Bruno Retailleau, sénateur du roupe Les Républicains, était l'invité du Face à Face d'Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC.
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00:00 Faut-il oui ou non reconnaître l'État palestinien ?
00:02 Aujourd'hui, non.
00:04 Aujourd'hui, non, je vais vous dire tout simplement
00:06 parce que ce serait accorder une victoire éblouissante, considérable au Hamas.
00:10 Ça serait consacrer cette victoire là et ce serait consacrer
00:14 la paternité islamiste de cet État.
00:17 En revanche, bien sûr, il faudra reconnaître l'État de Palestine.
00:22 Nous sommes pour la solution à deux États parce que ne pas le faire,
00:26 ce sera là aussi encourager les islamistes.
00:29 Ça veut dire que si je vous comprends bien, vous êtes pour la reconnaissance
00:32 de la Palestine, mais pas maintenant.
00:34 Solution à deux États parce qu'aujourd'hui, ce serait une victoire
00:37 pour les islamistes.
00:38 Mais s'il n'y en avait pas demain, l'État palestinien serait encouragé.
00:42 Ce sera après la paix.
00:43 D'abord la paix, d'abord la paix.
00:45 Et je veux simplement rappeler, y compris à l'extrême gauche française
00:48 qui parle beaucoup de cessez-le-feu, le Hamas détient les clés du cessez-le-feu
00:53 qui libère les prisonniers, les otages.
00:55 Vous vous rendez compte depuis des mois et des points, depuis le 7 octobre,
00:58 ces hommes, ces femmes, jeunes ou moins jeunes,
01:01 qui croupissent dans les geôles du Hamas,
01:04 mais ils doivent être psychologiquement totalement détruits.
01:07 On peut penser à eux de temps en temps, non ?
01:09 Bruno Retailleau, Emmanuel Macron s'est dit prêt à cette reconnaissance hier,
01:14 mais à un moment utile, pas dans l'émotion.
01:16 Au fond, vous dites la même chose.
01:18 Vous êtes sur la même ligne qu'Emmanuel Macron là-dessus.
01:19 Oui, je pense que le moment n'est pas venu pour les raisons que je viens de vous indiquer.