• il y a 9 mois

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00:00 [Musique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:19 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:22 Mobilisation nationale contre les fermetures de classes.
00:25 Les appels à manifestations se poursuivent.
00:28 En haut de sa voie, vous le verrez, le ministère de l'éducation envisage la fermeture d'une classe dans cette école primaire.
00:34 Une nouvelle très mal accueillie par les parents d'élèves bien sûr.
00:37 Nous nous rendrons sur place dans un reportage exclusif de notre partenaire Huitmont Blanc.
00:42 Les agriculteurs dans l'oeil du cyclone.
00:45 Après les contraintes économiques et politiques, le climat s'en mêle.
00:48 En Bretagne, les terres agricoles de ce maraîcher sont menacées par une météo pluvieuse.
00:53 Nous écouterons son témoignage au micro de nos partenaires, les chaînes de Bretagne, TBO et TBSUD.
00:58 Quand les francs-maçons sortent de leur mur, le Grand Orient de France anime des débats publics dans tout le pays.
01:04 À l'image, un texte du regretté Charb, dessinateur décédé lors des attentats de Charlie Hebdo, a été interprété lors de discussions, vous le verrez, captivantes.
01:14 Nous y reviendrons avec notre partenaire sur place de cette allimoge.
01:17 Enfin, nous irons à Versailles, Berceau tient la French Touch.
01:21 Dans cet espace, une exposition célèbre l'héritage de ce pilier français et mondial de l'électro.
01:27 Nous y reviendrons en fin de journal.
01:29 Je vous l'annonçais, c'est un mouvement national qui se poursuit.
01:33 Parents d'élèves et enseignants se mobilisent contre la fermeture des classes.
01:37 En Haute-Savoie, le ministère de l'Éducation prévoit la fermeture d'une classe au sein de cette école primaire.
01:42 La nouvelle a été très très mal accueillie.
01:44 Une manifestation a été organisée.
01:46 Notre partenaire Huit-Mont-Blanc, Chloé Le Meur, s'est rendu sur place. Regardez ce reportage.
01:51 Se rassembler pour montrer son mécontentement.
01:55 À la sortie des cours, le message était clair devant l'école de Taninge.
01:59 À l'appel des parents d'élèves, une centaine de personnes se sont retrouvées devant l'établissement
02:04 avec un objectif d'énoncer la fermeture d'une classe à la rentrée prochaine sur les 13 existantes actuellement.
02:12 Avec cette disparition, certaines classes pourraient donc accueillir plus d'enfants.
02:16 Une situation qui risque de dégrader les conditions d'apprentissage selon les parents.
02:21 Ce sera surtout le troisième niveau, le cycle 3 qui va être impacté, c'est-à-dire les CE2, CM1, CM2,
02:26 qui vont se retrouver en classe à des effectifs de 28 à 29.
02:30 Et pour certaines classes, des classes de double niveau.
02:33 On a une école qui est très bien, on a des enseignants qui sont super, qui font beaucoup d'activités,
02:38 qui ont un contact avec les enfants qui est vraiment bien.
02:41 Mais avec plus d'enfants dans les classes, ils et elles ne pourront plus prodiguer la même chose.
02:47 C'est l'avenir de notre pays, c'est l'avenir de nos enfants.
02:49 Nous, on veut qu'ils grandissent et qu'ils apprennent dans les meilleures conditions possibles.
02:53 Cette décision annoncée par le rectorat début mars est justifiée par les prévisions d'effectifs de l'école pour l'année 2024.
03:01 306 élèves au lieu de 321 devraient être scolarisés en septembre dans l'établissement.
03:07 Mais pour les élus locaux venus eux aussi soutenir les parents d'élèves et le corps enseignant,
03:12 cette fermeture ne prend pas en compte les spécificités liées à la commune de la vallée du Giffre.
03:18 Les chiffres nous disent que 12 classes avec une moyenne de 25,5 suffisent.
