• il y a 7 mois
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Dans la deuxième heure de son émission consacrée à la culture, Thomas Isle reçoit chaque jour un invité.
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Transcription
00:00 Et votre invité ce matin Thomas, vous recevez Christophe Willem.
00:02 C'est quoi le problème ?
00:04 Je suis plus moi-même, pourquoi tu changes de chaîne ?
00:08 PS, je t'aime.
00:10 C'est quoi le problème ?
00:12 Rien à voir avec le Parti Socialiste, évidemment.
00:14 Au début on m'a sorti, c'est ça qu'il y a de certain.
00:16 On va donc pas diffuser, c'était au moment de la campagne, parce que c'était PS.
00:20 Là on est en pleine campagne, c'est ça ce moment.
00:22 C'est le titre en tout cas de cet album, Panorama, et ce single.
00:26 Donc PS, je t'aime et PS.
00:28 Le gars sort un titre vraiment bien, et c'est véridique.
00:32 Vous y avez pas pensé du tout ?
00:34 Pas du tout.
00:36 C'est écrit en tout cas par Slimane, c'est pas vous qui l'avez écrit.
00:38 Slimane est très...
00:40 Peut-être un message subliminal.
00:42 Je crois que les choses sont dites, les choses sont très claires.
00:44 Ça a été certifié single de Platine, c'est une chanson de retrouvailles pour le coup avec le public.
00:50 J'imagine que ce succès ça vous a fait plaisir, ça vous a fait du bien Christophe Willem.
00:52 Vraiment, et puis en plus c'est vrai que c'est arrivé assez longtemps après l'album Rio.
00:56 Il y a eu le confinement entre ces deux albums, donc il y a eu aussi pas mal de remises en question.
01:00 Retour chez les parents.
01:02 Retour chez mes parents, parce que je suis en travaux chez moi, et donc j'ai subi le confinement avec tout ce qui s'est mis à l'arrêt.
01:06 Donc c'est vrai que je suis arrivé avec cet album là, plus un peu comme une thérapie.
01:12 En vrai je faisais vraiment en parallèle une thérapie, c'est pas une blague pour le coup.
01:16 Même pendant le confinement c'était en visio avec la psy, c'est vraiment ma vie que j'ai eue.
01:20 Et donc c'est là que cet album en fait, c'est venu un peu clôturer tout ce travail de thérapie.
01:26 Donc en fait j'étais vraiment dans un truc de "bon bah moi je suis dans un lâcher prise, dans l'abandon total, je sais pourquoi je fais cet album".
01:32 Mais j'étais plus du tout dans ces paramètres d'attendre quoi que ce soit en fait.
01:35 Et je pense que c'est vraiment quand on n'attend rien, qu'on peut que être cueilli par ce qui se passe en fait.
01:39 Parce qu'on n'est plus dans ce truc de coûte que coûte de vouloir réussir.
01:43 Et donc je pense que quand on accepte de relâcher les choses, c'est là qu'on est happé en fait.
01:49 Et c'est sans doute l'album le plus personnel de vos 15 ans de carrière.
01:53 On va continuer à en parler dans un instant, ce sera après le journal Permanence sur Europe 1.
01:57 A tout de suite.
01:58 Europe 1.
01:59 Vous écoutez Culture Media sur Europe 1 de vert 30, 11h avec Thomas Hill et votre invitée jusqu'à 11h.
02:04 Thomas, vous recevez Christophe Wilhem.
02:06 Je tomberai pas dans le panneau, aviez-vous envie par des faux
02:11 Des dames de plus de frères, tu es où tu mères ?
02:14 Je tomberai pas dans le panneau, j'essaierai de faire ça que sur le carreau
02:19 La guerre se prend les râteaux
02:22 Ah il la tient hein !
02:23 C'est sa chanson en même temps !
02:25 Je tomberai pas, je tomberai pas.
02:28 Bravo Christophe !
02:29 Vous êtes fort !
02:30 Est-ce que c'est ce que vous avez dit en sortant ce nouvel album ?
02:33 Même si ça marche pas, même si ça va pas, je tomberai pas.
02:38 En vrai, je me disais plus ça à moi-même, je m'abandonnerai pas moi en fait.
02:43 C'était plus ça le sens de la chanson.
02:45 Je pense que quand on vit un échec ou un truc, c'est beaucoup plus violent quand on s'abandonne soi-même.
02:51 C'est-à-dire que quand on se lâche nous-mêmes la main dans l'idée.
02:55 C'était plus dans ce sens-là, se dire je ne me laisserai pas tomber une deuxième fois s'il se passe quelque chose.
