cabinet de guerre, c'est ce qu'a dit le général Benny Gantz.
00:15:34Et en fait, on arrive à un stade où,
00:15:37est-ce que, justement, comment faire pour, je ne vais pas éradiquer,
00:15:42mais comment faire à votre avis, est-ce qu'il y a une solution
00:15:45pour que les extrémistes religieux n'aient plus le pouvoir,
00:15:50comme ils l'ont en tout cas à Gassat pour le moment, et en Israël en partie,
00:15:54mais comment faire pour éteindre cette espèce d'incendie
00:15:58qui dans leur esprit est nécessaire et essentielle ?
00:16:02Pour le moment moi je pense que le mieux ça serait de,
00:16:05en fait, il faut prendre les réalités telles qu'elles sont.
00:16:10On finit toujours par négocier avec ceux qu'on prétendait être terroristes avant,
00:16:15et c'est pour ça que je trouve que la culpation par la CPI
00:16:22des dirigeants israéliens et des dirigeants du Hamas
00:16:26est un peu prématurée,
00:16:29parce que, bien sûr que tout le monde veut la justice,
00:16:33et bien sûr que des crimes de guerre ont été commis par le Hamas,
00:16:36et on peut penser qu'il y a peut-être,
00:16:40dans les opérations excessives d'Israël, des crimes de guerre aussi,
00:16:44il faut bien sûr enquêter, les crimes de guerre sur le massacre du 7 octobre
00:16:48ils sont évidents, voilà,
00:16:50mais c'est vrai qu'il faut scruter l'action de l'armée israélienne,
00:16:56c'est certain,
00:16:58mais moi je pense que la paix est une valeur supérieure à la justice,
00:17:04et si les seuls qui peuvent faire la paix aujourd'hui,
00:17:08qui peuvent discuter, c'est le Hamas
00:17:12et le gouvernement actuel israélien,
00:17:15et bien il faut les faire discuter,
00:17:18et évidemment qu'après,
00:17:21on comprend tout à fait que si on veut qu'il y ait vraiment un État palestinien,
00:17:25la communauté internationale, et sans doute les palestiniens eux-mêmes,
00:17:28n'accepteront pas que le Hamas soit de pouvoir,
00:17:32ils pourront aller, je ne sais pas où, en Algérie,
00:17:34on leur a déjà offert l'asile,
00:17:37ou au Qatar, où ils veulent,
00:17:40mais aujourd'hui, je pense qu'il faut vraiment mettre l'accent sur la paix,
00:17:49et dans la mesure où le Hamas n'est pas en position de force actuellement,
00:17:55parce que quand même sa population lui dit
00:17:58où est-ce que tu nous as amené quand même,
00:18:01c'est peut-être là qu'on pourrait discuter,
00:18:05et il y a des solutions politiques,
00:18:07parce qu'il y a des hommes qui ne sont pas Hamas,
00:18:09qui pourraient prendre le pouvoir,
00:18:11il pourrait y avoir par exemple, dans les territoires palestiniens,
00:18:14quelqu'un qui est prisonnier, qui parle très bien l'hébreu,
00:18:17et qui est prisonnier depuis 15 ans,
00:18:19mais qui est un peu le Mandela palestinien,
00:18:21qui s'appelle Marwan Barghouti,
00:18:23il est très populaire chez les palestiniens,
00:18:25il pourrait très bien gouverner.
00:18:27Il y a des personnalités qui pourraient apparaître à ce moment-là.
00:18:29Il y a aussi un autre personnalité,
00:18:31très proche, originaire de Gaza,
00:18:35très proche des Émiratis,
00:18:37c'est Mohamed Darlan,
00:18:39donc il y a des possibilités,
00:18:41et le financement de tout ça
00:18:44pourrait être fait par les États du Golfe.
00:18:47Les États du Golfe sont prêts à donner de l'argent encore,
00:18:50sont prêts à aider, mais à condition
00:18:52qu'il y ait un État palestinien,
00:18:54et donc il faudra que Netanyahou,
00:18:56effectivement, ou le gouvernement israélien change,
00:18:58ou que Netanyahou change d'avis.
00:19:00En tout cas, arrive à la solution des deux États.
00:19:02Merci Renaud Girard.
00:19:04Il n'y en a pas d'autre.
00:19:06Merci Renaud Girard d'avoir été avec nous.
00:19:08On marque une courte pause sur Sud Radio,
00:19:10et on revient dans un instant pour parler du conflit
00:19:12sur Sud Radio.
00:19:43Eh bien oui, dans tous mes États,
00:19:45je ne suis pas le seul en ce moment, comme vous le savez.
00:19:47Et on va parler de l'importation
00:19:50du conflit en France.
00:19:52Parce que c'est extraordinaire, là.
00:19:54On ne parle plus, on ne parle à peine
00:19:56de chômage, etc.
00:19:58On parle évidemment d'Europe, puisque c'est le 9 juin,
00:20:00c'est dans quelques jours,
00:20:02avec les différentes tribunes et débats.
00:20:04Mais en même temps, on ne parle que
00:20:06Gaza, Palestine, Free Palestine,
00:20:08Israël, etc.
00:20:10Juste un mot, Renaud Girard,
00:20:12vous en pensez quoi de cette importation ?
00:20:14On dirait que c'est devenu LE sujet
00:20:16principal en France.
00:20:17Je pense qu'elle est totalement déplacée,
00:20:19cette importation du conflit israélo-palestinien
00:20:21en France.
00:20:23Même, je dirais, quasiment historiquement
00:20:25scandaleuse, parce que la France n'a
00:20:27strictement rien à voir
00:20:29dans cette histoire.
00:20:31Toute cette histoire est
00:20:33au départ britannique.
00:20:35C'est les gouvernements britanniques
00:20:37pendant la guerre, Balfour,
00:20:39en 1917, qui a décidé
00:20:41de faire un foyer national
00:20:43juif en
00:20:45Palestine. C'est une promesse qu'il avait faite
00:20:47lors d'un voyage qu'il avait
00:20:49fait aux Etats-Unis pour dire que
00:20:51les banques américaines soutiennent
00:20:53l'Angleterre pendant la première guerre mondiale.
00:20:55Puis ensuite, les anglais ont totalement changé d'avis.
00:20:57Ils ont complètement viré leur cuti
00:20:59à partir de 1936.
00:21:02Et donc, ils ont arrêté l'immigration
00:21:04juive au moment où
00:21:06on en avait le plus besoin, puisqu'il y avait
00:21:08des persécutions en Allemagne.
00:21:10Le nazisme,
00:21:12donc ça a donné le film Exodus.
00:21:14Et puis ensuite,
00:21:16ça a été donné
00:21:18à l'ONU. Alors, la France
00:21:20a été toujours extrêmement
00:21:22raisonnable dans cette
00:21:24affaire.
00:21:26Effectivement, c'est vrai, au départ,
00:21:28sous la Quatrième République, elle a
00:21:30protégé Israël, elle a donné
00:21:32des armes. C'est la France qui a
00:21:34donné la bombe atomique
00:21:36à Israël, qui l'a aidée à faire
00:21:38la bombe atomique. Mais ensuite,
00:21:40le général de Gaulle
00:21:42a donné un ton
00:21:44très équilibré, c'est-à-dire à la fois la France
00:21:46garantit
00:21:48la sécurité de l'État
00:21:50d'Israël, mais à la fois
00:21:52il ne veut pas qu'Israël
00:21:54conquière par la force
00:21:56des territoires, et qu'il faut les rendre
00:21:58parce que sinon ces territoires ne seront jamais
00:22:00stabilisés. Les faits ont donné raison
00:22:02au général de Gaulle.
00:22:04Juste un mot, vous dites aujourd'hui que
00:22:06ces manifestations
00:22:08un peu partout n'ont pas lieu d'être.
00:22:10Ces manifestations n'ont pas lieu d'être, je vous parle
00:22:12en quoi la France
00:22:14est concernée par cela.
00:22:16La France a toujours été une
00:22:18puissance de paix,
00:22:20le président Mitterrand aussi,
00:22:22elle s'est entretenue avec
00:22:24Arafat, comme avec la même soignée Arafat,
00:22:26comme avec les
00:22:28Israéliens. Ce qu'il faut soutenir,
00:22:30c'est les efforts de paix
00:22:32du gouvernement français. Je pense
00:22:34qu'aujourd'hui, on peut le
00:22:36critiquer pour beaucoup de choses, mais pas sur ce dossier.
00:22:38Il fait tout ce qu'il peut
00:22:40pour ramener la paix
00:22:42en Palestine, mais il n'y a aucune responsabilité
00:22:44française dans ce dossier.
00:22:46Cette apportation est ridicule.
00:22:48Mais écoutez, c'est dit,
00:22:50c'est dit, merci Roland Girard.
00:22:52Et alors, effectivement...
00:22:54Terre-de-France.fr, le premier site
00:22:56d'articles français et patriotes.
00:22:58Présente
00:23:00Ici Sud Radio.
00:23:04Les Français parlent au français.
00:23:06Les carottes
00:23:08sont cuites.
00:23:10Les carottes sont cuites.
00:23:12Sud Radio Bercov, dans tous
00:23:14ses états.
00:23:16Eh bien oui, dans tous mes états, et je ne suis
00:23:18pas le seul en ce moment, comme vous le savez.
00:23:20Et on va parler de
00:23:22l'importation du conflit
00:23:24en France, parce que c'est extraordinaire.
00:23:26Là, on parle plus, on parle
00:23:28à peine de chômage, etc.
00:23:30On parle évidemment d'Europe, puisque c'est
00:23:32le 9 juin, c'est dans quelques jours.
00:23:34Avec les différentes tribunes
00:23:36et débats. Mais en même temps, on ne
00:23:38parle que Gaza, Palestine,
00:23:40Free Palestine, Israël,
00:23:42etc. Juste un mot,
00:23:44Renaud Girard, vous en pensez quoi de cette importation ?
00:23:46On dirait que c'est devenu
00:23:48LE sujet principal en France.
00:23:50Je pense qu'elle est totalement déplacée,
00:23:52cette importation du conflit israélo-palestinien
00:23:54en France. Même, je dirais,
00:23:56quasiment historiquement scandaleuse.
00:23:58Parce que la France n'a strictement
00:24:00rien à voir
00:24:02dans cette histoire.
00:24:04Toute cette histoire est, au départ,
00:24:06britannique.
00:24:08C'est les gouvernements
00:24:10britanniques pendant la guerre, Balfour,
00:24:12en 1977, qui a décidé
00:24:14de faire un foyer national
00:24:16juif en Palestine.
00:24:18C'est une promesse qu'il avait faite, en fait,
00:24:20lors d'un voyage qu'il avait fait
00:24:22aux Etats-Unis pour obtenir que les
00:24:24langues américaines soutiennent l'Angleterre
00:24:26pendant la première guerre mondiale.
00:24:28Puis ensuite, les Anglais ont totalement changé d'avis.
00:24:30Ils ont complètement viré leur cuti
00:24:32à partir de 1936.
00:24:34Et donc, ils ont
00:24:36arrêté l'immigration juive au moment où
00:24:38on en avait le plus besoin,
00:24:40puisqu'il y avait des persécutions en Allemagne.
00:24:42Il y avait les massacres, il y avait le nazisme.
00:24:44Donc, ça a donné le film
00:24:46Exodus. Et puis,
00:24:48ensuite, ça a été donné
00:24:50à l'ONU. Alors,
00:24:52la France a été toujours
00:24:54extrêmement raisonnable
00:24:56dans cette affaire.
00:24:58Elle a effectivement, c'est vrai,
00:25:00au départ, sous la Quatrième République,
00:25:02elle a protégé Israël,
00:25:04elle a donné des armes. C'est la
00:25:06France qui a donné
00:25:08la bombe atomique à Israël,
00:25:10qui l'a aidée à faire la bombe atomique.
00:25:12Mais ensuite, le général De Gaulle
00:25:14a donné
00:25:16un ton très équilibré, c'est-à-dire
00:25:18à la fois la France garantit
00:25:20la sécurité
00:25:22de l'État d'Israël,
00:25:24mais à la fois,
00:25:26il ne veut pas qu'Israël conquière
00:25:28par la force des territoires,
00:25:30et qu'il faut les rendre, parce que sinon, ces territoires
00:25:32ne seront jamais stabilisés.
00:25:34Les faits ont donné raison au général
00:25:36De Gaulle.
00:25:37Donc, juste un mot, vous dites aujourd'hui que
00:25:39ces manifestations
00:25:41un peu partout n'ont pas lieu d'être.
00:25:43Ces manifestations n'ont pas lieu d'être ? Je vous parle en quoi ?
00:25:45La France est
00:25:47concernée par cela.
00:25:49La France a toujours été une puissance
00:25:51de paix.