03:22 Après, on a une particularité sur Tannage avec la maison de l'enfance qui apporte des enfants au cours d'année.
03:28 Donc, ça augmente l'effectif avec des pics en cours d'année.
03:31 Et puis aussi, on a une vallée avec une activité touristique, donc aussi une activité saisonnière avec des enfants qui peuvent arriver dans l'année.
03:39 Quand on ferme une classe, c'est toujours plus difficile de la rouvrir.
03:42 Pour l'instant, rien n'est encore définitif.
03:45 Une clause de revoyure devrait avoir lieu en juin pour statuer sur la fermeture.
03:50 De leur côté, les parents d'élèves ne comptent pas en rester là.
03:53 L'association prévoit d'envoyer des courriers au rectorat et de continuer la mobilisation si la suppression est maintenue.
04:01 Autre cri d'alarme dans l'éducation.
04:03 En France, près d'un étudiant sur deux ne peut pas se nourrir correctement.
04:07 Alors à Bordeaux, ce syndicat étudiant a décidé d'agir.
04:11 Une distribution gratuite de produits alimentaires et hygiéniques était organisée dans cette université.
04:16 Un reportage d'Océane Archambault pour notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
04:21 J'ai pris un gros paquet de céréales.
04:24 Et après, le reste, c'est des pâtes.
04:28 Ici, les étudiants font leurs courses sans passer par la caisse.
04:32 Serena et Tania, étudiantes à l'université, en ont profité.
04:36 Des gâteaux, des pâtes, de la purée, une conserve de plats préparés et des serviettes hygiéniques, parce que ça coûte quand même assez cher.
04:47 Les étudiantes sont particulièrement touchées par la précarité.
04:50 En 2023, plus de 2,6 millions de femmes en France ont été contraintes de renoncer au moins une fois à acheter des protections périodiques pour des raisons financières.
05:00 Surtout pour les protections hygiéniques.
05:02 On est beaucoup à mettre juste du papier toilette pour se protéger.
05:07 C'est vraiment cool qu'ici, on puisse avoir des protections hygiéniques.
05:11 Protection hygiénique, gel douche, mais aussi boîte de conserve et pâtes.
05:15 Au total, le syndicat étudiant a collecté plus d'une demi-tonne de produits alimentaires et hygiéniques.
05:21 Des denrées distribuées aux étudiants bordelais, parfois confrontés à des situations de précarité extrême.
05:27 Des situations d'étudiants qui peuvent être à la rue, des étudiants qui se donnent des repas, qui sont dans des situations de précarité énormes.
05:34 Tout ça, c'est vrai que c'est un vrai enjeu pour nous.
05:36 C'est pour ça qu'on organise des distributions comme celle-ci.
05:38 Pour lutter contre la précarité étudiante, l'Unef en appelle au pouvoir public.
05:43 Durant la crise Covid, le repas à un euro avait été voté.
05:46 On sait que c'est un projet qui est tenable financièrement.
05:49 On demande le retour de ce repas à un euro pour toutes et tous.
05:51 Une fois leurs factures payées, 76% des étudiants français ont un reste à vivre de moins de 100 euros par mois, soit à peine plus de 3 euros par jour.
06:00 À l'approche de Pâques, les vitrines des chocolatiers se remplissent.
06:05 Mais avec l'inflation et le dérèglement climatique, le prix du cacao s'envole.
06:10 Alors pour satisfaire leurs clients, de nombreux commerçants sont obligés de réduire leurs marges.
06:15 Regardez ce reportage de Livia Büchler et de Denis Lequenne de Vosges Télévisions.
06:20 Lapin, poule et bien sûr œuf en chocolat garnissent les vitrines depuis une quinzaine de jours.
06:25 À l'approche de Pâques, dans les laboratoires, on s'active comme ici, chez cet artisan chocolatier à Golbé.
06:30 Le calendrier est plus resserré cette année puisque les cloches distribueront les chocolats le 31 mars, 15 jours plus tôt que l'année passée.
