• il y a 5 mois

Category

📺
TV
Transcription
00:00Générique
00:15Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18Voici tout de suite les titres du journal.
00:21La colère agricole persiste, plusieurs syndicats appellent à la mobilisation,
00:25les agriculteurs exigent le versement des aides agro-environnementales et climatiques.
00:30Le gouvernement tarda à effectuer certains versements prévus il y a plusieurs mois.
00:34Un ultimatum a été lancé, nous y reviendrons dans un reportage inédit de notre partenaire Moselle TV.
00:39Les cas de Covid repartent à la hausse en cause.
00:43La mauvaise météo et le relâchement des gestes barrières.
00:46À l'approche des vacances d'été, l'appel est à la prudence.
00:49Nous irons à Amiens dans un reportage de notre partenaire Weo TV, la chaîne du groupe La Voix du Nord.
00:55Dans ce journal également, l'euro de football dynamise les bars.
00:59Les supporters affluent les jours de match et compensent les pertes liées au mauvais temps.
01:03Les commerçants en profitent, ils espèrent que la fête se poursuivra.
01:07Nous irons à Bordeaux avec notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
01:11Et puis c'est un roman inédit, un roman d'été d'Antoine Sénanc, nommé Croix de Cendre.
01:17Un ouvrage fascinant qui nous emmène notamment sur les routes de France pendant l'Inquisition.
01:22Un livre parfait pour vos plages. Nous y reviendrons dans un reportage exclusif de Christophe Rigaud.
01:28Je vous l'annonçais dans les titres, la colère agricole se poursuit.
01:32À la suite d'un appel des syndicats, des mobilisations ont lieu un peu partout en France.
01:37En Moselle, les agriculteurs manifestent pour exprimer leur mécontentement et réclamer des aides immédiates.
01:43Le gouvernement n'a toujours pas effectué certains versements de la politique agricole commune.
01:47Un montant qui dépasse plusieurs centaines de millions d'euros.
01:50Elisa Witwisch pour notre partenaire Moselle TV sur place.
01:57Déverser du fumier pour se faire entendre.
01:59Les jeunes agriculteurs mosellans ont manifesté leur ras-le-bol.
02:03Ils ont choisi les locaux de la Direction départementale des Territoires à Metz
02:07pour réclamer à nouveau le versement des aides aux exploitations biologiques.
02:12On est quand même déjà deux mois de retard, certains attendent des sommes conséquentes
02:16qui influent énormément sur leur situation économique, sur leur exploitation.
02:21Aujourd'hui, on n'a pas de visibilité de la date quand ils seront perçus.
02:26Promise en mars dernier par le gouvernement, l'absence de ces aides liées aux mesures agro-environnementales et climatiques
02:33plonge certaines exploitations dans une détresse financière.
02:36Maintenant, ce qui se passe, c'est que nos trésoreries sont à sec.
02:39On paye des AGO, des frais de compte.
02:42Ce qui est navrant, c'est que quand ils font un calendrier,
02:46si jamais ils payent un mois en avance, ils nous retiennent des intérêts.
02:50Et là, ça ne marche pas dans l'autre sens.
02:52Après deux heures de négociations, les représentants sont de nouveau sur le parvis.
02:56Aujourd'hui, c'est une machine qui a du mal à se mettre en route.
03:00On nous avance des soucis informatiques, des manques de personnel aussi pour l'instruction.
03:06Il faut aussi saluer le travail des services de la DDT.
03:11On sait très bien, les DDT sont aux côtés des agriculteurs, ils accompagnent l'agriculture.
03:17Ils sont souvent en manque de moyens aussi.
03:20Une autre mobilisation agricole, mais cette fois-ci de façon virtuelle.
03:24Depuis plusieurs années, ce syndicat se montre très actif sur les réseaux sociaux.
03:28Son objectif, signaler les produits qui ne seraient pas français et faire de la pédagogie.
03:34Ils veulent encourager les consommateurs à privilégier les produits locaux et à soutenir l'agriculture nationale.
03:40Un reportage signé Laura Dubois pour notre partenaire vient d'Occitanie.
03:44Quotidiennement, Laurence fait un tour sur Facebook.
03:47Et les posts sur la page de la FDSEA sont nombreux.
03:50Messages ou photos, chaque jour, deux à trois personnes dénoncent des produits non français dans les supermarchés.