00:25:53Le président Mitterrand aussi,
00:25:55elle s'est entretenue avec Arafat,
00:25:57comme avec la même soignée Arafat,
00:25:59comme avec les Israéliens.
00:26:01Ce qu'il faut soutenir,
00:26:03c'est les efforts de paix
00:26:05du gouvernement français. Je pense que
00:26:07aujourd'hui, on peut le critiquer
00:26:09pour beaucoup de choses, mais pas sur ce dossier.
00:26:11Il fait tout ce qu'il peut
00:26:13pour ramener la paix en Palestine,
00:26:15mais il n'y a aucune responsabilité
00:26:17française dans ce dossier.
00:26:19Cette apportation est ridicule.
00:26:21Écoutez, c'est dit,
00:26:23merci Roland Girard.
00:26:25Et alors, effectivement, c'est quoi ?
00:26:27On va en parler avec le député Nicolas Dupont-Aignan,
00:26:29mais auparavant, écoutez,
00:26:31il y a eu des choses quand même
00:26:33assez hallucinantes qui se sont passées
00:26:35depuis deux ou trois jours. D'abord,
00:26:37je vous ramène à
00:26:39l'Assemblée nationale, dans la salle
00:26:41des quatre colonnes, et il y a
00:26:43le député,
00:26:45il y a deux choses. D'abord,
00:26:47un député, la France Insoumise, Sébastien
00:26:49Delogu, qui brandit
00:26:51le drapeau palestinien en pleine
00:26:53Assemblée, de son banc de
00:26:55députés, une première. Il faut le dire,
00:26:57une première, jamais un drapeau étranger
00:26:59n'avait été brandi, en tout cas, à l'intérieur
00:27:01de l'Assemblée nationale.
00:27:03Et puis, il y a
00:27:05d'autres députés, la France Insoumise,
00:27:07David Guiraud, qui est en train de répondre
00:27:09aux journalistes, et arrive
00:27:11Meher Habib, le député LR,
00:27:13et voici ce qu'on
00:27:15entend. Écoutez.
00:27:43Ces gens n'en ont rien à faire.
00:27:45Vous faites honte à l'Assemblée nationale.
00:27:47Ces gens n'en ont rien à faire.
00:27:49Vous avez un drapeau palestinien dans l'Assemblée, vous avez une
00:27:51polémique, il s'y traite mille fois de plus.
00:27:53Regardez-le, ce monsieur
00:27:55est un porc. Il défend
00:27:57génocide depuis le début, c'est un porc.
00:27:59Eh ben dis donc,
00:28:01les noms d'oiseaux revolés, un député au bord
00:28:03de la crise de nerfs, ce n'est pas la première fois
00:28:05qu'il est pugé là, à l'Assemblée nationale.
00:28:07Et loin s'en faut. Mais enfin,
00:28:09quand même, le ton n'est pas rien.
00:28:11Il y a un porc et compagnie génocidaire,
00:28:13etc. Mais il y a eu d'autres choses.
00:28:15D'autres choses. Des manifestants
00:28:17et un pro-palestinien ont bloqué le périphérique
00:28:19hier soir. Quelques-uns après
00:28:21une immense manifestation en place de la République
00:28:23contre les bombardements d'Israël
00:28:25sur AFA. Vous avez eu
00:28:27beaucoup de choses, et vous avez eu...
00:28:29Nicolas Dupont-Aignan, je voudrais justement que vous réagissiez.
00:28:31Il y a eu un autre député,
00:28:33Émeric Caron.
00:28:35Émeric Caron qui a dit ceci.
00:28:37Il a fait un tweet.
00:28:39De manière évidente, Gaza a montré
00:28:41que non, nous n'appartenons pas à la même
00:28:43espèce humaine. Il y a des soutiens
00:28:45qui ne sont jamais pardonnés, car
00:28:47ils ont montré la pourriture dans l'âme de certaines
00:28:49personnes, parfois même dont on
00:28:51se croyait proche. Et un autre,
00:28:53un avocat, Jean-Pierre Mignard,
00:28:55a appelé pratiquement les mêmes mots
00:28:57hier. Gaza, ce n'est plus
00:28:59une question politique. Ce n'est plus même
00:29:01une question de droit. C'est donner
00:29:03en avant la question de notre appartenance
00:29:05ou non, à la même espèce
00:29:07humaine. Alors, ça veut dire
00:29:09quoi ? Ça veut dire qu'il y a des sous-hommes
00:29:11et des sur-hommes. Ça veut dire
00:29:13qu'il y a des gens qui ne méritent pas
00:29:15le nom d'humain. C'est très intéressant
00:29:17sans faire de choses philosophiques.
00:29:19C'est comme s'il y avait un extrémiste religieux
00:29:21pro-israélien qui disait que les Palestiniens
00:29:23n'appartiennent pas à l'espèce humaine.
00:29:25Mais c'est quoi quand on arrive là ?
00:29:27Nicolas Dupont-Aignan, vous êtes à l'Assemblée nationale.
00:29:29Comment
00:29:31on arrive là ? Comment ce conflit
00:29:33s'est apporté de la manière aussi
00:29:35intense dans notre
00:29:37cher et vieux pays ?
00:29:39D'abord,
00:29:41je crois qu'on n'a
00:29:43jamais vu ça. En tout cas, moi, j'avais jamais
00:29:45vu deux députés s'insulter
00:29:47comme ça. Et
00:29:49je pense que, d'abord,
00:29:51si les députés veulent être
00:29:53respectés, il faut peut-être
00:29:55qu'ils se comportent dignement, quel que soit
00:29:57leur parti.
00:29:59Et je trouve ça terrible de voir
00:30:01des députés, on est
00:30:03les représentants de la nation, on doit
00:30:05garder son sang-froid. Parce que si, nous,
00:30:07on ne garde pas notre sang-froid, qui va le garder ?
00:30:09Donc, premier point sur la forme.
00:30:11Deuxième point, moi, je pense
00:30:13qu'il y a deux raisons à cela. Trois raisons à cela.
00:30:15Première raison,
00:30:17il y a beaucoup de manipulation politique.
00:30:19LFI,
00:30:21on a bien compris, fait de la
00:30:23manipulation politique.
00:30:25Deuxième raison...
00:30:27Excusez-moi,
00:30:29manipulation politique, Nicolas Dupont-Aignan, à but
00:30:31électoraliste.
00:30:33Oui, bien sûr. Deuxièmement,
00:30:35il y a une fracture
00:30:37dans notre pays
00:30:39liée au phénomène migratoire.
00:30:41Vous n'y pouvez rien.
00:30:43On a aujourd'hui
00:30:45une très forte communauté musulmane.
00:30:47On a, je crois, la première
00:30:49communauté juive d'Europe.
00:30:51Nous sommes un pays
00:30:53qui s'est communautarisé.
00:30:57Ce n'est pas un jugement de valeur,
00:30:59c'est un fait.
00:31:01Troisièmement, et je pense qu'en fait,
00:31:03c'est ça qui explique le problème,
00:31:05c'est que la voie de la France
00:31:07n'est plus claire.
00:31:09Et là, je serai plus sévère
00:31:11que votre interlocuteur précédent,
00:31:13que j'admire beaucoup,
00:31:15et qui a une position, je trouve,
00:31:17en politique étrangère toujours remarquable.
00:31:19Mais il a beau dire que c'est ridicule,
00:31:21c'est peut-être ridicule,
00:31:23mais c'est ainsi. Il y a une émotion,
00:31:25il y a eu une émotion
00:31:27très forte au moment du massacre du 7 octobre,
00:31:29très forte dans le pays,
00:31:31et il y a une émotion,
00:31:33et pourquoi la nier ?
00:31:35Très forte aussi quand on voit
00:31:37ses enfants, Arafat,
00:31:39quand on comprend ce qui se passe,
00:31:41et quand on voit l'attitude du gouvernement Netanyahou
00:31:43qui ne donne pas une perspective politique.
00:31:45Et moi, je crois
00:31:47que c'est le silence
00:31:49assourdissant de la France.
00:31:51C'est d'avoir un ministre
00:31:53des Affaires étrangères complètement nul,
00:31:55désolé de le dire,
00:31:57objectivement. Il serait de droite, de gauche,
00:31:59je dirais la même chose. Il est
00:32:01inexistant. Mais où sont
00:32:03les Devillepin, les Juppé,
00:32:05les Couve de Murville,
00:32:07les Michel Jaubert ?
00:32:09La France avait une position.
00:32:11Et Renaud Girard
00:32:13a bien dit que cette position
00:32:15était très équilibrée.
00:32:17C'est d'ailleurs toujours la mienne.
00:32:19Quand Israël est attaqué,
00:32:21massacré,
00:32:23on a réagi avec la plus grande force.
00:32:25Mais ce n'est pas parce que
00:32:27c'est Israël qu'on doit couvrir
00:32:29tout ce que fait Israël.
00:32:31Je crois qu'il faut quand même, à un moment, être juste.
00:32:33Et d'ailleurs,
00:32:35moi, ce que je dis, je dis
00:32:37exactement ce que dit un ancien ambassadeur
00:32:39d'Israël en France,
00:32:41Kayli Barnaby,
00:32:43et qui a une position, je trouve, très intelligente
00:32:45sur ce conflit, qui montre bien que
00:32:47le gouvernement Netanyahou, refusant
00:32:49toute perspective à deux États,
00:32:51est en train de mettre Israël
00:32:53dans un corner. Terrible.
00:32:55Et d'ailleurs, en Israël même, il y a des manifestations.
00:32:57Oui, monstres, monstres, très important.
00:32:59Monstres, et on l'oublie.
00:33:01Et donc, je pense que, si vous voulez, comme la France
00:33:03n'a plus une position juste,
00:33:05que Macron, on ne sait plus
00:33:07ce qu'il dit, un coup c'était ça, un coup c'était ça,
00:33:09il a eu tellement de zigzags
00:33:11sur ce sujet, la parole de la France
00:33:13est totalement déséquilibrée.
00:33:15Et donc, s'il n'y a pas un point
00:33:17de rassemblement politique
00:33:19incarné, souvenez-vous de l'affaire de l'Irak,
00:33:21quand Jacques Chirac et De Villepin
00:33:23ont le courage de dire stop
00:33:25à l'invasion américaine en Irak,
00:33:27ça a évité beaucoup de troubles en France.
00:33:29Si Chirac
00:33:31et Villepin avaient envoyé des troupes
00:33:33avec les Anglais en Irak,
00:33:35je pense qu'on aurait eu de sacrés troubles en France.
00:33:37Donc, pour moi,
00:33:39il y a un tissu inflammable,
00:33:41il y a un conflit tragique,
00:33:43et il y a une France
00:33:45qui n'a plus de voix. Et donc, les Français
00:33:47légitimement se replient
00:33:49sur leur communauté.
00:33:51Et ça, c'est tragique pour l'équilibre du pays.
00:33:53Mais justement, Nicolas Dupont-Aignan,
00:33:55votre analyse
00:33:57paraît tout à fait lucide.
00:33:59Le problème, c'est que
00:34:01est-ce que ça empêche, quand on arrive
00:34:03par exemple, avec ces manifestations
00:34:05à Sciences Po ou ailleurs,
00:34:07quand on arrive effectivement à des moments
00:34:09à des agressions sous prétexte
00:34:11que tel est, voilà,
00:34:13sioniste ou pas sioniste, etc.
00:34:15Quand on en arrive, je vais vous dire
00:34:17qu'en Belgique, bon, c'est pas en France,
00:34:19mais en Belgique, écoutez-moi bien,
00:34:21hier, il y a eu un article
00:34:23effectivement, en soutien
00:34:25aux manifestations pro-palestiniennes,
00:34:27des universitaires laisseront les étudiants
00:34:29tricher aux examens.
00:34:31C'est absolument, c'est la Libre-Belgique
00:34:33qui le relate, donc c'est pas
00:34:35un fake news. Et il dit,
00:34:37voilà, c'est très simple, il dit
00:34:39tant que nos recteurs continuent
00:34:41les violations du droit international par les institutions
00:34:43israéliennes, nous ferons
00:34:45de même lorsque les étudiants
00:34:47enfraiseront les règles. C'est, on en arrive
00:34:49à que deux universitaires, vous parlez
00:34:51des députés et de la nécessité
00:34:53pour les députés de garder un peu
00:34:55un minimum de sang-froid, et bien
00:34:57des universitaires, c'est en Belgique, mais ça pourrait
00:34:59être tout à fait en France, disent, attendez,
00:35:01puisque c'est comme ça, et bien on va laisser
00:35:03nos étudiants tricher aux examens
00:35:05pour, pourquoi ? Pour la question
00:35:07palestino-israélienne.
00:35:09On en arrive là.