06:37 Une période importante puisqu'elle représente entre 30 et 40 % du chiffre d'affaires, juste derrière Noël.
06:43 La différence de Noël, c'est que Pâques, aujourd'hui, on est plutôt sur une consommation d'œufs, lapins, de pièces de création en série limitée.
06:49 Chez nous, en l'occurrence, c'est surtout les enfants qui sont prisés sur un sujet, une poule, un lapin.
06:56 L'œuf reste quand même numéro 1 aujourd'hui. On a une tendance un peu plus chocolatée pour les enfants.
07:01 Alors qu'au magasin, on s'aperçoit qu'il y a de plus en plus d'enfants qui consomment du chocolat noir.
07:04 Si pour l'heure, la clientèle est toujours présente et succombe à la gourmandise, l'envolée du prix du cacao pourrait freiner les ventes.
07:11 En un an à peine, le coût a triplé. Les fournisseurs vendent donc, après transformation, la tonne de chocolat noir classique entre 10 et 25 000 euros.
07:19 Il y a plusieurs raisons. Le réchauffement climatique, ça, il ne faut pas se leurrer. On a un gros problème avec ça.
07:23 Et il y a aussi la surconsommation au niveau des cacaoillers. Il y a énormément de problèmes.
07:29 Donc, on a un déficit sur la quantité de chocolat à fournir.
07:32 La Côte d'Ivoire et le Ghana produisent environ 60 % du cacao mondial.
07:36 Les deux pays ont subi des épisodes de fortes pluies suivies d'importantes périodes de sécheresse.
07:41 La prochaine grosse récolte de fèves de cacao, prévue à l'automne, sera suivie de près.
07:45 Au Val d'Ajolle, cet autre artisan chocolatier partage cette inquiétude.
07:49 Aujourd'hui, répercuter, on ne peut pas en totalité. Donc après, il y a eu plusieurs augmentations des tarifs, ce qui est normal.
07:57 Mais malheureusement, je ne peux pas impacter mon augmentation, moi, complète.
08:01 Donc, je prends un peu sur ma marge. Et le but est de ne plus être en monoproduit, donc vraiment que chocolat,
08:06 donc me diversifier, surtout glace à côté l'été.
08:09 Le chocolat n'est pas prêt d'être laissé de côté. En moyenne, chaque Français en consomme un peu plus de 7 kilos par an,
08:14 ce qui place le pays en 7e position du classement mondial.
08:18 Le ramadan rime-t-il avec une perte de poids ?
08:23 Beaucoup se demandent si derrière la tradition de ce mois sacré, il est possible de maigrir pendant cette période de jeûne.
08:29 Cette nutritionniste nous livre ses conseils afin de perdre du poids pendant le ramadan.
08:35 Écoutez là, au micro de notre partenaire de 20 minutes.
08:38 Au cours du ramadan, il y a certaines personnes qui vont avoir tendance à compenser le jeûne et en mangeant beaucoup en quantité et beaucoup en calories.
08:52 Ce qui peut, à la fin, perturber un petit peu l'équilibre alimentaire et faire qu'il y a une prise de poids.
08:59 Et donc, il s'agit en fait de juste de se remettre un petit peu à l'équilibre, de modifier un petit peu sa routine alimentaire au cours du ramadan
09:11 et de modifier, de faire une cuisine peut-être un petit peu moins riche, un peu moins calorique,
09:16 et de réorganiser un petit peu les choses pour faire en sorte qu'il n'y ait pas de prise de poids et qu'il y ait un maintien du poids,
09:24 voire une poursuite de la perte de poids qui a déjà été engagée sur les semaines ou les mois précédents.
09:31 Et puis le sort s'acharne sur les agriculteurs après les contraintes économiques et politiques.
09:36 Le climat s'en mêle maintenant.
09:38 De nombreuses terres agricoles sont menacées, comme en Bretagne, où la météo pluvieuse impacte les cultures de ce maraîcher.
