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00:00 [Générique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de ce journal.
00:21 L'insécurité frappe l'éducation, un fléau pour nos enseignants.
00:25 Plus de 200 000 professeurs agressés l'an dernier.
00:27 En Moselle, les enseignants se rassemblent aux côtés de parents d'élèves.
00:31 Ils protestent contre des conditions de travail alarmantes.
00:34 Vous le verrez, nous y reviendrons dans un reportage exclusif avec notre partenaire Moselle TV.
00:39 Dans ce journal également, la tension monte dans les cliniques privées.
00:42 Une grève générale est prévue le 3 juin prochain.
00:45 Une grande manifestation contre des augmentations jugées trop faibles.
00:49 Au Mans, plusieurs cliniques se joignent au mouvement national.
00:52 Nous y irons sur place avec notre partenaire LMTV Sarth.
00:55 L'excitation monte pour les Jeux Olympiques.
00:58 Versailles s'y prépare et dévoile son nouveau site.
01:01 La ville accueillera plusieurs épreuves olympiques et paralympiques cet été.
01:05 La ministre des Sports était sur place.
01:07 Nous y reviendrons avec notre partenaire TV78 dans un reportage.
01:11 Et puis au plus près du dérèglement climatique, une expédition très spéciale aborde un voilier.
01:16 Plusieurs membres de l'équipage étudieront les grandes transformations en Arctique.
01:21 Nous y reviendrons en fin de journée avec les partenaires TBO et TBSUD, les chaînes du groupe Le Télégramme.
01:27 Je vous l'annonçais, c'est une crise dans l'éducation.
01:29 Une vague d'insécurité frappe nos enseignants.
01:32 L'an dernier, plus de 200 000 professeurs ont été agressés.
01:35 En Moselle, vous allez le voir, des enseignants se mobilisent pour alerter sur leurs conditions de travail.
01:40 Le mouvement est soutenu par un collectif de parents d'élèves.
01:44 Un reportage signé Jean Milon pour notre partenaire Moselle TV.
01:49 Des bus vides, un grillage fermé.
01:54 Avec la pluie, l'ambiance est émorose devant le collège Jamburgé.
01:59 Il faut dire que la situation l'est tout autant.
02:02 Séverine enseigne depuis 27 ans ici. Elle peint un triste tableau.
02:07 J'ai jamais vu ça ici, jamais. Et j'en suis à me demander si je finirais dans l'enseignement.
02:12 J'ai encore 13 ans à faire, je ne sais pas si j'arriverai à les faire.
02:15 Ce qui est inquiétant, c'est qu'il y a des collègues comme moi qui sont là depuis longtemps,
02:19 mais des collègues arrivés en septembre qui font le même constat et qui n'en peuvent plus maintenant.
02:23 Qui disent "j'en peux plus, j'ai pas envie de venir travailler".
02:25 Mais alors, que se passe-t-il pour que professeurs et parents d'élèves tirent ainsi la sonnette d'alarme ?
02:31 Il y a un grand manque de sécurité au sein de l'établissement,
02:35 de la violence envers les professeurs, que ce soit verbale ou physique,
02:41 qui n'est pas forcément sanctionné en temps et en heure et à la hauteur des actes.
02:46 Il y a des élèves qui font des saluts nazis en classe, qui dessinent la moustache d'Hitler
02:50 sur le carnet de correspondance, sur lequel il y a Jean Burgett qui est un résistant.
02:54 Il y a des élèves qui font des bras d'honneur en classe.
02:57 Alors, ils ne sont pas punis, tout simplement.
02:59 Que ce soit pour la classe, pour le professeur ou pour l'élève,
03:01 il faut qu'il y ait une sanction rapide pour que ce soit compris.
03:04 Suite à deux rencontres avec l'inspection académique en avril, trois mesures ont été annoncées.
03:09 D'abord, la pérennisation d'assistants d'éducation supplémentaires.