00:35:10Alors là, c'est autre chose, et c'est, vous avez tout à fait
00:35:12raison, mais c'est la prise de pouvoir
00:35:14wok dans nos universités
00:35:16occidentales,
00:35:18c'est, mais si vous voulez,
00:35:20à partir du moment où les dirigeants
00:35:22occidentaux, je parle des français,
00:35:24n'ont plus de position
00:35:26capable de rassembler un peuple,
00:35:28et bien ça part à volo.
00:35:30Et pour moi,
00:35:32c'est parce que,
00:35:34c'est l'œuf et la poule, si je puis dire.
00:35:36C'est-à-dire qu'on a
00:35:38un tissu inflammable, et on a
00:35:40des gouvernants incapables.
00:35:42Des gouvernants incapables, un tissu inflammable,
00:35:44et des manipulateurs politiques
00:35:46abominables,
00:35:48ça fait un incendie.
00:35:50Vous savez, on est dans une situation tragique.
00:35:52On paye aussi
00:35:54l'absence de nations. C'est quoi une nation ?
00:35:56C'est des gens qui
00:35:58partagent en commun quelque chose.
00:36:00Les mêmes valeurs, les mêmes buts.
00:36:02Les déclarations que vous avez lues tout à l'heure,
00:36:04qui sont indignes, de Mignard
00:36:06et de Caron, ce sont des déclarations
00:36:08indignes, parce que ça veut dire qu'en fait,
00:36:10ils n'acceptent plus de faire
00:36:12nation. Vous voyez ce que je veux dire ?
00:36:14C'est le repli communautariste
00:36:16dans tout ce qui a d'horreur.
00:36:18Mais on a vécu ça.
00:36:20On a vécu ça pendant la guerre des religions.
00:36:22Quand vous pensez qu'à une époque,
00:36:24les protestants et les catholiques
00:36:26s'entretuaient,
00:36:28pourquoi ? Parce qu'il n'y avait pas de nation.
00:36:30Et donc moi, ce que je trouve tragique,
00:36:32c'est un retour au Moyen-Âge.
00:36:34C'est un retour.
00:36:36C'est parce que je pense que
00:36:38le vrai problème de la France, c'est que ses dirigeants
00:36:40n'y croient plus.
00:36:42On a des dirigeants qui ne croient plus à la France.
00:36:44Et si vous avez vu le tweet d'Emmanuel Macron hier
00:36:46en Allemagne, il a fait
00:36:48un tweet
00:36:50« The U.E. »
00:36:52en anglais, « The Common Sense »
00:36:54« The Common Project ».
00:36:56Il a fait, le président
00:36:58de la République, quand le président
00:37:00de la République fait un tweet
00:37:02en anglais, lors d'une visite
00:37:04officielle en Allemagne,
00:37:06pour nier son pays
00:37:08et ne parler que de l'U.E.,
00:37:10notre projet commun.
00:37:12Pardonnez-moi, je vais revenir en arrière.
00:37:14Quand Nicolas Sarkozy courait
00:37:16au bois de Boulogne avec un t-shirt
00:37:18marqué « New York City »
00:37:20C'est moins grave.
00:37:22C'est moins grave.
00:37:24C'est moins grave. Mais ce que je veux dire,
00:37:26c'est que ça fait quand même
00:37:28trois présidents de la République.
00:37:30Vous savez qu'aujourd'hui, c'est l'anniversaire
00:37:32du référendum de 2005.
00:37:34Oui, absolument.
00:37:36Ça fait 19 ans.
00:37:38Ça fait 19 ans que les Français ne sont
00:37:40pas consultés. Ça fait 19 ans
00:37:42qu'on a des présidents de la République
00:37:44qui se soumettent à l'OTAN,
00:37:46à l'Union Européenne, au mondialisme,
00:37:48à l'OMS.
00:37:50Il ne faut pas s'étonner que le parti part...
00:37:52J'allais dire un mot très vulgaire.
00:37:54Je ne le prononce pas, mais vous le pensez.
00:37:56Ça part en... Voilà.
00:37:58Ça part en... On va rester là-dessus.
00:38:00Une nation,
00:38:02c'est comme une bicyclette.
00:38:04Si on ne pédale pas, on tombe.
00:38:06Voilà. On en est là.
00:38:08Merci Nicolas Dubont-Aignan.
00:38:10Je crois que si c'est ça, c'est très préoccupant,
00:38:12et il est temps de refaire
00:38:14marcher la bicyclette. Vraiment.
00:38:16Il n'est plus que temps. Il est minuit.
00:38:18Merci encore.
00:38:20Merci à vous.
00:38:30Ici Sud Radio.
00:38:34Les Français
00:38:36parlent au français.
00:38:38Je n'aime pas
00:38:40la blanquette de veau.
00:38:42Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:38:44Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:38:46Encore une histoire
00:38:48exemplaire.
00:38:50Encore une histoire dont on aurait aimé
00:38:52ne jamais vous parler. Encore un drame.
00:38:54Encore un drame quotidien.
00:38:56De quoi il s'agit, c'est très simple.
00:38:58Dimanche dernier,
00:39:00nous sommes mercredi dans le métro
00:39:02à Lyon. Une attaque au couteau.
00:39:04Une attaque au couteau qui a fait
00:39:06quatre blessés, dont deux en urgence
00:39:08absolue.
00:39:10Et on dit
00:39:12il a été attrapé.
00:39:14On pense que c'est un déséquilibré.
00:39:16Mais avant de parler de ça,
00:39:18il y a eu des images,
00:39:20mais il y a eu une vidéo tournée
00:39:22à l'intérieur de la rame de métro
00:39:24par quelqu'un.
00:39:26Je ne sais pas qui, mais ce n'est pas le problème.
00:39:28Mais la vidéo est complète. Et qu'est-ce qu'on voit ?
00:39:30On voit effectivement
00:39:32le métro à l'arrêt dans une station à Lyon.
00:39:34Je parle.
00:39:36Les gens rentrent.
00:39:38La personne,
00:39:40en l'occurrence, il est là.
00:39:42Il est là. Il attend.
00:39:44Et c'est pour ça que c'est intéressant. Quand on dit que c'est un psychiatrisé
00:39:46fou, je n'en sais rien.
00:39:48Il attend que
00:39:50le wagon se referme.
00:39:52Il attend que les portes se referment.
00:39:54Il attend.
00:39:56Et ça dure quand même 30 secondes avant que les portes se referment.
00:39:58Les portes se referment.
00:40:00Et là, il attaque.
00:40:02Il sort son couteau.
00:40:04Et il va carrément, une fois, deux fois, trois fois,
00:40:06poignarder quelqu'un.
00:40:08Et puis, évidemment,
00:40:10les gens fuient de toutes parts.
00:40:12Et on ne voit plus la caméra.
00:40:14Parce que c'est une caméra fixe, évidemment,
00:40:16qui est installée dans le wagon.
00:40:18Ou si ce n'est pas une caméra fixe.
00:40:20En tout cas, la personne est quelque part.
00:40:22Mais c'est extraordinaire.
00:40:24C'est un téléphone portable, en principe.
00:40:26Donc, on voit, ça dure 1 minute et 41 secondes.
00:40:28Vraiment.
00:40:30On le voit monter à bord du métro.
00:40:32Se tenir à une barre.
00:40:34La porte se ferme. La rame démarre.
00:40:36Et quelques secondes plus tard,
00:40:38il attend que la porte se ferme.
00:40:40Il porte les coups de couteau qu'on a dit.
00:40:42La panique, etc.
00:40:44Alors, l'assaillant, c'est un Marocain
00:40:46sous QTF.
00:40:48Donc, je vous le dis.
00:40:50Et s'il vous plaît, ne riez pas.
00:40:52Ne ricalez pas. Ce n'est pas le moment.
00:40:54Ça s'appelle sous obligation de quitter le territoire français.
00:40:56C'est bien, hein ?
00:40:58Obligation de quitter le territoire français.
00:41:00Et on le sait.
00:41:02On le sait.
00:41:04Sur 100 obligations, il y en a 6
00:41:06qui sont exécutées.
00:41:086 à 7%.
00:41:10Obligation.
00:41:12Et personne n'a envie de protester.
00:41:14Parce qu'il y a des choses, là-dedans.
00:41:16C'est pas...
00:41:18Alors, on a entendu
00:41:20la préfète de région
00:41:22Auvergne-Rhône-Alpes
00:41:24qui est venue parler.
00:41:26On ne va pas vous faire écouter le sonore.
00:41:28Mais elle dit, voilà,
00:41:30on sait qu'il est psychiatrisé.
00:41:32Elle dit, surtout, il est psychiatrisé.
00:41:34Il a déjà subi quelques internements
00:41:36dans un hôpital psychiatrique.
00:41:38Elle dit, mais il n'était pas du tout connu
00:41:40des services de politique. Pas du tout.
00:41:42Mais elle ne parle pas de l'OQTF.
00:41:44Ah, oui, oui.
00:41:46En fait, elle n'est pas là pour parler
00:41:48de l'obligation de quitter
00:41:50le territoire français.
00:41:52Mais quand la vidéo a commencé à circuler,
00:41:54alors la préfète
00:41:56s'est pendue d'un tweet.
00:41:58La préfète de région Auvergne-Rhône-Alpes
00:42:00et du Rhône.
00:42:02Et voici ce qu'elle dit.
00:42:04Une vidéo obtenue illégalement
00:42:06de l'agression violente commisière dans le métro à Lyon
00:42:08circule actuellement sur les réseaux sociaux.
00:42:12Et voyez-ci ce qu'elle ajoute.
00:42:14La préfète.
00:42:16Ne la partagez pas, ne la diffusez pas.
00:42:18Par respect pour les victimes.
00:42:20Et oui, le réel.
00:42:22Vous manquez, si vous montrez
00:42:24ce qui se passe, mais vous manquez de respect
00:42:26aux victimes, bien sûr.
00:42:28La préfète, la représentante du gouvernement.
00:42:30Et elle a ajouté,
00:42:32Faros, si vous repérez
00:42:34des contenus choquants sur les réseaux sociaux,
00:42:36signalez-les sur Faros.
00:42:38Et évidemment, qui il faut accuser ?
00:42:40La personne qui a filmé, bien sûr.
00:42:42C'est lui le coupable.
00:42:44L'autre, c'est un couteau.
00:42:46Il n'y avait personne au bout du couteau.
00:42:48Si, s'il y avait quelqu'un, mais enfin, c'est pas le problème.
00:42:50C'est pas le problème.
00:42:52Voilà où on en est dans ce cher
00:42:54et doux pays.
00:42:56La préfète, l'autorité du gouvernement,
00:42:58l'autorité de l'État,
00:43:00dit attendez, attendez, c'est très mauvais.
00:43:02On a montré la vidéo. Non, non, il ne faut pas montrer.
00:43:04Il ne faut pas montrer.
00:43:06Débouchez-vous les yeux et les oreilles,
00:43:08s'il vous plaît. Sortez un tout petit peu
00:43:10du métaverse.
00:43:12C'est possible, je vous assure.
00:43:14Ça demande un peu d'exercice,
00:43:16mais c'est tout à fait possible.
00:43:18On marque une courte pause sur Sud Radio.
00:43:20On revient après les infos de 13h.
00:43:22Pour le face-à-face, André Bercoff recevra
00:43:24le journaliste spécialisé dans la police,
00:43:26Antoine Boatel, qui vient nous voir pour son livre
00:43:28Le calvaire sécuritaire aux éditions de l'Observatoire.
00:43:30A tout de suite sur Sud Radio.
00:43:32Sud Radio Bercoff
00:43:34dans tous ses états, midi 14h.
00:43:36André Bercoff
00:43:38avec Terre-de-France.fr,
00:43:40le premier site d'articles français
00:43:42et patriote.
00:43:44Ici Sud Radio.
00:43:48Les Français parlent au français.
00:43:52Les carottes sont cuites.
00:43:54Les carottes sont cuites.
00:43:56Sud Radio Bercoff
00:43:58dans tous ses états.
00:44:00Et dans quelques jours, alléluia, alléluia,
00:44:02alléluia, auditeurs du Sud Radio,
00:44:04résistants du Sud Radio, ce sont les JO,
00:44:06oui, les JO olympiques,
00:44:08enfin à Paris. Réjouissons-nous,
00:44:10réjouissons-nous, merci Seigneur.
00:44:12Réjouissons-nous.
00:44:14Je ne sais pas, je ne sais pas, parce qu'il y a
00:44:16quand même un certain nombre de choses
00:44:18qui posent un réel problème.
00:44:20On en parle tout de suite.
00:44:22Sud Radio Bercoff
00:44:24dans tous ses états.
