Parlons Vrai chez Bourdin avec Marc Baudriller, Pascal Perrineau
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00:00 Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:03 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
00:06 Vérissure présente...
00:08 Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin.
00:11 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
00:14 Il y a débat. Demain soir, débat sur France 2.
00:18 Il y aura débat sur France 2 entre Gabriel Attal, Premier ministre,
00:21 qui n'est pas tête de liste aux européennes,
00:24 et Jordan Bardella, qui lui est tête de liste aux européennes.
00:29 Tête de liste RN.
00:30 Fallait-il organiser ce débat ?
00:32 Et surtout, fallait-il le maintenir ?
00:35 À la lumière de ce qui se passe en Italie,
00:38 il a été décidé de ne pas maintenir un débat opposant Mme Meloni,
00:43 qui est chef du gouvernement italien,
00:46 et qui est en même temps tête de liste,
00:48 et son opposante principale.
00:51 Le débat a été annulé sur décision des autorités italiennes,
00:55 les autorités régissant les questions de pluralisme et évidemment d'équité.
01:04 Bien, pour parler de cela,
01:06 nous avons ce matin Pascal Perrineau avec nous,
01:07 ancien directeur du Cevipo,
01:09 auteur de "Le goût de la politique", aux éditions Odile Jacob.
01:12 Je vous conseille de lire ce livre.
01:14 Pascal Perrineau, bonjour.
01:15 - Bonjour.
01:16 - Merci d'être avec nous.
01:17 Nous aurons au téléphone, avant qu'il vienne nous rejoindre,
01:20 Marc Baudrier, qui est directeur adjoint de la rédaction de Boulevard Voltaire,
01:25 et puis, vous êtes avec nous, 0826-300-300,
01:29 vous appelez et vous intervenez.
01:30 Alors, fallait-il organiser ce débat, Pascal Perrineau ?
01:33 - Écoutez, je crois plutôt non.
01:35 Pourquoi ?
01:36 Vous l'avez dit, il y a tout de même des règles de pluralisme dans une campagne,
01:41 et on ne peut pas créer un déséquilibre.
01:44 C'était le cas en Italie,
01:46 les autorités indépendantes en ont tiré la conséquence
01:50 en interdisant ce type de rencontre.
01:53 Là, c'est encore plus choquant, quelque part,
01:56 parce que Gabriel Attal est Premier ministre,
01:58 il n'est sur aucune liste,
02:00 et Jordan Bardella n'est qu'une des têtes de liste parmi d'autres.
02:05 Donc, quelque part, en organisant cette rencontre,
02:10 ce débat entre le Premier ministre et la tête de liste du RN,
02:14 on introduit un déséquilibre,
02:15 et on comprend très aisément que les autres têtes de liste,
02:19 j'allais dire de l'extrême gauche à l'extrême droite, protestent.
02:22 Il y a là une rupture de l'équilibre,
02:25 on ne voit pas, on comprend très bien que Raphaël Glucksmann,
02:28 que François-Xavier Bellamy, ou que d'autres disent
02:32 "écoutez, il y a une rupture d'équilibre,
02:34 tout le monde n'est pas logé à la même enseigne".
02:36 Il y a eu, certes, dans le débat, des rencontres entre un Premier ministre
02:40 et un chef de l'opposition,
02:42 mais c'était en dehors d'une période électorale.
02:44 Je crois que le dernier, et c'était exceptionnel,
02:47 c'était en octobre 1985,
02:50 entre le Premier ministre de l'époque, Laurent Fabius, socialiste,
02:54 et le chef de l'opposition de l'époque, Jacques Chirac, président du RPR.
02:57 Mais on était complètement en dehors de toute campagne électorale.
03:00 Donc là, il y a quelque chose qui est assez choquant.
03:04 - D'ailleurs, c'est assez choquant,
03:06 mais une fois de plus, l'Arkom ne dit rien.
03:10 - Oui, l'Arkom ne dit rien.
03:11 - Je me demande à quoi sert l'Arkom ?
03:13 Il faudra qu'on m'explique un jour à quoi ça sert.
03:15 - Oui, c'est assez surprenant,
03:17 parce que ça me semble, la rupture de l'équilibre,
03:20 comme je le disais, me semble assez évidente.
03:23 Et on comprend la colère même des autres candidats
03:28 qui disent "Vous passez le couvert à M. Bardella".
03:34 Parce qu'un Premier ministre qui descend dans l'arène
03:37 pour choisir une des têtes de liste
03:40 et lui dire "Avec vous, je vais débattre,
03:41 avec les autres, je ne débats pas",
03:43 c'est lui rendre un service immense.
03:45 Et M. Bardella, quelque part, n'a pas besoin de ça.
03:47 D'ailleurs, il est déjà largement en tête des intentions de vote.
03:50 - Alors justement, quelles peuvent être les conséquences ?
03:53 Pourquoi cette décision de l'un et de l'autre ?
03:57 Nous allons réfléchir à tout ça.
03:58 Mais je pose la même question à Marc Baudrier,
04:00 qui est au téléphone,
04:01 donc directeur adjoint de la rédaction de Boulard-Voltaire.
04:04 Marc Baudrier, bonjour.
04:06 Vous êtes là ? Non, il n'est pas encore là.
04:08 Il sera là dans un instant.
04:10 Oui, pourquoi ? Expliquons le choix.
04:13 Pourquoi est-ce que Gabriel Attal a tout à coup proposé,
04:17 parce que c'est lui qui l'a proposé,
04:19 pourquoi a-t-il tout à coup proposé ce débat
04:21 à Jordan Bardella pour venir en soutien
04:25 à sa candidate Valérie Hayé qui piétine ?
04:28 - Voilà, le Premier ministre, au fond,
04:30 on le dit traditionnellement,
04:31 vous savez, sous la Ve République,
04:32 c'est le chef de la majorité.
04:34 Très bien.
04:35 Bon, eh bien, ce chef de la majorité est inquiet
04:38 des intentions de vote prêtées à la liste
04:41 de la majorité présidentielle
04:42 dirigée par Madame Valérie Hayé.
04:44 Elle a commencé aux alentours de 20%,
04:46 et aujourd'hui, elle est aux alentours de 14-15%
04:50 des intentions de vote.
04:51 Donc, quelque part, il faut sauver la soldate Hayé.
04:55 Et le Premier ministre, Gabriel Attal,
04:57 va au secours de cette liste en se disant
05:01 que si le différentiel entre Jordan Bardella,
05:04 qui est aux alentours de 30%,
05:07 et Valérie Hayé qui fait deux fois moins,
05:09 si ce différentiel reste en l'état,
05:12 c'est assez gênant pour une majorité
05:14 qui a encore plusieurs années à être au pouvoir,
05:18 s'il n'y a pas dissolution
05:19 ou événements divers et variés.
05:21 Eh bien, il se dit, voilà,
05:23 il y aura un rapport de force difficile
05:25 à gérer politiquement,
05:26 donc on va essayer d'opérer une remontada.
05:29 - Oui, on va essayer d'opérer une remontada
05:31 en sachant aussi qu'il y a un autre candidat,
05:33 Raphaël Glucksmann, qui talonne Valérie Hayé.
05:36 Donc le danger, c'est, il est double pour Valérie Hayé
05:40 et pour Gabriel Attal.
05:41 Il est en haut et il est juste en dessous.
05:44 - Juste en dessous, parce que vous imaginez
05:46 si la liste de la majorité présidentielle
05:49 arrive en troisième position
05:50 et que la liste place publique,
05:52 parti socialiste dirigée par Raphaël Glucksmann
05:55 passe devant elle.
05:56 C'est-à-dire, la majorité présidentielle
05:58 sera en troisième position.
05:59 Souvenons-nous, les dernières élections européennes,
06:02 certes, la liste de la majorité présidentielle
06:04 de l'époque était en deuxième position,
06:07 mais juste derrière le front national de l'époque,
06:11 et largement devant les autres listes.
06:13 - Oui, c'était très serré, les deux premières listes étaient séparées.
06:16 - Il y avait quelques centaines de milliers de voix
06:17 qui les séparaient.
06:19 Là, ce seront certainement des millions de voix
06:22 et on aura peut-être, oui c'est possible,
06:24 une liste de la majorité présidentielle
06:26 qui sera en troisième position.
06:27 - Marc Baudrier, directeur adjoint, bonjour.
06:30 - Bonjour.
06:31 - Directeur adjoint de la rédaction de Boulevard Voltaire,
06:34 Marc Baudrier, Marc Baudrier,
06:36 est-ce que l'organisation de ce débat est logique ?
06:41 Est-ce que franchement, ce n'est pas inéquitable
06:46 pour les autres, inéquitable ?
06:48 Et est-ce que les autres listes,
06:51 têtes de listes, ont raison de protester ?
06:53 - Alors oui, et quand on se met dans la peau
06:55 des autres têtes de listes,
06:56 évidemment qu'ils ont raison de protester,
06:58 ça donne un surplomb à ces deux personnages,
07:03 à ces deux chefs de partis,
07:08 qui est tout à fait important.
07:10 Mais c'est demandé par les Français,
07:12 parce que les Français, ils ont envie d'entendre Barbella,
07:17 et ils savent que derrière ce scrutin européen,
07:20 il y a un match qui se joue entre le leader
07:23 du principal parti d'opposition
07:25 et peut-être potentiel futur alternant à Matignon,
07:30 puisqu'il a été désigné comme tel par Marine Le Pen,
07:33 d'une part, et d'autre part, le Premier ministre en exercice,
07:38 qui est comptable du bilan du macronisme.
07:41 - Oui, mais enfin, c'est pas une raison.
07:44 Enfin, c'est pas une raison, il y a des règles, non ?
07:47 C'est-à-dire qu'on bafoue les règles,
07:49 peu importe les règles,
07:51 si les Français le souhaitent,
07:53 d'ailleurs, qui a décrété que les Français le souhaitaient ?
07:56 Gabriel Attal, Jordan Bardella ? Qui le décrète ?
08:00 - Non, mais c'est un peu les sondages qui l'ont décrété.
08:04 - Bah, c'est-à-dire ?
08:05 - Deux personnalités très populaires.
08:07 - Il y en a d'autres ? Pardon, il y en a d'autres ?
08:10 - Oui, il y en a d'autres, c'est vrai.
08:12 Mais ce sont les deux leaders les plus populaires
08:15 des deux partis principaux
08:18 qui structurent aujourd'hui la vie politique.
08:20 C'est incontestable.
08:22 Dans ce profil-là, oui, il y a une logique.
08:26 Après, c'est vrai que les autres, du coup,
08:30 sont complètement satellisés,
08:32 mais il y a quand même un match majeur, si vous voulez,
08:34 qui se joue en France pour l'avenir entre ces deux partis.
08:38 - Est-ce que c'est un match pour des élections européennes
08:42 ou est-ce que c'est un match entre deux partis ?
08:44 C'est toute la question de fond.
08:45 C'est-à-dire qu'on occulte totalement la question européenne.
08:50 - Alors, ça, on verra ça dans les termes du débat.
08:52 - Oui.
08:53 - Je crois qu'ils vont quand même parler de l'Europe.
08:54 - Mais ils ont...
08:56 - C'est prévu.
08:57 Mais c'est vrai qu'on a un pied de chaque côté, vous avez raison.
08:59 On a un pied dans la politique intérieure
09:02 et l'alternance éventuelle un jour,
09:06 et un autre pied en Europe,
09:08 puisqu'on va quand même en parler,
09:09 et que Bardella mène quand même cette liste RN
09:15 pour les élections européennes.
09:16 Donc, on n'est pas complètement à côté de la plaque.
09:19 Mais enfin, personne n'est dupe.
09:21 C'est quand même un match guidé par les sondages
09:24 et par deux politiciens assez surdoués,
09:28 il faut dire ce qui est,
09:29 très jeunes et qui ont des points communs,
09:31 et des grandes différences d'ailleurs,
09:33 mais que les Français sont contents d'entendre se confronter.
09:35 Et pourquoi les en priver ?
09:37 - Pascal Perrineau ?
09:38 - Oui, je crois que ça aurait été...
09:39 J'entends bien l'argument de l'attente,
09:42 qu'il faudrait d'ailleurs vérifier des Français,
09:46 d'avoir une rencontre au sommet
09:49 entre ces deux étoiles montantes de la vie politique.
09:52 - Le métier des étoiles montantes.
09:53 Parfois, elle s'éteigne vite.
09:55 - Voilà.
09:55 Ces deux étoiles montantes, pour l'instant,
09:57 de la vie politique française.
09:59 Mais vraiment, je crois que si l'on a une conception rigoureuse
10:04 de la démocratie, du pluralisme, de l'égalité des candidats,
10:09 eh bien ça aurait dû être fait en dehors de cette période de pré-campagne électorale.
10:14 Il y a quelque chose d'extrêmement choquant,
10:16 à ce qu'en effet, on introduise le deux poids, deux mesures,
10:20 en pleine campagne des élections européennes.
10:22 Il n'y a aucune raison à cela.
10:24 Attendons quelques semaines, on verra ce qu'il en est,
10:28 quand les résultats électoraux se substitueront au sondage.
10:32 Et à ce moment-là, en effet, le moment sera venu
10:35 pour un affrontement éventuel entre le Premier ministre
10:38 et l'homme qui représente aujourd'hui le principal parti de l'opposition.
10:44 Mais je comprends très très bien lire de Manon Aubry,
10:48 en passant par Glucksmann, Bellamy et Marion Maréchal,
10:52 qui se disent "mais là, véritablement, c'est le deux poids, deux mesures".
10:57 Et je ne comprends pas, personnellement,
11:00 que les autorités de régulation du débat démocratique dans les médias
11:04 acceptent ou fassent silence, aujourd'hui, sur cette rupture d'égalité.
11:10 L'égalité, c'est quelque chose de fondamental en démocratie,
11:14 et en particulier en période...
11:15 - Liberté, égalité, fraternité, j'oublie !
11:18 Je n'oublie pas la devise !
11:20 - Et en particulier en période électorale !
11:22 On ne peut pas admettre des ruptures d'égalité de ce type.
11:25 Il y a plus d'une dizaine de listes,
11:28 on a eu hier un débat dans lequel il y avait un affrontement de l'ensemble des listes,
11:35 et M. Bardella faisait partie de ce débat,
11:39 les Français ont pu l'entendre,
11:41 il n'y a pas de raison aussi que le Premier ministre, en tant que tel,
11:45 s'invite dans une campagne alors qu'il n'est pas sur une liste de ses élections.
11:51 - Et il se désigne l'un l'autre comme deux adversaires, il se désigne l'un l'autre !
11:56 - Et puis, vous savez, on adore très souvent dans les médias, dans la vie politique,
12:01 les combats de coq.
12:02 Alors là, en effet, il y a les combats de jeunes, quoi.
12:05 Les jeunes.
12:06 35 ans contre 28 ans,
12:09 c'est un côté un tout petit peu excessif, si je peux me permettre,
12:14 cette litote un peu spectaculaire,
12:18 et la politique n'a pas tellement besoin aujourd'hui de ce type de spectacle.
12:24 - Bon, on va reprendre Marc Baudrier, évidemment, dans un instant,
12:28 mais j'ai un peu de pub, et puis si vous voulez réagir, 0826 300 300, à tout de suite.
12:33 - Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
12:39 Sud Radio, LA radio du rugby.
12:43 - C'est Daniel Evereux, annonce capitale, samedi à 15h45,
12:46 finale de la Coupe d'Europe de rugby à Londres,
12:49 entre le Stade Toulousain de France et le Leinster d'Irlande.
12:53 C'est un sommet, ces deux équipes dominent, voire écrasent tous les rivaux.
12:57 C'est les plus joueuses, les plus brillantes, les plus gaillardes
12:59 que des internationaux sur le terrain.
13:01 Sur Sud Radio, samedi, 15h45, présence indispensable
13:05 pour une célébration à la gloire du rugby moderne.
13:08 Sur Sud Radio, évidemment.
13:10 - Voici un communiqué de Robert Laffont, directeur d'Entreprendre,
13:13 dans le dernier numéro, Retrouvé.
13:15 La rencontre exclusive de Stéphane Français et du champion Teddy Riner,
13:19 ambassadeur et actionnaire de Thomson Computing,
13:21 un partenaire historique et olympique.
13:23 Le coup de force ou coup de bluff de Patrick Drahi,
13:26 magnat des télécoms, pour désengorger sa dette.
13:28 Le papi business, les seniors, une nouvelle génération d'entrepreneurs.
13:32 RATP, ADP, Vinci, l'ancien Premier ministre Jean Castex se portent candidats.
13:37 Qui sont les profiteurs de guerre ?
13:38 Et comme chaque mois d'Entreprendre, les indiscrets de Robert Laffont.
13:41 Entreprendre, le magazine de toutes les réussites,
13:44 chez votre marchande journo.
13:45 - Sud Radio Libourne.
13:47 - 106.
13:48 - Sud Radio.
13:49 - NOSSI B.
13:50 - Parce que les mamans sont exceptionnelles,
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15:40 Quand vous me dites "j'adore profiter de la vie, les doigts de pied en éventail",
15:45 eh bien ça me donne envie de vous dire que pour nos millions de supporters,
15:48 la paire de tongs adulte Lee Cooper est à 2,99€ seulement.
15:52 Mais ça ne m'empêche pas d'applaudir des deux mains.
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16:04 - Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
16:07 Rendez-vous sur vérissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
16:11 Vérissure présente...
16:12 - Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin.
16:16 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
16:18 - Marc Baudrier, qui est directeur adjoint de la rédaction de Bouvard-Voltaire,
16:21 a pu nous rejoindre, éditorialiste.
16:23 Bonjour, donc vous êtes avec nous maintenant.
16:24 - Oh bonjour !
16:25 - Bien.
16:25 - Et Pascal Perrineau est là évidemment, ancien directeur du Cevipof,
16:28 auteur de "Le goût de la politique", aux éditions Odile Jacob.
16:32 Nous avons aussi Éric, qui est un auditeur du Lot de Gourdon,
16:36 et qui est avec nous.
16:36 Bonjour Éric.
16:37 - Bonjour Jean-Luc.
16:39 - Jean-Jacques, mais c'est pas grave.
16:41 - Alors, vous avez tombé les deux pieds dedans,
16:43 c'était pour faire un copier-coller de l'auditrice tout à l'heure.
16:46 Bonjour Jean-Jacques.
16:46 - Vous m'avez fait exprès, vous m'avez eu, hein Éric.
16:49 - Eh oui, de quoi t'arrives au but ?
16:52 - Vous m'avez eu.
16:52 - Je suis content de vous avoir eu.
16:53 - Éric, Éric, vous allez regarder le débat demain soir ?
16:59 - Alors, Jean-Jacques, pour moi, il est évident,
17:03 et c'est pas vous que je vais l'apprendre,
17:05 que demain, il y aura un audimat assez important pour ce débat.
17:08 - C'est sur France 2, je le rappelle, donc évidemment,
17:13 l'audimat sera plus important que si le débat avait eu lieu sur une chaîne,
17:16 une chaîne info.
17:18 - Pas forcément, pas forcément.
17:21 Moi je pense que le débat aurait été différent
17:23 si ça avait été autre personne que le Premier ministre en présence de M. Attal.
17:27 Pour moi, la stratégie gouvernementale, c'est bouclier M. Attal et qu'il est bouclier,
17:32 ou coup médiatique de Macron pour sortir la tête haute.
17:38 On a toujours chanté barrage à l'extrême droite.
17:42 Aujourd'hui, M. Attal est chargé d'aller mettre une banderille,
17:47 parce que techniquement, il maîtrise mieux les dossiers que M. Bardalla,
17:51 et fort heureusement, M. Attal est très intelligent, Bardalla est malin.
17:55 Donc ça veut dire que le débat risque de susciter très certainement
17:59 des envies d'aller vers l'extrême droite, pour ceux qui sont de ce bord.
18:05 Maintenant, pour moi, la réalité, c'est qu'on veut mettre un point d'orgue
18:11 et une belle banderille à l'extrême droite lors de ce débat.
18:15 - Bien, mais Eric, quel est l'intérêt de Gabriel Attal d'avoir désigné son adversaire ?
18:20 Alors, vous restez avec nous, Eric, Marc Baudrier,
18:23 quel est l'intérêt de Gabriel Attal de désigner comme ça, dans la liste,
18:26 c'est-à-dire qu'il a pioché dans la liste des européennes, il a pioché Bardalla ? Pourquoi ?
18:31 - Ben, Jean-Jacques, Bardalla a combien ? 15 points d'avance sur le second, dans les sondages.
18:39 Donc voilà, il se désigne tout seul, il est à plus de 30% des intentions de vote, c'est considérable.
18:44 Je crois que, enfin, Pascal Perrineau le confirmera,
18:46 mais je crois que dans les précédentes européennes, il n'y a jamais eu autant d'écart,
18:50 ou alors ça fait très longtemps, entre le premier...
18:53 - Ce sont des sondages, hein, encore une fois. - Ce sont des sondages, bien sûr.
18:55 - On verra le résultat. - Voilà, pour l'instant, on a des sondages,
18:58 et on en tient compte, et donc il écrase complètement le reste du spectre politique, il faut dire ce qui est.
19:05 - Oui, d'accord, mais... - Donc, d'une part, et d'autre part,
19:07 la Macronie est en perdition dans cette affaire.
19:10 Donc, vous en avez parlé tout à l'heure, c'est vrai que Valérie Haillet,
19:14 c'est bien pour ça que Gabriel Attal s'y colle,
19:16 c'est parce que Valérie Haillet est quand même plus proche du naufrage que du succès,
19:22 on va dire, dans cette campagne.
19:23 - Oui, c'est l'intérêt de Gabriel Attal, on l'a bien compris, mais quel intérêt de...
19:28 - Alors, de Jordan Bardella ? - De Jordan Bardella.
19:30 - Il est évident, c'est que... - Quand on est comme ça en haut, on prend des risques, non ?
19:34 - Alors, bien sûr, mais les deux prennent des risques.
19:36 - Oui, les deux. - Les deux prennent plus de risques que de...
19:40 Ils ont plus de choses à perdre que de choses à gagner.
19:44 Dans cette affaire, sauf un statut de présidentiable, de ministrable,
19:50 que Gabriel Attal a déjà d'ailleurs, mais que Bardella n'a pas.
19:54 Et donc, pour Bardella, évidemment, se confronter au Premier ministre,
20:00 ça lui... comment dire... le projette, évidemment,
20:03 dans une situation de gouvernement ou de face à face gouvernementale d'alternant.
20:08 Donc ça, c'est un point très majeur pour eux, en termes de communication.
20:13 - Pascal Perrineau ? - Oui, en effet, pour Bardella,
20:16 si vous voulez, c'est l'entrée définitive dans la cour des grands.
20:20 Parce qu'au fond, Jordan Bardella, c'est une carrière politique, pour l'instant,
20:26 assez marginale. L'homme a été élu conseiller régional,
20:34 il était dans les organismes de jeunesse du Front National,
20:38 et il a été propulsé par la volonté de Marine Le Pen,
20:41 à la tête du Rassemblement National.
20:43 Mais son cursus politique, aujourd'hui, c'est dû à son âge, 28 ans,
20:48 manque un peu de poids. Là, quand vous affrontez le Premier ministre,
20:53 vous n'avez qu'à faire un transfert de poids de la fonction primo-ministérielle
20:59 vers ce jeune leader de l'opposition qui est devenu Jordan Bardella.
21:04 Donc, il a à gagner. Mais, attention, il a à perdre aussi,
21:09 parce qu'au fond, Jordan Bardella, c'est un phénomène très médiatique,
21:14 jusqu'à maintenant. Vous savez, on dit "c'est l'homme des selfies", etc.
21:18 Je crois que ça va très nettement au-delà, parce qu'il a derrière lui
21:21 un Rassemblement National qui représente des forces sociales,
21:25 des forces politiques réelles dans la société française.
21:29 Mais il a besoin de faire ses preuves sur, j'allais dire,
21:34 le dur du métier politique. Parce qu'en 2027,
21:38 il s'agira d'élire un président ou une présidente qui gouvernera la France.
21:45 Et les Français attendront pas simplement une orientation politique,
21:49 mais ils attendront une culture de gouvernement.
21:51 Des gens qui sont capables de tenir l'appareil d'État.
21:56 Et là, voilà, Jordan Bardella, pour l'instant,
22:00 et c'est inévitable, en est loin.
22:03 Et sur les dossiers techniques, il faut faire attention,
22:05 parce qu'un Premier ministre, il est au courant, par définition.
22:08 - Évidemment. - De beaucoup de choses.
22:10 Un chef de l'opposition, il n'est pas au courant de tous les dossiers,
22:14 et en particulier des dossiers de politique étrangère.
22:16 - Alors, un mot, puis je suis obligé d'arrêter, Marc Baudrier.
22:18 Vous êtes d'accord avec l'analyse de Pascal Perrineau ?
22:21 - Oui, tout à fait d'accord. Mais cela dit, Jordan Bardella se prépare,
22:24 il le sait, tout ça. Il a fait trois entraînements avec le staff de son parti.
22:30 Il doit en faire un autre aujourd'hui. Il a dégagé toute sa journée d'aujourd'hui,
22:35 une partie de celle d'hier pour préparer ce débat.
22:37 Et donc, il est très affûté, il a une très bonne mémoire.
22:40 Il est très fort, on l'a vu, sur les sujets économiques,
22:44 et qui étaient un petit peu la faiblesse du RN pendant longtemps.
22:48 - Et de Marine Le Pen. - Et de Marine Le Pen pendant longtemps.
22:50 Et donc, on va avoir un bras de fer qui sera, je pense, assez musclé.
22:55 - Eh bien, merci messieurs. Merci.
22:57 Tout de suite, après les infos, Sud Radio Média,
23:00 avec Valérie Rexpert et Gilles Gansman, l'invité Gérard Rolls.
23:03 Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
23:09 Avec Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
23:12 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de devis gratuit.