03:13 Ensuite, la construction de projets de vie scolaire qui favorisent l'engagement des élèves.
03:19 Et enfin, le déploiement d'une équipe de direction plus étoffée à la rentrée.
03:24 Cependant, pas de quoi satisfaire les grévistes.
03:27 Les collègues n'excluent pas de refaire grève et puis ils vont réfléchir après avec les parents,
03:32 à voir d'autres journées collège mort. La mobilisation continue.
03:37 D'autres établissements rencontrant également ce type de problématiques
03:41 pourraient rejoindre le mouvement dans les prochains jours.
03:44 À l'échelle nationale, un appel à manifestation a été lancé pour le samedi 25 mai.
03:50 La crise s'aggrave avec de nouvelles fermetures de classes.
03:53 Plusieurs d'entre elles sont liées aux suppressions de postes chez les enseignants.
03:57 Et le phénomène ne touche pas seulement la métropole.
04:00 En Martinique, des représentants d'établissements se sont rassemblés
04:04 devant un rectorat pour dire non à ces suppressions.
04:07 Un reportage de Diana-François Eudoxie pour notre partenaire via ATV sur place.
04:12 Dire non à la suppression des classes.
04:17 Professeurs, parents et même quelques élèves manifestent leur mécontentement devant le rectorat.
04:23 Si par exemple on est 30 dans une classe, il n'y aura pas assez de place pour chaque élève.
04:30 Surtout que les classes ne sont pas très grandes, il n'y a pas beaucoup de tables, de chaises.
04:35 Et surtout pour le brevet, ça va vraiment gêner.
04:38 La suppression de 60 moyens d'enseignement, une diminution qui correspondrait à la baisse démographique des élèves en Martinique.
04:46 600 élèves en moins, prévue l'année prochaine selon les derniers chiffres avancés par l'académie.
04:52 Le raisonnement n'est pas bon selon les syndicats enseignants.
04:55 Le rectorat fixe des seuils qui sont très arbitraires, qui ne tiennent pas en considération de l'humain.
05:02 C'est-à-dire des difficultés des élèves et des élèves aussi plus difficiles qu'on va rassembler dans les mêmes classes et qui risquent de dégrader l'ambiance de travail.
05:11 Des seuils déterminés en fonction du statut de l'établissement et contestés par le corps enseignant.
05:17 Une délégation représentative des 15 établissements mobilisés est reçue dans la foulée par la rectrice.
05:24 Globalement, nous avons les moyens. Par contre, là où nous devons faire un diagnostic très fin, c'est établissement par établissement, classe par classe,
05:33 pour regarder comment, dans certains cas, quand il y a des classes qui peuvent atteindre certains niveaux,
05:40 25 en éducation prioritaire renforcée, 27 en éducation prioritaire ordinaire, 30 en éducation non prioritaire,
05:49 comment là on peut accorder au mieux des moyens pour ces établissements.
05:53 Les chiffres annoncés pour la rentrée 2024-2025 sont encore incertains. Ils dépendent des inscriptions.
06:01 Un diagnostic précis sera effectué fin juin pour apporter des solutions aux établissements scolaires concernés par les suppressions de classes.
06:10 Et puis la fièvre monte dans les cliniques privées. Les directions appellent à une grève totale à partir du 3 juin prochain.
06:18 Une contestation due à des augmentations trop faibles de leurs actes. Une réévaluation de 500 millions d'euros est réclamée.
06:25 En Sarthe, plusieurs cliniques se joignent au mouvement national. Un reportage d'Alexandre Ferrer pour notre partenaire LM TV Sarthe, sur place.
06:34 Après l'hôpital public, le secteur privé de la santé prévoit à son tour une mobilisation historique.
06:41 En Sarthe, la clinique Dupré et le Pôle Santé Sud appellent à la grève à partir du 3 juin.
06:46 Des raisons, une revalorisation annuelle des tarifs de la sécurité sociale trop faibles, plus 0,3% de hausse dans le secteur privé, 14 fois moins que dans le secteur public.