00:44:26Mais même quand t'es là,
00:44:28je ne sais pas ce qui se passe,
00:44:30notamment avec la maire
00:44:32de Paris que le monde entier nous envie,
00:44:34l'indestructible,
00:44:36l'inénarrable, l'ineffaçable
00:44:38et l'insubmersible Anne Hidalgo,
00:44:40d'ailleurs que nous attendons tous
00:44:42et je vous prie de monter sur Paris
00:44:44le 23 juin au moment où elle va
00:44:46plonger, illustrant ainsi
00:44:48le théorème d'Aristote, on verra ça.
00:44:50Mais en attendant, écoutez
00:44:52ce qui se passait en 2022.
00:44:542022, rappelez-vous, c'était un campagne présidentielle
00:44:56qui vit la réaction d'Emmanuel Macron.
00:44:58Eh bien, la maire
00:45:00de Paris, Anne Hidalgo, était invitée
00:45:02par la Fédération des industries et des équipements
00:45:04pour véhicules, interrogée
00:45:06donc sur la circulation dans Paris.
00:45:08Oui, il paraît qu'il y a des
00:45:10problèmes de circulation dans Paris.
00:45:12Voici ce que Anne Hidalgo répondait.
00:45:14Écoutez.
00:45:16Les jeunes dont vous parlez, alors peut-être les jeunes
00:45:18des territoires continuent à passer leur
00:45:20permis de conduire. Bien sûr, bien sûr, et je veux les accompagner
00:45:22et je veux les accompagner
00:45:24de ce que sont les territoires. Aujourd'hui, les jeunes
00:45:26parisiens,
00:45:28et ce n'est no offense comme on dit en anglais,
00:45:30mais quand ils voient la circulation
00:45:32dans Paris aujourd'hui, et vous y êtes pour
00:45:34quelque chose, peut-être que c'est pour ça qu'ils n'ont pas envie de passer
00:45:36le permis de conduire. Ça roule mieux, c'est vrai, ça roule beaucoup mieux
00:45:38et surtout,
00:45:40et surtout, ils se disent
00:45:42qu'à vélo, c'est beaucoup mieux encore,
00:45:44voyez ? C'est magnifique, vous avez
00:45:46entendu les éclats de rire de la salle
00:45:48en parlant de ça. Ça roule mieux, ça roule
00:45:50beaucoup mieux. Rappelez-vous d'ailleurs que l'un des
00:45:52slogans d'Anne Hidalgo pendant sa campagne présidentielle
00:45:54était
00:45:56« Je ferai pour la France
00:45:58ce que j'ai fait pour Paris », grâce à quoi
00:46:00elle a fait, je ne sais pas, 1,5 à
00:46:022% de suffrage.
00:46:04Mais je vais vous dire,
00:46:06je vais vous dire, il y a quand même, on aurait
00:46:08envie quelque part, je ne sais pas,
00:46:10les mots, je ne dirais pas les mots
00:46:12me manquent, mais les mots dissibles à la radio
00:46:14me manquent, car je pense, je vous
00:46:16donne un cas personnel, mais
00:46:18je suis parti, j'habite
00:46:20Paris, je suis parti de mon
00:46:22quartier de l'Opéra pour
00:46:24arriver au studio de Sud Radio
00:46:26qui sont à Boulogne, j'ai mis
00:46:281h30, 1h30,
00:46:30parce que vous savez, quand on dit « ça roule mieux »,
00:46:32quand on entend quelqu'un
00:46:34de responsable pouvant dire,
00:46:36pouvant prononcer ces mots, « ça roule
00:46:38mieux », « ça roule mieux »,
00:46:40où il y a
00:46:427000, il y a 7000
00:46:44chantiers dans les rues de Paris
00:46:46où on ne peut pas
00:46:48circuler quelque part sans qu'il y ait un barrage et
00:46:50des plombs, quand on
00:46:52voit ce qui s'est passé, place de l'Etoile, place
00:46:54encore des compagnies où on grignote
00:46:56le plus quand on ne massacre pas la
00:46:58place, enfin, on ne va pas rentrer dans le
00:47:00détail, mais simplement,
00:47:02vous voyez, ça c'est avant les Jeux Olympiques,
00:47:04Trafic Index, un site
00:47:06spécialisé, dit ceci,
00:47:08entre le 27 avril
00:47:10et le 27 mai, donc
00:47:12il y a quelques jours, 27 avril
00:47:142024, 27 mai 2024,
00:47:16Paris était la ville
00:47:18de plus de 500 000 habitants, la plus
00:47:20embouteillée de la planète,
00:47:22et vous dites qu'on n'a pas des records ?
00:47:24Que la France ne devrait pas se réjouir de ses records ?
00:47:26Oui, nous sommes premiers, mais nous sommes
00:47:28premiers, réussissons-nous, alléluia, encore une fois,
00:47:30avant Londres, avant New York,
00:47:32avant Saint-Pétersbourg, avant Mexico-Tichy,
00:47:34avant New Delhi,
00:47:36voilà, Dublin, Moscou, tout ça,
00:47:38Sao Paulo, Bangalore, Bangkok
00:47:40et Bruxelles sont loin derrière,
00:47:42vous voyez, la ville la plus
00:47:44embouteillée du monde,
00:47:46et en utilisant les
00:47:48données de Google Maps, ils ont vu
00:47:50grâce à, voilà, les couleurs
00:47:52verts, les couleurs noires, etc.,
00:47:54ils voient les choses, et voilà,
00:47:56Paris la plus embouteillée, Paris la plus
00:47:58paralysée, je ne dirais pas la plus
00:48:00sale, mais enfin elle est pas mal dans ce palmarès,
00:48:02voilà, et vont, alors on lui dit
00:48:04oui, oui, attendez, attendez, mais c'est les Jeux Olympiques,
00:48:06on fait tellement de travaux pour les Jeux Olympiques,
00:48:08on fait tellement de travaux, mais on fait autre
00:48:10chose, on va en parler tout de suite
00:48:12avec Antoine Boitelle qui a écrit
00:48:14le calvaire sécuritaire, mais en attendant,
00:48:16en attendant, madame Hidalgo,
00:48:18le calvaire des Parisiens
00:48:20et de tous ceux, et ils sont très nombreux,
00:48:22ils sont des millions, qui viennent à Paris
00:48:24pour essayer d'en profiter,
00:48:26ben vous appelez ça
00:48:28que ça roule mieux ? Vous appelez ça
00:48:30une perfection ?
00:48:32Madame Hidalgo, s'il vous plaît,
00:48:34allez plonger dans la scène, je vous assure,
00:48:36on sera ravis d'aller
00:48:38nous baigner avec vous.
00:48:40Sud Radio Bercov
00:48:42dans tous ses états,
00:48:44le face à face.
00:48:4613h08 sur Sud Radio, nous sommes ensemble
00:48:48jusqu'à 14h avec André Bercov qui reçoit
00:48:50aujourd'hui Antoine Boitelle, le journaliste
00:48:52spécialisé dans la police, qui vient nous voir pour ce
00:48:54livre publié aux éditions de l'Observatoire,
00:48:56le calvaire sécuritaire, comment les Jeux
00:48:58Olympiques vont bouleverser durablement le quotidien
00:49:00des Français. Bonjour Antoine Boitelle.
00:49:02Bonjour Stéphane, bonjour André. Alors Antoine Boitelle,
00:49:04quand même, je ne sais pas,
00:49:06moi peut-être je vais appeler la police pour venir
00:49:08vous prendre et vous
00:49:10interroger ou vous emmener en camp de rééducation,
00:49:12parce que vous osez dire
00:49:14que ce pari
00:49:16se parie à l'heure
00:49:18des Jeux Olympiques et à l'heure de la sécurité,
00:49:20c'est très important, on est bien d'accord,
00:49:22la sécurité en ces temps troubles et opaques,
00:49:24mais vous avez dit,
00:49:26vous dites et vous écrivez dans ce livre,
00:49:28que je recommande, que je recommande parce qu'il
00:49:30est bourré d'informations et il est bourré
00:49:32d'observations,
00:49:34qu'au fond,
00:49:36est-ce qu'on ne va pas entrer
00:49:38dans un calvaire sécuritaire ?
00:49:40Alors expliquez-nous en quoi consiste
00:49:42cette perspective
00:49:44de calvaire sécuritaire. Alors avec plaisir,
00:49:46le calvaire sécuritaire, dès qu'il est
00:49:48défini dans le titre par rapport à l'ouvrage,
00:49:50on est déjà dedans en réalité.
00:49:52Le premier calvaire sécuritaire, c'est celui des fonctionnaires
00:49:54de police et des gendarmes,
00:49:56qui tous les jours ont une pression
00:49:58de plus en plus accrue depuis 2015,
00:50:00ils ont dû se taper le terrorisme,
00:50:02les gilets jaunes, le Covid
00:50:04et j'en passe et des meilleurs,
00:50:06la pression sur le
00:50:08trafic du stup etc.
00:50:10Pour eux, ils sont dedans
00:50:12depuis très longtemps. Le deuxième calvaire
00:50:14sécuritaire, c'est celui
00:50:16avec lequel vont devoir vivre
00:50:18les Franciliens,
00:50:20les Parisiens et tous les Français en réalité.
00:50:22Et tous les étrangers qui vont venir
00:50:24aux Jeux Olympiques. Oui, nos amis
00:50:26Chinois, Asiatiques,
00:50:28qui vont venir du monde entier, les Américains,
00:50:30pour ceux qui viendront en tout cas,
00:50:32je ne sais pas où on en est,
00:50:34des chambres qui ont été louées pour cet été
00:50:36à des prix d'échec en toute concurrence.
00:50:38On sait que les prix sont en train de baisser.
00:50:40Le risque dans lequel on risque
00:50:42de se retrouver, c'est
00:50:44que tout le monde veut de la sécurité.
00:50:46Moi je veux de la sécurité pour ma famille,
00:50:48c'est le piège dans lequel peut-être
00:50:50on tombe depuis assez longtemps, on a créé une société
00:50:52peut-être dans laquelle
00:50:54on a ce fort besoin de sécurité
00:50:56en face du terrorisme,
00:50:58mais d'un autre côté, les moyens déployés,
00:51:00on peut questionner sur l'héritage
00:51:02des Jeux, puisqu'on parle beaucoup de l'héritage des Jeux,
00:51:04mais est-ce qu'on ne va pas avoir un héritage aussi
00:51:06sécuritaire ?
00:51:08Est-ce que c'est l'éternel problème entre liberté et sécurité ?
00:51:10Est-ce qu'on choisit, il faut les deux,
00:51:12mais est-ce qu'il ne faut pas que l'un
00:51:14sacrifie l'autre ?
00:51:16C'est difficile de répondre
00:51:18à la question, et je le dis d'emblée,
00:51:20à part le titre qui est un petit peu provocateur,
00:51:22je n'y réponds pas forcément en livre, parce que moi,
00:51:24je ne suis pas préfet de police
00:51:26de Paris, donc ce n'est pas à moi d'évaluer
00:51:28et de savoir, d'ailleurs je ne connais pas
00:51:30les conditions précises
00:51:32de la menace terroristique.
00:51:34L'effet, c'est que
00:51:36on nous parle quand même,
00:51:38dès qu'il a été question de QR-Code
00:51:40à l'automne, le préfet de police a
00:51:42rapidement corrigé en parlant,
00:51:44parce que ça parlait aussi de confinement sécuritaire
00:51:46ou olympique, etc.
00:51:48Il fallait communier dans la région
00:51:50olympique, donc il fallait tout de suite dire
00:51:52non, finalement, ça va peut-être être une plateforme avec
00:51:54des laissés-passer, si vous voulez, et puis
00:51:56le QR-Code, on y revient, en fait.
00:51:58Et puis c'était juste pour les voitures, mais finalement ce sera aussi pour les piétons.
00:52:00Parce que si vous êtes dans une zone noire
00:52:02dans Paris, donc il y a quand même
00:52:04un découpage territorial qui est extrêmement
00:52:06fin et précis et bien fait,
00:52:08eh bien, vous allez quand même devoir montrer
00:52:10patte blanche à l'entrée de votre quartier
00:52:12ou dans l'endroit où vous résidez ou travaillez.
