Le Grand J.T. des Territoires du 25 mai 2024

  • il y a 4 mois

Category

📺
TV
Transcript
00:00 [Générique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de ce journal.
00:20 La précarité alimentaire frappe nos territoires.
00:23 Un Français sur six ne mange pas à sa faim.
00:26 Les restos du cœur connaissent une forte hausse des demandeurs
00:29 et l'association compte sur les dons des habitants et des entreprises.
00:33 Nous irons en Savoie avec notre partenaire 8 Mont Blanc sur place.
00:36 Des pluies incessantes dans l'Est du pays,
00:39 la Moselle a été frappée par de violentes inondations.
00:42 Leur aide au nettoyage et au constat des dégâts très sévères.
00:45 Les agriculteurs sont en première ligne.
00:47 Nous irons sur place dans un reportage de notre partenaire Moselle TV.
00:50 Et puis les Jeux Olympiques de Paris 2024 en grande pompe.
00:55 Berluti, le joyau du groupe LVMH,
00:57 équipera la délégation française lors de la cérémonie d'ouverture.
01:01 La marque est réputée pour ses souliers sur mesure haut de gamme.
01:05 C'est un savoir-faire historique.
01:06 Eh bien, Français, nous y reviendrons dans un reportage exclusif.
01:10 Elle brise les limites des profondeurs.
01:12 En France, Géraldine Parodi est la première femme scaphandrière
01:17 à maîtriser la plongée en saturation.
01:19 Un exploit sensationnel qui la place parmi l'élite mondiale.
01:23 Nous irons à sa rencontre dans un reportage inédit de notre partenaire La Provence.
01:30 Les inondations se sont abattues sur l'est du pays.
01:33 La Moselle a été fortement touchée.
01:36 Certaines écoles sont devenues inaccessibles
01:38 et des habitants sont même restés bloqués chez eux.
01:41 Après ces violentes précipitations,
01:43 l'heure est au déblément et au constat des dégâts.
01:46 Dans la commune de Holling,
01:47 les agriculteurs et horticulteurs constatent des pertes très importantes.
01:51 Regardez ce reportage de Matteo Philippe,
01:54 de notre partenaire Moselle TV sur place.
01:58 L'heure est au nettoyage et au rangement.
02:00 Chez Pierre, les plus de 5000 plantes au sol, flottées sur l'eau.
02:05 Cet horticulteur et son équipe essayent de sauver les dernières fleurs.
02:09 On a vidé et on les replace en hauteur sur table pour les sécuriser
02:14 et pour éviter qu'ils restent sur un sol humide,
02:18 trempé pour que la mode puisse sécher.
02:20 Des dégâts pour l'instant difficiles à quantifier
02:23 et une question reste encore sans réponse.
02:26 Ces végétaux-là qui ont traîné dans l'eau vont supporter et vont rester vivantes.
02:32 Et ça, malheureusement, on ne peut pas le dire à cette heure-ci.
02:35 Une chose est certaine,
02:37 le manque à gagner par ces trois jours de fermeture est réel.
02:41 Des inondations perturbant aussi les 150 vaches de Xavier.
02:46 Il y avait de l'eau qui était montée jusque là, derrière là.
02:50 Donc impossible de les lâcher.
02:52 Donc on a dû les rentrer.
02:54 Donc là ici, les vaches, elles ont un parcours, donc elles ont l'habitude.
02:57 Donc dès qu'on est allé dans le parc, elles rentrent pour se faire traire de toute façon.
03:00 Donc elles connaissent le chemin.
03:02 Après on avait d'autres pâtures où les bêtes,
03:05 c'était des vaches tarées qui étaient dans un autre pré.
03:09 Donc celles-là, on a dû les charger dans la bétaillère,
03:10 on les a mises dans une attrape.
03:12 Donc elles tremblaient, elles étaient stressées.
03:14 Des bovins traumatisés, obligés de séjourner à l'étable,
03:18 comme pendant les périodes hivernales.
03:20 Donc là en fait, on a un surcours d'alimentation
03:22 puisqu'on est obligés d'apporter du fourrage qu'on a pour le prochain hiver.
03:27 Des pertes financières, mais aussi matérielles,
03:32 comme au sous-sol de Martial.
03:34 Vous voyez, j'éponge encore le congélateur, la chaudière au fioul.
03:37 50 cm d'eau partie, laissant place à une nouvelle complication.
03:42 Tout a été chamboulé.
03:44 Ce qu'il y a, c'est que c'était de l'eau mais avec un résidu de boue.
03:48 Alors tout est orange, il y a 2 cm de boue au fond partout.
03:52 Les sinistrés se tournent désormais vers leurs assurances respectives.
03:57 Voilà, et l'Hexagone est touchée par les inondations
04:00 et les Outre-mer par la sécheresse.
04:02 La Martinique est même placée dans un état de crise.
04:04 Depuis quelques jours, les coupures d'eau se multiplient sur l'île.
04:08 De plus en plus de personnes viennent chercher leur eau à la source.
04:11 D'autres habitants sont même contraints d'utiliser les rivières pour se laver.
04:14 Un reportage signé Diana-François Eudoxie pour notre partenaire Via ATV sur place.
04:20 Avec des cabars remplis de réservoirs,
04:23 depuis l'intensification de cette période de sécheresse,
04:26 de nombreuses personnes viennent se ravitailler à la source.
04:30 Comme ici, au quartier Médaille-à-Fort-de-France.
04:34 Fabrice fait le plein plusieurs fois par semaine
04:37 et ne s'inquiète pas de la qualité de l'eau.
04:39 D'autres, comme cette habitante de Saint-Joseph,
04:42 se serrent de la rivière pour se nettoyer et se rafraîchir.
04:46 Sans eau depuis près d'une semaine,
04:48 elle a maintenant ses habitudes à la rivière blanche.
04:51 Une solution moins contraignante qu'à la maison.
04:55 - Ce matin, je suis venue prendre ma petite douche
04:57 parce que j'en ai ras le bol et ras les castagnettes
05:01 de me baigner avec une casserole.
05:04 Et le matin, c'est difficile de se préparer,
05:08 surtout si on a des enfants à préparer le matin.
05:12 - Le quotidien des professionnels est aussi impacté
05:15 par les coupures d'eau.
05:16 Dans cette boulangerie et pâtisserie,
05:18 en raison d'une coupure d'alimentation de 24 heures,
05:21 la production est réduite d'environ 15 %
05:25 malgré des réserves essentielles pour les préparations.
05:28 - C'est pour se recruter de l'eau ici,
05:29 c'est pour faire nos pains spéciaux,
05:33 le blanc, les baguettes,
05:37 faire nos pâtisseries aussi.
05:39 - D'autres structures n'ont pas d'autre choix
05:41 que de rester fermées.
05:43 Dans un communiqué faisant état des mesures restrictives
05:46 de la consommation d'eau face à la situation
05:48 de sécheresse exceptionnelle, la préfecture a annoncé
05:52 l'interdiction des lavages de voitures et de bateaux,
05:55 y compris lorsqu'ils sont réalisés par des professionnels.
05:59 - Et puis l'inflation perdure, la précarité alimentaire augmente.
06:04 Les Restos du Coeur constatent une très forte hausse
06:07 des bénéficiaires.
06:09 En Haute-Savoie, l'association se veut toutefois optimiste
06:11 pour l'année à venir.
06:13 En 2023, grâce aux dons généreux, elle a distribué
06:16 près de 9000 repas dans la région.
06:18 Cette année, elle compte sur le soutien des habitants,
06:21 mais aussi celui des entreprises.
06:23 Un reportage de Chloé Le Meur pour 8 Monts Blancs.
06:26 - 3 poivrons et 7 choux pour Annecy.
06:30 - C'est l'effervescence ce matin-là à l'entrepôt
06:32 des Restos du Coeur de Pringy.
06:34 Comme chaque jour de la semaine, les bénévoles s'activent
06:37 pour préparer les 10 tonnes d'œufs d'enraie,
06:39 qui vont être ensuite envoyés dans les 8 centres
06:41 de distribution de Haute-Savoie.
06:43 - On a eu des réceptions de l'entrepôt d'opportunités.
06:46 C'est une plateforme régionale qui réceptionne des dons
06:49 en grande quantité.
06:50 Ça va être souvent des dates courtes à gérer,
06:52 des fruits et légumes qui sont à distribuer avant le week-end,
06:56 et puis des fois des yaourts ou des choses comme ça
06:59 qui sont en date très courte.
07:01 Donc j'ai une équipe de choc là qui est derrière nous
07:04 et qui est en train de travailler pour trier les légumes
07:07 et les ventiler sur tous nos centres pour que tout puisse partir
07:10 entre aujourd'hui et demain.
07:12 Le but est de ne rien gâcher et de pouvoir offrir
07:15 un maximum de diversité et de choix aux personnes accueillies.
07:19 - Ce jour-là, près de 15 palettes de produits
07:21 ont été réceptionnées.
07:23 Parmi les denrées, du surgelé, du frais,
07:25 mais aussi des produits secs.
07:27 Au total, en 2023, près de 900 000 repas
07:30 ont pu être distribués par les restos du coeur de Haute-Savoie
07:33 pour environ 10 000 personnes accueillies sur l'année.
07:36 Un chiffre en nette évolution de l'ordre de 25 % sur un an,
07:39 qui s'explique en partie par la précarité grandissante.
07:42 Pour autant, l'association se veut malgré tout confiante
07:45 sur les mois à venir, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement.
07:49 - On a fait une très bonne collecte au mois de mars.
07:51 On a fait un peu plus que ce qui était prévu.
07:54 On était partis sur une collecte d'une centaine d'automnes
07:57 correspondant à nos besoins.
07:59 On a fait 117 tonnes, avec des entreprises
08:02 qui nous stockent gratuitement des palettes,
08:04 ce qui est plutôt bien.
08:06 Et puis là, on va organiser 2-3 collectes au mois de juin
08:08 pour compléter un peu sur les produits qui nous manquent le plus souvent.
08:11 - Outre les dons des particuliers et des entreprises,
08:14 l'association s'appuie aussi sur l'aide des pouvoirs publics
08:16 pour maintenir leurs actions, avec notamment l'acquisition
08:19 ou la rénovation de locaux à venir.
08:22 L'objectif est aussi à terme de développer l'itinérance
08:25 pour toucher des publics plus isolés.
08:28 - Vivre un événement culinaire exceptionnel dans une école.
08:34 Le temps d'un service, ce célèbre chef était accueilli
08:37 par les étudiants de cette université dans le Val-de-Marne.
08:40 Il a conquis les papilles de près de 1600 convives
08:44 avec un repas très spécial.
08:46 Cette opération rappelle que manger équilibré est à la portée de tous.
08:50 Un reportage signé Mélanie Faure pour notre partenaire 20 Minutes TV.
08:54 - Semoule, crumble de tomate.
08:56 - Ce midi, Jean Covillot voit les choses en grand.
08:59 Le candidat de la saison 14 de l'émission Top Chef
09:02 sert les étudiants du Crousse de Créteil,
09:04 après 6 heures passées derrière les fourneaux.
09:06 Son défi, nourrir les 1600 étudiants attendus au cours du service.
09:10 - Qu'est-ce qui vous ferait plaisir?
09:12 Les gens sont contents déjà, autant les étudiants
09:14 que les gens de cuisine, donc en vrai c'est toujours sympa.
09:16 - Le plaisir est-il partagé par les étudiants?
09:19 Ce midi, les allées du CELF sont un peu différentes des autres jours.
09:22 Il est à présent l'heure du verdict.
09:24 Le repas du chef a-t-il été validé par ses habitués de la cantine du Crousse?
09:28 - Je n'ai pas trouvé ça très bon, j'ai trouvé ça délicieux en fait.
09:31 - Le poulet est incroyable.
09:33 - Est-ce qu'on préfère manger des frites ou équilibré?
09:35 - Des frites.
09:37 - Et si le chef n'a pas converti la totalité des étudiants
09:39 à une alimentation équilibrée?
09:41 Il a donné le sourire à ceux venus manger à sa table.
09:44 - Bah, grande fan de Top Chef, donc normal oui.
09:47 - Moi quand je fais un truc comme ça, je ne fais pas ça pour que les gens me reconnaissent.
09:50 Je veux dire, les gens vont dire "ah tiens, c'est bon, c'est meilleur".
09:52 Quelque chose de saison, mais suffisamment accessible en termes de goût et de saveur
09:57 pour que les gens puissent y aller naturellement.
10:00 - Avec Jean Covillot, le Crousse veut casser les clichés autour de la restauration universitaire.
10:05 - Ce que je constate, c'est qu'on a quand même peu de déchets dans les assiettes.
10:08 Pour moi, c'est une réussite.
10:09 C'est le signe important de l'adhésion de notre public à notre proposition.
10:16 - Avec des repas à 1,03€, la cuisine de chef n'a jamais été autant à portée de main.
10:22 - En tout cas, merci beaucoup, ça fait plaisir.
10:24 - Merci, au revoir.
10:25 - Et puis pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, la Maison Berluti a le privilège d'habiller
10:30 la délégation française pour la cérémonie d'ouverture.
10:34 Fleuron du géant du luxe LVMH, la célèbre marque est connue pour la fabrication
10:39 de souliers sur mesure haut de gamme.
10:42 Chaque paire demande plus de 250 étapes et 80 heures de travail.
10:47 Et vous verrez, avant les Jeux Olympiques, dans le magazine Territoires de France,
10:51 nous vous proposons d'entrer dans les coulisses de cette marque iconique.
10:55 Vous y découvrirez le travail des artisans qui confectionnent ces souliers d'exception.
11:00 Il sera aussi question de l'histoire de la marque Berluti, lancée en 1895.
11:05 Un documentaire exclusif, je vous propose d'en regarder un extrait.
11:10 Ici, chaque client possède sa propre forme en bois, dans cette étonnante bibliothèque.
11:17 La maison, plus que centenaire, a chaussé des clients célèbres.
11:22 Tous séduits par l'élégance intemporelle de ces souliers haut de gamme, élevés au rang d'objet d'art.
11:35 Le chef d'orchestre de l'atelier, c'est Jean-Michel, le maître beauté de la maison.
11:42 - Au-delà d'être l'héritier d'une histoire depuis 1895,
11:48 moi, par extension, je me considère un petit peu héritier d'un savoir-faire français.
11:55 D'un savoir-faire français qu'on transmet, que j'ai mis des années à apprendre,
12:00 que je pratique depuis des années et que je prends vraiment plaisir à transmettre.
12:05 Moi, c'est un petit peu l'aboutissement de toutes ces années.
12:09 - Et puis dans ce journal, une visite inédite au château de Versailles.
12:14 Depuis plusieurs années, les départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine s'unissent
12:18 pour organiser le dispositif 5000 collégiens à Versailles.
12:22 C'est son nom.
12:23 Au programme visite du château et animation autour des thèmes, des arts et des sports pour les plus jeunes,
12:29 avec un concours écologique également.
12:31 C'est aussi un moyen d'attirer leur attention sur les questions climatiques.
12:35 Un reportage de notre partenaire TV78 dans les Yvelines.
12:39 - Découvrir le château de Versailles de façon ludique et éducative,
12:45 c'est ce que propose depuis 2019 le dispositif 5000 collégiens à Versailles.
12:50 Organisé par le département des Yvelines et des Hauts-de-Seine,
12:52 cette nouvelle édition a pour thème les arts et les sports.
12:55 Un dernier oeil aux Jeux Olympiques de Paris 2024 qui auront en partie lieu au château de Versailles.
12:59 - C'est une manière vraiment agréable, originale, de partir à la découverte aussi bien du parc
13:05 que du château à travers des activités aussi bien sportives qu'artistiques.
13:11 En plus de visiter le château, les collégiens ont pu s'initier à plusieurs disciplines artistiques et sportives,
13:16 comme ici avec les scrims.
13:22 Cette visite était également l'occasion de constater l'avancée des travaux du parterre de midi
13:26 qui se reflète une beauté avant les Jeux Olympiques de cet été.
13:29 Un chantier qui bénéficie du soutien financier des départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine.
13:33 - Le département du 92 et le département du 78 financent des grands projets à Versailles.
13:40 Il y a aussi les grilles de l'orangerie qui ont été entièrement refaites.
13:44 Et le département des Yvelines est aussi un grand donateur du château.
13:49 C'est environ une trentaine de millions d'euros que le département a investi dans le château de Versailles.
13:53 Depuis le début de l'opération, 15 000 collégiens ont pu profiter de ce dispositif.
13:58 Une première édition est déjà programmée l'année prochaine.
14:00 - Comment accompagner les patients atteints de cancer ?
14:06 Les traitements sont une épreuve difficile et les patients réclament souvent un moment de pause.
14:11 Face à cette réalité, cet hôpital dans la Loire lance un nouveau service de soins nommé "Parenthèse".
14:17 Créé il y a deux ans, ce service unique dans la région offre des soins spécialisés.
14:22 Regardez ce reportage signé Marie-Lise Pariot pour notre partenaire TL7 dans la Loire.
14:27 - Merci à toute l'équipe pour cette prise en charge avec beaucoup d'humanité.
14:31 Nous en avons tant besoin pendant et après cette période où nous devenons un malade cancéreux.
14:38 Ce service contribue à nous raccrocher à la vie, à nous relier à nous-mêmes par l'essence et la relation verbale.
14:44 Voici les mots qu'une patiente a laissés après son passage dans l'hôpital de jour des soins de support.
14:50 - Quand on les voit arriver, quand ils voient repartir, souvent il y a quand même un vrai changement dans leur physionomie.
14:57 On sent qu'on leur a fait du bien et c'est notre rôle de soignant de pouvoir apporter vraiment beaucoup de choses à ces patients.
15:05 Le docteur Gubian-Père est à l'origine de ce service créé il y a deux ans.
15:09 C'est le seul dans la Loire à réunir tous les soins de support demandés par l'Institut National du Cancer
15:15 comme la diététique, le traitement de la douleur, le soutien social et le soutien psychologique.
15:21 - Ce qu'ils peuvent m'amener de l'extérieur, c'est surtout que c'est un temps de parenthèse
15:27 où vraiment ils se sentent écoutés, ils se sentent pris en charge, coucounés
15:33 et ce qui n'est pas forcément le cas dans tous les autres endroits.
15:38 On est dans un hôpital mais ils oublient qu'on est dans un hôpital.
15:41 Oublier l'hôpital, c'est aussi pourquoi les chambres et la vaisselle sont décorées.
15:46 Tout est propice à la détente, comme cette pièce, où les patients peuvent profiter d'un massage.
15:53 - Parfois ils nous disent que ça les permet de se réconcilier avec leur corps.
15:57 Parfois le patient qui a un cancer est en colère contre son corps, en colère contre cette maladie
16:05 et d'être à nouveau touché, se réapproprier son corps, c'est important aussi.
16:11 - En 2023, 35 patients sont passés par ce centre.
16:15 Cette année, déjà 40 personnes ont bénéficié de ce service de proximité.
16:20 - Et puis le débat sur la fin de vie se poursuit à l'Assemblée nationale.
16:24 Le projet de loi a été adopté lors d'une commission spéciale pour éclairer le public.
16:29 Des réunions d'information se tiennent partout en France.
16:32 Une de ces rencontres captivantes a eu lieu à Troyes, rassemblant une centaine de personnes
16:38 et une occasion de dialoguer sur des choix de vie essentiels.
16:41 L'organisation en tête de ce mouvement milite pour la légalisation de l'euthanasie et le suci d'assister.
16:47 Elle soutient aussi le développement des soins palliatifs.
16:50 Le projet de loi sera désormais examiné en première lecture dans l'hémicycle de l'Assemblée le 27 mai prochain.
16:55 Et puis direction la Bretagne dans ce journal où un voile de silence a enfin été levé.
17:01 En 1944, une mère et sa fille ont été fusillées par des résistants dans le village de Plumelec, dans le Morbihan.
17:08 C'est un sombre chapitre longtemps resté méconnu, mais grâce à quatre années de recherches acharnées,
17:13 la vérité refait surface.
17:15 Un reportage exclusif de nos partenaires TBO et TBSUD, les chaînes du groupe Le Télégramme sur place.
17:24 Dans le cimetière de Plumelec, Eric et Caroline se recueillent sur la tombe de Léontine et Agnès.
17:29 Ils arrivent du nord de la France et ce trajet, aux airs de pèlerinage, ils l'ont effectué à de nombreuses reprises.
17:36 Je venais à Plumelec avec mes parents et c'est ce que je disais quand on est arrivés tout à l'heure,
17:39 c'est qu'à chaque fois c'était avec le cœur lourd parce qu'il y avait un silence dans la voiture,
17:43 il n'y avait pas trop de mots et j'étais petite donc je ne savais pas trop ce qui se passait.
17:47 Il y a 80 ans, en juillet 1944, leur grand-mère et arrière-grand-mère, réfugiés à Plumelec,
17:52 sont fusillées par des résistants. Elles sont soupçonnées de collaboration.
17:56 Cette histoire va planer sur la commune pendant huit décennies.
18:00 Un ancien résistant qui m'a parlé d'Agnès et Léontine et ça m'a vraiment intriguée
18:04 et ça m'a aussi un peu révoltée de savoir qu'on s'en était pris à deux femmes de cette manière.
18:08 Finalement le but ce n'est pas de raviver des vieilles douleurs mais de faire en sorte qu'un village puisse enfin guérir
18:14 de toutes ces violences qui ont été commises il y a 80 ans.
18:17 Les deux femmes ont-elles vraiment collaboré ? Pourquoi n'ont-elles pas eu de procès ?
18:22 Autant de questions et de souvenirs à remuer.
18:25 Avec l'appui de l'un des habitants du village, la parole se libère peu à peu.
18:29 On a décidé d'en parler mais avec une situation qui était maîtrisée en disant
18:35 on ne parlera jamais de ceux qui ont fait ça.
18:38 C'est un chemin de résilience et aussi un devoir de mémoire par rapport à la commune.
18:43 Cette quête de vérité a permis à Eric et Caroline de retracer le chemin des dernières heures de leurs aïeuls
18:49 et de penser les plaies de la famille.
18:51 Ce qui nous soulage c'est de savoir ce qui s'est passé et apprendre à les connaître aussi.
18:57 On a pu avoir des témoignages qui nous ont donné plein d'éléments sur leur mode de vie,
19:02 leur caractère, leur vie à Plumelay.
19:06 Et ça c'était réconfortant.
19:08 Ce livre restera le témoin d'un passé trouble à transmettre aux générations futures.
19:13 Aujourd'hui, le cœur des descendants de Léontine et Agnès est un peu plus léger.
19:19 C'était la dixième édition de la course de la résistance.
19:23 Chaque année, cette course célèbre la fin de la Seconde Guerre mondiale.
19:27 Elle est organisée dans différents territoires de l'Isère
19:30 et plonge les participants dans l'univers des maquis de la région.
19:34 C'est autant une aventure physique qu'une véritable leçon d'histoire.
19:38 Un reportage de notre partenaire Télé Grenoble.
19:41 Un départ de trail au pied du Mémorial des Maquis de Loisan.
19:46 Voici un des cinq lieux symboliques de la résistance sur le territoire,
19:50 choisi par le département pour accueillir la course de la résistance.
19:54 Et les coureurs au départ du 38 km y voient une manière d'entretenir leur devoir de mémoire.
20:00 C'est un territoire qui a quand même une histoire prononcée concernant cette résistance.
20:05 Que ce soit dans le Vercors, sur cette vallée aussi de la Romanche.
20:10 C'était l'occasion à la fois de faire une course,
20:12 parce que j'aime bien courir les petits trails comme ça,
20:14 et vu que c'était en plus pour une belle cause, je trouvais ça vraiment sympathique.
20:17 Trail, course ou encore randonnée,
20:19 voilà une autre manière de commémorer la capitulation sans condition de l'Allemagne nazie.
20:24 C'est le jour du souvenir, le jour de l'armistice.
20:26 Donc ce souvenir de ce moment est quelque chose d'essentiel.
20:30 Il faut qu'à l'époque où les témoins disparaissent,
20:32 les jeunes générations prennent le relais et se souviennent également.
20:35 Fort de son histoire, cette année c'est le domaine de Vizil qui a été mis à l'honneur
20:40 en accueillant le village d'Animation et certains départs et arrivés.
20:44 Alors Vizil est une ville qui va être assez rapidement marquée par des actions de résistance,
20:49 avec notamment une personnalité qui est Gabrielle Giffard,
20:53 dite Ariel, qui avec Henri Duet, qui est libraire à Vizil, vont implanter le mouvement Combat.
20:59 Et puis un événement particulier a lieu au château de Vizil,
21:02 avec l'organisation par les comités départementaux de Libération Nationale
21:07 de l'organisation des Etats Généraux de la Résistance, le 5 septembre 1944 au château.
21:12 Entre sport et culture, cette manifestation aura permis de rappeler à certains
21:17 et faire connaître à d'autres l'histoire des territoires de l'Oisen et de la Matésine.
21:22 Elle faisait partie des quatre seules femmes scaphandrières de France,
21:27 ces plongeurs de l'extrême.
21:29 Aujourd'hui Géraldine Parody est la seule à pouvoir plonger en saturation,
21:34 un exploit qui lui permet de rentrer dans un cercle très fermé.
21:38 Elle devient l'une des premières femmes au monde à obtenir cette certification.
21:42 Rudy Dahan est allé à sa rencontre pour notre partenaire la Provence.
21:48 Une journée historique pour la plongée.
21:52 Géraldine Parody s'apprête à devenir la première femme scaphandrière de France
21:56 à passer la plus haute certification de plongée, le 3A.
22:00 Une descente à 80 mètres de profondeur dans une cloche de saturation,
22:04 un exploit qui lui imposera de rester trois jours enfermée dans un caisson
22:08 afin de permettre à son corps de s'acclimater peu à peu à la pression sur terre.
22:13 Moi je me sens très très bien, là c'est la journée qu'on attend tous.
22:16 On a fait beaucoup beaucoup d'exercices, on a quand même, à l'INPP,
22:20 on a quand même l'expertise mondiale puisque c'est l'école qui forme le monde entier
22:24 au niveau de la plongée à saturation, c'est l'école principale en tout cas.
22:27 Et on a des maîtres systèmes qui nous ont préparés pour pouvoir faire ça sereinement.
22:31 Je ne m'en rends pas compte d'un côté parce que moi c'est dans la continuité de mon travail.
22:36 Par contre le fait de réaliser après que je serai la première française au monde,
22:41 on sera quatre en tout, de femmes dans le monde entier,
22:45 c'est pour moi un moyen de dire que voilà la femme, ça y est,
22:48 elle met un pied dans la plongée à saturation.
22:50 À bord, après plus d'une heure de navigation assurée par un remorqueur,
22:53 tout se précipite. En quelques minutes, Géraldine se prépare,
22:57 entre dans la cloche et amorce sa première plongée.
23:00 Elle en enchaînera six en tout.
23:02 Une fierté pour l'Institut National de Plongée
23:04 qui est l'une des seules institutions au monde à proposer cette formation.
23:10 3, c'est le niveau le plus élevé de la plongée professionnelle.
23:14 Ça permet de pouvoir travailler dans le monde entier
23:16 et puis d'être aussi reconnue par ses pairs.
23:18 Déjà on est les seuls au monde quasiment à faire cette formation
23:22 et maintenant on est la seule femme au monde à travailler à l'INPP classe 3.
23:27 Géraldine est donc entrée dans l'histoire.
23:29 Une fois sortie du caisson, elle est entrée dans un cercle très fermé
23:32 et devient la quatrième femme sur la planète à pouvoir pratiquer la plongée en saturation.
23:39 Et puis une colonie de vacances pas comme les autres depuis la fin des années 80.
23:43 Cette institution en Sarthe offre une expérience unique pour les plus jeunes.
23:48 Une semaine de vacances centrée autour de la musique.
23:51 Pour l'occasion, il prépare plusieurs spectacles lors d'un événement unique.
23:55 Une aventure musicale inoubliable pour ses étoiles montantes.
23:58 Un reportage signé Colin Ancel pour notre partenaire LMTV Sarthe.
24:05 Quatre jours et demi pour monter une comédie musicale.
24:09 Depuis une trentaine d'années, le camp musique réussit cette prouesse.
24:12 Une semaine de répétition et deux spectacles les vendredis et samedis.
24:15 Nous tous les ans on est épatés, on est époustouflés parce que les enfants sont capables de faire.
24:20 Il y a une capacité de mémorisation, de mise en scène, de musique sur la semaine qui est impressionnante.
24:25 Cette année, ils interpréteront Pinocchio.
24:27 A Bernay en Champagne, plus de 100 enfants répètent inlassablement dans la bonne humeur.
24:31 Il y a une ambiance énorme dans le camp musique et donc c'est hyper amusant, on se fait tout le temps plein de copains.
24:36 J'ai découvert ça ma première année de musique et je trouve ça super cool vu qu'on crée un spectacle.
24:41 La musique, les choeurs, mais aussi certains décors sont fabriqués sur place.
24:46 Une semaine de travail, oui, mais c'est aussi une sorte de colonie de vacances.
24:50 Les enfants sont logés sur place.
24:52 La plus grande partie du temps est consacrée à l'artistique, ça c'est sûr.
24:56 Mais il y a des pauses de réservées aux animations pour qu'ils puissent souffler un peu.
24:59 C'est déjà beaucoup de concentration qu'on leur demande.
25:02 Donc le matin, il y a une pause d'une demi-heure, l'après-midi une pause d'une heure et demie, le soir il y a des veillées.
25:06 Et ça, ça crée aussi l'esprit collectif dont on parlait tout à l'heure qui permet d'avoir envie de faire quelque chose ensemble et de créer un spectacle à la fin de la semaine.
25:12 Un travail d'un an mené en amont, le projet coûte cher, près de 30 000 euros.
25:16 Même si chaque année, le camp musique affiche complet, l'association Les Miolles tente de trouver les fonds pour perpétuer cette tradition.
25:22 C'est un événement qui ne se fait pas ailleurs dans le département ou même dans la région.
25:27 On peut faire un stage de comédie musicale sur 4 jours et demi qui rassemble autant de monde, autant de bénévoles, autant d'enfants, autant de salariés pour une production comme celle-là.
25:35 Surtout qu'à chaque fin de semaine, les enfants repartent des souvenirs plein la tête.
25:39 À chaque fois le samedi, après le spectacle, tout le monde pleure parce qu'on est hyper triste, on attend un an avant de retrouver tout le monde après.
25:46 Mais on est fiers quand même.
25:48 Entrée libre, tarif au chapeau.
25:50 Voilà, c'est la fin de cette édition. Merci de l'avoir suivie.
25:53 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires. Au revoir à tous.
25:58 [Musique]

Recommandée