• il y a 7 mois

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00:00 [Générique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres du journal.
00:21 La France est-elle en train de se redessiner ?
00:23 Les fusions de communes s'accélèrent fortement dans nos territoires.
00:27 L'an prochain, Pierrefitte pourrait disparaître, absorbée par la ville de Saint-Denis.
00:31 Cette fusion s'ajouterait aux 35 000 communes déjà regroupées en France.
00:35 Nous y reviendrons avec notre partenaire 20 Minutes TV sur place.
00:38 Dans ce journal également, notre pays rêve aussi des Jeux Olympiques d'hiver en 2030.
00:43 La candidature française prend de l'ampleur.
00:46 Après la Clusaz, Courchevel vient d'accueillir les émissaires du Comité international olympique.
00:52 Nous irons sur place dans un reportage exclusif de nos partenaires huitements blancs.
00:56 Une course solidaire toute en rose.
00:59 Un mois après le marathon de Paris, elles étaient des milliers à courir pour lutter contre le cancer.
01:04 Un événement 100% féminin, un mouvement inspirant, vous le verrez,
01:07 nous y reviendrons avec notre partenaire Moselle TV sur place.
01:11 Et puis l'érosion côtière menace nos falaises.
01:14 Ce danger concerne l'ensemble de nos territoires.
01:17 À Bonifacio, en Corse, des résidents sont même contraints de quitter leur logement.
01:21 La ville a lancé de grands travaux d'urgence.
01:23 Nous irons sur place dans un reportage inédit.
01:27 Nos territoires sont-ils en train de se transformer ?
01:30 Au 1er janvier 2025, la ville de Pierrefitte pourrait devenir la ville de Saint-Denis.
01:34 Cette fusion s'ajouterait aux 35 000 communes déjà regroupées en France.
01:38 Évidemment, la nouvelle a fait réagir les habitants, parfois en colère,
01:41 de ne pas avoir été consultés par ce changement.
01:44 Un reportage signé Mélanie Fort pour notre partenaire 20 minutes TV sur place.
01:49 Au 1er janvier 2025, la commune de Pierrefitte pourrait devenir Saint-Denis.
01:54 Les maires Michel Fourcade et Mathieu Annotin ont décrété la fusion de leurs deux villes.
01:59 Pierrefitte-sur-Seine deviendra commune déléguée.
02:01 Une nouvelle qui fait réagir les habitants de cette petite ville de 30 000 habitants.
02:06 Je pense que c'est une bonne initiative.
02:08 Ça va permettre de créer une plus grande ville avec davantage de moyens, d'aide de l'État.
02:15 Je ne sais pas si ce sera positif, négatif, aucune idée.
02:18 Je ne suis pas sûr que ce soit très positif. C'est un peu dommage de perdre notre identité.
02:21 Pourquoi ce rapprochement ?
02:23 Les maires invoquent les bienfaits d'une dotation globale de financement de l'État plus élevé
02:27 et d'un service public plus performant.
02:30 Mais les habitants sont nombreux à voir la fusion d'un mauvais œil.
02:33 Ils dénoncent l'absence de la consultation citoyenne.
02:36 Des locaux ont donc monté l'association Stop Fusion Pierrefitte-Saint-Denis
02:40 et organisent une votation citoyenne.
02:42 Toute notre action, c'est de donner la parole à la population des deux villes.
02:47 Et nous avons mis en place un système extrêmement rigoureux de votation populaire.
02:54 L'association redoute l'absorption de leur ville par le mastodonte de la Sainte-Saint-Denis,
02:58 qui compte, lui, plus de 110 000 habitants.
03:00 Il n'y a rien qui nous permet de dire que grâce à cette nouvelle commune,
03:05 on aura plus de moyens pour les habitantes et les habitants.
03:08 Et la dernière chose qui est importante, c'est qu'on nous dit aussi, en tout cas les deux maires nous disent,
03:13 que grâce à cette commune, il y aura plus de services publics.
03:16 Ça aussi, ce n'est pas vrai, c'est un mensonge.
03:18 Le maire de Pierrefitte a fermé des services publics à Pierrefitte.
