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Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, était l'invité d'Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC. 

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Transcription
00:00Bruno Retailleau, il y en a un par contre qui est prêt, c'est Édouard Philippe qui hier soir à 20h annonçait sur Le Point.fr qu'il était candidat à la prochaine présidentielle.
00:10J'ai vu sur vos lèvres, c'est ce qu'il sait, un sourire en coin.
00:14Je me dis, qu'est-ce que vous pensez de ce timing ? C'est-à-dire que là nous, on est tous vraiment le nez sur le guidon de la question de
00:19est-ce qu'il y aura quelqu'un pour gouverner là, maintenant, aujourd'hui, demain ? Et effectivement, il se projette.
00:24Alors peut-être qu'au contraire, il a l'air de dire, ils n'y arrivent pas mais moi j'y arriverai. Est-ce que c'est comme ça que vous le voyez ?
00:29Non, deux réflexions. Franchement, est-ce que 2027, c'est dans la préoccupation des Français aujourd'hui ?
00:35La France vient de subir une dissolution. Il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale. Il n'y a pas de Premier ministre.
00:42Il n'y a pas de gouvernement. Il n'y a pas de budget posé sur la table, contrairement à l'habitude.
00:47Et on voit quelqu'un sortir du bois pour 2027. Je pense que, comme vous le dites très bien, ce n'est pas dans le timing.
00:55Deuxième élément, c'est ce que je note en tout cas, ça marque bien la fin du macronisme. En tout cas, on est entrés dans une autre période.
01:03Je me souviens que cet été, au moment de la dissolution, Édouard Philippe, à juste titre d'ailleurs, avait indiqué, avec ces mots,
01:10« Emmanuel Macron vient de tuer la majorité présidentielle ».
01:14C'est donc une course sous petits chevaux qui est en train d'être lancée dans le camp du président de la République.

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