00:52:14Alors justement, juste un mot à Antoine Boitel
00:52:16pour ceux qui n'ont pas encore lu le livre, encore une fois
00:52:18je les renvoie au livre, bien sûr, mais
00:52:20zone noire, c'est quoi ? C'est les endroits qui sont
00:52:22le plus proches de l'endroit où se pensaient
00:52:24les événements, c'est ça ? Il y a des endroits où
00:52:26si vous n'êtes pas du cojo, pour dire les choses
00:52:28comme ça, si vous n'êtes pas du comité olympique,
00:52:30vous n'aurez pas accès, si vous n'êtes pas athlète,
00:52:32ensuite il y a les zones dans lesquelles, on peut
00:52:34penser au champ de Mars par exemple, il y a le beach volley
00:52:36je crois, eh bien
00:52:38pour être, pour venir
00:52:40en tant que spectateur, vous aurez besoin évidemment
00:52:42d'un billet ou d'un laissé-passer pour accéder
00:52:44à cette zone-là. Mais si vous travaillez,
00:52:46et ça arrive en fait, il y a des gens qui résident
00:52:48et qui travaillent autour du champ de Mars, donc
00:52:50notamment les gens qui résident dans le 7ème,
00:52:52quand une association qui s'appelle les Amis du champ de Mars
00:52:54dont je recommande les publications sur Twitter,
00:52:56eh bien ces gens ils disent, oui mais moi
00:52:58comment j'accède chez moi ? Alors
00:53:00on a reçu, quand on était près de la Seine
00:53:02l'autre jour, une
00:53:04alerte FR, donc alerte
00:53:06en gros attentat en quelque sorte
00:53:08pour nous dire de nous connecter sur cette plateforme
00:53:10pour prendre notre petit laissé-passer.
00:53:12Bon déjà, première dérive sécuritaire,
00:53:14les jeux n'ont même pas commencé, on utilise déjà
00:53:16cette forme d'alerte
00:53:18Elle est déjà en fonctionnement.
00:53:20La preuve, ils l'ont utilisée pour nous dire
00:53:22qu'il fallait prendre, mais surtout elle est
00:53:24mal utilisée, c'est quand même le problème. Alors ils s'en défendent
00:53:26comme ils veulent, voilà, ça a été
00:53:28laissé à l'appréciation soit du ministre, soit du préfet, on n'a pas bien compris
00:53:30mais enfin bon...
00:53:32Mais c'est-à-dire quoi ? C'est-à-dire qu'en fait
00:53:34mettons que j'habite, mettons prenons le champ de Mars
00:53:36c'est-à-dire que, bon c'est bien, je suis un peu aisé
00:53:38et tout va bien, mais
00:53:40plutôt, mais c'est-à-dire
00:53:42qu'est-ce qu'il va faire ? Quand je vais
00:53:44aller, il faut que j'ai mon QR code, il faut
00:53:46quoi ? C'est-à-dire qu'est-ce qu'il faut exactement ?
00:53:48Mon téléphone va retentir en disant attention ?
00:53:50Il va falloir
00:53:52bien sûr se connecter sur cette plateforme, avoir
00:53:54donc le laisser passer hidouane
00:53:56et puis le présenter à chaque fois que vous rentrerez
00:53:58dans la zone en question
00:54:00donc il y a quand même déjà
00:54:02une interdiction, enfin une interdiction
00:54:04une limitation de vos allées et venues dans l'espace public
00:54:06ce qui est quand même un
00:54:08allez on va dire un droit fondamental individuel
00:54:10qui est quand même, moi ça me perturbe
00:54:12en tant que parisien j'ai pas demandé à ce que les JO
00:54:14se déroulent en plein Paris, c'est-à-dire
00:54:16on a des sites olympiques partout en France
00:54:18il y en a dans toute l'île de France
00:54:20Et puis si j'ai pas envie moi d'aller voir des JO
00:54:22mais j'habite là, laissez-moi habiter
00:54:24C'est pas bel, j'ai envie de vous dire, pour le bien commun
00:54:26alors on va communier, on va dire que
00:54:28c'est une très belle vitrine pour la France
00:54:30et on va être un peu patriote
00:54:32on va dire que vive la France et Cocorico, très très bien
00:54:34aucun problème là-dessus
00:54:36on tend quand même un petit peu le bâton pour se faire battre
00:54:40Alors on va en parler, on va en parler
00:54:42Antoine Boitelle après cette petite pause
00:54:44et effectivement comment se préparer
00:54:46à ces JO et surtout
00:54:48la suite des JO
00:54:52Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:54:54midi 14h
00:54:56André Bercov
00:54:58Terre-de-France.fr
00:55:00le premier site d'articles français et patriotes
00:55:02présente
00:55:04Ici Sud Radio
00:55:08Les Français parlent au français
00:55:12Je n'aime pas la blanquette de veau
00:55:14Je n'aime pas la blanquette de veau
00:55:16Sud Radio Bercov
00:55:18dans tous ses états
00:55:20Antoine Boitelle aussi est dans tous ses états
00:55:22parce qu'il nous décrit
00:55:24la situation de Paris
00:55:26quand je pense qu'il y avait un Léon Paul Farr qui écrivait
00:55:28le piéton de Paris
00:55:30il y a encore 50 ou plus de 50 ans
00:55:32qu'est-ce qu'on circulait dans Paris
00:55:34et vous, vous vous rappelez Orantel
00:55:36Antoine Boitelle, vous me rappelez
00:55:38la souvenir de votre enfance où vous aviez vu
00:55:40la flamme olympique défiler
00:55:42c'était les JO olympiques d'Alberville
00:55:44alors par rapport à aujourd'hui
00:55:46c'était quoi la flamme olympique de l'époque
00:55:48et celle d'aujourd'hui
00:55:50Alors on évoquait ça parce que j'ai vu sur Twitter
00:55:52cette petite Madeleine de Proust
00:55:54des images de l'INA qu'on adore regarder
00:55:56sur les réseaux sociaux
00:55:58où on voit effectivement les athlètes défiler
00:56:00avec la flamme olympique
00:56:02c'est 92 je crois à Alberville
00:56:04de mémoire comme ça ou 91
00:56:06et tout est très simple
00:56:08en réalité c'est-à-dire que vous avez un athlète avec une flamme
00:56:10une ferveur populaire autour du type
00:56:12Tour de France on va dire
00:56:14des gens qui courent à côté
00:56:16un peu de sécurité autour
00:56:18et la caméra qui de temps en temps prend un nion
00:56:20parce que le mec est à l'envers ou sur la moto
00:56:22et ça fait un truc comment dire
00:56:24populaire
00:56:26là évidemment
00:56:28si on veut comparer avec le parcours de la flamme
00:56:30aujourd'hui ultra sécurisé
00:56:32presque une vingtaine de policiers
00:56:34en civil qui courent avec l'athlète
00:56:36qui porte la flamme
00:56:38enfin le porteur de flamme en général
00:56:40sur des dizaines de kilomètres
00:56:42puisqu'on va traverser toute la France
00:56:44sécurité d'une centaine de fonctionnaires
00:56:46de police et de gendarmerie
00:56:48qui assurent la sécurité
00:56:50et le parcours de la flamme
00:56:52une bulle aussi anti-drone
00:56:54parce qu'évidemment c'est toujours la même menace
00:56:56qui est quand même
00:56:58première maintenant
00:57:00dans tout ce genre d'événements
00:57:02c'est le drone à Marseille
00:57:04quand la flamme est arrivée il n'y a pas eu d'incident
00:57:06à proprement parler à part un mouvement de foule
00:57:08en revanche il y a quand même 4 personnes
00:57:10selon mes informations
00:57:12on a dit qu'il ne faudrait pas le faire voler
00:57:14trop dans cette zone là
00:57:16les drones on les a fait redescendre par terre
00:57:18c'était des gens qui faisaient du drone
00:57:20sur le littoral
00:57:22enfin quand même
00:57:24on a un système anti-drone
00:57:26qui est vendu comme top niveau par l'armée de l'air
00:57:28dont on casse bien les pattes
00:57:30du côté du canard enchaîné
00:57:32en l'occurrence
00:57:34je ne sais pas qui détient la vérité ultime
00:57:36j'ai la faiblesse de penser qu'on est quelque part entre les deux
00:57:38c'est à dire qu'on a mis les beaux moyens
00:57:40et de l'autre côté il y a quand même encore des trous dans la raquette
00:57:42évidemment tout le monde y pense
00:57:44est-ce qu'on peut avoir
00:57:46on ne peut pas avoir zéro risque
00:57:48ça n'existe pas le zéro risque
00:57:50est-ce que justement
00:57:52vous avez fait l'enquête
00:57:54à votre avis ce qui se passe aujourd'hui
00:57:56avec la préparation des Jeux Olympiques
00:57:58c'est dans le cadre
00:58:00de moins de deux mois
00:58:02est-ce que au fond
00:58:04encore une fois
00:58:06rien ne peut être prévu
00:58:08est-ce que franchement
00:58:10Antoine Boitel
00:58:12est-ce qu'il fallait faire cette espèce d'inauguration
00:58:14le long de la Seine
00:58:16est-ce qu'il faut tout mettre à Paris
00:58:18parce que pratiquement tout est à Paris
00:58:20en tout cas
00:58:22votre sentiment
00:58:24le sentiment qui est partagé très majoritairement
00:58:26par tous les cercles sécuritaires depuis plusieurs années
00:58:28je rappellerai encore une fois
00:58:30les mots d'Alain Bauer
00:58:32qui parlait de folie criminelle
00:58:34en ce qui concerne la cérémonie aquatique
00:58:36l'inauguration
00:58:38nautique
00:58:40du 26 juillet
00:58:42évidemment
00:58:44c'est pour ça que je disais tout à l'heure qu'on tend le bâton
00:58:46pour se faire battre
00:58:48c'est un choix
00:58:50donc on ne sait pas très bien si c'est Anne Hidalgo ou Emmanuel Macron
00:58:52qui en a décidé ainsi ou peut-être quelqu'un d'autre
00:58:54la femme d'Emmanuel Macron peut-être je ne sais pas moi
00:58:56et on va faire défiler
00:58:58plus de 100 bateaux
00:59:00navires sur un fleuve
00:59:02qui est difficilement navigable initialement
00:59:04à ciel ouvert
00:59:06donc sur 6 kilomètres c'est-à-dire 12 kilomètres
00:59:08de quais à sécuriser
00:59:10si on voulait avoir un problème
00:59:12je veux dire on ne s'y prendrait pas autrement
00:59:14les obstacles sont multiples
00:59:16évidemment on parle des balcons
00:59:18depuis quelques mois qui peut-être ne supporteront pas
00:59:20le poids de tous ces spectateurs
00:59:22on peut avoir des balcons qui s'effondrent
00:59:24les bâtiments haussmanniens
00:59:26apparemment
00:59:28ils n'ont pas été bâtis pour ça d'une part
00:59:30et puis ils ont un âge auguste n'est-ce pas
00:59:32donc ça fait quand même un petit moment
00:59:34qu'ils sont là et
00:59:36il avait été préconisé de faire
00:59:38des épreuves d'effort
00:59:40pour nos balcons et de voir
00:59:42s'ils allaient supporter
00:59:44mon cousin, ma grand-mère
00:59:46mes 4 enfants etc.
00:59:48et mes amis de province qui sont venus
00:59:50et mes amis de l'étranger etc.