06:56 De quoi mettre en difficulté certaines cliniques.
06:59 Ce que l'on craint, c'est que les cliniques les plus fragiles soient amenées à mettre la clé sous la porte. Vous m'excuserez l'expression.
07:06 Et que pour les cliniques qui sont peut-être un peu moins fragiles, elles seront dans l'obligation de devoir faire des choix et d'identifier probablement des services, des activités, qu'elles ne pourront pas continuer puisqu'elles seront chroniquement déficitaires.
07:23 En 2023, 40% des cliniques privées étaient en déficit, une part qui pourrait grimper jusqu'à 60% en 2024. La clinique Dupré, elle, ne compte pas en faire partie.
07:34 Ça va avoir des conséquences forcément financières pour l'entreprise. Elle n'est peut-être pas en déficit, la clinique Dupré, mais il va y avoir des choix à faire puisqu'il y aura une rentabilité qui va être érodée avec cette augmentation des charges et pas du chiffre d'affaires.
07:50 Autre crainte, le départ du personnel médical du privé vers le public.
07:55 L'augmentation de 4,3% de tarifs pour le public va permettre d'augmenter le personnel du public, ce qui va creuser encore un écart avec notre personnel à nous aujourd'hui.
08:10 En attente de réponse du ministère de la Santé, le pôle Santé Sud et la clinique Dupré prévoient trois jours de grève à compter du 3 juin.
08:17 Les différentes interventions prévues du 3 au 6 juin sont alors reprogrammées, mais les malades les plus fragiles pourront tout de même continuer d'accéder à leurs soins.
08:25 Et puis à quelques pas du Palais Bourbon, ce mouvement s'est réuni afin de dénoncer le traitement réservé aux enfants de l'aide sociale à l'enfance.
08:34 Dans les rues de la capitale, ils étaient nombreux à s'exprimer sur le silence autour des enfants décédés pendant leur parcours à l'aide sociale.
08:42 Aujourd'hui, près de 400 000 jeunes sont concernés par cette aide qui vise à garantir les besoins fondamentaux.
08:48 Maltraitance, suicides, drogues, le collectif déplore les nombreux enjeux.
08:53 Pour l'occasion, l'ancienne ministre de l'enfance, Laurence Rossignol, était au micro de notre partenaire 20 minutes TV. Je vous propose de l'écouter.
09:00 Bien sûr que l'État doit saisir. Moi, de mon point de vue, l'État s'était déjà saisi quand j'ai porté rouette en 2016 pour considérer que l'État devait être le pilote de ces politiques.
09:09 La protection des enfants est du régalien et non pas simplement du décentralisé.
09:14 Et que cette compétence donnée au département tel qu'elle est gérée aujourd'hui aboutit à beaucoup de disparités, beaucoup d'inégalités d'un département à l'autre.
09:25 Des enfants qui sont mal pris en charge, des procédures aléatoires, des juges pour enfants, il y a une parole de le dire, dont les décisions ne sont pas suivies des faits.
09:35 Et puis cette année marque le 50e anniversaire de l'élection du président de la République, Valérie Giscard d'Estaing, l'ancienne première dame.
09:44 Annémone Giscard d'Estaing, témoin privilégié de son épopée politique, nous avait accordé une interview exclusive il y a quelques temps dans le territoire de France sur TV5Monde.
09:54 Cet entretien sera rediffusé lundi prochain le 20 mai à 17h sur TV5Monde.
10:00 Elle nous conte notamment ses précieux souvenirs de l'élection présidentielle de son mari.
10:06 Je vous propose d'écouter Annémone Giscard d'Estaing dans cette interview exclusive.
10:10 – Est-ce que vous avez conscience que vous avez appartenu à l'histoire, l'histoire des années 70,
10:18 dont on dit que toutes les études d'opinion, quand on interroge les Français, y compris et surtout les jeunes, trouvent qu'elles étaient des années de grand bonheur ?