03:56Une surveillance virtuelle à laquelle tout le monde participe.
03:59On demande donc, via le réseau Facebook, à tout le monde de surveiller et d'envoyer,
04:04quand ils vont dans un supermarché, dans une enseigne, dire,
04:07« Là, regardez, il n'y a pas de production française. »
04:09Ou très peu, alors qu'on est en pleine production.
04:11On a un réseau que d'entreprises, d'établissements et de producteurs qui vont surveiller.
04:17Et ça, c'est au niveau national.
04:18Je leur demande d'aller dans les magasins et de nous envoyer,
04:21quand c'est bien, quand c'est pas bien, photos, pas photos, mais leurs sentiments.
04:24Lorsqu'un utilisateur poste sur les réseaux sociaux, la FDSEA se charge d'aller vérifier en magasin.
04:29Le but n'est pas de jeter la pierre au supermarché qui vende des produits étrangers,
04:33mais d'abord de faire de la pédagogie.
04:36Nous, on a une logique, via, par exemple, les mails que nous adressons à notre réseau de professionnels,
04:42une démarche plus pédagogique.
04:44Puisque ce sont des mails, on peut expliciter.
04:46On peut expliquer, « Attention, on attend qu'il y ait un basculement vers les origines. »
04:49« Pourquoi ? Attention, vous affolez pas, vous voyez des produits des pays voisins, mais c'est pas grave, c'est la période. »
04:55« Il faut qu'ils écoulent la marchandise. »
04:57« Et ensuite, vous allez avoir bientôt la bascule française, mais il faut qu'elle se fasse, donc il faut y veiller. »
05:02Selon la FDSEA, ce sont deux à trois signalements par jour qui sont faits sur leur page Facebook.
05:07Ils se sentent délaissés par les élections législatives.
05:11Les pêcheurs, au cœur d'un secteur vulnérable, estiment que leur situation est ignorée.
05:16Entre la hausse du coût du gasoil, le ralentissement de l'activité et le vieillissement de la main d'œuvre,
05:21la pêche française fait face à de nombreuses difficultés.
05:24À l'Orient, des professionnels du secteur se sont rassemblés lors des assises de la pêche.
05:29Face à un avenir incertain, ils ont voulu faire entendre leur voix,
05:33de quoi peut-être lancer quelques bouteilles à la mer.
05:36Écoutons Olivier Lenezé, président du Comité national des pêches,
05:39au micro de nos partenaires TBO et TBSUD, les chaînes du groupe Le Télégramme.
05:45Le renouvellement de la flotte a été beaucoup cité ce matin.
05:48C'est indispensable. Il faut permettre aux jeunes aussi d'avoir accès à nos métiers.
05:54Quel que soit l'État, quel que soit le gouvernement, on doit avoir un soutien indéfectible
05:59qui permette sûrement de faire, de continuer de ce beau métier qui est d'être pêcheur,
06:04marin pêcheur, mais aussi dans toute cette filière hallutique
06:07et qu'on puisse continuer à avoir des produits de chez nous, de nos côtes.
06:12Nous avions commencé à l'oublier, mais malheureusement, il est bel et bien de retour.
06:15Le Covid-19 refait surface et les cas repartent à la hausse.
06:19En cause, plus de rassemblements, une mauvaise météo et un relâchement aussi des gestes barrières.
06:25Alors si nous sommes loin d'une nouvelle vague, l'appel est à la prudence, surtout pour les plus fragiles.
06:30Jérôme Oubron à Amiens pour notre partenaire WeoTV, la chaîne du groupe La Voix du Nord.
06:36Il était presque devenu un mauvais souvenir.
06:39Pourtant, le virus de la Covid-19 semble refaire surface.
06:43Ce pharmacien amiénois a dû refaire son stock de tests.
06:46On a de plus en plus de demandes, notamment depuis deux semaines.
06:49On a été amené à revoir notre approvisionnement et à recommander des boîtes d'auto-tests.
06:55Vous vous y attendiez ?
06:57Pas vraiment, puisque ça fait 2-3 mois qu'on n'avait vraiment pas de demande.
07:02Ni de demande de boîte d'auto-tests, ni de réalisation de tests antigéniques à l'officine.
07:08À quelques semaines des vacances d'été, les recours pour suspicion de Covid sont en hausse.