00:59:52et malheureusement personne visiblement
00:59:54ou très peu de personnes ont fait pour le moment
00:59:56le nécessaire et puis évidemment
00:59:58il y a toujours cette idée qu'un sniper
01:00:00sur une fenêtre, il va être difficile
01:00:02à arrêter, donc pour ce faire
01:00:04on en revient au calvaire sécuritaire
01:00:06Laurent Nunez, le préfet de police de Paris
01:00:08a fait savoir
01:00:10qu'il voulait être en capacité
01:00:12de connaître chaque personne qui pourrait
01:00:14se trouver sur 12 km de balcon
01:00:16dans Paris le 26 juillet
01:00:18bon, je ne sais pas s'il en a la capacité
01:00:20mais ça implique que
01:00:22toutes les personnes qui seront sur les balcons
01:00:24si vous êtes résident d'un de ces immeubles
01:00:26et que vous avez un accès vu sur la Seine
01:00:28vous devez
01:00:30enregistrer
01:00:32le cousin sniper, je ne sais quoi
01:00:34on ne va pas souhaiter des catastrophes, ce serait absurde
01:00:36mais je veux dire, pour faire ça
01:00:38il faut sécuriser
01:00:40les égouts de Paris, il faut penser à la voie
01:00:42souterraine, à la voie subaquatique
01:00:44la mine
01:00:46qui est vieille 450 ans
01:00:48why not ? ça existe aussi
01:00:50les catacombes
01:00:52bien sûr, mais tout ce qui se trouve
01:00:54en dessous du sol, sous l'eau
01:00:56sur l'eau
01:00:58au niveau du sol
01:01:00les quais hauts, les quais bas
01:01:02les ponts, et puis tous les balcons
01:01:04il faut sécuriser tout et tout le monde
01:01:06à tout moment
01:01:08est-ce que c'était nécessaire par rapport à une cérémonie
01:01:10qui aurait pu se tenir au Stade de France
01:01:12c'était évoqué
01:01:14ou alors au Trocadéro, ce qui est toujours en plein air
01:01:16remarquez, Emmanuel Macron l'a prévu
01:01:18il a dit si on ne peut pas tenir cette cérémonie
01:01:20le long du fleuve
01:01:22le long des berges, eh bien on l'atteindra au Trocadéro
01:01:24ou ailleurs, il a prévu
01:01:26une position de repli
01:01:28les fameux plans B dont Anne Hidalgo apparemment
01:01:30n'a pas entendu parler, elle
01:01:32il n'y a pas grand monde qui en a entendu parler en réalité
01:01:34d'ailleurs en l'état de l'art, au moment où j'écris le bouquin
01:01:36à mon essai, il était question
01:01:38d'avoir une position de repli sur le Trocadéro
01:01:40ce qui restait quand même à haut risque en réalité
01:01:42le plan
01:01:44Stade de France était exit, normalement
01:01:46c'était fini, on n'en parlait plus
01:01:48Emmanuel Macron il fait une interview à la télévision, il dit
01:01:50finalement ce sera peut-être au Stade de France
01:01:52il ne doit pas décider tout seul
01:01:54j'imagine qu'il n'a pas
01:01:56il a un entendement
01:01:58Antoine Boitel, quid du
01:02:00on va en parler d'ailleurs juste après
01:02:02cette pause, je croyais qu'on parle du QR code
01:02:04je croyais qu'on parle des éléments
01:02:06qui sont prévus, vous avez parlé des drones
01:02:08vous avez parlé effectivement
01:02:10de la police qui va être mobilisée
01:02:12mais quid du QR code
01:02:14quid, je ne dirais pas du confinement
01:02:16on ne va pas répéter l'épisode Covid
01:02:18mais quand même
01:02:20il risque de se passer un certain nombre de choses
01:02:22intéressantes au cas à énumérer
01:02:24et à inventorier
01:02:26et puis vous aurez la parole 0826
01:02:28300 300 pour réagir
01:02:30pour poser toutes vos questions sur la sécurité
01:02:32que ça concerne Paris ou une autre ville
01:02:34à tout de suite sur Sud Radio
01:02:36Sud Radio Bercov dans tous
01:02:38ses états, appelez maintenant pour réagir
01:02:400826 300 300
01:02:42terre-de-france.fr
01:02:44le premier site
01:02:46d'articles français et patriotes
01:02:48présente
01:02:50Ici Sud Radio
01:02:54Les français parlent au français
01:02:58Les carottes sont cuites
01:03:00Les carottes sont cuites
01:03:02Sud Radio Bercov dans tous
01:03:04ses états
01:03:06Comment les jeux olympiques vont bouleverser
01:03:08durablement le quotidien des français
01:03:10c'est ce que vous dites en sous-titre
01:03:12Antoine Boitel dans
01:03:14le livre Le calvaire sécuritaire
01:03:16sur les rues aux éditions de l'observatoire
01:03:18alors durablement ça veut dire quoi ?
01:03:20Est-ce qu'on va en fait
01:03:22je vous pose la question
01:03:24et répondez-moi
01:03:26assez précisément sur certaines choses
01:03:28est-ce qu'on va quelque part, comparaison
01:03:30n'est pas raison mais quand même
01:03:32vivre un certain nombre d'épisodes
01:03:34que nous avons vécu glorieusement
01:03:36durant les 3 ans du Covid
01:03:38Alors le Covid, enfin les confinements
01:03:40sanitaires liés au Covid-19 c'était
01:03:42à chaque coin de rue
01:03:44la France sur tout le territoire tout le temps
01:03:46c'était une énorme bulle d'interdiction de circuler
01:03:48d'aller et venir dans la rue
01:03:50déjà c'était extrêmement dérogatoire par rapport
01:03:52à notre constitution
01:03:54à ce qu'est la France et ce qu'il a fait
01:03:56et ce qui fait sa grandeur, c'est la liberté notamment
01:03:58donc évidemment
01:04:00on est obligé de penser à ça quand on est parisien
01:04:02puisqu'on nous reprojette là-dedans
01:04:04donc à certains coins de rue effectivement
01:04:06quand vous résidez dans une zone proche d'un abord olympique
01:04:08on peut parler aussi bien de la porte de Versailles
01:04:10où il y a aussi un site olympique
01:04:12où on va décaler la rentrée pour les minots
01:04:14parce qu'il faut dégager les rues vous comprenez
01:04:16donc on avait dit qu'on décalerait pas les rentrées scolaires
01:04:18ben finalement on va le faire quand même en fait
01:04:20nos quartiers
01:04:22vont être placés sous
01:04:24bien sûr des nouvelles bulles sécuritaires
01:04:26nécessaires eu égard
01:04:28je le conteste pas moi
01:04:30eu égard à la menace énorme que fait peser
01:04:32le terrorisme islamiste sur le territoire
01:04:34national et sur
01:04:36nos intégrités physiques
01:04:38donc ça évidemment la menace
01:04:40elle est là mais effectivement
01:04:42pour pénétrer certaines zones parisiennes
01:04:44en véhicule, en piéton, en vélo, il faut le répéter
01:04:46il y aura besoin à certains endroits
01:04:48d'un laissé passer, d'un QR code etc
01:04:50puisque évidemment on a des sites
01:04:52olympiques en plein Paris
01:04:54en plein Paris, il faut quand même
01:04:56se rendre compte de ce qu'on est en train de faire actuellement
01:04:58promenez-vous dans Paris, allez à la Concorde, on en parlait tout à l'heure
01:05:00au pont Alexandre III, aux Invalides
01:05:02aux Champs de Mars
01:05:04c'est un énorme
01:05:06c'est un gigantesque bazar quand même
01:05:08routier pour l'instant
01:05:10et puis ensuite, ça va devenir un petit peu
01:05:12entre le village Potemkin
01:05:14et quand même
01:05:16l'interdiction perpétuelle
01:05:18de déambuler en réalité
01:05:20de balader, en principe on doit être libre de se balader
01:05:22mais alors ce que je voudrais
01:05:24parce que j'insiste sur le mot
01:05:26vous dites durablement
01:05:28on va se dire Antoine Moitel
01:05:30attendez oui, ça va être 3 mois
01:05:32très embêtant
01:05:34ça va être 3 mois, on va
01:05:36s'embêter là, mais après c'est fini
01:05:38alors vous dites attention
01:05:40on peut rappeler quand même
01:05:42que les JO commencent normalement
01:05:44aux alentours du 26 juillet
01:05:46avec l'arrivée de la flamme et l'inauguration
01:05:48nautique, et finissent
01:05:50sans parler des paralympiques pour l'instant admettons
01:05:52qu'ils se finissent au 11 août
01:05:54et puis ensuite on a les paralympiques
01:05:56fin août, début septembre
01:05:58mais pendant tout ce temps là et depuis, dès maintenant
01:06:00c'est-à-dire que les premières installations, par exemple au Champs de Mars
01:06:02ont débuté aux alentours du mois de mars
01:06:04et ça va aller jusqu'à fin septembre
01:06:06ça déjà
01:06:08c'est le bilan pour les parisiens
01:06:10merci pour l'héritage
01:06:12une demi-année d'interdit
01:06:14d'aller et venir
01:06:16enfin bref, pas très grave on va dire
01:06:18pas de problème par rapport à la belle vitrine
01:06:20olympique, communion, pas de problème
01:06:22cependant, évidemment
01:06:24il y a un héritage olympique
01:06:26qui est un petit
01:06:28impensé on va dire
01:06:30c'est qu'actuellement pour organiser un grand événement
01:06:32pacifiste, puisque c'est quand même l'objet des jeux de Coubertin
01:06:34on peut le rappeler, il faut déployer
01:06:36une débauche sécuritaire
01:06:38quand même très très importante
01:06:40et on remet en place
01:06:42les plateformes de laisser passer
01:06:44qui sont opportunément
01:06:46tirées de leur sommeil
01:06:48tels des zombies qui dormaient
01:06:50tranquillement depuis l'année 2020
01:06:52et puis
01:06:54on va contrôler
01:06:56nos concitoyens et c'est encore
01:06:58une fois évidemment
01:07:00les forces de l'ordre qui vont s'y coller
01:07:02avec de la sécurité privée, des réservistes
01:07:04des étudiants, des retraités
01:07:06l'armée aussi, l'armée sera présente
01:07:0820 000 militaires
01:07:10Vigipirates etc
01:07:12il y a un camp de base vous savez qui se monte
01:07:14dans l'est parisien vers Vincennes
01:07:16qui vont sécuriser les navires
01:07:18en amont de l'inauguration nautique
01:07:20et qui vont bien sûr
01:07:22suppléer aux besoins
01:07:24sécuritaires puisqu'on parle de
01:07:2645 000 FDO
01:07:28pendant l'événement
01:07:32qu'est-ce qui nous dit en réalité
01:07:34que ça ne va pas donner des idées
01:07:36à un pouvoir souvent contesté
01:07:38que quand on veut
01:07:40on sait faire
01:07:42qui peut le plus peut le moins
01:07:44si ça recommence pour une raison x ou y
01:07:46les gilets jaunes
01:07:48on a montré qu'on est capable
01:07:50de maintenir l'ordre
01:07:52on sait faire une culture sécuritaire
01:07:54c'est une démonstration
01:07:56c'est une démonstration énorme
01:07:58du point de vue sécuritaire ce qu'ils sont en train de faire
01:08:00depuis des années moi je trouve ça impressionnant
01:08:02en tant que journaliste spécialisé
01:08:04c'est des gens qui savent ce qu'ils font
01:08:06c'est pas Laurent Nunez
01:08:08c'est pas quelqu'un qui est à côté
01:08:10de ses pompes
01:08:12en quoi par exemple pourront-ils justifier
01:08:14à moins qu'il y ait des attentats
01:08:16ou à moins qu'il y ait une nouvelle pandémie
01:08:18c'est vrai qu'on pourrait trouver
01:08:20on a beaucoup parlé du gouvernement par la peur
01:08:22pas seulement en France mais c'était partout
01:08:24pendant le Covid
01:08:26il y a eu le gouvernement par le chaos
01:08:28c'est vieux comme le monde
01:08:30on connait simplement des formes modernes
01:08:32et numériques intéressantes
01:08:34est-ce que vous pensez que
01:08:36au fond il y aurait des possibilités
01:08:38de montrer
01:08:40en fait
01:08:42quand je lis votre livre je me dis
01:08:44les JO c'est une formidable
01:08:46maquette d'entraînement
01:08:48on est les cobayes
01:08:50je serais complotiste si j'allais jusqu'à dire ça
01:08:52cependant
01:08:54on peut rappeler qu'il y a une représentation nationale
01:08:56qui vote
01:08:58qui a très bien voté
01:09:00des dispositifs antiterroristes
01:09:02dès le début de l'ère Macron
01:09:04donc en 2017
01:09:06et on s'appuie sur ces lois
01:09:08et le loi olympique
01:09:10de l'année dernière pour sécuriser l'événement
01:09:12jusque là
01:09:14vu qu'on a une menace comme l'état islamique
01:09:16au Khorasan sur la tête
01:09:18pourquoi pas
01:09:20c'est nécessaire
01:09:22si on le faisait pas on serait coupable
01:09:24c'est bien le problème
01:09:26jusqu'où on va
01:09:28je laisse l'imagination de vos auditeurs
01:09:30le soin d'y répondre
01:09:32on peut quand même se questionner
01:09:34sur cette façon qu'on a
01:09:36d'être
01:09:38j'exige cette déambulation
01:09:40nautique le 26 juillet
01:09:42allez hop
01:09:4445 000 policiers
01:09:46on s'y colle, on ferme tous les quartiers
01:09:48on réduit le nombre de personnes
01:09:50qui étaient prévues pour regarder le truc
01:09:52parce que c'est trop dangereux
01:09:54on veut savoir qui est au balcon
01:09:56Paris est souvent une ville
01:09:58considérée comme un musée
01:10:00mais c'est pas non plus une salle de spectacle
01:10:02en plus Paris est une ville économique
01:10:04qui travaille, qui oeuvre
01:10:06qu'on le veuille ou non
01:10:08qu'on le déploie, qu'on s'en réjouisse
01:10:10je veux pouvoir aller acheter ceci ou cela
01:10:12dans le quartier où j'ai l'habitude d'aller
01:10:14on voit des gens qui sont notamment commerçants
01:10:16de la Seine
01:10:18qui vont devoir fermer boutique
01:10:20parce que plus personne ne pourra entrer dans leur quartier
01:10:22c'est quand même terrible
01:10:24ce qui au moins me frappe
01:10:26c'est qu'il y a un prolongement
01:10:28on a commencé à nous dire
01:10:30voie sur berge terminée, je parle pour la circulation
01:10:32ensuite on a dit
01:10:34attention ça c'est couloir pour les bicyclettes
01:10:36ça c'est trottinette
01:10:38ça c'est ceci cela
01:10:40on a continué à nous dire, moi ça me fascine
01:10:42parce que je n'ai rien contre les bicyclettes
01:10:44j'adore faire de la bicyclette mais plus tourne dans les bois
01:10:46que dans l'oxyde de carbone
01:10:48mais on a dit, les bicyclettes
01:10:50peuvent aller en sens interdit, brûler les feux rouges
01:10:52sans aucun problème, on le voit ça
01:10:54du matin au soir, ça veut dire
01:10:56qu'il y a eu une espèce de
01:10:58cacophonie organisée
01:11:00bordélisation du pays
01:11:02en tout cas de Paris
01:11:04j'espère que les autres ne suivront pas
01:11:06avec mort de commerce à la clé
01:11:08déjà, avant les Jeux Olympiques
01:11:10vous pouvez le dire, vous allez en rue de Rivoli
01:11:12vous allez dans certains endroits
01:11:14vous avez des commerces entiers, je ne parle pas de restaurants
01:11:16qui ne marchent plus, donc on ne va pas être pessimiste
01:11:18mais on se dit au fond
01:11:20ces Jeux Olympiques
01:11:22vont ajouter à ça
01:11:24et le problème, vous le soulevez
01:11:26dans votre lit, mais
01:11:28qu'est-ce qui va rester pérenne
01:11:30dans cette histoire, je ne parle pas
01:11:32seulement au niveau des lois, mais au niveau
01:11:34des sentiments, ils vont se dérouler à Paris
01:11:36il y a des endroits où il ne faut plus y aller
01:11:38les interdits, etc.
