Guillaume Bigot était l’invité de Face à l’Info sur CNEWS. Le politologue a déclaré : «L’Etat de droit est souvent le droit contre l’Etat. On a une application de ce concept méthodique poussée jusqu’à l’absurde, de sorte que l’on ne peut plus contraindre en prison».
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00:00Ce concept que moi je n'apprécie pas beaucoup qu'on appelle l'état de droit et qui souvent est le droit contre l'état et le droit des
00:07individus placés au dessus de tout pour faire plier l'état et donc on a cette application assez méthodique assez
00:14tatillonne jusqu'à l'absurde c'est-à-dire pour faire respecter les sacro-saints droits de l'individu et de la vie privée et bien on ne peut plus
00:23contraindre en prison. On en parlait il y a peu, Charlotte nous expliquait qu'on ne peut pas fouiller en prison
00:29sans une sorte d'un formalisme absolument ubuesque. On peut très difficilement maintenant
00:34sanctionner à l'intérieur d'une prison sans la présence d'un avocat. On
00:38place sur le même plan au nom des droits de l'homme, en fait c'est les droits de l'homme dévoyés, nos droits de l'homisme,
00:43la parole du détenu et la parole du gardien. Et donc à la fin des fins c'est pas les droits de l'homme ou l'état de droit
00:50qui règne à l'intérieur de la prison. En fait ce droit de l'homisme
00:54abstrait il piétine les droits de l'homme réels parce qu'en réalité à la fin qu'est-ce que c'est ? Et bien c'est la loi du plus fort qui
01:00règne en prison.