10:27 – En effet, je pense que c'est le fait que mon mari a été élu jeune après une succession de présidents en âgés et en mauvaise santé.
10:39 Donc, ça a redonné un peu du dynamisme aux Français et je rencontre encore souvent, en effet, des personnes qui me disent
10:52 "Ah, mais en 74, j'ai fait la campagne et on était tellement enthousiastes".
11:01 C'est vrai que ça a laissé à beaucoup de gens un souvenir de renouvellement.
11:09 – Tout à fait autre chose, les Jeux olympiques approchent à grands pas et Versailles dévoile son nouveau site.
11:15 Le parc du Château accueillera trois épreuves olympiques et paralympiques cet été.
11:19 La VLCI prépare depuis maintenant deux ans.
11:22 Plusieurs représentants politiques étaient d'ailleurs sur place.
11:24 Regardez ce reportage de Mathilde Francou et de Patrick Jacques de Dixmud pour notre partenaire TV 78 dans les Yvelines.
11:32 – Une vue unique et royale pour les Jeux équestres de Paris 2024.
11:37 La ministre des Sports Amélie Oudéa Castera et le ministre délégué chargé de l'Europe Jean-Noël Barraud
11:43 étaient en déplacement sur les installations olympiques dans le parc du Château de Versailles.
11:47 – On a vu beaucoup de fonctionnalités dans les aménagements réalisés
11:52 et au global, c'est extraordinairement prometteur.
11:57 Je crois qu'on a sur ces tribunes qui vont accueillir plus de 20 000 personnes, 40 000 personnes le jour du Cross,
12:04 une perspective sur le canal, le château qui est absolument unique.
12:08 – On a la démonstration éclatante ce matin, c'est bien une nouvelle perspective
12:12 que nous donnent ces Jeux olympiques et paralympiques 2024 sur le patrimoine naturel et culturel des Yvelines.
12:18 – C'était également l'occasion pour la ministre des Sports et le président de Paris 2024
12:22 de revenir sur les dernières polémiques qui ont secoué le site olympique.
12:26 Début mars, l'inspection du travail avait interrompu le chantier
12:30 car les conditions de sécurité pour les ouvriers n'étaient pas garanties.
12:34 – Vous savez qu'il y a beaucoup de travail, beaucoup d'expertise derrière le montage de toutes ces tribunes,
12:38 un contrôle aussi vigilant de l'inspection du travail, un contrôle qui a été très poussé dans les derniers temps.
12:44 Donc au contraire, beaucoup de rassurance sur la qualité de ce chantier et la sécurité pour les spectateurs.
12:50 – Ces tribunes en forme de U vont accueillir plus de 16 000 personnes.
12:54 Top départ le 27 juillet, ce sont plus de 250 chevaux qui fouleront cette carrière olympique.
13:00 – C'est l'un de nos anciens champions olympiques qui fut aussi ministre de la Jeunesse et des Sports.
13:06 L'ancien médaillé d'or Guy Drus était de passage dans les Vosges.
13:10 Il est venu évoquer le prochain grand rendez-vous des JO de Paris et revenir sur sa carrière à lui de très haut niveau.
13:16 Aujourd'hui il est membre du comité olympique international, un reportage de notre partenaire Vosges TV sur place.
13:22 – Bonjour.
13:23 – C'est un ancien champion olympique qui était de passage dans les Vosges à 76 jours précisément du coup d'envoi de ceux de Paris.
13:31 76, un nombre clé puisque c'est également en 1976 aux JO de Montréal que l'ancien hurdler a décroché une médaille d'or.
13:39 Quatre ans auparavant, Guy Drus, puisqu'il s'agit bien de lui, fut également médaillé d'argent sur 110 mètres haies aux JO de Munich.
13:46 Juste après avoir effectué comme nombre de champions un stage de préparation dans les installations vitelloises.
13:52 Les Vosges, il connaît d'autant mieux qu'il fut en tant que ministre de la Jeunesse et des Sports ici même au stade de la Colombière.
13:58 C'était en 1995, souvenir souvenir.
14:02 – On atterrit sur le terrain...
14:04 J'étais quand même un proche de Philippe Seguin, qui j'aimais beaucoup, qui m'a servi d'exemple aussi quand j'étais ministre dans ma réforme des rythmes scolaires,
14:13 d'aménagement de rythme scolaire, en essayant de mettre davantage de sport à l'école, etc.
14:18 – Guy Drus répondait à l'invitation de la ligue d'athlétisme du Grand Est de l'Athlétique Vosges du pays de Mirkour.
14:23 Et c'est pour évoquer ce prochain grand rendez-vous olympique et en faire la promotion qu'il était donc de passage dans le département.
14:30 On n'a pas résisté à lui demander quelles étaient les chances de médaille de la France.
14:35 – Le fait de le faire ça à la maison, ça aura un effet mobilisateur pour beaucoup.
14:40 Ça peut avoir pour certains d'entre eux un peu l'aspect inhibiteur, c'est-à-dire qu'ils subissent trop la pression, etc.
14:49 Mais je ne suis pas inquiet. Cela dit, je ne suis pas pour le décompte des médailles.
14:55 On a un niveau qui est le nôtre, je crois la 4ème, la 5ème ou la 6ème place au niveau mondial.
15:02 C'est bien, ce n'est pas la peine non plus de rêver.
15:05 – Cap vers le Grand Nord dans ce JT "Comment mieux comprendre l'impact du dérèglement climatique".
15:11 Au départ de Brest, un groupe d'explorateurs se lance dans une expédition scientifique très spéciale à bord d'un voilier, vous allez le voir.
15:19 L'objectif, c'est étudier l'Arctique où les transformations naturelles apportent de véritables preuves du réchauffement.
15:26 Nos partenaires TBO et TBSUD, les chaînes du groupe Le Télégramme étaient sur place.
15:32 – Et si on veut rebloquer, l'avantage d'avoir un tour mort, c'est que toute l'attention est sur le taquet et pas sur vos bras.
15:37 – Dernier conseil avant de partir pour le Groenland avec ce voilier.
15:41 L'association Unimondo embarque à son bord scientifique et médiateur
15:45 pour étudier le réchauffement climatique dans le Grand Nord.
15:48 – En fait, il y a beaucoup de scientifiques qui étudient l'impact du réchauffement climatique en Arctique,
15:53 sauf que souvent, ils vont en avion, ils vont en gros cargo où le moteur tourne pendant des jours
15:59 et nous, on veut leur donner l'opportunité de réaliser leur protocole scientifique de manière décarbonée.
16:06 – Un départ d'expédition qui s'est fait à Brest.
16:08 Durant quatre mois, six projets scientifiques et un documentaire vont avoir lieu sur cette embarcation.
16:13 – La thématique de l'expédition cette année, c'est les couleurs de l'Arctique.
16:16 Avec la fonte des glaces, on a du coup une diminution de la part blanche
16:19 et on a plus des couleurs brunes, vertes, terres ou végétales qui arrivent.
16:23 Et ça, ça a plein de conséquences scientifiquement parlant sur les animaux,
16:27 sur l'état physico-chimique de la mer.
16:30 – Une fois les amarres larguées, le navire se rendra à Dublin pour aller naviguer jusqu'en mer du Groenland.
16:36 – L'association a déjà fait deux expéditions scientifiques, une Groenland Sud et une en Islande.
16:40 Donc là, ça c'est la troisième et c'est celle vers laquelle on sera sur les latitudes les plus nordiques qu'on ait jamais fait.
16:45 Donc on va aller à la limite banquise,
16:48 donc on ne pourra pas aller plus loin en bateau à voile que ce qu'on va faire là.
16:52 – Un périple qui est à suivre sur les réseaux sociaux Unimondo Expédition.
16:57 – Voilà, ils sont de véritables stars dans la baie de Somme.
17:01 Ce ne sont pas des acteurs, mais c'est la plus importante colonie française de phoques.
17:06 Les mammifères sont devenus une attraction touristique à part entière.
17:10 L'espèce est protégée depuis plus de 50 ans
17:12 et les guides nature restent très vigilants pour protéger cette faune locale.
17:16 Un reportage de notre partenaire Weo TV, la chaîne du groupe La Voix du Nord.
17:21 – La journée commence à peine à la pointe du Hourdel, que déjà les visiteurs se pressent.
17:26 Les pieds dans le sable et jumelles en main,
17:28 dans l'espoir d'apercevoir les locataires les plus prisés de la baie de Somme.
17:32 – Je suis venu avec ma fille spécialement pour voir les phoques
17:35 et puis profiter un peu du bord de mer pour faire un peu de voile.
17:39 – On fait un peu le tour de tout ce qu'il y a à découvrir.
17:41 Donc oui, ici, on est venu exprès.
17:44 – Romane est guide nature.
17:46 Elle embarque ses touristes à la découverte des phoques risévaux marins,
17:49 des mammifères devenus emblème de la côte Picarde.
17:52 Au loin, quelques silhouettes familières se dessinent.
17:56 – Et vous voyez, ils se mettent toujours tout près du chenal
17:59 où il y a de la profondeur pour pouvoir fuir en cas de besoin.
18:02 – Ils ne savent pas, est-ce qu'on va les voir, pas les voir.
18:05 Ils arrivent, on leur dit "Bah regardez, ils sont là, ça c'est toujours merveilleux".
18:09 – Environ 600 phoques veaux marins et 400 phoques gris
18:13 occupent le versant sud de la baie de Somme.
18:15 Ici, ils trouvent nourriture et reposoir naturel pour se prélasser.
18:19 Un régal pour les curieux.
18:21 – C'est sympa surtout de les voir de leur milieu naturel.
18:23 C'est vrai que c'est ce qu'on recherche aussi,
18:26 autrement que dans des zoos ou d'autres structures.
18:29 – Une quiétude naturelle aussi belle que fragile.
18:32 Chaque année, les touristes viennent par milliers observer la colonie,
18:35 approchant parfois de trop près les mammifères,
18:38 afin de trouver refuge dans l'eau.
18:39 Un risque majeur, notamment au printemps,
18:41 quand les phoques sont en période de reproduction et certaines femelles gestantes.
18:45 – Certaines personnes vont venir pour prendre des photos tout près, s'approcher.
18:49 La maman, elle est dans l'eau, elle ne viendra pas.
18:51 Elle ne va pas se rapprocher de son petit.
18:53 Si les gens restent, elle va finir par s'en aller, il peut y avoir des abandons.
18:58 – Alors Romane rappelle chaque fois les règles de bonne conduite en baie
19:01 pour préserver la plus importante colonie de phoques veaux marins de France,
19:05 espèce aujourd'hui protégée.
19:07 300 mètres, c'est la distance réglementaire pour observer les phoques sans les déranger,
19:11 bien qu'il suffise parfois d'ouvrir l'œil pour se rendre compte qu'ils ne sont pas si loin.
19:16 – Et puis, saluons cette nouveauté dans le monde des médias régionaux
19:21 avec ces éditions Hexagone de France Antille et de France Guyane.
19:25 Connu pour ses quotidiens et magazines en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane,
19:30 le groupe poursuit son développement et propose désormais un hebdomadaire
19:34 à destination des ultramarins de l'Hexagone.
19:37 Cette semaine, c'est une une sur les étoiles de Kassav qui brille pour Jacob,
19:41 une édition spéciale comme vous le voyez.
19:43 Et puis pour l'occasion, le directeur des rédactions de France Antille,
19:46 Cyril Boutier, s'exprimait sur ce nouvel hebdomadaire.
19:50 Je vous propose de l'écouter.
19:52 – Le maître mot de la ligne éditoriale de nos titres, France Antille et France Guyane,
19:57 c'est la proximité.
19:59 Eh bien aujourd'hui, c'est cette proximité, cette information de proximité
20:02 que nous souhaitons apporter à nos lecteurs dans l'Hexagone,
20:05 afin que les Guadeloupéens, les Martiniquais, les Guyanais
20:08 puissent retrouver des sujets qui les concernent,
20:11 que ce soit de la vie associative, de la vie culturelle, de la vie politique,
20:14 bref, de la vie de tous les jours.
20:16 Cet hebdo existe également en version numérique,
20:19 que vous pourrez retrouver sur nos sites, sur nos applications,
20:22 afin de découvrir les reportages et les différents sujets
20:25 qui vous ont été réservés par notre équipe de rédaction à Paris
20:31 et également en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane.
20:35 – À l'approche de l'été, les plages se remplissent.
20:38 Alors pour protéger les baigneurs, les stations balnéaires
20:41 ouvrent des postes de secours un peu partout.
20:43 En Géronde, plusieurs stations accueillent le retour des sauveteurs en mer.
20:47 Un hélicoptère de la sécurité civile assure même des missions de surveillance sur le littoral.
20:52 Regardez ce reportage de TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest en Nouvelle-Aquitaine.
20:59 Comme beaucoup de monde ce samedi,
21:01 ces deux amis sont venus de Bordeaux pour profiter du beau temps
21:04 à la plage centrale de la canoe.
21:06 – En ce moment, on a une remontée de chaleur énorme,
21:08 et du coup, on est venus profiter à la plage,
21:10 pour profiter des beaux jours qui arrivent,
21:12 et puis voilà quoi, 30 degrés, il faut en profiter.
21:15 – Si les conditions météo sont assez calmes,
21:17 les sauveteurs ont tout de même du travail.
21:19 Les accidents liés au surf sont très fréquents.
21:22 [Voix de l'avion]
21:26 Ils sont 8 pour surveiller l'ensemble de la plage,
21:29 répartie entre le poste de secours et sur le polaris,
21:32 qui intervient pour récupérer les blessés.
21:34 – Vu que les conditions sont plutôt calmes dans l'eau,
21:36 on va être sur des malaises,
21:38 des gens qui vont rester très longtemps sur la plage,
21:40 sans forcément s'hydrater comme il faut.
21:42 Et ensuite, voilà, des accidents de surf,
21:45 vu qu'il y a des petites vagues,
21:47 donc ça donne très vite envie d'aller surfer, d'aller profiter des vagues.
21:51 – Les CRS étant mobilisés pour les Jeux Olympiques cette année,
21:54 plus de 300 sauveteurs ont dû être déployés
21:56 sur les plages de Carcan, Montalivé et Lacanau pour la saison.
22:00 – On a perdu sur la Gironde à peu près une cinquantaine de sauveteurs CRS.
22:03 Ce qui nous embête, c'est sur les plages urbaines,
22:05 où on a besoin d'un poste de police.
22:07 On prend en terme de compétences pour aller à l'eau,
22:09 on a des chefs de poste et des adjoints qui encadrent des belles équipes,
22:12 mais qui sont formés pour ça.
22:13 On a déployé tous nos moyens de sécurité.
22:15 L'hélicoptère Dragon 33 est positionné à quelques centaines de mètres de la plage.
22:19 Et on en profite aussi,
22:21 puisque les conditions de mer ne sont pas extraordinaires,
22:24 donc il faut faire de la prévention.
22:26 – Les plages sont pour l'instant surveillées les week-ends,
22:28 de midi à 18h30, avant de passer en horaire d'été,
22:32 11h-19h, à partir du 6 juillet.