07:13Selon Santé publique France, SOS Médecins enregistre une augmentation de 51% des consultations
07:18pour des symptômes similaires à ceux de la Covid.
07:21Assez pour inciter à la prudence.
07:23Dans mon entourage, j'ai entendu parler d'une recrudescence de collègues qui avaient contracté la Covid.
07:31Dernièrement, j'étais malade. Je vous avouerai que je n'ai pas été testé.
07:34Il n'y a plus de test automatique, j'ai l'impression.
07:36On va se mettre dans la petite pièce là-bas, puis on va faire le test.
07:38Au cœur de ce rebond de la Covid, un énième sous-variant du virus Omicron au nom barbare de Kp2.
07:44Très contagieux, mais moins virulent.
07:47C'est un virus qui circule, qui est contagieux et qui se transmet.
07:52Mais néanmoins, on a la chance de ne pas avoir de forme grave.
07:56Ça se manifeste plutôt par une petite fièvre, des maux de gorge, parfois un petit peu des troubles du transit.
08:04La Haute Autorité de Santé rappelle l'importance du respect des gestes barrières.
08:08Depuis avril dernier, une campagne de vaccination à destination des plus fragiles est lancée.
08:13Un nouveau vaccin devrait également voir le jour d'ici l'automne.
08:18Le Covid gagne également du terrain en Outre-mer.
08:21En Martinique, les agences régionales de santé constatent une recrudescence.
08:26Des centaines de nouveaux cas ont été enregistrés depuis le début du mois de juin.
08:30Face à cette menace, les habitants restent vigilants et se font vacciner sans hésiter.
08:35Les autorités locales intensifient aussi les actions pour encourager la prévention.
08:39Un reportage signé Hélène Sérignac pour notre partenaire Via ATV Martinique.
08:44Depuis trois semaines, la Martinique connaît une reprise de la circulation du Covid-19.
08:49Une tendance également constatée dans certains cabinets.
08:52En consultation et au SAMU, on a des appels de patients qui s'inquiètent pour leurs symptômes
08:58ou des patients qui appellent et pour lesquels on pense que c'est une pathologie Covid.
09:03On invite à se faire dépister.
09:05Tous ne sont pas inquiets, mais beaucoup sont prêts à redoubler de vigilance pour limiter la circulation du virus.
09:10Se laver les mains régulièrement, tousser dans son coude, porter un masque,
09:15utiliser un mouchoir en papier à usage unique.
09:18Depuis la crise Covid, les gestes barrières n'ont pas changé, mais les habitudes si.
09:23De son côté, l'Agence régionale de santé recommande la vaccination aux personnes les plus fragiles et vulnérables,
09:28mais le dispositif reste disponible pour toute personne qui le souhaite.
09:32C'est toujours le Omicron qui circule, avec bien sûr des différents sous-variants,
09:38mais le vaccin est toujours adapté.
09:40Donc il ne faut pas hésiter à se faire vacciner une fois par an pour avoir la meilleure protection possible.
09:46La situation ne se limite pas à notre île.
09:48Plusieurs pays européens connaissent un rebond épidémique depuis quelques semaines,
09:52selon un récent rapport du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.
09:57Et puis l'Euro de football offre aux brasseries une occasion en or pour attirer les supporters.
10:02Si l'affluence est modeste, en temps normal, les établissements se remplissent lors de ces rencontres.
10:08Comme à Bordeaux, vous allez le voir, cette compétition est une véritable bouffée d'air frais
10:13pour rattraper les chiffres d'affaires perdus à cause du mauvais temps.
10:16Yvan Branchy et Thelma Kourali pour notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest en Gironde.
10:22Depuis quelques semaines, le téléphone n'arrête pas de sonner.
10:27Pour regarder le match ?
10:29Oui, ça marche, pas de souci.
10:31Écoutez, on a une salle à l'étage pour justement le match, donc pas de souci.
10:35Dans cette brasserie sur la rive droite bordelaise, l'écran géant est un atout de taille pour séduire les clients
10:41qui se font pourtant plutôt discrets.
10:43Il y a des gens, mais pas autant qu'on pourrait espérer, on va dire, sur la saison ou même avec l'événement en cours.
10:50C'est que disons qu'on ferait peut-être 50% ou 30% de ce qu'on pourrait faire vraiment, donc un peu déçu.
10:57Je m'attendais à plus en vrai.
