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00:00 [Musique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:19 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21 Au sommaire de ce journal, dix jours après le lancement des soldes d'hiver,
00:25 nous irons à la rencontre de ces commerçants qui refusent de sacrifier leurs stocks,
00:29 consommer moins mais mieux, c'est sur ce principe que certains commerçants se basent.
00:34 Nouveau modèle économique, refus de la surconsommation ou simple stratégie marketing.
00:39 Des commerçants expliquent leur choix à notre partenaire via Occitanie.
00:43 Tout n'est qu'y coule, c'est l'autre grand classique de ce début d'année.
00:47 Les températures hivernales mettent pour certains les organismes à rude épreuve.
00:51 Un terrain propice au retour de pathologies bien connues, c'est ce qu'a constaté OEOTV,
00:56 la chaîne de la Voix du Nord auprès de l'antenne SOS Médecins à Amiens.
01:00 Le froid est bien là mais la neige en tout cas dans les Vosges est encore rare.
01:04 Alors faute de neige, ce M.Laurin s'entraîne sur un quad.
01:08 Vous allez le voir, notre partenaire Vosges TV l'a rencontré avant qu'Antoine Gamin
01:12 ne s'envole vers la Norvège pour disputer l'une de ses mythiques courses de traîneau à chien.
01:18 Enfin, après avoir servi de mairie, de tribunal, de collège ou de lycée
01:22 et même de préfecture de la Sarthe lors de la guerre franco-prus, par exemple en 1870,
01:27 le château de Sillé, le Guillaume, se refait une beauté historique.
01:31 Des travaux prévus en deux phases jusqu'en 2025 afin qu'il retrouve son aspect d'origine.
01:37 Mais commençons ce journal avec le nouveau coup de colère des agriculteurs de la région Occitanie.
01:44 A l'appel de la FRSEA, la Fédération Régionale des Syndicats d'Exploitants Agricoles et des Jeunes Agriculteurs,
01:50 Toulouse a été le théâtre d'une nouvelle manifestation d'envergure ce mardi.
01:55 Près de 1000 manifestants et plus de 400 tracteurs étaient dans les rues de la ville rose
01:59 afin de porter les multiples revendications des agriculteurs de la région.
02:04 Revenus en berne, problématiques d'accès à l'eau, directives européennes,
02:08 freins à l'installation et au renouvellement des générations.
02:11 Plusieurs lieux publics dans la préfecture ont fait l'objet de déversements de purins,
02:15 des actions condamnées par les pouvoirs publics et notamment la ville de Toulouse.
02:20 Bien que ce soit de saison, leur devanture n'affiche pas forcément -30 ou -50%.
02:25 Certaines marques de vêtements aujourd'hui refusent le modèle des soldes.
02:28 Alors difficile cependant de connaître le nombre exact de ces commerçants
02:32 qui refusent ce principe devenu pourtant une tradition.
02:35 Mais une chose est certaine, pratiquer des rabais pour ces entreprises, souvent made in France, c'est hors de question.
02:41 Que ce soit pour des raisons écologiques, économiques ou sociales.
02:45 Regardez ce reportage signé Antoine Miaï et Geoffrey Priol et Louise-Anne Sigaud pour Via Occitanie.
02:52 - Je vous montre un petit peu ce qu'on a, vous me dites ce que vous voulez.
02:55 Choisir le bon jean avec la bonne teinture.
02:58 Le défi de Franck qui profite de sa journée pour faire quelques achats dans cette boutique éphémère de Montpellier.
03:04 Elle héberge la marque closérienne Tufferi spécialisée dans le jean depuis plus d'un siècle.
03:09 - Celui-là il est déjà coupé, on va voir.
03:12 Franck repart avec un pantalon et lors du passage en caisse...
03:16 - Ça doit rester en maintenance.
03:18 Aucun rabais sur le produit même en pleine période des soldes.
03:22 Pour Franck, pas de problème, acheter français c'est avant tout un acte citoyen.
03:27 - Merci beaucoup. - A vous monsieur.