01:11:40c'est un cas social d'impact, en quelque sorte
01:11:42sur ce qu'il va devenir Paris
01:11:44ce que ça me rappelle, au passage
01:11:46c'est qu'il y a une filiation idéologique entre
01:11:48Anne Hidalgo et Emmanuel Macron
01:11:50ils viennent tous les deux d'une certaine gauche caviar
01:11:52qu'on le veuille ou non, du Parti Socialiste
01:11:54et
01:11:56ils n'ont pas forcément une idée
01:11:58sécuritaire ou de sécurité intérieure
01:12:00bien affirmée. Anne Hidalgo, pour qu'elle ait
01:12:02une police municipale, il a presque fallu
01:12:04la forcer à un moment, et puis ensuite
01:12:06il a fallu lui donner l'autorisation de l'affaire
01:12:08à l'Assemblée Nationale. Elle l'a faite
01:12:10elle vaut ce qu'elle vaut, les policiers municipaux
01:12:12parisiens sont des gens
01:12:14formidables et je les salue au passage
01:12:16cependant, évidemment
01:12:18elle montre autant
01:12:20d'amour pour la question sécuritaire
01:12:22on peut parler de larmes qu'ils n'ont pas, par exemple
01:12:24que Emmanuel Macron
01:12:26au début de son mandat, qui comprend très bien
01:12:28l'enjeu terroriste international
01:12:30ça aurait été un comble puisqu'on est en 2017
01:12:32et qui cependant n'a pas forcément
01:12:34un amour du fonctionnaire de police
01:12:36très affirmé
01:12:38et il ne s'intéresse pas beaucoup à la question de la sécurité intérieure
01:12:40il faut quand même bien le lire et le répéter
01:12:42encore une fois. Donc jusqu'à aujourd'hui
01:12:44on en paye un petit peu
01:12:46on paye un peu la facture
01:12:48ça dépend pas que de lui
01:12:50on a un contexte international qui nous tombe sur la poire
01:12:52ça c'est pas de sa faute
01:12:54par contre, comment on y répond ?
01:12:56on y répond en mettant des QR codes ?
01:12:58c'est un peu juste
01:13:00Et ces QR codes
01:13:02vont être appliqués à une partie de la population
01:13:04parisienne, pas toutes de toute façon
01:13:06il faut que vous habitiez dans les zones
01:13:08concernées. Il faut que vous ayez une raison
01:13:10de vous rendre à un endroit qui va vous être
01:13:12empêché
01:13:14il y a une entrave en fait de circuler
01:13:16il va falloir justifier
01:13:18j'y suis bien allé sur ma plateforme
01:13:20une enquête a été effectuée j'imagine
01:13:22derrière pour savoir
01:13:24En fait c'est intéressant ce que vous disiez
01:13:26en fait il y aura pendant 6 mois
01:13:28et pardon, bien avant 6 mois
01:13:30Paris va être sujette
01:13:32à une espèce d'entrave
01:13:34enfin d'entrave
01:13:36c'est Gulliver avec les liputes quoi
01:13:38et on peut parler
01:13:40de la Seine-Saint-Denis au passage
01:13:42parce qu'à Saint-Denis il y a aussi des sites olympiques
01:13:44il y a le stade de France, il y a le village olympique
01:13:46c'est rebelote
01:13:48il y a aussi des gens qui vont être empêchés
01:13:50de circuler à droite à gauche
01:13:52après vous avez tous les sites, Bordeaux, Nice
01:13:54Lille, où vous voulez
01:13:56il y a des spots olympiques partout en France
01:13:58dans beaucoup d'endroits
01:14:00et ces gens-là
01:14:02on va leur dire, là t'y vas pas en fait
01:14:04c'est off
01:14:06donc on va jouer le jeu
01:14:08le temps de l'olympisme
01:14:10et bien sûr, tant mieux
01:14:12et ça donnera une grande beauté à la vitrine française
01:14:14et ce qui est vraiment très passionnant
01:14:16c'est que
01:14:18normalement les Jeux Olympiques
01:14:20on est ravis
01:14:22c'est une fête internationale
01:14:24c'est une fête mondiale, c'est la fête du sport
01:14:26c'est la fête des compétitions
01:14:28qui ne s'en réjouiraient
01:14:30et ça ce n'est pas dû ni à Macron
01:14:32ni à Hidalgo et autres
01:14:34on a cette chape qui est arrivée depuis 2010
01:14:362012, du terrorisme
01:14:382015 ça a été
01:14:40l'Acme avec le Bataclan et Charlie Hebdo
01:14:42mais bien avant il y a eu Mohamed Merah
01:14:44il y a eu beaucoup d'autres choses
01:14:46et dans le contexte occidental il y a eu des concerts qui ont été frappés
01:14:48les lieux de train à Madrid
01:14:50des étudiants, c'était encore bien plus longtemps que ça
01:14:52et puis rappelez-vous aussi
01:14:54les anglais, entre guillemets
01:14:56ils sont allés au stade de France pour entrer
01:14:58dans telle ou telle compétition
01:15:00effectivement, ça a été un gros marqueur
01:15:02pour la coupe du monde de rugby
01:15:04qui était déjà un galop d'essai par rapport aux Jeux Olympiques
01:15:06ils se sont réjouis que la coupe du monde de rugby
01:15:08se déroule bien
01:15:10dont actes et bravo
01:15:12le rugby ça se déroule en général mieux que le football
01:15:14il se trouve que juste avant
01:15:16il y avait eu cet événement de la finale
01:15:18qui ne s'était pas très bien passé
01:15:20on peut le rappeler
01:15:22même si ça les agace, mais bon
01:15:24quand on voit ça, on se dit
01:15:26ça va se passer comment ?
01:15:28au passage, je rappelle quand même qu'à Châteauroux
01:15:30il y a un site olympique de tir
01:15:32le maire de la ville
01:15:34a décidé de ne pas faire une fan zone
01:15:36il y en avait une de prévue
01:15:38c'est un budget en moins pour sa commune de 300 000 euros
01:15:40qui ne va pas dépenser en réalité
01:15:42parce qu'il ne voit pas tellement
01:15:44l'intérêt de la ferveur populaire autour
01:15:46et puis c'était trop de bazar
01:15:48pour une commune d'organiser ce truc
01:15:50toutes les villes qui se retrouvent avec le trajet
01:15:52de la flamme à travers leur ville
01:15:54des fois ils la prennent vraiment sur le tard
01:15:56je pense à un élu du 93
01:15:58qui l'a pris à une réunion de conseil
01:16:00avec un autre élu
01:16:02ils doivent quand même déployer
01:16:04c'est comme quand le Tour de France passe chez vous
01:16:06donc bon, merci
01:16:08non merci pas
01:16:10par rapport au trajet de la flamme
01:16:12d'Alberville, c'est sûr qu'on se dit
01:16:14on a des questions sur les réseaux sociaux
01:16:16il y a une question qui pose
01:16:18Antoine Boitel
01:16:20est-ce qu'il peut y avoir vraiment un risque
01:16:22de pénurie de policiers si la Nouvelle-Calédonie
01:16:24ça continue, si à l'euro ça se passe mal
01:16:26en même temps il y a les JO
01:16:28si on a connu des émeutes l'année dernière
01:16:30avec la mort du jeune Nahel
01:16:32s'il y a d'autres événements qui se greffent
01:16:34en même temps
01:16:36la grande question c'est
01:16:38certaines sources sécuritaires évoquent des possibilités
01:16:40de radias dans les campagnes etc
01:16:42Gérald Darmanin a répondu à cette question
01:16:44il n'y a pas très longtemps en fait
01:16:46il y a eu un communiqué de presse qui a fait état
01:16:48de 14 000 policiers et gendarmes
01:16:50sur tout le territoire
01:16:52mais ils font le communiqué de presse cette semaine
01:16:54donc je voulais quand même préciser
01:16:56que ça a quand même
01:16:58un petit côté action-réaction
01:17:00c'est-à-dire qu'il n'y a plus d'une source sécuritaire
01:17:02qui s'est inquiétée de savoir ce qu'allait devenir les campagnes
01:17:04par la Nouvelle-Calédonie tout à fait
01:17:06les gendarmes et les policiers en ce moment
01:17:08ils n'ont pas vraiment que l'olympisme à traiter
01:17:10c'est pas le spot de surf
01:17:12du Tahiti Gate
01:17:14donc évidemment tout le monde s'est demandé
01:17:16s'il y aurait assez de CRS sur les plages
01:17:18pour les sécuriser
01:17:20et de toute façon
01:17:22tout l'enjeu sécuritaire sera mis
01:17:24sur la zone francilienne
01:17:26quoi qu'il advienne
01:17:28et ce sera quoi qu'il en coûte
01:17:30ils sont en train de rajouter de l'argent pour les sécurités privées
01:17:32Antoine Battel, on sait combien
01:17:34juste en dehors de
01:17:36l'Île-de-France
01:17:38est-ce qu'il y a beaucoup de territoires olympiques
01:17:40qui vont exister en France ?
01:17:42Il y a
01:17:44beaucoup de territoires olympiques en France
01:17:46on peut penser à nos amis de Lille, de Lyon
01:17:48de Bordeaux
01:17:50ils ont aussi leurs bulles sécuritaires
01:17:52à assurer bien sûr
01:17:54tous les policiers et gendarmes qui sont affectés à ça
01:17:56ils font pas autre chose pendant ce temps-là
01:17:58on nous dit qu'il y aura 14 000 policiers et gendarmes de plus
01:18:00par rapport à la même période en 2023
01:18:02qui seront présents dans les territoires
01:18:04comme on dit dans les territoires
01:18:06c'est-à-dire en France en fait
01:18:08moi je dis ok très bien
01:18:10pas de problème
01:18:12au début du communiqué il y a marqué que c'est grâce à l'engagement
01:18:14des policiers et des gendarmes qui n'auront pas de vacances en famille
01:18:16que c'est rendu possible
01:18:18le calvaire sécuritaire il est là
01:18:20moi je trouve ça terrible
01:18:22les pauvres gens, leurs syndicats sont invités
01:18:24à négocier bien des choses
01:18:26depuis des mois
01:18:28en off on m'a dit
01:18:30Darmanin leur a dit très tôt
01:18:32je vous annonce que vous n'aurez pas de vacances cet été-là
01:18:34réagissez les syndicats de police
01:18:36je vous tends
01:18:38je vous tends le fil
01:18:40ils ont réagi
01:18:42ils ont fini par réagir
01:18:44mais c'est quand même des gens qui savent aussi ce qu'ils font
01:18:46donc ils ont quand même réagi
01:18:48et ils ont obtenu comme chacun sait
01:18:50des primes qui ont fait saliver
01:18:52d'autres syndicats
01:18:54d'autres fonctions, d'autres professions
01:18:56on va continuer d'en parler
01:18:58après cette courte pause
01:19:00au 0826 300 300
01:19:02parle du calvaire sécuritaire
01:19:04à tout de suite sur Sud Radio
01:19:10terre-de-france.fr
01:19:12le premier site d'articles français
01:19:14et patriotes présente
01:19:16ici Sud Radio
01:19:20les français
01:19:22parlent au français
01:19:24je n'aime pas
01:19:26la blanquette de veau
01:19:28je n'aime pas la blanquette de veau
01:19:30Sud Radio Bercov dans tous ses états
01:19:32Antoine Boitel
01:19:34le calvaire sécuritaire paru aux éditions
01:19:36de l'observatoire
01:19:38vous êtes spécialiste dans les affaires de police
01:19:40aussi Antoine Boitel, vous avez donc interrogé
01:19:42énormément de gens à propos
01:19:44de cet événement, des JO
01:19:46très franchement là, quel est
01:19:48le
01:19:50on ne demande pas de données, des noms
01:19:52c'est pas seulement Nunez et Darmanin
01:19:54vous avez vu des gens de la base
01:19:56quel est leur état d'esprit
01:19:58est-ce qu'ils sont, ils se disent bon bah il faut le faire
01:20:00on va le faire, ça c'est clair, mais au-delà de ça
01:20:02est-ce qu'ils en sont plutôt réjouis
01:20:04ou plutôt inquiets, ou quoi ?