10:58Sur la rive gauche, c'est une toute autre ambiance.
11:01Chaque soir de match, la terrasse de ce bar affiche complet.
11:04Plus de 200 personnes réunies devant cette télévision.
11:07Un investissement réalisé pour la Coupe du Monde de rugby.
11:11En tout, j'ai cinq télés à l'année et un sixième qui s'est rajouté.
11:15Celui-là, on l'a vraiment acheté pour l'euro.
11:18Il vient de la Coupe du Monde et du coup, il ressert pour l'euro cette année.
11:21Et le top 14.
11:22Des matchs à regarder, sous un grand soleil, enfin de retour après plusieurs mois de grisaille.
11:28Le moment idéal pour rattraper le chiffre d'affaires perdus.
11:32Ça ramène un petit peu de joie, un petit peu de monde.
11:34C'est vrai que c'est sympa.
11:35Quand il y a des matchs, c'est sûr qu'il y a beaucoup plus de passages.
11:38Du coup, en termes de chiffre d'affaires, c'est beaucoup plus intéressant pour nous.
11:41Seule ombre au tableau selon lui, la taille de sa terrasse.
11:45Ce serveur souhaiterait l'agrandir les jours de match.
11:48Une extension que la mairie refuse.
11:52C'est l'un de nos grands athlètes français.
11:54Thibaut Collet, spécialiste du saut à la perche, vient d'atteindre un nouveau record personnel
11:59en franchissant la barre des 5m95.
12:03Il bat même le score de son père, ancien recordman de France lui-même du saut à la perche.
12:08Pour le jeune athlète, c'est un moment inoubliable devant ses amis à quelques semaines des Jeux Olympiques.
12:13Un reportage de notre partenaire Télé Grenoble dans l'Isère.
12:17Le rêve au bout de la piste, Thibaut Collet l'aperçoit par-delà cette barre perchée à 5m95.
12:24Son stade, son public, cette clameur, c'est trop beau.
12:27Il est lancé, il ne calcule plus rien, comme porté par la grâce.
12:32Il efface son record et celui de son guide, Philippe Collet,
12:36qui pour un centimètre bascule dans l'émotion d'un père qui donne enfin le flambeau à son fils.
12:42C'est juste fabuleux de réaliser ces rêves et moi ça me libère.
12:46Enfin, c'est le boss de la famille, c'est lui qui saute le plus haut, c'est le plus fort, c'est une évidence.
12:52Maintenant il a d'autres rêves, il a d'autres objectifs et c'est une bonne chose de faite
12:56et c'est génial que ça soit fait ici.
12:58Thibaut qui s'entraîne depuis l'adolescence pour ça, lui-même ne l'explique pas.
13:02Là pour l'instant j'ai un petit trou noir au niveau de mes souvenirs.
13:05Je sais qu'à partir du moment où je pris cette perche au deuxième essai à 95,
13:09je me suis dit ça peut et ça va le faire.
13:11J'ai juste à sauter comme je sais sauter et avec le matériel que j'ai,
13:15le résultat c'est que ça me jette par-dessus cette hauteur.
13:18Pour Renaud Lavillenie, c'est une autre paire de manches.
13:20Le champion olympique de perche en 2012 est loin de son record à 6m16.
13:25Blessé à la jambe, il rate cette fois encore les minimas.
13:29Réconforté par le public et toute la famille collée, solidaire autour de son ami.
13:34Ça fait toujours chaud au cœur, surtout quand on est un petit peu moins bien.
13:37Ça peut permettre des fois d'aller chercher le petit extra pour passer la barbe.
13:42Ça n'a pas suffi mais en tout cas ça laisse des bonnes émotions.
13:48Les émotions de Thibaut, son frère Mathieu, son grand-père Jacques,
13:52toute la dynastie des collés perchistes de père en fils aura au moins semé
13:57un enthousiasme inédit autour de la discipline depuis une trentaine d'années
14:01et il semble que la nouvelle histoire ne fait que commencer.
14:06Restons dans les sports olympiques.
14:08Dans la Loire, ces élèves ont eu l'occasion de découvrir l'escrime,
14:11un sport qui sera présent lors des Jeux cet été.
14:14Ils ont appris à manier cette discipline avec un professeur sur place.
14:18L'entreprise fournissant les lames d'escrime était également représentée.