03:29 - Si on veut promouvoir l'emploi en France et le savoir-faire français,
03:33 il faut savoir à ce moment-là acheter son suite en France, son jean en France
03:37 et ne pas avoir peur de le dire, ça a du sens aussi.
03:39 Ça a du sens à un niveau social.
03:41 On est content d'avoir une jolie boutique dans le corps de Montpellier,
03:43 on ne peut pas demander 50% de remise aussi.
03:45 Car effectuer ces 50% de remise reviendrait carrément à brader le travail des 30 salariés de l'entreprise.
03:51 Ce sont eux qui confectionnent les jeans dans les ateliers situés à Florac en Lauser.
03:56 - On préfère vendre à leur vraie valeur nos pantalons toute l'année
04:00 plutôt qu'effectivement vous les vendre plus cher toute l'année
04:03 pour faire croire aux consommateurs qu'au moment des soldes, ils font des bonnes affaires.
04:08 Et en plus, au prix où on les vend actuellement,
04:11 on serait incapable de proposer des discounts tels qu'ils sont proposés dans certaines grandes enseignes.
04:17 - Ce refus des soldes par ces marques made in France est d'ailleurs dans l'air du temps,
04:20 d'après les représentants des professionnels de l'habillement,
04:23 notamment avec les enjeux liés au climat.
04:26 - Je pense qu'il y a un rééquilibrage, d'abord qui s'est fait sur la déconsommation
04:29 qui a eu lieu un petit peu ces dernières années, sur de nouvelles attitudes des consommateurs.
04:32 Donc oui, les fabricants adaptent leurs stocks.
04:35 Le stock coûte cher à tout le monde dans tous les cas.
04:37 Et l'éthique, c'est quelque chose qui aujourd'hui est bien ancré dans les esprits
04:42 à tous les échelons du prêt-à-porter de notre industrie et de notre commerce.
04:47 Donc oui, on essaie de réduire nos stocks.
04:49 C'est financièrement et éthiquement plus intéressant.
04:51 - Aujourd'hui, l'industrie de la mode est considérée comme l'une des plus polluantes.
04:56 3,3 milliards de tonnes de CO2 rejetées chaque année.
05:00 C'est difficile pour les consommateurs de trouver le juste équilibre
05:03 entre quantité, qualité et budget.
05:07 - L'achute récente des températures a mis les organismes à rude épreuve.
05:12 Un terrain propice au retour de pathologies bien connues.
05:16 Maux de tête, de gorge, troubles respiratoires sont autant de symptômes
05:20 de maladies hivernales classiques, tels que le rhume ou la grippe.
05:24 Résultat, depuis plusieurs jours, les patients se bousculent dans les cabinets médicaux.
05:28 C'est le cas à l'antenne SOS Médecins d'Amiens,
05:31 où chaque jour, près de 500 patients poussent les portes de la structure
05:34 en quête d'un remède à leur maux.
05:36 C'est un reportage de Jérôme Houbron pour notre partenaire WeoTV de la Voix du Nord.
05:40 - Alors, 66.
05:44 - C'est la période de rush dans cette antenne SOS Médecins.
05:47 Des patients par dizaines se suivent et bien souvent, les symptômes se ressemblent.
05:52 - C'est le mal de gorge et tête.
05:54 C'est plutôt le grippe, un petit peu de grippe.
05:56 C'est à cause de froid, puis la température.
05:58 - Dites "ah".
06:00 - Maux de gorge, toux, nez qui coulent,
06:02 ces grands classiques de l'hiver se multiplient,
06:04 aidés par les récentes chutes de température.
06:07 Résultat, près de 500 personnes sont chaque jour prises en charge par cette structure.
06:11 - On est dans les pathologies hivernales, du type rhinopharyngite,
06:16 salons de grippeaux, qui peuvent être la grippe ou le Covid.
06:20 Et puis après, on a les pathologies habituelles, angine, mal de gorge, otite, etc.
06:28 - Alors, dans les officines, les traitements symptomatiques bien connus reviennent en tête des ventes.
06:34 - On a des sprays antiseptiques respiratoires, on a le traditionnel Fervex,
06:39 quand il y a une douleur associée, quand il y a de la fièvre, et bien sûr, on a du Doliprane aussi.
06:44 - Mais si les incontournables paracétamols sont présents en stock,
06:47 d'autres médicaments manquent cruellement à l'appel.
06:50 C'est encore le cas de l'amoxycyline, antibiotique le plus prescrit en France.
06:54 - Je n'ai plus d'amoxycyline. J'ai peut-être reçu une boîte ce matin, pour la semaine.
06:59 On a des puneries sur des médicaments antihypertenseurs,
07:02 donc c'est encore plus aggravé par rapport à l'année dernière,
07:04 ce qui fait que tous les jours, on se bat avec les médecins pour l'intérêt du patient,
07:08 pour essayer de trouver une alternative à des traitements que le médecin a prescrits,
07:12 parce qu'on les a pas en stock, tout simplement.
07:14 - Et même si le mercure devrait remonter dans les prochains jours,
07:17 Santé publique France voit encore rouge pour la grippe et la bronchiolite en Hauts-de-France.
07:21 Pas question pour le moment de raccrocher les gros manteaux.
07:25 - Inauguré en 1977, le centre Pompidou à Paris doit fermer ses portes
07:31 pour 5 à 7 années de travaux de rénovation.
07:34 Le mystère de la culture semble empêtré pourtant dans sa communication avec les partenaires sociaux.
07:39 Les grévistes sont très remontés et dénoncent une politique de la sourde oreille du côté de la rue de Valois.
07:44 Cette semaine d'ailleurs, les salariés du célèbre musée ont voté la poursuite de la grève qui dure depuis 13 semaines,
07:50 comme l'a constaté notre partenaire sur place 20 minutes TV.
07:54 - La situation se durcit au centre Pompidou après 4 mois de mobilisation et de grève
08:01 contre la fermeture du musée qui pourrait durer 7 ans.
08:04 - Aujourd'hui on a fait une énième assemblée générale, on ne les compte plus après 13 semaines de mobilisation depuis le 16 octobre.
08:12 Il y a eu énormément de jours de fermeture totale, dont les 2 dernières semaines pendant la période de vacances scolaires.
08:22 - Ca fait maintenant 13 semaines que les agents du centre Pompidou se mobilisent.
08:28 Ils sont inquiets pour leur avenir et ça se comprend.
08:31 Il me paraît important comme parlementaire parisien de leur apporter du soutien.
08:37 On ne peut pas les laisser seuls face aux questions qui sont les leurs,
08:41 avec un ministère qui pour l'instant ne répond pas aux questions qui lui sont posées.
08:44 Il y a une politique de la sourde oreille, il y a du mépris de la part du ministère,
08:48 mais il faut bien voir que la culture ne fonctionne pas sans ses agents.
08:52 On peut peut-être fonctionner sans ministre, mais on ne peut pas fonctionner sans agent.
08:55 Les syndicats annoncent d'ores et déjà de nouvelles actions coup de poing dans un avenir tout proche.
09:01 - Autre chose dans l'actualité, il y a près de 10 ans, les ex-Frallib devenaient Scopti.
09:06 Après 1336 jours de grève et de lutte contre la multinationale Unilever.
09:12 Basée à Gémenos, aux portes de Marseille, la coopérative produit toujours du thé et des infusions.
09:18 Près de 10 ans après la lutte, les collaborateurs de la Scopti ont une autre vision du travail.
09:23 Vous allez le voir, Charles-Alexandre Louas les a rencontrés pour notre partenaire, la marseillaise, sur place.
09:29 Bienvenue chez Scopti à Gémenos, une entreprise pas comme les autres.
09:34 Depuis 2014 et une lutte acharnée de 1336 jours contre leur ancien patron Unilever,
09:39 ses salariés se gèrent eux-mêmes, ont tous le même salaire et prônent une démarche économique, sociale et solidaire.
09:46 À l'occasion des 10 ans de leur émancipation, Olivier Le Berquier, le directeur anciennement meneur de la fronde,
09:52 nous ouvre les portes de son usine, dresse le bilan et les ambitions pour cette nouvelle.
09:56 - Alors où est-ce qu'on est là ?
09:58 - Alors là, on est dans l'atelier de production et on va aller voir notre ligne sachet mousseline,
10:03 celle où on conditionne nos sachets mousseline pour la marque 1336.
10:07 - Comment s'est déroulé cette année 2023 ?
10:09 - Encore compliqué parce qu'en fait, on est sur trois exercices d'affilée en baisse de chiffre d'affaires
10:15 parce qu'on a atteint notre meilleur chiffre d'affaires en 2020 avec le premier exercice positif.
10:20 Malheureusement, depuis 2020, la crise sanitaire, la guerre, la spéculation autour de la guerre et l'inflation, etc.
10:28 On fait qu'on est sur trois exercices d'affilée en recul.
10:32 On terminera... Donc on avait fait 4,2 millions en 2020, on va faire 3,3 millions cette année.
10:37 2024, on atterrira sûr avec un chiffre d'affaires autour de 4,4 millions, 4,5 millions.
10:41 Donc tout le monde met la main à la pâte.
10:43 La preuve, aujourd'hui, vous voyez, sur la ligne, c'est notre directeur général qui fait tourner la fusion camomille.
10:48 - Vous l'aurez compris, Scopty compte bien se donner les moyens de pérenniser le projet d'une vie,
10:53 celui qui leur a permis de se sauver et de leur ouvrir de nouvelles portes sur l'avenir.
10:58 - Quelques 240 000 fragments de plastique par litre d'eau, c'est l'inquiétante moyenne décomptée par les chercheurs américains
11:05 en analysant l'eau contenue dans certaines bouteilles en plastique de consommation courante.
11:10 Ces résultats ont alerté les scientifiques car cette teneur, notamment en nanoplastique,
11:15 est 10 à 100 fois plus élevée que prévu.
11:18 Alors si en métropole, l'eau du robinet est largement consommable, en Martinique, en revanche,
11:23 le recours à l'eau en bouteille est fréquent et cette étude ne manque pas d'inquiéter les consommateurs,
11:29 comme ils l'ont expliqué à Diana-François Eudoxie pour Via ATV Martinique.
11:33 - Des particules de plastique, 100 fois plus importantes qu'estimées dans les bouteilles d'eau.
11:40 C'est le résultat d'une étude publiée dans une revue scientifique américaine.
11:45 Dans le rayon de ce supermarché, la nouvelle inquiète.
11:49 - C'est très inquiétant parce que ça impacte beaucoup sur la santé.
11:54 - Très inquiétant du fait qu'on consomme, on utilise tous les jours.
11:59 - Même l'eau du robinet n'est pas bonne, donc on ne sait plus quoi boire.
12:04 - Selon l'étude, en buvant un litre d'eau de plusieurs marques populaires,
12:08 c'est en moyenne 240 000 fragments de nanoplastique absorbés.
12:13 Essentiellement composés de pétrole, le plastique est un important polluant.
12:18 - Le plastique est polluant et le plastique libère des particules.
12:22 Ces particules peuvent être libérées quand on va par exemple brûler le plastique sous forme de fumée
12:27 et on va retrouver des produits extrêmement toxiques.
12:30 Et quand on va ingérer l'eau qui est présente dans l'eau de ces bouteilles,
12:34 bien évidemment, il arrive qu'il y ait aussi des nanoparticules qui peuvent à long terme,
12:39 et je dis bien sur le très long terme, affecter la santé humaine.
12:42 En tout cas, c'est ce que dit l'OMS.
12:44 - Des effets néfastes sur la santé, surtout quand ces bouteilles sont soumises à la chaleur.
12:49 Et les conséquences peuvent être multiples.
12:52 - Telles que les cancers, des cancers multiples, des retards en matière de développement
12:58 et parfois même un peu comme le mercure, si vous voulez, des problèmes au niveau à la fois de la fertilité
13:07 et des problèmes endocriniens par contre beaucoup plus graves.
13:10 - Une nouvelle étude qui renforce la défiance vis-à-vis de l'eau en Martinique,
13:14 d'autant que celle du robinet contiendrait aussi des fragments de plastique.
13:18 Des tests sont également envisagés pour celle-là.
13:22 - Voilà, si l'inflation reste une préoccupation politique majeure pour les Français,
13:27 comme l'a rappelé le président de la République lors de sa conférence de presse à l'Elysée,
13:31 la situation des étudiants est encore plus problématique en raison de leur faible niveau de revenu.
13:37 À Bordeaux, le succès des repas à 1 euro, toujours réservé aux seuls étudiants boursiers,
13:42 ne se dément pas, comme l'a constaté notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
13:47 Regardez.
13:48 - Bonjour.
13:49 - Bonjour.
13:50 - À l'heure du déjeuner, cet étudiant profite d'un repas complet à un tarif imbattable.
13:56 - Donc, 1 euro, s'il vous plaît.
13:59 Comme lui, ils sont aujourd'hui de plus en plus nombreux à bénéficier d'un repas à 1 euro, au lieu de 3,30 euros.
14:06 - En entrée, on va avoir du céleri remoulade.
14:09 Ensuite, on va avoir des brocolis avec des butternuts et du riz au curry avec des petits oignons.
14:16 En dessert, on a le choix, généralement.
14:18 Un menu entrée plat dessert synonyme de bouffée d'air frais pour ces jeunes,
14:22 confrontés de plein fouet à la hausse des prix.
14:24 Alors, entre midi et 2, la cantine est prise d'assaut.
14:27 - Là, on voit des températures qu'on n'a pas connues depuis longtemps, qui sont très basses actuellement.
14:32 Et c'est vrai que manger dans un endroit chaud, un repas chaud pour 1 euro, c'est très agréable.
14:38 - Ça facilite vachement dans les dépenses, sachant qu'on n'a pas énormément pour vivre tout le mois avec les bourses.
14:47 Donc, ça vient vachement faciliter ça.
14:49 Et c'est vraiment... C'est très, très, très important, je trouve.
14:52 - Dans ce restaurant universitaire situé à proximité du marché des Capucins,
14:57 plus de la moitié des repas-services sont des repas à 1 euro,
15:00 un dispositif lancé il y a bientôt 3 ans à destination des étudiants boursiers
15:05 ou en situation de précarité, devenu indispensable.
15:08 - En moyenne, depuis la rentrée, depuis le 1er septembre, le midi, à 1 000, 1 100, 1 100, parfois jusqu'à 1 200.
15:14 Et le soir, on est entre 150 et 200.
15:16 Puis le dimanche 2019, on est à plus de 60 % de fréquentation sur la même période, 1er septembre,
15:21 31 décembre.
15:23 - Au Cruise de Bordeaux-Aquitaine, plus de 500 000 repas à 1 euro ont été servis depuis septembre dernier.
15:29 Un succès fou, au point qu'il y ait parfois de longues files d'attente,
15:33 qu'il faut prendre en compte durant sa pause déjeuner.
15:36 - Le Limousique Golden Trophée est un concours de pâtisserie ouvert aux amateurs limougeaux,
15:41 mais organisé par des professionnels.
15:44 Un concours qui prône le partage des savoir-faire et la convivialité,
15:48 au point que certaines créations égalent le travail des professionnels
15:52 et ne joueraient pas dans la vitrine de votre pâtissier préféré.
15:56 Pour cet Alimoges, Alain Druon a eu le privilège de goûter ses gâteaux d'exception,
16:01 et il s'est régalé, regardez.
16:03 - Merci d'être présent aujourd'hui pour cette conférence de presse à la mairie de Limoges.
16:07 - C'est le top départ du Limousique Golden Trophée, un concours de pâtisserie ouvert aux amateurs,
16:12 en deux catégories, adolescents et adultes.
16:14 Près d'une centaine de candidats et 22, 10 ados et 12 adultes entreront en compétition,
16:20 avec un niveau très pointu, comme l'ont constaté les membres du jury.
16:24 - La pâtisserie, ça se fait quand même avec un petit peu de rigueur,
16:27 et on ne peut pas approcher la pâtisserie avec une certaine gèreté,
16:31 comme on le fait dans la cuisine.
16:32 - 37 gâteaux ont été présentés au jury.
16:35 - Si vous voulez goûter, vous pouvez aussi, si vous voulez appartenir avec une part, vous pouvez également.
16:39 - Il faut être un petit peu maniaque pour faire ce métier,
16:42 mais toujours avec bienveillance, je pense qu'il faut le faire, et puis dans un esprit de partage.
16:47 - Et pour les membres du jury, la précision compte avant tout.
16:50 - L'aspect esthétique extérieur, la découpe, si le gâteau se tient bien,
16:54 et après, tout ce que le candidat a noté, voir si ça correspond aux textures,
17:02 puis voilà, voir l'aspect général, si c'est propre, et puis après, on va goûter ça.
17:06 - Il y a la créativité, parce qu'il y a des choses très jolies, mais très simples,
17:10 donc c'est un peu trop facile, alors qu'il y a des gens qui prennent des risques avec de la créativité,
17:15 donc il faut faire un dosage, et puis après, on va goûter, alors là, ça sera encore une autre étape.
17:18 - Il y aura encore deux épreuves éliminatoires d'ici la finale en public du 6 avril prochain.
17:25 - Depuis 5 ans, les frères Millon, Rousseau, Distillateur louent une cave atypique
17:30 à la commune de Méholland-Revel dans les Alpes-de-Haute-Provence,
17:34 et la partagent d'ailleurs avec la coopérative Laitière de la Vallée,
17:37 qui fait maturer ses fromages depuis une vingtaine d'années.
17:40 Dans la vallée de Lubaille, la distillerie artisanale Labananche fait vieillir
17:44 le seul et unique whisky du sud de la France, dans un ancien tunnel ferroviaire.
17:49 C'est un sujet d'Arthur Soriba pour La Provence, à consommer avec modération.
17:54 - Le whisky qui a un peu plus de 3 ans de vieillissement.
17:58 - Dans la vallée de Lubaille, à Méholland-Revel, depuis 5 ans,
18:02 la distillerie artisanale Lachananche fait vieillir son whisky
18:06 dans un ancien tunnel ferroviaire.
18:08 - Ce nom "laverc" un peu atypique, du moins sur l'orthographe,
18:11 c'est un vallon de montagne qui est pas très loin de la distillerie,
18:15 à quelques minutes en voiture, et le tunnel de vieillissement
18:19 dans lequel on opère le vieillissement de ce whisky est au pied de ce vallon.
18:24 - C'est pour relier toutes les préfectures et sous-préfectures de France
18:27 au réseau ferré national que la percée du tunnel entre Chorgues
18:31 et Barcelonette avait débuté en 1909.
18:34 Ralenti par la Première Guerre mondiale,
18:37 les travaux sont définitivement abandonnés en 1935.
18:41 - Il y a de l'eau.
18:43 - La raison avancée, le projet du barrage de serre-ponçon
18:46 va noyer certains tronçons.
18:48 - Nous avons décidé d'investir ce lieu, déjà parce qu'il y a beaucoup d'espace,
18:51 puisque les barriques doivent rester 300 sur place,
18:54 donc forcément ça s'accumule.
18:56 Et puis c'est une cave très intéressante, de par le taux d'humidité dans l'air.
18:59 C'est très humide.
19:01 Et puis le peu de variations de température d'une saison à l'autre.
19:04 C'est très intéressant pour booster le vieillissement du whisky
19:07 et ça apporte un vieillissement particulier, une signature particulière.
19:10 Donc des barriques qui viennent de vins blancs d'appellation,
19:13 de domaines assez renommés.
19:15 Je pense surtout à mes barriques de Sauternes.
19:17 Et puis récemment, des barriques de Nebbiolo.
19:19 Le Nebbiolo, c'est un cépage de vin italien
19:21 qui est produit dans le Piémont et en Toscane.
19:24 C'est très satisfaisant.
19:27 - Le whisky a été lancé par leurs parents en 1994 avec une liqueur de framboise.
19:31 La distillerie familiale a été reprise en 2019 par François et Jérôme
19:36 qui ont fait d'elle la première à brasser, distiller
19:39 et faire vieillir du whisky en région PACA.
19:43 - On a donc développé un pastis, un gin, une liqueur de menthe
19:48 et puis plus récemment le whisky.
19:51 Ça permet d'aller chercher de nouvelles pratiques,
19:54 de nouvelles manières de travailler, d'essayer, d'innover.
19:57 Le whisky français est en plein boom
19:59 et on voulait aussi participer à cette aventure du whisky français.
20:01 - C'est un sport complet qui permet de pratiquer la course à pied et le vélo,
20:05 toujours dans de magnifiques paysages.
20:08 Cela a encore été le cas avec le Ride and Bike
20:11 organisé par le club de triathlon d'Ajaccio
20:14 qui traversait le domaine viticole de Conte-Péraldy.
20:17 Adrien Coutin a d'ailleurs rencontré les vainqueurs
20:20 pour Télépaésée sur place.
20:22 - C'est une super course, un beau parcours, du soleil, une bonne ambiance.
20:26 Donc un super dimanche entre copains, à se tirer la boue avec les autres équipes.
20:30 C'est un parcours que moi en tant qu'Ajaccien de base, je connais bien
20:33 parce que j'ai beaucoup traîné ici, beaucoup couru sur les vignes de Péral.
20:39 C'est un parcours qui est super joueur avec des montées, des descentes, des relances.
20:44 C'est un effort qui est très bref, très intense.
20:47 - Sur les hauteurs du Tilleau dans les Vosges,
20:50 le venton neigeux n'est pas suffisant pour faire glisser le traîneau d'Antoine Gamin.
20:54 Alors ce mûcheur amateur, mais passionné en fourche chaque jour, un quad,
20:58 afin de se préparer à la fine Markel Sloppet, course mythique de chien de traîneau
21:04 de 600 km qui aura lieu début mars dans le Grand Nord norvégien.
21:09 Anna Isgall et Denis Lequienne l'ont accompagnée à l'entraînement pour Vosges TV.
21:14 Et ça glisse.
21:17 Ils s'appellent Astrid, Snow ou Indy pour ne citer qu'eux.
21:21 Et ils ont de l'énergie à revendre.
21:23 Sur les hauteurs du Tilleau, les 14 chiens de traîneau d'Antoine Gamin
21:27 s'apprêtent à démarrer leur séance quotidienne d'entraînement.
21:30 - L'entraînement est relativement simple.
21:32 On démarre fin ou début septembre par des petites distances, 6 km.
21:35 Et après on augmente au fur et à mesure.
21:37 En ce moment, on est entre 45 et 70 km 5 fois par semaine.
21:41 - Des séances indispensables qui permettront aux chiens d'être fin prêts
21:44 pour les compétitions qui les attendent en Norvège d'ici quelques semaines.
21:48 - L'objectif principal, c'est de terminer avec les chiens en forme.
21:51 C'est la chose la plus importante.
21:53 Après il y a la compétition.
21:55 On va essayer d'être un peu plus compétitifs cette année aussi.
21:58 Et puis après il y a le voyage avec les chiens.
22:00 Quand vous partez sur 600 km, c'est une vraie aventure.
22:03 Donc ça c'est vraiment sympa.
22:05 - Une expérience hors du temps et riche en adrénaline
22:08 que ce mûcheur passionné connaît bien pour y avoir participé à plusieurs reprises.
22:12 Le temps de son périple, il sera accompagné de 8 à 12 chiens,
22:15 les plus performants parmi son élevage de Alaskan Skis.
22:19 - Ce sont des chiens qui courent très longtemps,
22:21 enfin qui peuvent courir très longtemps.
22:23 Et c'est surtout des chiens qui ont un très gros mental.
22:25 Donc toujours une envie de courir.
22:27 C'est vraiment ce qui est le plus important chez le chien de course.
22:31 - Et puisque la neige est encore trop rare sur les hauteurs vaugiennes,
22:34 à défaut de traîneau, la meute tire à un quad.
22:37 Mais ce n'est pas plus mal finalement.
22:39 - C'est vrai que le poids d'un quad est un peu plus lourd.
22:41 On a le moteur quand même pour les aider à certains endroits.
22:44 Mais c'est vrai qu'après quand on repasse sur un traîneau qui ne fait qu'une quinzaine de kilos,
22:47 pour eux c'est vraiment très facile.
22:48 - De quoi être fin prêt pour l'échéance qui attend toute l'équipe d'ici peu.
22:52 Une passion dévorante pour la compétition qui a tout de même un coût,
22:55 plus de 30 000 euros par an, que le mûcheur amateur finance grâce aux sorties baptêmes
23:00 qu'il propose toute l'année dans les Vosges, en traîneau ou en carte.
23:04 Comptez en moyenne 90 euros par adulte pour une session d'1h30.
23:10 - Vous avez notre patrimoine coûte cher après deux ans de recherche, de budget nécessaire.
23:14 A Silly, le Guillaume, des travaux d'ampleur viennent de commencer.
23:18 Le château est en pleine rénovation.
23:20 Cet édifice bâti sur les ruines d'une forteresse du 11e siècle s'offre une nouvelle façade.
23:27 Vous allez le voir, c'est un château avec une histoire riche et très variée.
23:31 Pour LMTV Sarth, Colin Ancel nous raconte cette merveilleuse histoire.
23:38 Il trône, majestueux, sur les hauteurs de Silly-le-Guillaume.
23:42 Successivement, forteresse médiévale, préfecture, mairie, tribunal, prison,
23:46 puis collège après le don de l'édifice à la commune par Napoléon.
23:49 Du 11e siècle à nos jours, le château a vécu plusieurs vies.
23:53 - Pendant ces années de lycée-collège, on a ouvert énormément de portes,
23:56 on a ouvert des fenêtres et donc aujourd'hui, on va refermer des fenêtres.
24:00 On va faire un petit changement de la façade.
24:04 On va vraiment redonner à ce château une âme de château, j'allais dire,
24:09 et de le remettre dans son jus du 17e.
24:11 - 8 mois de travaux nécessaires pour rénover le logis est.
24:14 La consécration après 2 ans de recherche de financement.
24:17 Coût du projet, 2,25 millions d'euros,
24:20 financés à 80% par les différentes collectivités.
24:23 Après la façade, c'est l'intérieur qui sera aménagé.
24:26 - On compte faire à l'intérieur des espaces museographiques
24:29 ou des espaces sur l'histoire du château.
24:32 On a aussi une belle collection d'Arsène-Marie Lefeuvre,
24:36 qui est un artiste scylléen, qui a dessiné bébé Kadam pour la marque.
24:41 Valoriser le territoire, valoriser un patrimoine immatériel aussi,
24:45 qui fait aussi l'importance de scier dans l'histoire.
24:49 - Beaucoup d'autres projets sont déjà à l'étude pour valoriser cet édifice
24:53 et l'ouvrir à tous.
24:55 - Ce n'est pas uniquement le château de la ville de Sillio,
24:57 c'est le château de tous les habitants, c'est le château d'un territoire.
25:00 On a déjà un abonnement de la Fondation du Patrimoine,
25:03 on sait qu'on a un dossier qui est parti à la Fondation Perne.
25:06 Tout ça, ça déclenche d'autres aides qui seront importantes
25:09 pour l'avenir de la restauration de ce château.
25:11 C'est un plaisir de travailler sur des projets comme ça,
25:14 mais l'honneur de la guerre, c'est l'argent.
25:16 Donc, il nous faut de l'argent.
25:18 - Pour cela, il est possible de soutenir la réfection du château
25:21 en allant sur le site de la Fondation du Patrimoine.
25:23 Malgré les travaux, l'édifice sera ouvert aux visites cet été.
25:28 Voilà, c'est la fin de cette édition. Merci à vous de l'avoir suivie.
25:31 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:35 Au revoir à tous.
25:37 (Générique)
25:40 ---

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