03:02 Je garderai quand même ma logique et ma détermination.
03:05 C'était plus dans ce sens-là.
03:06 Parce que c'est sans doute l'album le plus personnel je pense de vos 15 ans de carrière.
03:10 Et pourtant vous n'en avez pas écrit une ligne, pas une note.
03:12 Mais j'imagine que vous avez beaucoup discuté avec les auteurs pour qu'ils retranscrivent ce que vous vouliez dire.
03:18 J'ai couché avec tous.
03:19 C'est ça la technique.
03:20 Non parce que je l'ai fait exprès pour toi.
03:22 Et ne m'écoutez pas à ce moment-là.
03:24 Non mais si, ça m'a tout de suite.
03:28 La réminiscence des trucs du professeur de communication qui capte son éditoire.
03:34 Bien sûr, il connaît le sujet qui peut me...
03:36 Evidemment qu'il peut réveiller tout le monde.
03:38 Coucheré, coucheré.
03:39 Non c'est vrai qu'il y a eu beaucoup de travail.
03:41 Il y a eu 5 ou 6 équipes différentes.
03:44 Et j'ai au moins travaillé 3-4 mois avec chacune d'entre elles avant d'aboutir à des titres.
03:49 C'est pour ça aussi que je n'ai pas voulu travailler avec des auteurs avec qui j'avais déjà travaillé avant.
03:53 Parce que je voulais vraiment que ce soit très neutre par rapport à ce que je voulais raconter.
03:56 Et je ne voulais pas que l'amitié ou l'affection vienne un peu adoucir ce que je voulais dire dans cet album.
04:01 Mais est-ce que quelqu'un qui vous connaît moins peut écrire vraiment ce que vous avez envie de dire ?
04:05 Oui.
04:06 C'est pas évident ça ?
04:07 Non franchement oui parce que justement le fait de ne pas avoir d'affect
04:10 fait qu'on est moins en train d'essayer de préserver l'autre et d'enrober un peu l'histoire.
04:16 Moi je voulais vraiment quelque chose de brut.
04:18 Justement vraiment c'est le parallèle avec le travail en psy.
04:21 Je voulais vraiment quelque chose de brut, d'assez factuel.
04:23 Et qui ne s'attarde pas sur l'émotionnel.
04:25 Qui raconte juste ces choses de manière cash.
04:27 Et visiblement vous leur avez raconté que ça n'allait pas top.
04:29 Quand on lit juste les titres de l'album.
04:32 "Je tourne en rond", "Tiens bon", "Noir", "Solitude", "Je vais exploser"
04:37 "Quand je serai grand je serai Bee Gees"
04:41 Mais en vrai, en vrai, le mec il tutoie tout le monde d'un coup.
04:45 Non mais c'est la fatigue.
04:46 Vous êtes à la maison.
04:47 Les deux heures de voiture.
04:48 Non mais en vrai c'est un album qui est plutôt assez optimiste.
04:51 Mais oui à l'arrivée.
04:52 C'est ce que je raconte. Parce que "Double Je" par exemple pour le coup à l'époque c'est un titre qui fait vraiment danser.
04:57 Bon pour Zazie. Et Zazie elle a aussi l'art et la manière d'arriver à faire danser les gens sur des chansons qui ne sont pas si drôles que ça.
05:02 Quand on écoute vraiment les paroles de "Double Je" je dis en gros je ne sais pas du tout qui je suis.
05:06 Est-ce qu'un jour je le serai ? J'en sais rien en fait. C'est ça que je raconte.
05:10 Et là dans cet album, dans "Panorama" c'est un peu l'image de la vie.
05:14 La vie c'est pas un long fleuve tranquille.
05:15 Et en même temps je pense que c'est quand justement on a des moments un peu down, des moments un peu mous.
05:20 Qu'on sait apprécier les autres. Vous racontiez tout à l'heure comment j'avais vécu le succès du premier album.
05:24 Honnêtement j'ai pas vraiment profité parce que je savais pas réellement ce qui se passait dans ma vie.
05:29 Peut-être que si j'avais eu un premier album qui avait été un échec, j'aurais beaucoup plus profité de celui qui avait marché plus tard.
05:35 Oui mais est-ce que vous auriez continué avec un échec en premier ?
05:38 Si je pense que si.
05:39 Vous auriez laissé continuer ?
05:40 Si parce qu'il y avait tellement de disques dans le contrat de toute façon on aurait pu continuer.
05:43 Quoi qu'il arrive.
05:45 écoutez cet album Panorama et nous on va jouer avec les auditeurs au 3 Aurilliens