03:22 Contacté par 20 minutes TV, le maire de Pierrefitte, Michel Fourcade, soutient la fusion.
03:27 Michel Fourcade affirme être prêt à échanger avec les habitants
03:30 lors d'une grande réunion publique à la Maison du Peuple de Saint-Denis.
03:35 Les Jeux Olympiques approchent et demandent de grands moyens pour stimuler l'embauche.
03:40 Le gouvernement veut permettre aux agents publics de cumuler leur emploi
03:43 avec des activités de sécurité privée.
03:46 Des étudiants pourraient aussi être mobilisés.
03:48 Un reportage signé Thibault Rivière pour notre partenaire Tl7 dans la Loire.
03:52 Regardez.
03:53 Eux aussi seront des acteurs ligériens des Jeux Olympiques.
03:58 Un engagement important pour cette étudiante qui se forme sur son temps libre.
04:02 Je voulais pouvoir aider pendant les JO.
04:06 Et en fait, je suis à l'université, ils ont fait passer un mail comme quoi ils cherchent beaucoup d'agents de sécurité.
04:11 Bonjour, on va procéder à une palpation de sécurité.
04:13 Est-ce que j'ai votre consentement ?
04:15 Oui, bien sûr.
04:15 Je vous demanderai d'ouvrir votre veste, d'écarter les bras s'il vous plaît.
04:18 J'avais déjà été immergé dans le milieu sportif.
04:22 Donc déjà, j'ai un bel contact avec le public.
04:25 Parce que les JO se déroulent en France en 2024.
04:30 C'est un honneur, c'est vrai que ce n'est pas tous les jours.
04:33 C'était leur première palpation et certaines situations peuvent être tendues.
04:37 Je vous demande juste du respect.
04:38 D'accord ?
04:39 Je vous demande de rester au calme.
04:41 On a vu les soucis, maintenant on peut y rentrer.
04:42 Ah mais c'est moi, on m'a répondu très bien.
04:44 Mais pas de stress à ressentir pour ces stagiaires.
04:47 Il faut essayer de rester le plus calme possible, maîtriser la situation dans toutes circonstances.
04:53 Même s'il y a encore quelques oublis.
04:56 Ah ouais, écoute, là tu meurs.
04:58 Je te prends le dîner.
05:01 L'assaut des briefs et les qualités à avoir sont rapidité et efficacité.
05:06 Et concernant les JO, quelques spécificités à appréhender.
05:09 Alors ça reste un événement international avec peut-être une barrière de la langue
05:13 et une compréhension.
05:14 Donc voilà, c'est d'être courtois, poli, patient et faire preuve de discernement
05:19 et de réactivité pour pouvoir gérer une problématique.
05:22 Le risque-attentat est également une notion enseignée.
05:25 Cette entreprise de formation répond justement à une demande accrue depuis août 2023.
05:30 Et dans ce sens, le cursus de Solène et Ludovic a été créé par la profession.
05:35 On a formé des agents de sécurité sur une période relativement courte.
05:40 Donc on est sur une formation allégée sur trois semaines.
05:42 Ça a été créé spécifiquement et spécialement, si je m'autorise à le dire, pour les JO.
05:48 La France candidate aux JO d'hiver en 2030.
05:53 Courchevel a fait l'objet d'une visite du comité international.
05:57 Et après plusieurs jours en Savoie, un premier bilan a été dressé par l'instance olympique.
06:02 C'est un reportage de Chloé Le Meur et d'Ozan Béram pour notre partenaire Huit Monts-Blancs sur place.
06:08 La piste de Courchevel n'a pas été le lieu de rendez-vous des skieurs,
06:12 mais d'une délégation des membres du comité international olympique.
06:15 Leur mission, passer au peigne fin le site proposé par les Alpes françaises
06:20 dans le cadre de sa candidature pour l'organisation des JO d'hiver 2030.
06:25 Si les émissaires n'en sont qu'au stade de l'inspection,
06:28 le bilan de cette visite semble plutôt prometteur.
06:30 C'est un lieu qui offre une multitude d'opportunités pour le ski.
06:36 On peut y faire de la descente, du superjet, du géant et du slalom.
06:40 Et juste à côté, le tremplin de saut permet aussi la pratique du combiné nordique.
06:44 Le tout avec beaucoup de place pour les spectateurs.
06:47 En dehors des atouts présentés par Courchevel et des pistes visitées ce lundi en Haute-Savoie,
06:51 à la Clusaz et au Grand Bornand, c'est aussi la compétence des experts sur le terrain
06:56 et la présence de grands athlètes qui jouent un rôle dans cette opération séduction.
07:00 C'est fondamental de voir les athlètes, de voir leur enthousiasme,
07:03 parce qu'ils sont là non pas en tant que spectateurs,
07:06 ils sont là pour dire comment d'abord ils sont venus à leur sport,
07:09 pour raconter leurs histoires personnelles,
07:11 comment pour certains ils ont l'intention de vivre ces JO de 2030,
07:14 combien ces JO sont fabuleux pour les sports d'hiver français
07:19 et comment ça va continuer l'aventure de Paris 2024.
07:22 Ces deux jours ont aussi permis d'aborder les réaménagements à prévoir sur les pistes.
07:26 Ils devraient être mineurs à Courchevel, avec une prolongation des tremplins,
07:30 l'évolution de la tribune ou encore l'optimisation de la piste de l'éclipse.
07:35 L'objectif est aussi de réfléchir à attirer le plus de public possible.
07:39 Il faut qu'on ait du public, il faut qu'il y ait de la place pour qu'il y ait les enfants.
07:43 Il faut qu'autour de nos sites, on organise des lieux où des gamins de 9 ans, 11 ans
07:48 puissent découvrir les sports avec des spots de test.
07:51 Si tous les voyants semblent au vert, pour l'instant rien n'est encore définitif.
07:55 Après une visite des autres sites dans les Alpes du Sud,
07:57 les membres du CIO ont désormais un mois pour produire un rapport complet
08:01 qui permettra de statuer définitivement sur la candidature française.
08:06 Ils avaient disparu depuis les années 80, les pompistes font désormais leur grand retour.
08:11 Depuis un an, l'énergéticien français Total Energy en a déjà engagé une centaine dans l'hexagone.
08:18 Pour la multinationale, c'est un moyen de renforcer la proximité avec ses clients.
08:22 Un reportage signé Juliette Huard pour notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest à Bordeaux.
08:29 On le reconnaît à son gilet orange.
08:32 Jean-Luc est le premier pompiste à avoir repris du service en Géronde.
08:36 Sa mission, remplir les réservoirs d'essence des automobilistes qui le souhaitent, mais pas que.
08:42 "Ça diffère tous les jours, c'est jamais le même boulot qu'il y a à faire.
08:45 Il y a l'entretien, il y a un peu tout.
08:47 Comme fait, il n'y a pas que servir les gens.
08:49 Donc c'est sympa, ça change, ça fait du bien."
08:51 Pour Mathieu, client régulier, le retour de ce service,
08:54 qui avait disparu de la quasi-totalité des stations de services françaises depuis plus de 40 ans,
09:00 est une bonne idée.
09:01 Il est non seulement gratuit et pratique, mais il permet aussi de créer du lien.
09:06 "Ça rajoute un aspect social aussi à la station.
09:13 C'est vraiment une contrainte qu'on a nous d'y passer.
09:15 Donc ça recrée un petit lien.
09:16 C'est super sympa de pouvoir discuter avec quelqu'un pendant qu'on fait le plein."
09:23 Un avis que cet automobiliste ne partage pas à l'air du tout numérique.
09:26 "Tout est automatisé, la carte et compagnie.
09:29 En soi, c'est aussi simple et plus rapide."
09:32 À ce jour, le retour des pompistes dans les stations services Total Energy
09:36 est surtout visible en ville et en périphérie, où la fréquentation est plus forte.
09:41 Un moyen pour l'enseigne de renforcer la proximité avec ses clients.
09:45 "L'objectif, c'est effectivement en France,
09:48 puisque c'est un projet national de passer de 132 aujourd'hui à 300 à la fin de l'année 2024.
09:53 Sur la Gironde, aujourd'hui, on a 7 stations qui sont concernées.
09:57 L'objectif, c'est d'en avoir… Il y a 7 projets en cours.
09:59 Donc on pourrait arriver jusqu'à 14 stations à la fin de l'année 2024 sur le département 33."
10:05 Les gérants des stations services concernées sont toutefois libres de renouer ou non
10:09 avec ce métier disparu.
10:15 "Elles étaient des milliers à courir pour la bonne cause.
10:18 Près d'un mois après le marathon de Paris,
10:20 ces femmes ont réalisé une course pour la lutte contre le cancer à Metz.
10:24 Un événement 100% féminin qui ne s'essouffle pas.
10:27 Seules ou en groupe, les participantes ont tout donné.
10:30 Un reportage signé Lucie Philippot pour notre partenaire Moselle TV sur place."
10:33 Un peu d'échauffement en musique pour Christine et Emeline
10:40 avant d'entamer leur marche à travers Metz,
10:43 dans cette marée rose, l'une est salariée dans une entreprise d'assurance,
10:47 l'autre représentante des sociétaires,
10:49 elles se mobilisent ensemble pour la même cause.
10:52 "Dans mon équipe, on a des femmes de 20 ans, des femmes de 60 ans.
10:56 Je veux dire, on est toutes concernées par ce sujet et je trouve ça vraiment extraordinaire.
11:00 En plus, ce rose, c'est magnifique."
11:02 La Messine, c'est un circuit de 7 kilomètres, réalisable en courant ou en marchant.
11:07 Elle permet de découvrir ou redécouvrir la ville de façon amusante et plus colorée.
11:12 "Il y a quand même pas mal d'énergie aujourd'hui qui est rassemblée,
11:16 donc ça fait plaisir, ça fait chaud au cœur.
11:18 Et c'est un moment aussi un peu à vivre ensemble avec les gens qui sont autour de nous."
11:24 Course terminée pour Christine et Emeline.
11:26 "Très bien, ça fait du bien, on a hâte de retrouver tout le groupe,
11:29 parce qu'on s'est un peu dispersés, mais voilà, une bonne chose de faite."
11:34 Un peu d'étirement pour éviter les courbatures le lendemain.
11:38 Réservé aux femmes, la Messine a comptabilisé 9600 participantes pour la bonne cause.
11:44 "Il y a tous les bénéfices qui sont reversés à la Ligue contre le cancer du sein,
11:48 le comité 57 de la Ligue."
11:50 Une bonne cause qui vous donne déjà rendez-vous l'année prochaine, dernier week-end d'avril.
11:54 C'était un autre événement consacré à la santé des femmes.
12:00 Comment sensibiliser au dépistage du cancer du sein et du col de l'utérus ?
12:05 Ces maladies touchent des milliers de femmes chaque année.
12:07 À Limoges, ce centre social a organisé une journée dédiée pour l'occasion des sages-femmes.
12:12 Ils étaient sur place pour assurer des consultations gratuites.
12:15 Un reportage signé Tom Capron pour CETA Limoges.
12:17 C'est au centre social de Beaubreuil, au nord de Limoges,
12:21 que s'est déroulée la journée santé de la femme.
12:23 Une journée pour parler des cancers féminins, de la prévention de ces derniers et aussi du bien-être.
12:28 "Après le contact avec la représentante de la Ligue contre le cancer à Quitaine,
12:33 et avec l'accord de M. le maire,
12:35 nous avons décidé d'être partenaires sur cette action,
12:38 au vu d'informer et de préparer le dépistage
12:41 ce qui concerne le cancer du sein et du col de l'utérus
12:45 pour les habitants des femmes du quartier de Beaubreuil.
12:48 Les sages-femmes interviennent aujourd'hui pour ce dépistage
12:51 et de la prise de rendez-vous afin de réaliser des mammographies.
12:55 On reçoit les femmes de Beaubreuil qui ont pris rendez-vous,
12:58 on les accompagne dans les bureaux où se déroulent les dépistages, les différents dépistages.
13:03 Après, on les oriente au sein des stands de la CPM
13:07 afin de vérifier les légibilités avec la carte vitale,
13:12 savoir s'il y a un suivi derrière, reprendre des rendez-vous si nécessaire."
13:16 De nombreux partenaires de santé étaient sur place,
13:18 ainsi que trois sages-femmes présentes sur toute la journée
13:20 pour assurer une cinquantaine de consultations gratuites.
13:23 "Moi je suis là surtout pour inciter les dames à venir faire leur mammographie
13:28 et leur montrer, leur dire surtout que ça ne fait pas mal.
13:32 On arrive à toucher toutes les dames de tous les quartiers, de partout en fait.
13:35 Il faut qu'elles viennent, il faut qu'elles viennent faire leur mammographie,
13:37 c'est très très important."
13:39 "Toutes les femmes sont invitées justement à venir se faire dépister
13:43 et surtout avoir des informations qu'elles n'auraient pas.
13:46 Il faut les rassurer et surtout les encourager à prendre ces rendez-vous
13:51 qui peuvent sauver une vie."
13:53 Et puis retour sur l'inauguration de ce cinéma à Trappes dans les Yvelines.
13:58 Baptisé Jean Renoir avant les travaux,
14:00 il porte désormais le nom de l'acteur Omar Sy
14:03 qui a passé toute sa jeunesse dans la commune.
14:05 Un symbole fort pour la ville et ses habitants.
14:08 Omar Sy était évidemment sur place pour l'inauguration.
14:10 Un reportage de notre partenaire TV 78.
14:13 Regardez.
14:14 "Omar Sy, Omar Sy, Omar Sy, Omar Sy, Omar Sy, Omar Sy !"
14:18 Omar Sy est ému devant cette foule qui l'appelle.
14:21 Le cinéma municipal fraîchement rénové porte maintenant son nom.
14:25 Une salle qu'il a beaucoup fréquentée.
14:26 "Je me souviens, le premier que je suis allé voir sans l'école, sans les parents,
14:30 c'était 'Moonwalker'.
14:31 On était chaud en sortant.
14:33 On essayait de faire le 'Moonwalk' justement.
14:35 C'était celui où il a fait son truc comme ça.
14:40 Le clip qui était un peu la bande-annonce du film à l'époque.
14:42 On était fous par ce truc où il se penchait en avant.
14:45 Quand on est venu voir ce film ici, on est sortis là,
14:46 on était chaud pendant des semaines."
14:48 Né à Trappes, Omar Sy a reçu un César pour son rôle dans "Intouchables".
14:53 Joue dans la série Netflix "Lupin"
14:55 et décidera des films nominés pour le festival de Cannes.
14:58 C'est devenu une figure importante du cinéma
15:01 qui inspire les jeunes et les rêveurs.
15:03 "Ça fait plaisir.
15:03 Ça fait plaisir de voir un grand acteur comme ça,
15:06 généreux, qu'on a l'habitude de voir à la télé,
15:08 de le voir en vrai se déplacer.
15:10 C'est un symbole."
15:11 "Ça redonne une certaine image à Trappes qui a été salie par les médias, etc.
15:16 Je pense que c'est important de redorer cette image-là
15:17 et de montrer qu'il y a vraiment de la réussite dans cette ville."
15:20 Un an de rénovation, plus d'un million d'euros de budget,
15:23 un nouveau nom logique pour la commune.
15:25 "La façon dont on nomme nos rues, nos bâtiments,
15:27 c'est aussi un message qu'on envoie à notre population et au reste du monde.
15:30 Choisir de dire qu'un enfant de l'immigration,
15:33 un enfant d'ouvrier de classe très modeste,
15:35 qui a réussi à construire une carrière extraordinaire,
15:39 peut incarner quelque chose."
15:40 Pour l'élu, le nouveau nom de ce lieu reflète les valeurs françaises
15:44 de générosité, de fraternité et d'égalité,
15:46 une projection de Germinal et Préjus.
15:49 Elle a marqué l'acteur lors d'une sortie scolaire.
15:52 Voilà, rendons-nous en Corse dans ce journal
15:54 où l'érosion côtière fragilise les falaises.
15:57 Dans la ville de Bonifacio, en Corse du Sud,
16:00 les bords risquent de s'effondrer.
16:02 Les habitants ont même été expulsés de leur logement,
16:04 jugés trop dangereux.
16:06 Alors face à cette menace, la ville a lancé de grands travaux d'aménagement.
16:10 Les habitants et les visiteurs pourraient alors profiter
16:12 de ce joyau naturel sans aucun risque.
16:15 Pour l'occasion, le maire de la ville, Jean-Charles Orsucci,
16:18 était au micro de notre partenaire télépaysé,
16:21 la chaîne TNT en Corse.
16:23 Suite à l'étude qui a été menée par les experts
16:26 qui travaillaient au profit de l'État sur la solidité
16:29 des falaises de Bonifacio, il a été décidé que cette zone
16:32 était une zone à risque et qu'il ne fallait plus que des personnes
16:36 restent de façon permanente sur cette zone à risque.
16:39 Donc, on a été obligés de reculer cette place.
16:42 On peut quand même se féliciter que l'État nous ait soutenus
16:45 dans une nouvelle adaptation de cette place
16:48 pour en garder quand même son attractivité.
16:51 L'érosion touche aussi nos Outre-mer.
16:53 En Martinique, de nombreuses maisons sont menacées
16:56 par l'érosion et la submersion côtière.
16:58 Alors, ce collège a décidé de réagir et les étudiants sont mobilisés.
17:03 Ensemble, ils travaillent à la restauration de la flore
17:06 pour lutter contre l'érosion de la plage.
17:08 Un reportage signé Ryan Hanehas pour notre partenaire
17:12 Via ATV Martinique.
17:16 Les jeunes apprentis jardiniers sont en mission ce matin.
17:19 C'est sur une des plages de leur commune qu'ils viennent planter des arbres.
17:22 On creuse des trous dans le sable et on plante des arbres.
17:26 Et on met des algues autour pour que l'humidité reste.
17:29 Pour pas que notre environnement soit nul.
17:32 Préserver notre environnement, c'est le but de cette matinée
17:35 en dehors des bancs de l'école.
17:37 Les enfants sont impliqués et excités autour des plans de plusieurs variétés.
17:41 La plupart sont grandement impliqués.
17:44 Après, chacun ses caractéristiques.
17:46 On retrouve des comportements pas toujours concentrés
17:49 que l'on peut avoir en cours.
17:51 Sur le terrain, c'est un peu les mêmes.
17:53 Mais globalement, le fait de sortir et d'aller se déplacer en bord de mer,
17:56 ça motive la totalité du groupe.
17:58 C'est un milieu sec, pauvre et très salin.
18:02 Ce sont des espèces de bord de mer comme le résinier bord de mer,
18:07 le catalpa, le poirier.
18:10 On met également des plantes à papillons.
18:13 Les plantes sont des essences indigènes replantées
18:15 afin qu'elles reprennent leur place sur la plage.
18:18 Plusieurs zones ont déjà été revégétalisées.
18:21 Aujourd'hui, la commune veut interpeller la population.
18:24 Il faut absolument que les Luciens et les Martiniquais comprennent
18:28 que ces enclos ne sont pas là pour les priver de leur plage,
18:31 mais au contraire, permettre qu'ils puissent à nouveau
18:34 remettre leurs serviettes sous un catalpa.
18:37 On remet en place cette dynamique de revégétalisation.
18:40 Il faut garder et respecter ces enclos.
18:42 Ce projet a pour finalité de réintroduire plus de 1000 plantes forestières
18:46 de bord de mer et ainsi participer à l'amélioration
18:49 de l'état global de nos plages.
18:52 Une grande randonnée vers Paris se poursuit à travers la France.
18:57 Depuis le mois de janvier, des marcheurs sont partis
19:00 des quatre coins du pays pour rejoindre la capitale.
19:03 Au total, c'est plus de 10 000 km à pied parcourus en 560 étapes.
19:09 L'itinéraire traversait notamment le sud de l'Aube
19:12 où était présent notre partenaire Canal 32.
19:15 Regardez ce reportage.
19:17 Ils étaient 68 au départ et se sont retrouvés à 170 à l'arrivée.
19:22 Au bois ou encore bourguignon, ils ont marché aux côtés de Michel,
19:26 un des ambassadeurs de la grande randonnée vers Paris,
19:29 parti de Mâcon le 2 avril.
19:32 Je suis à 425 km aujourd'hui.
19:34 L'ambassadeur, c'est le rôle de promouvoir les bienfaits
19:38 de la randonnée, d'abord au niveau santé.
19:41 L'autre bienfait de la randonnée, c'est la convivialité,
19:45 c'est les rencontres et puis aussi la solidarité.
19:48 J'ai eu un problème de chaussures et puis un randonneur
19:51 qui s'est spontanément proposé de me donner des chaussures
19:55 que j'ai toujours au pied depuis Châtillon.
19:57 Donc ça fait déjà 4 jours que je marche avec.
20:00 Le parcours était adapté à tous en termes de difficultés,
20:03 mais aussi de distances.
20:05 Objectif, faire participer les débutants comme les plus expérimentés
20:09 à la grande randonnée.
20:11 Le tracé nous plaisait bien en partant d'Éryssay.
20:13 Les 25 km étaient une bonne motivation et un bel objectif.
20:17 Et une première pour nous parce qu'on n'avait encore jamais fait
20:20 25 km à pied.
20:21 Et de découvrir des paysages qu'on n'a pas l'habitude de voir
20:23 alors que finalement c'est juste à côté de chez nous.
20:25 Après être passés par Clairvaux, Quinfins, Mussy-sur-Seine
20:28 et l'Éryssay, les randonneurs ont pu découvrir
20:31 le village d'Étourvis en suivant le GR,
20:34 le chemin de grande randonnée en itinérance.
20:36 Pour cette étape, les marcheurs ont parcouru 25 km,
20:39 dont 400 m de dénivelé positif.
20:42 C'est une étape assez facile avec quelques pentes bien raides.
20:46 On a fait un arrêt à peu près à la ferme Caron
20:49 qui était à une douzaine de km du départ.
20:51 Tout s'est bien passé.
20:52 On a failli perdre du monde à la fin parce que les côtes
20:54 étaient tellement raides que les gens perdaient un peu
20:57 le fil de l'histoire.
20:59 Tout le monde est bien rentré, tout le monde est présent.
21:01 Il n'y a pas de problème.
21:02 C'était l'occasion pour le village de se montrer
21:04 sous son meilleur jour et faire découvrir le centre-bourg
21:07 aux randonneurs.
21:08 On prend ça un petit peu comme une reconnaissance
21:11 pour notre faculté d'accueil.
21:14 On est par rapport à l'île de France, la région lyonnaise,
21:17 on est un peu un point central.
21:20 Les enfants, à cette occasion, ont fait beaucoup de dessins
21:23 qui sont exposés un peu partout.
21:26 Et puis oui, la population a répondu à la peine
21:29 des membres de la section randonnée pour venir apporter son aide.
21:33 Le village d'Ettourville était la dernière étape aux Boises.
21:36 L'arrivée à Paris est prévue vendredi 10 mai.
21:39 Et puis c'est une autre course en direction de Paris.
21:45 Depuis les Vosges, 17 jeunes se sont lancés le défi
21:48 de rejoindre la capitale à vélo cette fois.
21:51 Ils profitent des derniers jours de vacances scolaires
21:53 dans la région pour s'entraîner.
21:55 A l'issue de la course, ils assisteront à plusieurs épreuves
21:58 des Jeux paralympiques.
22:00 Un reportage de notre partenaire Vosges TV sur place.
22:03 À l'horizon, 474 km à vélo pour rejoindre Paris.
22:07 C'est un défi et une extraordinaire aventure
22:10 auxquelles vont participer 17 jeunes du lycée Beaumont à Saint-Dié.
22:13 Et pour y arriver, ils profitent des vacances pour s'entraîner.
22:16 La distance Saint-Dié-Paris, donc 470 km à vélo,
22:19 en 8 étapes, donc ça peut paraître pour certaines personnes
22:22 des étapes relativement courtes, mais pour des élèves
22:25 qui n'ont pas forcément l'habitude du vélo, ça sera suffisant.
22:28 Et puis le défi mental, se persuader qu'on peut réaliser
22:31 des fois des choses qu'on ne pensait pas possibles au départ.
22:34 - Il y aura peut-être un peu de fatigue, il faut aussi appréhender
22:37 les blessures peut-être, mais vu qu'on est ensemble,
22:40 on est content et c'est chouette, on rigole.
22:42 - Je ne faisais pas de vélo, mais je m'y suis mis
22:45 pour le défi en partie. Ça m'a plu, j'ai pris goût.
22:48 Et en plus de ça, c'est une aventure humaine,
22:51 même si je suis la seule fille, on a un bon groupe quand même.
22:54 - Quand le projet a débuté il y a un an et demi,
22:57 certains ne pratiquaient pas le vélo de route.
23:00 Cette épreuve, c'est aussi apprendre à respecter l'autre et s'entraider.
23:03 - L'idée me paraissait intéressante de montrer à des jeunes
23:06 quelque chose d'aventureux, d'authentique.
23:09 - Oui, un peu old school, on peut dire ça comme ça.
23:12 - C'est un défi tout d'abord humain et sportif,
23:15 donc transgénérationnel avec des élèves.
23:18 - Je pense qu'ils vont pouvoir un peu enchaîner
23:21 les différentes étapes l'une derrière l'autre,
23:24 donc ça ce n'est pas toujours évident.
23:27 Mais je pense qu'au niveau de la cohésion, ça devra aller,
23:30 ils vont pouvoir être solidaires entre eux et se booster un peu
23:33 pour que chacun arrive à Paris en bon état.
23:36 - Pour le trajet jusqu'à la capitale, Christophe Marshall,
23:39 le golbéen, champion d'Europe de paracyclisme,
23:42 sera de l'aventure. 45 000 euros ont été budgétisés
23:45 pour le projet. Les jeunes assisteront aux épreuves
23:48 de paranatation et para-athlétisme des Jeux de Paris 2024.
23:51 - Au premier pas de danse, le public retient son souffle.
23:54 Ce jeune prodige brestois rafle tous les prix
23:57 des concours de danse classiques.
24:00 En novembre dernier, il a remporté le premier prix
24:03 de la compétition internationale de ballet.
24:06 A 13 ans, il embrasse son destin avec une très grande détermination.
24:09 Regardez ce reportage de nos partenaires TBO et TBSUD,
24:12 ce sont les chaînes du groupe Le Télégramme en Bretagne.
24:15 - Jeune prodige de la danse, le brestois Camille Carillou
24:18 va intégrer à tout juste 12 ans la prestigieuse
24:21 Académie Princesse Grasse à Monaco.
24:24 - Ce qui me plaît dans la danse, c'est plutôt que je peux
24:27 libérer mes émotions à travers ma danse. Tout s'oublie.
24:30 Je n'ai plus de manque de confiance en soi.
24:33 Ce n'est pas grave si les gens me vivent. Je m'en fous.
24:36 C'est mon plaisir à moi.
24:39 - Le mental est plus fort que le corps.
24:42 Le corps ne veut pas. Oblige-toi. Il se croit en vacances.
24:45 Et 1, 2, 3, 4.
24:48 - A l'école des Pontes de l'Avenir de Brest, sa professeure
24:51 avait détecté ses compétences depuis son plus jeune âge.
24:54 - Un jour, je lui ai posé la question "Qu'est-ce que tu veux
24:57 devenir quand tu seras grand ?" Il m'a dit "Pâtissier ou danseur".
25:00 Il m'a dit en deuxième.
25:03 Alors là, j'ai dit "Ah non, non, pâtissier, tu oublies.
25:06 C'est vraiment pour toi".
25:09 - S'il se dit un peu triste de quitter sa professeure,
25:14 Camille Cariot n'est pas effrayée par l'exigeant parcours professionnel
25:17 qui s'offre à lui.
25:20 - On ne repose pas le pied !
25:23 - Voilà, merci à vous d'avoir suivi ce Grand JT des Territoires.
25:26 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition. Au revoir à tous.
25:29 (Générique)
25:32 ---
25:35 [Musique]

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