14:21Avec un savoir-faire 100% français, elle équipe la majorité des pratiquants d'escrime dans le monde.
14:27Un reportage de notre partenaire TL7 dans la Loire.
14:31Manipuler l'art du fleuret ou savoir enfiler un casque,
14:35le temps d'une matinée, ces élèves de l'école Sainte-Lucie se sont initiés à l'escrime.
14:39C'est plutôt pas mal, c'est un nouveau sport, ça fait découvrir un nouveau sport,
14:43donc c'est une culture différente et moi j'ai bien aimé cette séance donc ça a été.
14:49L'escrime est un sport de combat qui demande respect, maîtrise de soi et aussi quelques règles.
14:54Dans la Loire, on compte 300 licenciés et 65 000 à l'échelle nationale.
14:58J'aurais demandé de toucher uniquement avec la pointe parce que le fleuret est une arme de pointe
15:03et ils ne peuvent pas toucher n'importe où sur le corps de l'adversaire
15:06parce qu'uniquement le buste fait partie de la surface valable.
15:09Des duels sous le regard avisé de ce chef d'entreprise.
15:12Daniel Chenet est à la tête de Bless Frères, basé au chambon Feujerol.
15:16Avec 120 000 lames d'escrime fabriquées par an, l'entreprise équipe près de 90% des tireurs à l'échelle mondiale.
15:23Notre produit est 100% français puisqu'il est complètement manufacturé.
15:28La qualité du produit, la performance du produit repose sur les hommes et non pas sur les machines.
15:36C'est vraiment notre savoir-faire interne qui donne la qualité aux lames.
15:40Beaucoup plus que les machines.
15:42Et après cet entraînement, les enfants ont-ils aimé cette discipline sportive ?
15:45C'était super bien.
15:47Mais je préfère le foot quand même.
15:50Direction les Vosges dans ce journal où trompettes et tambours ont résonné au cœur de l'abbaye de Sénone.
15:56Cet événement marquait le lancement d'un nouveau label vosgien.
16:00Une marque de territoire nommé Principauté de Salme.
16:04En référence au comté de Salme de la Renaissance.
16:07Ce label est désormais intégré au patrimoine touristique exceptionnel de la région.
16:11Un reportage de notre partenaire Vosges Télévisions sur place.
16:19S'inspirer de son riche passé pour bâtir l'avenir, trompettes et tambours ont résonné au cœur de l'abbaye de Sénone.
16:25Sous les regards bienveillants de Louis-Charloton, prince de Salme.
16:29De Voltaire qui fut un hôte de ces lieux, notamment de cette ancienne bibliothèque du moine érudit Don Calmet.
16:35Où les invités ont assisté au lancement d'une marque de territoire, Principauté de Salme.
16:41Un nom en référence à cette époque qui voyait de 1751 à 1793.
16:47Sénone, être la capitale d'une principauté indépendante au cœur du royaume de France.
16:52Une marque, c'est un nom et une identité visuelles qui auront pour objectif de faire connaître la commune.
16:59Son patrimoine, châteaux et abbayes en cours de restauration et ses alentours.
17:04Vingt-cinq bourges et villages qui ont écrit cette page d'histoire des Vosges au XVIIIe siècle.
17:10On connaît la Principauté d'Andorre, la Principauté de Liechtenstein.
17:14Qui connaît exactement les contours, les tenants et les aboutissants de la Principauté de Salme ?
17:21Même à l'école, ce n'est pas enseigné. Donc on veut réparer cet oubli.
17:26Et pour cette nouvelle marque vosgienne, Sénone a obtenu le soutien de l'État via le laboratoire de la ruralité
17:32et des financements publics de l'opérateur national à tout France.
17:36Après un appel d'offres, c'est l'agence Alchimie de Saint-Dié des Vosges qui a décroché le marché.
17:42Créé le label, son logo, sa couleur. Un verre bleuté qui rappelle la nature vosgienne.
17:47La marque va désormais être diffusée.
17:50Dans un premier temps, on va mettre en place des outils digitaux, des outils imprimés
17:54qui vont permettre de donner vie à la marque Principauté de Salme.
17:57Et ensuite, on va la mettre à disposition de toutes les entités qui gravitent autour de la Principauté de Salme.
18:01Que ce soit des acteurs économiques, que ce soit des artisans, des commerçants.
18:05Ou comme je le disais, les anciennes communes qui faisaient partie de la Principauté de Salme.