09:44 Vous allez le voir, il était au micro de nos partenaires TBO et TMSU, les chaînes de Bretagne.
09:49 Écoutons son témoignage.
09:51 Cette année, avec l'excédent d'eau, on a vraiment eu une cuvette ici avec une mare d'eau.
09:55 Il y avait 20 centimètres d'eau à certains moments après des grosses nuits ou des journées de pluviométrie importante.
10:00 Et donc, on peut voir ici notre partie de chou-fleurs qui ont été asphyxiées, qui ont pourri.
10:05 Nicolas Magger est maraîcher bio à Plougon-Velin.
10:08 Installé depuis 2012, il a rarement vu un hiver aussi pluvieux.
10:12 Problème, la terre gorgée d'eau asphyxie les plantations et empêche les récoltes, comme ici dans ce champ de carottes.
10:18 Du coup, on a vraiment passé à une machine, une souleveuse, qui nous permet de soulever les carottes et les ramasser à la main.
10:23 Mais la terre est tellement tassée par l'excès d'humidité qu'on est obligé de passer à la bêche,
10:28 ce qui nous prend deux fois plus de temps pour récolter nos carottes.
10:30 Après la tempête Carane, c'est le coup de grâce pour les agriculteurs bretons.
10:34 Depuis octobre, une météo pluvieuse sévit en Bretagne.
10:38 Impossible pour les exploitants de travailler dans les champs au risque de tasser la terre,
10:42 ce qui les oblige à décaler les dates de plantation.
10:45 Je dois semer de l'orge de printemps. Normalement, c'est fin février, mi-mars.
10:50 J'attends toujours le créneau, on n'est pas encore trop tard.
10:53 On doit planter nos pomme de terre primeurs plutôt à cette période.
10:55 Là, ce n'est pas possible. On va devoir attendre encore quelques jours, quelques semaines.
10:59 On attend la fenêtre météo pour pouvoir le faire.
11:01 Donc ça va impacter, au lieu d'avoir des pomme de terre primeurs, pour moi, fin mai, début juin.
11:06 Je risque d'avoir des pomme de terre primeurs seulement fin juin.
11:09 Pas de solution pour le moment pour les agriculteurs.
11:12 Seuls plusieurs jours de temps sec d'affilée permettront de reprendre le travail dans les champs.
11:17 Et puis depuis 30 ans, le frelon asiatique dévaste les ruches françaises.
11:22 Les apiculteurs cherchent désespérément des solutions.
11:25 Une proposition de loi a été déposée au Sénat pour endiguer sa prolifération.
11:30 Il reste difficile de lutter contre cet insecte.
11:33 Surtout, vous allez le voir dans le sud de la France, comme l'a constaté Rudi Dahan dans ce reportage de notre partenaire La Provence.
11:40 C'est l'un des fléaux les plus redoutés des apiculteurs.
11:44 Le frelon asiatique continue de faire des ravages dans les ruches et de Provence.
11:48 Et si la saison débute à peine et semble pleine de promesses, cet insecte venu d'Asie peut vite gâcher la fête, notamment à la fin de l'été.
11:55 On va avoir des ruches qui sont mises à l'arrêt par des fois 2-3 frelons qui vont rester en prédation devant les ruches.
12:02 Et à ce moment-là, on va avoir des risques sanitaires, des abeilles qui ne vont plus sortir de la colonie pour s'alimenter ou faire leurs besoins.
12:12 Ce qui peut poser des problèmes importants, notamment sur des colonies qui seraient déjà un petit peu faibles.
12:18 Le frelon risque de terminer le travail.
12:21 Malheureusement, il n'existe pas de remède miracle pour lutter contre ce fléau.
12:25 Certains adoptent la transhumance et déplacent leurs ruches.
12:29 D'autres optent pour le piégeage, une méthode souvent peu efficace et qui demande beaucoup de moyens humains et financiers.
12:34 On est assez démunis en tant qu'apiculteur.
12:36 On essaie de trouver des parades dont le piégeage, notamment le piégeage sélectif, qui en fait partie.
12:44 Certains apiculteurs utilisent des muselières pour essayer d'écarter le frelon qui reste en vol stationnaire devant la ruche,
12:50 de l'entrée de la ruche pour laisser la possibilité aux abeilles de re-rentrer et de l'éviter au maximum.
12:56 Les abeilles essayent de s'adapter aussi.
12:58 On essaie d'avoir un regard là-dessus pour essayer de faire une sélection là-dessus.
13:01 Pas de solution miracle contre le frelon asiatique.
13:04 Pour certains experts, dont Quentin qui a opté pour une approche respectueuse des abeilles,
13:08 c'est la nature qui réglera le problème avec le temps et l'équilibre reviendra au fur et à mesure au sein de la ruche.
13:14 Et puis nous recevions ce jeudi l'ex-premier ministre Jean-Marc Ayrault dans notre émission politique "Face au territoire"
13:21 avec Ouest France, Nice Matin, France Antille, le magazine "Le Point" et "20 minutes".
13:26 Jean-Marc Ayrault est désormais président de la fondation Jean Jaurès.
13:30 Je vous propose de l'écouter. C'était sur TV5MONDE.
13:33 Vous avez été le dernier premier ministre de la gauche plurielle.
13:36 Est-ce qu'il est impossible aujourd'hui d'envisager une gauche unie, pour ne pas dire plurielle,
13:41 avec les positions de Jean-Luc Mélenchon et d'Alain Filly ? Est-ce que c'est impossible ?
13:45 C'est pour ça qu'il faut que le parti socialiste et les forces qui sont autour travaillent à un programme.
13:50 Vous aviez vu arriver cette tendance dans la gauche ?
13:54 Il y a un besoin de clarté et un besoin de gauche, contrairement à ce qu'on peut dire ici et lire ici ou là.
14:02 Parce qu'on a un besoin de justice, on a un besoin de faire reculer les inégalités, les discriminations.
14:07 C'est un problème pour la gauche, Jean-Luc Mélenchon ?
14:10 Moi, je ne veux pas polariser sur Jean-Luc Mélenchon.
14:13 Je voudrais surtout me polariser sur le fait que les socialistes et la gauche, les social-démocrates,
14:17 apportent une réponse en termes de programme. Ils ne l'ont pas fait jusqu'à présent.
14:21 Et c'est, à mon avis, la priorité pour répondre aux attentes des Français.
14:25 Pas simplement des grandes phrases et des grands mots, mais du concret.
14:28 Et puis, vous allez le voir, les francs-maçons ont décidé de quitter leur temple.
14:32 Le Grand Orient cherche à éclairer les esprits. Fidèle à sa tradition,
14:36 l'obédience maçonnique propose des réunions ouvertes au public.
14:39 Dorénavant, l'objectif ? Partager une réflexion sur l'état de la société.
14:43 Ali Moj, un texte de Charles, dessinateur satirique mort dans les attentats de Charlie Hebdo,
14:48 a servi de préambule à ces discussions. Un reportage de notre partenaire sur place, de cet Ali Moj.
14:54 Les utopiales maçonniques existent depuis une dizaine d'années.
14:58 Il s'agit pour le Grand Orient de France de partager et d'élargir, avec des profanes,
15:03 une réflexion sur l'état de la société. Devant une centaine de personnes,
15:07 un texte de Charles a été proposé comme point de départ.
15:10 On partageait, avec Charles en particulier, les mêmes valeurs.
15:14 C'est-à-dire qu'on est très, très attaché à l'approche de l'autorité.
15:19 Pour nous, l'étranger n'est pas un ennemi, mais c'est quelqu'un avec qui on peut dialoguer,
15:25 on peut échanger, l'humanité qui ne l'était celle de Charles.
15:30 Et bien sûr, on le regrette. Beaucoup de nous l'ont connu,
15:34 on a travaillé avec lui et avec beaucoup de ses amis.
15:37 Résister, le thème central, développé par l'historien Pascal Plas.
15:41 L'esprit de résistance sur quoi ils m'ont demandé de parler est effectivement un vrai questionnement aujourd'hui.
15:45 C'est-à-dire que si l'on sait ce qu'a été l'esprit de résistance,
15:48 et ce que je démontrerai par rapport à mes propres expériences, à mes propres travaux,
15:51 il y a une vraie question à se poser sur qu'est-ce que c'est qu'aujourd'hui que résister,
15:55 et qu'est-ce que c'est que d'avoir un esprit de résistance,
15:58 qui est avant tout, selon moi, je vais donner une partie de ma conclusion, un esprit de vigilance, effectivement.
16:02 L'actualité nous rappelle le fragile équilibre de l'époque.
16:05 Il reste oublié de l'histoire. Pendant la Seconde Guerre mondiale,
16:09 plus de 1000 nomades sans domicile fixe ont été internés et persécutés.
16:13 Alors pour raviver la mémoire de ces événements, le mémorial du camp de Rivesalte a lancé une nouvelle exposition.
16:19 Visite inédite dans ce reportage de notre partenaire sur place de Via Occitanie.
16:24 C'est la seule population française à avoir été internée au camp Joffre de Rivesalte.
16:32 1400 nomades persécutés ici de janvier 1941 à novembre 1942.
16:39 Des français enfermés dans ce camp, pourtant en zone libre, pour unique motif de ne pas avoir un domicile fixe.
16:46 Au début du XXe siècle, il va y avoir une transformation du regard porté sur eux,
16:51 aussi du fait de la nationalisation des sociétés, de la société française,
16:55 notamment avec un sentiment patriotique qui va de plus en plus développer.
16:58 On va devoir faire une distinction entre les étrangers et les français.
17:02 Cette population qui est perçue comme qui se déplace,
17:05 et donc qui on ne sait pas d'où elle vient, et donc qui est étrangère,
17:08 et donc tout ce qui est étranger, on rejette.
17:10 C'est tout ce phénomène-là qu'on essaye de déconstruire ici.
17:13 Briser les stéréotypes à travers des documents d'archives, témoignages de descendants et œuvres artistiques.
17:19 C'est surtout la première fois qu'une exposition est consacrée à cette population nomade dans un ancien camp.
17:25 Le mémorial veut ainsi réparer une mémoire oubliée, voire invisible.
17:30 Ça a été un sujet qui a très peu été pris en compte,
17:33 notamment du fait de la lourde responsabilité des autorités françaises dans cette histoire,
17:37 puisque le dernier camp pour nomades ferme en 1946, soit deux ans après la libération du territoire français.
17:42 Et surtout la continuité de ces discriminations à l'encontre des populations dites voyageuses.
17:48 Aujourd'hui encore, on ne connaît pas le nombre de nomades internés sous le régime de Vichy,
17:53 souvent anonymisés ici.
17:56 On peut mettre un nom, un visage, une histoire sur ces personnes.
18:00 Pour cela, nous avons souhaité un mur des noms,
18:02 redonner comme ça cette archéologie des mémoires,
18:05 identifier des visages avec tous les noms des personnes.
18:08 Et pour ça, nous avons associé des collèges où des enfants voyageurs et non voyageurs
18:13 ont participé à l'élaboration de ce mur des noms pour, encore une fois, leur donner la parole.
18:20 Le mémorial souhaite ouvrir le débat sur la persécution des nomades en France et leur situation actuelle.
18:26 Cette exposition, le camp des familles, est à découvrir jusqu'au 14 février 2025.
18:32 Et puis, rendons-nous en Corse, où ces équipes se relaient pour réaliser le moulage de la statue de Napoléon.
18:38 À Ajaccio, ce travail représente un enjeu de taille pour la municipalité.
18:43 Grâce à cette reproduction, la statue d'origine, actuellement en péril,
18:46 sera enfin protégée dans la cour de l'hôtel de ville.
18:49 La reproduction figurera sur la place Foch, au cœur de la capitale.
18:53 Pour ce travail de longue haleine, le moule sera ensuite accueilli en région parisienne
18:58 pour procéder au tirage en résine.
19:00 L'une des dernières étapes du moulage dans ce nouvel atelier.
19:04 Et puis, pour sensibiliser au harcèlement scolaire,
19:07 c'est une initiative audacieuse au tribunal judiciaire de Fort-de-France, en Martinique.
19:12 Des élèves présentent des procès fictifs sur le thème du harcèlement scolaire.
19:17 Instaurée en septembre dernier, cette démarche permet de sensibiliser les plus jeunes
19:21 sur la gravité du harcèlement et des peines encourues.
19:24 Un reportage signé François Eudoxie-Diana pour notre partenaire sur place en Martinique, via ATV.
19:30 Les accusés de harcèlement scolaire sont appelés à la barre.
19:35 Ces élèves de l'école mixte A de Rivière-Salée et du collège Fernand Donatien
19:40 ont mis en scène deux procès ce matin au tribunal judiciaire de Fort-de-France.
19:45 Des jeux de rôle pour sensibiliser ce jeune public.
19:51 J'ai beaucoup aimé le rôle d'avocat.
19:54 Ça m'a sensibilisé sur le fait que le harcèlement c'est très mal, ça peut porter à des suicides.
20:00 J'ai joué le rôle de la juge, ça m'a sensibilisé, le harcèlement c'est vraiment pas bien,
20:05 parce que ça peut arriver jusqu'à la mort.
20:08 Un événement tragique qu'a subi Maryse en juin 2017 avec sa fille Jade, âgée de 12 ans.
20:15 Organisé par son association et avec la collaboration des élèves, l'écriture ainsi que la mise en scène d'un cas concret
20:23 permet une meilleure prise de conscience des comportements à adopter en milieu scolaire.
20:28 L'idée aussi c'est de libérer la parole et de leur permettre de dire comment ils voient la cause de harcèlement, les causes et conséquences.
20:37 La deuxième mission c'est que nous allons propager cette scène à travers différentes écoles ou animations.
20:46 On a beaucoup d'élèves qui sont harceleurs mais qui ne se rendent pas compte qu'ils sont harceleurs.
20:51 Beaucoup d'élèves aussi qui sont complices de harcèlement et qui ne se rendent pas compte qu'en fait,
20:56 par leur absence de dénonciation de ce qui se passe, par les sourires, les soutiens, eux-mêmes participent indirectement au harcèlement.
21:05 Ces procès fictifs au tribunal ont permis également d'informer qu'au-delà des sanctions pédagogiques pour les auteurs de harcèlement,
21:13 des sanctions judiciaires sont possibles à partir de l'âge de 13 ans.
21:17 Et puis une bouffée d'air frais dans cette Ehpad en Moselle.
21:21 Un bistrot sans alcool vient d'y voir le jour et apporte un vent de convivialité.
21:26 Ouvert jusqu'à 8 fois par mois, ce lieu enrichit le quotidien des résidents, vous allez le voir.
21:31 L'équipe encadrante lance un appel aux habitants du quartier afin de trouver des bénévoles pour le tenir.
21:37 C'est un reportage d'Elisa Wielicz pour notre partenaire Moselle TV sur place.
21:42 Ouvrir un bistrot dans un Ehpad, il fallait y penser.
21:50 À fond, toi, ils l'ont fait.
21:52 Un projet unique dans la région Grand Est, l'idée émerge en septembre dernier.
21:58 C'est lors de mes échanges avec les résidents sur leur vie passée, ce qu'ils aimaient bien faire,
22:06 les lieux où ils aimaient bien se rencontrer, où souvent ils ont rencontré leur femme ou leur mari dans les bistrots,
22:16 les bals, ce genre de choses. Et de là émerge cette idée d'en créer un ici, parce que tout est possible.
22:22 Le bistrot ouvre ses portes 6 à 8 fois par mois pour le moment.
22:26 Une nouveauté vivement appréciée par les résidents, l'occasion de raviver des souvenirs.
22:31 Mes parents avaient aussi un café-restaurant, alors c'est chaleureux. On a des discussions, on se sent beaucoup mieux.
22:39 Surtout là, il y avait un bistrot à droite et ici, il y en avait un autre à gauche.
22:45 Il y avait deux bistrots là. Alors on avait l'habitude de venir et ça nous permet encore une fois de se remettre dans le bain, comme on dit.
22:56 Quelques gourmandises, café, sirop, thé, un bar 100% sans alcool où l'on paye en pièces d'or.
23:03 Mesdames, ça vous fera chacune un euro, donc deux pièces.
23:07 Au total, c'est une enveloppe de 2000 euros qui a été allouée à ce lieu de convivialité.
23:12 Une enveloppe complétée par de nombreux dons.
23:15 Ah non, on a dit deux heures et demie, on est venus deux heures et demie. Merci Naïma.
23:21 Et puis terminons cette édition du Grand JT des Territoires en musique.
23:25 30 ans après son plein succès, la French Touch revient sur ses terres natales à Versailles.
23:30 Pour l'occasion, cet espace se transforme en une véritable galerie vivante, exposants, pochettes d'albums, archives inédites et même des esquisses du dernier clip des Daft Punk.
23:43 Un reportage immersif sur cette icône avec notre partenaire TV 78 dans les Yvelines.
23:54 Versailles, Berceau de la French Touch, Etienne de Crecy, Phénix, Alex Gauffeur ou encore Air, ces noms vous disent peut-être quelque chose.
24:02 Ce sont eux qui ont créé la French Touch, ce courant musical électro des années 90.
24:07 Mais au départ, c'était simplement une bande d'amis.
24:10 En fait, Antoine était en cours avec Etienne de Crecy, Alex Gauffeur, avec Nicolas Godin de Air.
24:17 Donc lui, depuis le début, il était vraiment en contact avec eux.
24:20 Moi, j'allais au ski avec eux sans savoir ce qu'ils faisaient, à dire vrai.
24:24 Donc on faisait juste du ski, je découvre qu'ils étaient musiciens, 3 ou 4 ans après.
24:29 Des vacances au ski, Ludovic Houplin et Antoine Bardoujaquet se sont retrouvés à faire les pochettes d'albums de ces artistes.
24:35 Graphismes colorés, grosses typographies, son electro house, la French Touch est née et le studio H5 aussi.
24:46 Oscar et César du meilleur court-métrage, clips, publicité pour des marques de luxe,
24:51 H5 s'est imposé dans un style avant-gardiste, esthétique et musical.
24:56 Et cette année, le collectif fête ses 30 ans.
24:59 Alors pour l'occasion, la ville de Versailles présente à l'Espace Richaud une exposition, visible jusqu'au 5 mai.
25:05 Elle regroupe plus de 200 pochettes d'artistes.
25:08 En fait, c'est comme une timeline de pochettes.
25:10 Donc c'est des premières pochettes aux dernières qui sont au deuxième étage.
25:13 Donc là, il y a un label qui s'appelle Pamplemousse, qui est celui-ci,
25:17 avec toutes les pochettes qui sont en typos bicolores.
25:20 Et de les penser comme des produits, presque des packagings publicitaires, soit de lessives, soit de canettes de coca.
25:27 Au sous-sol, vous retrouverez également les sons emblématiques de la French Touch,
25:31 un véritable medley de 55 morceaux triés sur le volet.
25:35 Et à l'étage, les fans pourront découvrir les esquisses qui ont servi au dernier clip des Daft Punk.
25:40 Voilà, au revoir à tous, c'est la fin de cette édition.
25:49 Merci de nous avoir suivis.
25:51 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires. Au revoir.
25:55 [Musique]

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