22:35 – Et puis de la ville aux campagnes,
22:38 la culture hip-hop s'installe dans nos territoires.
22:41 Près de Grenoble, cette association dynamise les villages de la région
22:45 avec cette culture et musique urbaine,
22:47 de quoi ravir les plus jeunes toujours pressés d'assister aux nouveaux événements.
22:51 C'est aussi un moyen pour eux de faire un peu de sport,
22:53 à côté des révisions scolaires.
22:55 Un reportage de notre partenaire Télé-Grenoble.
22:57 – Certains l'aiment bien groovy,
23:00 d'autres carrément acrobatique.
23:03 Plutôt spectateur, plutôt acteur,
23:07 découvert sur le tard ou très très tôt,
23:09 garçon, fille, jeune, moins jeune,
23:12 le hip-hop c'est un langage universel
23:14 qui fait s'entendre et se comprendre les individus sans distinction.
23:19 – Il y a beaucoup de gens qui se connaissent,
23:20 mais il y en a qui ne se connaissent pas,
23:21 et pourtant on danse ensemble parce que c'est la culture du break,
23:24 et elle nous rassemble, et je trouve ça vraiment joli.
23:27 – C'est l'essence même du hip-hop,
23:29 qui ne connaît ni frontières, ni barrières,
23:32 pas même entre la ville et la campagne.
23:34 Urbaine par nature, la culture gagne la verdure,
23:38 dans les gènes de Nextape.
23:40 L'association de Ponchara, qui enseigne toute l'année dans les villages,
23:43 dresse ce jour-là à Krol un chapiteau à ciel ouvert,
23:47 pour semer en douceur les graines de ces disciplines en pleine croissance.
23:51 – L'idée c'est d'aller proposer des initiations hip-hop,
23:55 des démos de danse des élèves des villages dans lesquels on se déplace,
23:58 et puis des spectacles de compagnies pro, semi-pro.
24:00 – Avec le sourire de la pédagogie, du partage,
24:04 la base du breakdance, sport artistique olympique au JO de Paris,
24:08 un sport de haut niveau, de compétition,
24:11 où les adversaires se challengent en s'encourageant, en se félicitant.
24:15 Un sport comme aucun autre, construit sur le socle de la solidarité.
24:20 – Il y a un esprit de compétition, il y a l'envie de gagner,
24:23 il y a l'envie de défier, et vu que c'est souvent un gros engagement physique et mental,
24:27 il y a une forme de vraie combativité,
24:30 mais une fois la compétition terminée, souvent ça se check, ça vient échanger,
24:34 c'est bon esprit.
24:36 – Forcément ici on se défie un peu, mais l'essentiel est de participer,
24:40 de lancer, qu'importe son expérience, son style.
24:43 Les timides se désinhibent, applaudis par les plus aguerris,
24:47 qui régalent toutes les générations, de toutes les tendances.
24:51 Et du petit Baby Freeze au grand Thomas, on ne compte pas les années.
24:55 Avant de se régaler, l'aventure révélée dans les années 80 n'a pas fini de grandir.
25:01 – Et puis retour sur ces images exceptionnelles,
25:06 des aurores boréales qui ont illuminé nos territoires.
25:09 Elles ont été provoquées par une importante éruption solaire
25:13 qui a dessiné des traînées de violet et de rose dans le ciel du pays.
25:17 D'après les spécialistes, cet événement est comme un alignement des planètes
25:21 habituellement réservés aux hautes latitudes.
25:24 Elles ont d'ailleurs coloré l'horizon un peu partout en France.
25:27 Les paysages sont extraordinaires et de nombreux photographes
25:30 en ont profité pour immortaliser ces moments uniques.
25:33 Un phénomène rare qui a captivé les amateurs de beauté céleste.
25:38 – Voilà, c'est la fin de cette édition.
25:40 Merci à vous de nous avoir suivis.
25:41 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:45 Au revoir à tous.
25:46 [Musique]