18:09Et un autre enjeu principal, c'est de réussir à attirer aussi des nouvelles entreprises et des nouveaux habitants à venir sur place.
18:15Donc on est en train de travailler des outils dans cet esprit-là.
18:1870 000 euros, dont 45 000 de subventions, c'est le coût de la création de la marque Principauté de Salme.
18:24Une voie princière sur laquelle s'est engagée la commune de Sénone pour booster l'attractivité de son territoire.
18:32Et puis un conseil de lecture maintenant dans ce JT avec le dernier roman d'Antoine Sénanque nommé Croix de cendres.
18:38Son nouvel ouvrage mêle roman d'aventure, fresque historique et polar médiéval.
18:44Il nous emmène sur les routes de France pendant l'Inquisition,
18:47mais aussi sur les routes de la Soie en Crimée pour découvrir les origines de la peste noire.
18:53Un roman idéal pour cet été sur les plages.
18:56Un reportage exclusif de Christophe Rigaud.
19:01Croix de cendres, le dernier roman de Pierre Sénanque, nous plonge en plein Moyen-Âge.
19:06Le temps des calamités, de la peste noire et de l'Inquisition.
19:10C'est le siècle de la famine, d'un nouvel âge glaciaire qui fait que les loups sont dans les villes.
19:16C'est le siècle de la misère, de la guerre de Cent Ans.
19:19Et c'est surtout le grand siècle de la grande peste noire du XIVe siècle qui reste le plus grand cataclysme qui a touché toute l'humanité.
19:26C'est un siècle extrêmement obscur, mais au sein de cette obscurité, il y a des lueurs.
19:31Et c'est ces lueurs que j'ai voulu faire développer dans le livre.
19:37Et ces lueurs sont des lueurs spirituelles, c'est-à-dire avec des grandes figures spirituelles,
19:41notamment celles de Maître Ecarte et de ces femmes merveilleuses qui étaient les Béguines
19:45et qui ont un rôle à jouer important dans le livre.
19:48Vrai roman d'aventure et polar médiéval, Croix de cendres est aussi nourrie de la philosophie de Maître Ecarte.
19:55Un des grands intellectuels du Moyen Âge.
19:58Maître Ecarte prétendait que nous étions tous capables de Dieu.
20:03C'est-à-dire que l'homme était capable de devenir intégralement Dieu par adoption,
20:09ce qu'est Dieu par nature et qu'il n'y ait pas de différence finalement entre l'individu humain et la déité.
20:16Et évidemment, cette ambition énorme était assez mal digérée, si on peut dire, par l'Église catholique.
20:22Et c'est ce qui a expliqué son procès en Inquisition.
20:25Le roman nous amène aussi en Crimée, pendant le siège par les Mongols d'un comptoir génois
20:31d'où serait partie l'épidémie de peste noire.
20:34Un jour, lors de ce siège, la peste s'est allumée dans les rangs mongols
20:38et a commencé à décimer tous les guerriers mongols.
20:40Avant de s'en aller, le chef mongol a pris cette décision
20:43qui peut être considérée comme une des premières décisions de guerre bactériologique.
20:46Il a décidé de catapulter au-dessus des murs de Kaffa, qui était le comptoir génois,
20:52les cadavres de ces soldats infectés pour que les marins génois, en revenant chez eux,
20:57diffusent la peste dans l'Europe entière.
20:59Roman haletant, Croix de cendres d'Antoine Senanc a fait partie de la liste du prix Goncourt
21:04et depuis a été traduit en neuf langues.
21:10Direction la Savoie dans ce journal.
21:12C'est un grand moment pour les producteurs mais aussi pour les troupeaux
21:15avec le retour des beaux jours, les vaches quittent leur étable et montent en alpage.
21:20Une période dite des cent jours,
21:22durant laquelle les éleveurs peuvent se consacrer à l'entretien de leurs exploitations.
21:26Nous sommes allés dans les hauteurs du Beaufortin en Savoie,
21:29Chloé Le Meur pour notre partenaire 8 Noms Blancs sur place.
21:35Ce matin-là, le massif du Beaufortin s'est animé au son des cloches.
21:41Comme chaque année, le groupement pastoral de Plampichu déplaçait troupeaux sur les hauteurs de la vallée
21:47à l'occasion de la montée en alpage pour la saison estivale.