01:20:06plutôt réjouis, les seuls policiers
01:20:08que j'ai vu se réjouir pour le moment
01:20:10c'est ceux qui sont athlètes
01:20:12olympiques et qui essayent de concourir
01:20:14je les ai rencontrés à Beauvau, ils étaient très sympas
01:20:16mais bon, ils font du kayak dans la vie
01:20:18ceux qui sont
01:20:20en police secours par exemple
01:20:22ils ne sont pas du tout à l'aise
01:20:24vis-à-vis de l'événement, ils le sont encore
01:20:26moins vis-à-vis de la parade nautique
01:20:28après c'est pas des décideurs, mais bon c'est quand même eux
01:20:30qui vont devoir assurer
01:20:32la sécurité de ces événements
01:20:34ils se questionnent
01:20:36aussi de savoir s'il y a un étudiant bénévole
01:20:38qui a été recruté pour le truc
01:20:40et donc on a bien filtré
01:20:42puisqu'on sait qu'il y a plus de 40 profillés
01:20:44qui ont été sortis de l'organisation
01:20:46olympique parce qu'ils étaient
01:20:48fichés ou fichables
01:20:50au statut de radicalisation
01:20:52terroriste. Même s'ils ne sont pas fichés S
01:20:54les FSPRT
01:20:56en l'occurrence ils sont fichés S
01:20:58donc on a 40 profillés qui ont été sortis
01:21:00soit fichés S, soit radicalisation
01:21:02terroriste. 41
01:21:04sur combien
01:21:06de bénévoles ?
01:21:08On a des milliers de bénévoles
01:21:10mais celui qui ne se lève pas le matin
01:21:12l'étudiant par exemple
01:21:14qui a été formé en 3 semaines
01:21:16c'est un CRS qui va prendre sa place
01:21:18ou un agent de sécurité privée
01:21:20qui aura été aussi
01:21:22embauché, c'est son patron
01:21:24qui décide, il n'est pas forcément
01:21:26donc on peut se demander
01:21:28quel est leur état d'esprit actuellement
01:21:30aux policiers, aux gendarmes
01:21:32c'est des gens qui, voilà, les fonctionnaires
01:21:34ils fonctionnent, il n'y a pas de problème, ils savent ce qu'ils ont à faire
01:21:36mais moi je crois que
01:21:38ils ne sont pas
01:21:40très heureux, pas très jouasses de voir
01:21:42se coltiner cet événement-là
01:21:44après tout ce qu'on leur a demandé
01:21:46depuis des années, il ne manquait plus que ça
01:21:48On a Philippe
01:21:50qui nous appelle depuis Caen, André. Bonjour Philippe
01:21:52Bonjour Philippe
01:21:54Bonjour André, monsieur Boitelle
01:21:56Je vous écoute
01:21:58Ecoutez
01:22:00En vrai, j'ai
01:22:02une petite
01:22:04idée, une supposition à soumettre
01:22:06Allez-y
01:22:08On peut à mon avis avoir la médaille d'or
01:22:10olympique justice
01:22:12dans la catégorie justice
01:22:14pour la magistrature, alors je propose
01:22:16quelque chose, c'est mobiliser
01:22:18les magistrats
01:22:20les élèves en magistrature
01:22:22pour envoyer
01:22:24on a le temps encore, les 100%
01:22:26d'OQTF
01:22:28comme ça, ça va nous donner un petit peu
01:22:30d'espace libre et puis
01:22:32en proposition, parce que vous savez
01:22:34comme moi, André, qui a le syndicat de la
01:22:36magistrature qui fait quelques
01:22:38remous de temps en temps
01:22:40et bien je leur accorde
01:22:42une prime d'activité olympique
01:22:44ils auront une prime
01:22:46en même temps que les policiers
01:22:48et autres
01:22:50et une récupération
01:22:52du jour de congé
01:22:54si objectif, 100% atteint
01:22:56des OQTF
01:22:58C'est-à-dire, attendez, je
01:23:00voulais dire que les magistrats
01:23:02s'occupent d'expulser
01:23:04vraiment comme ils doivent
01:23:06le faire
01:23:08les OQTF, c'est ça, enfin de
01:23:10remplir l'obligation, c'est ça ?
01:23:12Et là, au bout du chemin
01:23:14il y a une médaille d'or olympique
01:23:16pour la justice, catégorie magistrature
01:23:18Alors, je vais vous dire mon cher Philippe
01:23:20je suis, j'entends ce que
01:23:22vous dites, mais hélas, hélas
01:23:24hélas, je regrette que vous n'ayez pas
01:23:26fait votre position il y a 3 ans
01:23:28car vous savez que pour expulser
01:23:30et arriver à, vraiment
01:23:32alors là, on en a beaucoup parlé
01:23:34pour arriver à faire
01:23:36qu'un OQTF quitte le territoire français
01:23:38vous en avez au moins
01:23:40pour 6 mois, c'est les travaux d'Hercule
01:23:426 mois, 1 an, parce que
01:23:44il y a les avocats
01:23:46les centres de rétention, etc
01:23:48etc, etc, et ça ne se fait
01:23:50pas du tout très vite. Philippe, c'est ça
01:23:52le problème. C'est une bonne idée
01:23:54enfin, ce serait une très bonne idée
01:23:56si c'était faisable, mais
01:23:58est-ce que c'est faisable ? Je dois dire
01:24:00que j'en doute profondément.
01:24:02Alors, moi, je voulais dire à Philippe que
01:24:04il a quand même d'ores et déjà été entendu
01:24:06par le ministre de la Justice et le ministre de l'Intérieur
01:24:08puisque, en l'occurrence, la Place
01:24:10Andome a décidé de
01:24:12comment dire, de mettre vraiment les magistrats
01:24:14sur le pont pendant tout l'été, au même titre que les
01:24:16policiers et les gendarmes, pour faire en sorte
01:24:18que la justice soit
01:24:20suivie des faits pendant toute cette période qui va être
01:24:22intense, qui peut être potentiellement
01:24:24intense en larcins et délinquances
01:24:26eu égard, par exemple, à la venue de
01:24:28tous nos touristes adorés qui vont
01:24:30se faire dépouiller dans le RER ou au champ de Mars
01:24:32ou je ne sais où. Par ailleurs,
01:24:34du côté de la police
01:24:36et de la gendarmerie, il y a des groupes qui sont
01:24:38créés pour harceler
01:24:40actuellement, enfin harceler
01:24:42créer un système d'entrave
01:24:44aux terroristes qui sont sortis de prison
01:24:46aux personnes qui sont identifiées
01:24:48comme radicalisation terroriste
01:24:50et depuis le mois
01:24:52de mai, il y a une directive
01:24:54pour faire de la
01:24:56visite domiciliaire, pour s'assurer
01:24:58que la personne n'a pas
01:25:00dévié, n'est pas atteinte psychologiquement
01:25:02tout à coup, avec un couteau fou
01:25:04qui sortira de sa poche, et puis
01:25:06qu'il n'a pas été quitté par sa femme
01:25:08et que tout le monde va bien
01:25:10et même, par exemple, s'il a vendu un peu de shit
01:25:12je ne sais pas quand, la semaine dernière, on va aller
01:25:14vérifier chez lui, parce qu'on lui fait
01:25:16une alcapone, c'est-à-dire qu'on pourra l'interpeller sur autre chose
01:25:18Attendez, Antoine Boitel, est-ce qu'on a
01:25:20les moyens, avec ce qui se passe
01:25:22d'aller voir tous les chauffeurs
01:25:24les narcotrafiquants
01:25:26les ceux-ci, les ceux-là, c'est impossible
01:25:28En tout cas, peut-être que c'est une façon
01:25:30de se border de la part de la fonction publique
01:25:32de dire, nous on a fait
01:25:34on a donné la consigne
01:25:36après, charge au directeur départemental
01:25:38on ne dit plus comme ça, mais voilà
01:25:40de mettre ça en musique
01:25:42C'est ça, la réforme
01:25:44de la police nationale, c'était un chef
01:25:46qui décide avec des relais bien identifiés
01:25:48dans chaque département, avec un préfet, en gros
01:25:50qui pilote tout. Bon bah, dont acte
01:25:52on va voir si ça marche, pour ce qui est de la guerre
01:25:54contre le stupe, en tout cas, pour l'instant, c'est pas impressionnant
01:25:56Est-ce qu'on a les effectifs
01:25:58à supposer
01:26:00qu'on a des gens très bien et que ça peut marcher
01:26:02mais est-ce qu'on a les effectifs pour
01:26:04surveiller tout ça ? C'est toujours la même question
01:26:06on peut dire qu'on a des gros effectifs
01:26:08de police et de gendarmerie en France
01:26:10qui sont conquérants
01:26:12qui sont combattants. Ceci dit
01:26:14moi, on m'a dit aussi, du côté des syndicats
01:26:16à un moment, on m'a dit ça à l'automne
01:26:18que les départs en retraite étaient un petit peu
01:26:20traités au ralenti du côté
01:26:22de l'ARH, et que par contre
01:26:24on poussait les sorties d'école le plus rapidement possible
01:26:26pour qu'ils soient sur le terrain
01:26:28à l'instant T, c'est-à-dire depuis mai
01:26:30la flamme se promène en France
01:26:32donc il fallait faire sortir vite, vite, vite
01:26:34du monde des écoles, de police, et puis
01:26:36pareil pour les formations pénitentiaires notamment
01:26:38donc il faut avoir le plus de
01:26:40bleu dans la rue possible, c'est un héritage
01:26:42sarcosiste qu'on porte jusqu'à aujourd'hui
01:26:44il faut être visible, il y a une opération
01:26:46blouson qui va se dérouler devant une gare
01:26:48moi je l'ai vu hier devant
01:26:50la gare du Stade de France à Saint-Denis
01:26:52c'est un endroit où il y a des mecs qui vendent
01:26:54des clopes à Gimignan, c'est-à-dire
01:26:56toute la journée, vous pouvez voir vos petits
01:26:58vendeurs de cigarettes là
01:27:00donc on parle
01:27:02de contrebande évidemment
01:27:04illégale en tout cas, et bien là il y avait
01:27:06une grosse voiture de police
01:27:08et puis une voiture de police municipale pas très loin
01:27:10il fallait montrer qu'on était présents
01:27:12bon ben le lendemain ils ne sont plus là en fait
01:27:14c'est-à-dire que...
01:27:16et les vendeurs de cigarettes peuvent revenir
01:27:18ils étaient là ce matin, confiants
01:27:20en tout cas mobilisation générale
01:27:22intéressant, en tout cas à suivre effectivement
01:27:24mais lisez le livre d'Antoine Boitelle
01:27:26c'est vrai que le calvaire sécuritaire
01:27:28vous savez, un homme et une femme avertis
01:27:30en vaut 10
01:27:32merci à Antoine Boitelle de l'avoir écrit, nous on rappelle votre livre
01:27:34publié aux éditions de l'Observatoire, le calvaire sécuritaire
01:27:36comment les Jeux Olympiques ont bouleversé
01:27:38durablement le quotidien des Français
01:27:40merci André Bercoff d'avoir animé l'émission, on se retrouve
01:27:42demain entre midi et 14h
01:27:44il y aura Florent Philippot qui sera votre invité
01:27:46à partir de midi 10
01:27:48et attention, il y a quelqu'un qui va
01:27:50nous parler, le fondateur de RTE
01:27:52qui va nous parler du scandale
01:27:54d'électricité comme vous ne l'avez jamais
01:27:56entendu. Effectivement, c'est André Merlin
01:27:58qui sera avec vous pour le Face à Face
01:28:00tout de suite, c'est Brigitte Lahaye sur Sud Radio, à demain
01:28:04Sud Radio Bercoff, dans tous ses états
01:28:06midi 14h, André Bercoff
01:28:08avec TerreDeFrance.fr
01:28:10le premier site d'articles
01:28:12français et patriotes