21:51Un moment toujours très attendu par les éleveurs des dix exploitations réunies.
21:56La montée en alpage, chaque année, c'est des prises de décisions importantes pour le montagné, le jour, la date.
22:03Tout le monde se met en accord pour pouvoir faire cette montée.
22:07C'est un moment qu'on attend tous, un moment qui est convivial.
22:10C'est des pratiques ancestrales.
22:12D'un point de vue d'entretien du paysage, d'entretien du territoire,
22:16on défend un fromage haussé, ça fait partie de la culture locale.
22:22Au total, près de 450 vaches se suivent à la file indienne.
22:27Elles sont ensuite réparties selon différents secteurs.
22:30Elles se répartissent en fonction de l'altitude de la pousse de l'herbe
22:34et elles se répartissent aussi en fonction de leur date de vélage.
22:37On essaye de faire trois troupeaux équitables en production et en stade de lactation
22:42pour avoir des troupeaux homogènes en production.
22:46Une fois installés sur leur parcelle, c'est désormais l'heure de se régaler avec une herbe bien fraîche.
22:53Et c'est en compagnie de leurs gardiens, les bergers,
22:56qu'elles pourront continuer à profiter de ce repas gourmand durant cinq mois.
23:01C'est cet après-midi, après une pause bien méritée au chalet de l'Alpage,
23:05que l'équipe commence la première traite estivale.
23:09Pour certains, c'est d'ailleurs une première et l'expérience s'avère plutôt formatrice.
23:15C'est un peu stressant parce que toutes les vaches sont différentes,
23:17tous les éleveurs font différemment et tu le sens, les vaches,
23:20elles ne sont pas habituées comme ci, comme ça, du coup, il faut s'adapter.
23:23Après deux heures trente de traite sur les trois troupeaux,
23:26il est enfin temps d'acheminer le lait en direction de la fromagerie.
23:30C'est ici qu'il sera transformé deux fois par jour en beaufort d'été,
23:35avec au total une fabrication de 1200 à 1300 fromages de caractère sur la saison estivale.
23:44Voilà, c'était un invité exceptionnel dans cette école en Haute-Marne.
23:48Le chef Papou Mundia Kepanga s'est rendu à Saint-Dizier
23:53pour sensibiliser les enfants à l'environnement.
23:56Il est aussi venu parler des traditions de sa tribu Wallis,
24:00l'occasion pour les plus petits de découvrir une nouvelle culture.
24:03Et ils ont été fascinés par ses récits et ses enseignements.
24:07Un reportage de notre partenaire Puissance TV sur place.
24:14Il est reconnaissant par son épine de porc qui pique dans le nez et sa coiffe.
24:19Le chef Papou Mundia Kepanga est allé à l'école d'hydro de Saint-Dizier
24:24auprès des primaires et des maternelles pour un cours pas comme les autres.
24:29Et vous avez raison, c'est bien le drapeau de mon pays.
24:32En deux heures, les élèves ont pu découvrir ses coutumes
24:35et le quotidien de sa tribu Wallis en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
24:39L'objectif de cette matinée est d'éveiller les consciences,
24:43de montrer aux enfants les enjeux environnementaux.
24:49Aujourd'hui, je vais rencontrer les élèves et d'une certaine façon,
24:52je vais leur donner des conseils sur la façon qui me semble importante de préserver l'environnement.
24:57Vous savez, je considère que les enfants sont comme des graines.
25:00Si vous les arrosez de bons conseils, ils vont grandir et devenir des arbres solides.
25:05Je vais leur donner des conseils tout simples.
25:07D'abord, je vais leur rappeler qu'il est important de préserver l'environnement,
25:11mais surtout, je vais leur dire de bien écouter leurs parents,
25:14bien écouter leurs professeurs, d'être des élèves sérieux et qu'ils prennent soin de la nature,
25:19qu'ils aient conscience de l'importance du respect pour les autres et pour la nature.
25:23Et pour ne faire plus qu'un avec la nature,
25:25les jeunes aidés par le chef papou ont planté un arbre en plein milieu de leur cours de récréation.
25:31Les voilà désormais tous réresseurs de la nature dans la tradition papou.
25:37Voilà, au revoir, c'est la fin de cette édition.
25:39Merci à vous de l'avoir suivi.
25:40On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:44Au revoir à tous.
25:49Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations