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00:00Générique
00:15Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JIT et des Territoires.
00:18Voici tout de suite les titres de l'actualité de ce journal.
00:21Première visite officielle en Haute-Savoie pour Antoine Armand.
00:25S'éloignant des politiques parisiennes dans lesquelles il est embourbé depuis quelques jours,
00:29le nouveau ministre de l'Economie et des Finances était de passage au siège social d'une entreprise.
00:34Emblème de l'industrie locale, notre partenaire Huit-Mont-Blanc a suivi l'ancien député savoyard
00:39pour son grand retour à domicile.
00:41En Martinique, le mouvement des jeunes agriculteurs se positionne contre la vie chère
00:45et l'augmentation des coûts de production et de carburant qui explosent chaque année
00:50et mettent en danger la pérennité de leur activité.
00:53Nous suivrons ces travailleurs martiniquais et écouterons leurs revendications
00:56avec notre coéquipier de Via ATV sur place.
00:59Les viticulteurs tirent de nouveau la sonnette d'alarme alors que les vendanges débutent.
01:04Les conséquences du dérèglement climatique et de la crise économique
01:07jouent les troubles faites dans les vignobles et inquiètent les spécialistes.
01:11Nous irons en Gironde avec un reportage de notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
01:16Et puis dans ce journal également, la Sarthe célèbre la pomme de terre.
01:20Le tubercule est mis à l'honneur pour la sixième année consécutive
01:24et nos confrères de LMTV Sarthe ont pu réaliser un reportage à la fête de la patate
01:29où les techniques d'extraction traditionnelles répondent aux enjeux environnementaux actuels.
01:36Et puis nous débutons ce journal donc avec la venue du nouveau ministre de l'économie,
01:40des finances et de l'industrie à Argonne, près d'Annecy, en Haute-Savoie.
01:44Antoine Armand, c'est son nom, a réservé sa première visite officielle ministérielle dans son département.
01:50L'ancien député savoyard était accompagné de deux autres membres du gouvernement
01:54et il s'est rendu vendredi dernier au siège social d'une entreprise là-bas
01:58où il a pu échanger avec le personnel et la direction.
02:01Retour sur cette matinée avec Sébastien Germain pour notre partenaire 8 Mont-Blanc.
02:07Retrouvaille chaleureuse pour Antoine Armand et ses futurs ex-collègues députés de Haute-Savoie
02:12englués dans une polémique politicienne à Paris.
02:14Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie
02:17a tenu parole pour son premier déplacement officiel sur le terrain
02:20accompagné de Marc Ferracci et Marie-Agnès Poussié-Winsbach,
02:23deux autres membres du gouvernement.
02:25Il s'est rendu chez un des fleurons de l'industrie locale,
02:27l'entreprise familiale MAPED à Argonne.
02:30À l'heure d'une envie de sinistrose, à l'heure où on a plus envie de regarder ce qui ne marche pas
02:35plutôt que ce qui marche, c'est de voir les visages.
02:39Les visages des salariés de MAPED, des visages des dirigeants de MAPED
02:43font fonctionner en famille l'entreprise avec un enthousiasme résolu,
02:47celui de réussir la transition écologique.
02:50Et puis un dernier point, vous le savez, qui me tient particulièrement à cœur,
02:54c'est la question des salaires.
02:56Et comment nous pouvons participer à améliorer les salaires,
02:59à avoir des salaires décents qui permettent à chacune, à chacun de vivre.
03:03Nous avons aussi dans cette usine, sur ce site,
03:06une belle illustration d'une politique salariale volontariste.
03:10La question des salaires est bien évidemment présente sur le site d'Argonne,
03:13où MAPED emploie plus de 220 personnes.
03:15Avec des unités de production situées également en Chine ou encore au Mexique,
03:19le fabricant, entre autres, d'articles de papeterie,
03:22espère pouvoir rapatrier une partie de son activité industrielle en France dans les années à venir.
03:26Cela passera par un accompagnement plus poussé de l'État.
03:29Nous continuerons, nous, à plaider sur cette idée sur laquelle nous pouvons rapatrier,
03:33nous pouvons accepter, même pour un certain temps, de ne pas gagner d'argent
03:37si nous nous rapatrions industriellement pour faire vivre nos écosystèmes, nos territoires,
03:41nos employés, nos salariés.
03:43Mais ça ne peut pas durer à long terme, parce qu'à long terme,
03:46une entreprise privée comme la nôtre peut être mise en difficulté.
03:49On demande aux entreprises aujourd'hui d'être économiquement viables,
03:52mais également de transformer leur modèle.
03:54Nous sommes d'accord, mais à notre petite échelle, nous ne pouvons pas le faire seuls.
03:58Et puis l'Occitan est-il en proie de devenir une langue morte à l'école ?
04:02Si les Bretons, les Basques ou encore les Alsaciens assurent l'enseignement de leur langue régionale,
04:06la situation n'est pas la même pour les Occitans du Limousin.
04:10En creuse, les initiatives prises localement pour inciter à transmettre l'Occitan sont peu développées.
04:15Dans la région, rares sont les établissements qui assurent l'avenir de cette langue,
04:19ce, malgré la signature d'une charte avec l'Education nationale et la région Nouvelle-Équitaine.
04:24Reportage de Sette et Limoges sur place.
04:27Le soufflet est comme retombé chez les Occitanistes.
04:31Depuis la signature, il y a sept ans, d'une convention entre la région et l'Académie
04:35pour soutenir l'enseignement de l'Occitan dans le public, à l'école, au collège et au lycée.
04:41C'est un peu désormais électroencéphalogramme plat.
04:44Nous, on n'en a pas la main là-dessus. Il s'est, à vrai dire, je pense, rien passé.
04:49Tout le monde se gargarise que c'est formidable.
04:51Il y a une formation enseignante qu'on a en partie assurée avec Nouvelle-Hume de Dordogne
04:57qui concerne deux enseignants.
05:00C'est une gabegie financière pour un retour avec trois heures pour l'un
05:07et l'autre une heure de club par semaine. C'est ridicule.
05:11Au bas mot, cette formation aura mobilisé 100 000 euros d'argent public.
05:14Non seulement ce n'est pas une progression, mais c'est, excusez mon expression, du foutage de gueule.
05:18Ce sont des gens qui ont fait des stages en classe,
05:20qui se sont préparés toute l'année pour enseigner.
05:23Et quand il s'agit de les accompagner dans la mise en place réelle, là, on n'a rien fait.
05:28Je peux vous dire que le dernier mois, mai-juin l'année dernière,
05:32on a poussé les portes pour essayer de faire avancer les choses.
05:35Mais quand l'éducation nationale fait le dos rond et ne veut pas répondre, elle est très forte.
05:39A Limoges, seule l'école privée Calendrette et le collège et lycée Bopéra
05:43proposent un enseignement bilingue français et occitan.
05:48Et puis tout à fait autre chose dans l'actualité.
05:52Depuis quelques semaines, un service de soins immédiats non programmé a ouvert ses portes
05:56à l'hôpital Belle-Île à Metz, accessible du lundi au vendredi.
06:00Ce service est proposé par un groupe privé qui prend en charge les patients
06:03pour des consultations sans rendez-vous.
06:06Un moyen mis en place pour pallier le manque de médecins crucial et se désengorger des urgences.
06:11Les détails avec Colline Lexpert pour notre partenaire Moselle TV sur place.
06:16Dans ce bâtiment fraîchement rénové, près de 200 personnes ont déjà profité du nouveau service
06:21depuis son ouverture il y a trois semaines, sans rendez-vous.
06:25Les patients sont pris en charge du lundi au vendredi.
06:28Donc c'est un choc direct de la porte avec l'épaule ?
06:31C'est tout public, c'est-à-dire du nourrisson jusqu'à la personne très âgée.
06:35Tout ce qui relève de la médecine générale.
06:37Si par exemple votre médecin traitant n'est pas là, vous êtes malade, vous pouvez venir ici.
06:41Tout ce qui relève de la petite traumatologie, vous pouvez venir ici puisque nous pouvons faire des radios.
06:46Nous pouvons faire également de la biologie.
06:49C'est vraiment de la médecine plutôt tout venante.
06:51Avec l'ouverture de ce service de soins immédiat non programmé, disposant de six salles de soins,
06:56une EOS entend répondre à un double besoin.
06:59L'idée ce n'est pas de se substituer à l'offre déjà existante,
07:03mais plutôt de la compléter en offrant une possibilité aux patients
07:07qui n'ont pas la possibilité d'avoir de rendez-vous tout de suite
07:10ou qui n'ont pas de médecin traitant de pouvoir avoir une réponse à leurs besoins.
07:14Ça fait partie du but aussi de pouvoir participer au désengorgement des urgences.
07:19Composé pour l'heure d'un médecin, deux infirmières et une secrétaire médicale,
07:23un autre docteur rejoindra ce service très prochainement.
07:27Et puis du côté des Antilles, les jeunes agriculteurs martiniquais tirent la sonnette d'alarme
07:31alors que la vie chère touche de nombreux secteurs.
07:34Ils dénoncent la hausse des coûts de production qui mettent en péril leurs exploitations.
07:39Ils réclament aussi une reconnaissance de leurs difficultés
07:41et surtout la mise en place de solutions adaptées
07:44pour leur permettre de poursuivre sereinement leur activité professionnelle.
07:48Regardez ce reportage de notre partenaire via ATV Martinique.
07:53Comment continuer à produire des fruits, des légumes,
07:55continuer à faire de l'élevage à destination du marché local
07:58alors que les coûts de production ont explosé ces dernières années ?
08:02Les jeunes agriculteurs martiniquais aimeraient obtenir des réponses.
08:05Aujourd'hui, ils sont solidaires du mouvement contre la vie chère.
08:32En plus de l'augmentation du prix des équipements professionnels,
08:35des aliments pour le bétail, de la chèreté des intrants et des semences,
08:39le groupement des jeunes agriculteurs subit le coût croissant du carburant.
08:43Aujourd'hui, ils exigent des mesures concrètes de la part de l'État, de la CTM,
08:48mais surtout de la transparence concernant les surcoûts qui pèsent sur leur secteur.
09:01Au François, dans l'exploitation de Wael, c'est le même cri du cœur.
09:04Ici, depuis des générations, on travaille la terre avec passion,
09:07on cultive avec le plus grand soin des produits bio,
09:10et les clients sont au rendez-vous.
09:12Mais les coûts de production rendent difficile le retour sur investissement.
09:15On s'endette, on doit à des gens, parce qu'au départ,
09:18le devis initial n'est pas finalement la facture,
09:21puisque entre-temps, les prix augmentent,
09:24et c'est ce qui fait qu'il y a de plus en plus d'inquiétudes.
09:27Aujourd'hui, je pense que tous ceux qui font de l'agriculture,
09:30au départ, ça reste la passion qui nous anime et point barre,
09:33mais nous, pas café, pièces, salaire.
09:36On ne vit pas de ça.
09:39Une réalité d'autant plus dure à supporter que,
09:42contrairement aux voisins de la Caraïbe,
09:45les producteurs martiniquais sont soumis à des normes drastiques,
09:48contraignantes.
09:51Pour autant, beaucoup souffrent d'un manque de considération,
09:54et de reconnaissance de leur réalité.
09:57Il est désormais possible pour les Corses de prendre rendez-vous
10:00dans un centre de fertilité,
10:03et ce, sans quitter l'île de beauté.
10:06L'hôpital de Bastia a inauguré le premier centre de ce genre,
10:09répondant ainsi à une demande croissante de la population.
10:12L'endroit offre des soins spécialisés pour l'accompagnement des couples
10:15dans leur projet de parentalité, allant du simple diagnostic
10:18à la prise en charge complète des troubles de la fertilité.
10:21Le docteur Laure Bernard,
10:24c'est une femme gynécologue du centre hospitalier de Bastia.
10:27L'objectif est double.
10:30Le premier, c'est un projet qui est régional.
10:33L'objectif, c'est de simplifier la vie de toutes les patientes
10:36qui, avant, pouvaient partir sur le continent,
10:39que ce soit à Nice ou à Marseille.
10:42L'objectif, c'est que, quel que soit le lieu de vie,
10:45que ce soit Bastia, que ce soit Ajaccio, que ce soit Bonifacio,
10:49que le chemin soit extrêmement simple et qu'on puisse bénéficier
10:52du plateau technique qui, lui, aura lieu sur Bastia.
10:55Et puis, avez-vous déjà trouvé des insectes dans vos assiettes ?
10:58A Epinal, une entreprise spécialisée dans la production de larves d'insectes
11:02et destinée à l'alimentation humaine et animale,
11:05est entrée dans une phase industrielle pour répondre
11:08à une demande croissante de ce secteur.
11:11Et l'usine marque un tournant dans l'élevage d'insectes à grande échelle
11:14avec des objectifs ambitieux de production durable et locale.
11:17Un reportage à suivre sur cette révolution verte
11:20avec notre partenaire Evoge TV.
11:24Depuis début juillet, plusieurs dizaines de tonnes ont déjà été produites
11:27à Chavelot, à proximité d'Epinal.
11:30La start-up Antoinove vient de s'installer pour produire des insectes.
11:33Les insectes représentent une alternative aux protéines animales actuelles,
11:36le bœuf principalement, avec une production beaucoup plus économe
11:39en ressources naturelles, en eau notamment.
11:42Les industriels de l'alimentation humaine et animale
11:45s'y intéressent de plus en plus.
11:48La filière d'insectes est jeune, elle est en train de se structurer,
11:51donc le besoin en larves vivantes,
11:54il est de plus en plus important
11:57et le but c'est de pouvoir combler le trou
12:00qui va se créer dans les prochains mois, les prochaines années.
12:05La production non pas d'insectes mais bien de larves,
12:08c'est le cœur de l'activité de cette entreprise créée en 2021 à Nancy
12:11après deux ans de recherches menées en collaboration
12:14avec l'université de Lorraine.
12:17Dans cette salle, 5 à 6 millions d'individus.
12:20Ces animaux vont se reproduire, vont ponder des œufs
12:23et on va récolter manuellement ces œufs pour pouvoir
12:26par la suite passer à l'étape d'engraissement.
12:29En parallèle, on a une autre salle qui abrite
12:32notre process qui est secret et qui nous permet
12:35de récolter d'une manière plus automatisée
12:38les œufs qui sont pondus par nos coléoptères.
12:41Des œufs qui seront ensuite déposés dans des silos
12:44comme celui-ci, un modèle réduit.
12:47Les vrais font plusieurs mètres de haut.
12:50Des silos appelés bioréacteurs qui seront installés
12:53dans des exploitations agricoles partenaires.
12:56L'idée c'est de pouvoir en mettre une dizaine de silos
12:59ce qui est l'équivalent de 7 heures de travail par semaine
13:02chez l'agriculteur. On est autour d'une tonne,
13:05une tonne 5 par silo.
13:08L'histoire principalement rurale est donc géographiquement stratégique
13:11et au regard des perspectives de développement du secteur
13:14des farines d'insectes, l'entreprise voit grand.
13:17Elle envisage d'ici deux ans de passer de 10 tonnes
13:20de larves produites par mois à une centaine
13:23avec la création d'une vingtaine d'emplois supplémentaires.
13:26Et puis nous sommes beaucoup à être des amis des animaux.
13:29Les chiens d'assistance sont élevés, vous allez le voir,
13:32dans un but, par une association Andy Chien pour accompagner
13:35les personnes en situation de handicap ou dans le besoin.
13:38Ouna est l'une de ces héros du quotidien et elle s'apprête
13:41à faire sa rentrée. Regardez ce reportage de nos partenaires
13:44Puissance TV qui l'ont suivi au sein de sa famille d'accueil
13:47lors d'une séance d'entraînement à Chancenay.
13:50Ouna n'a que 15 mois mais elle se prépare déjà
13:53à faire sa rentrée. Cette jeune golden,
13:56accueillie par Océane alors qu'elle n'avait que quelques mois,
13:59a sa carrière toute tracée devant elle.
14:03Son rôle sera d'aider les personnes en situation de handicap
14:06d'un point de vue technique mais aussi moral et social.
14:09Elle fait partie des 3000 chiens placés en famille d'accueil
14:12par l'association Andy Chien. Au total, Ouna va suivre
14:1522 mois de formation dont 16 avec Océane.
14:18En fait, nous, on est là vraiment pour faire un chien
14:21bien dans ses pattes, pour lui faire découvrir
14:24un maximum de choses dans la vie.
14:27Et ensuite de ça, elle partira 6 mois à l'école.
14:30Ils vont choisir sa spécificité selon le caractère,
14:33selon plein de choses et après ça,
14:36elle sera donnée à une personne qui sera dans le besoin.
14:39Cindy, la déléguée famille d'accueil en Haute-Marne,
14:42dirige la séance et apprend à chaque participant
14:45ce qu'on appelle des commandes.
14:48Vous marchez ici aléatoirement. Ce que je veux, c'est que les chiens
14:51restent concentrés sur vous, qu'ils n'aillent pas voir les autres.
14:54Mon but, on va dire, c'est de recruter des familles d'accueil
14:57pendant toute la pré-éducation du chien.
15:00Je les fais travailler les commandes,
15:03toutes les commandes qu'on voit, que nous,
15:06on dit chiens, doivent connaître en partant à l'école.
15:09En même temps, ça me permet, moi aussi,
15:12de pouvoir garder un oeil sur les chiens et de pouvoir voir leur évolution.
15:15La dernière étape avant l'entrée à l'école est le test d'admission.
15:18En France, 250 chiens par an sont répartis
15:21et formés par l'association.
15:24444 familles d'accueil participent au programme
15:27et Cindy est la seule déléguée en dit chien en Haute-Marne.
15:33Et puis, vous avez peut-être eu le privilège de le goûter,
15:36le meilleur macaron citron du monde est français.
15:39Il est fabriqué dans la Loire par un atelier
15:42et a récemment été récompensé par le prestigieux prix Great Past
15:45avec une distinction de 3 étoiles.
15:48Ce macaron reconnu pour son excellence
15:51a séduit tous les experts gastronomiques.
15:54Pour notre partenaire TL7, Céline Arcilia s'est rendue
15:57à Roche-la-Molière pour rencontrer Franck Deville
16:00et découvrir les secrets de cette création.
16:05Voici le meilleur macaron au citron du monde.
16:08À peine élu, est déjà estampillé au nom du Great Taste.
16:11En avril dernier, Franck Deville a présenté sa création
16:14aux 500 membres du jury de professionnels du concours à Londres.
16:17Testé sur son appareil,
16:20sa texture et son goût, entre autres,
16:23son macaron citron a remporté la plus haute distinction,
16:26les 3 étoiles, et cela parmi des milliers
16:29d'autres produits testés.
16:32Ça doit être du 14 000 produits qui étaient testés
16:35et moins de 2% qui sont ressortis primés
16:38et qui ont obtenu la meilleure note.
16:41Cette meilleure note, c'est 3 étoiles.
16:44Ce label d'excellence est une grande fierté
16:47mais aussi une belle reconnaissance
16:50du savoir-faire de l'entreprise ligérienne.
16:53Franck Deville a marqué le monde gastronomique
16:56avec son macaron citron.
16:59Une saveur qu'il n'a pas choisie au hasard.
17:02Elle était même une évidence après sa rencontre
17:05avec un grand chef.
17:08Une fois, il y a M. Ducasse qui est venu à un salon
17:11au Sierra à Lyon.
17:14Depuis ce jour-là, ça m'a interrogé.
17:17J'ai demandé pourquoi le macaron citron,
17:20pourquoi il voulait goûter ce type-là de macaron.
17:23Et M. Ducasse m'a répondu, il m'a dit
17:26que pour lui, c'est plus facile de goûter
17:29quelque chose d'acide parce qu'on va reconnaître
17:32tout de suite si on ne triche pas sur le produit.
17:35Si les concours ne sont pas un objectif
17:38pour le chef d'entreprise, Franck Deville
17:41n'a pas d'avis sur de nouvelles saveurs
17:44qui mériteraient elles aussi de se retrouver
17:47sur les meilleures tables du monde.
17:50Dans ce journal, nous partons en Gironde
17:53où l'ambiance est un peu morose chez les viticulteurs.
17:56Éprouvés par une crise persistante,
17:59ils tirent une nouvelle fois la sonnette d'alarme
18:02pour ces vendanges. Cette année encore,
18:05les effets du dérèglement climatique pèsent
18:08et l'accélération du décent reste crucial.
18:11Un reportage d'Yvan Branchy pour TV7.
18:14A 36 ans, Bastien Mercier n'avait jamais vécu ça.
18:172024 est déjà pour lui une année cauchemardesque.
18:20Notre vigne ne résiste plus aux champignons,
18:23aux maladies, aux vers de grappes
18:26et on est attaqué de tous les côtés.
18:29En plus de ça, vous ajoutez la crise,
18:32les normes, je déconseille de faire ce métier.
18:36A la tête de cette exploitation familiale,
18:39installé à Camiron dans l'Entre-deux-Mers depuis 5 générations,
18:42il tire aujourd'hui la sonnette d'alarme.
18:45En ligne de mire, des produits phytosanitaires jugés inefficaces.
18:48Je fais partie de la génération qui a envie de sauver la planète,
18:51qui a envie de laisser quelque chose à ceux qui vont nous succéder.
18:54Mais il faut arrêter le monde des bisounours,
18:57il faut arrêter l'utopie.
19:00Quand on est malade, il faut se soigner.
19:03L'inconvénient qu'il y a, c'est qu'on risque prioriser la nature à l'être humain.
19:06Placé en redressement judiciaire,
19:09c'est un combat quotidien pour sauver son entreprise
19:12et vivre de ses bouteilles.
19:15Cette année, la production devrait atteindre les 1500 hectolitres.
19:18Une quantité satisfaisante pour un millésime jugé prometteur.
19:21Mais à quel prix ?
19:24Au prix où on voudra bien nous l'acheter.
19:27Un collègue m'a dit qu'un négociateur chinois
19:30lui avait proposé un prix autour de 2 euros la bouteille.
19:33Et il a essayé de faire monter un peu le prix.
19:36Et le négociateur lui a clairement répondu
19:39vous plaisantez, vous le vendez moins cher en France.
19:42Face à cette avalanche de difficultés,
19:45il reste une lueur d'espoir,
19:48le nouveau gouvernement et la nouvelle ministre de l'Agriculture
19:51attendue de pied ferme par les syndicats.
19:54Le dérèglement climatique n'impacte pas uniquement les récoltes en Gironde.
19:58À Ville, sur Ars en Champagne,
20:01la coopérative Chassenez d'Ars tire un premier bilan des vendanges.
20:04Elle aussi, marquée par une récolte modeste en quantité,
20:07les 1200 mm de pluie pendant la floraison,
20:10bien au-dessus des 800 mm habituels,
20:13ont considérablement affecté la production.
20:16Pourtant, bien que les rendements par hectare aient chuté
20:19à leur plus bas niveau depuis 1978,
20:22la qualité des raisins a un impact positif en arômes
20:25et pourrait d'ailleurs aboutir à des assemblages de haut niveau,
20:28voire à des millésimes.
20:31Là, on a vraiment des notes sur la fraise, sur la framboise, sur l'épinot.
20:34Les chardeaux ont vraiment ce côté agrume, un peu de floral.
20:37Donc c'est vraiment très intéressant
20:40et ça laisse présager vraiment des jolies choses et des jolis assemblages.
20:43Et puis un petit bijou d'une valeur quand même de 8 millions d'euros,
20:46au port du chantier naval de l'Aciota,
20:49une société a présenté son tout nouveau drone naval de surface,
20:53le Drix Océan 16, c'est son nom.
20:56Un engin destiné aux marchés civils et militaires,
20:59optimisé pour la navigation par mauvais temps
21:02et intégré de caméras optiques et infrarouges,
21:05spécialement conçu pour approfondir la cartographie marine.
21:08Vous allez le voir à un reportage d'Alexandre Mistretta
21:11pour nos partenaires de la Provence sur place.
21:15Avec ses presque 16 mètres de long,
21:18le Drix Océan 16 est le petit ou plutôt le grand nouveau
21:21drone supervisé de l'entreprise de haute technologie Excel.
21:24Développé à l'Aciota, ce bateau de surface est une amélioration
21:27de son prédécesseur, le Drix H8, qui permet notamment
21:30de cartographier les fonds marins.
21:33Avec la commercialisation de Océan 16, Excel souhaite aller encore plus loin
21:36et plus vite dans cette exploration sous-marine.
21:39Chez Excel, nous avions déjà le Drix depuis plusieurs années,
21:42son petit frère qui fait 8 mètres de long avec une autonomie d'une dizaine de jours.
21:45Aujourd'hui, le Drix Océan, la version allongée,
21:48qui est un drone qui est capable de faire des missions en mer,
21:51en surface pendant plus de 30 jours avec une capacité transocéanique,
21:54c'est-à-dire qu'il est capable de traverser les océans,
21:57de rester 30 jours en mer pour des missions d'exploration,
22:00des missions d'hydrographie, d'océanographie,
22:03de bathymétrie, d'exploration des grands fonds.
22:06Ce nouveau bijou de technologie permet d'observer
22:09jusqu'à plus de 9000 mètres de profondeur,
22:12le tout à une vitesse conséquente puisque ce drone de surface
22:16soit plus de 6482 km.
22:19Parmi ses autres points forts, il y a la possibilité pour les équipes
22:22de pouvoir traiter en temps réel les données récoltées par le bateau
22:25grâce aux nombreuses technologies embarquées.
22:28Si pour l'instant, ce drone n'est commercialisé que pour les structures civiles,
22:31il pourrait l'être à des fins militaires.
22:34En attendant, la société Excel espère que ce nouveau drone d'une valeur de 8 millions d'euros
22:37rencontre le même succès que le précédent.
22:40Le Drix H8 s'est écoulé à 30 exemplaires à travers 19 pays.
22:43Et puis on se rend à Saint-Ouen-de-Mainbray dans ce journal
22:46où la fête de la patate a célébré 6 ans de tradition locale.
22:49On en a parlé dans les titres de ce journal.
22:52Pour récolter les pommes de terre, l'association Traits d'Avenir 72
22:55use de méthode ancienne puisqu'elle cède de chevaux.
22:58Un moyen efficace de répondre aux enjeux environnementaux actuels.
23:01Un retour aux sources aussi qui illustre une belle harmonie
23:04entre tradition et écologie.
23:07Un voyage dans le temps avec Laure Girard pour LMTV Sarth.
23:14Démonstration d'arrachage de patates par Iris et Mulette.
23:17Un cheval comptoir et une mule
23:20qui montrent toutes deux bien du cœur à l'ouvrage.
23:23Une pratique qui demande une complicité absolue
23:26entre l'homme et l'animal.
23:29Donne ton pied. Donne. Voilà.
23:32Donne. Voilà. Pas bouger. C'est très bien.
23:35Voilà. C'est ça.
23:38Jean-Baptiste parle à ses bêtes avec une extrême douceur.
23:42Quand on travaille amicalement avec quelqu'un,
23:45ça va toujours mieux qu'en gueulant.
23:48Si on veut qu'ils nous écoutent, il ne faut pas hurler dessus.
23:51Il faut que ce soit une relation, on va dire, amicale.
23:59Il n'y a pas si longtemps que dans nos campagnes,
24:02les chevaux de ferme étaient les alliés de travail de l'homme.
24:05Des pratiques que Jean-Baptiste et ses enfants
24:08souhaitent transmettre aux plus jeunes,
24:11convaincus que ces techniques agricoles sont en accord
24:14avec les défis environnementaux d'aujourd'hui.
24:17Oui, c'est très respectueux de la terre.
24:20Donc, il n'y a zéro tassement.
24:23Il n'y a pas d'effet de gasoil, d'huile.
24:26Il n'y a aucune pollution.
24:29C'est un métier d'hier pour répondre aux besoins de demain.
24:32Les pommes de terre, variété gourmandine,
24:36mais ça, il n'y a que l'homme qui peut le faire.
24:39Ségolène Royal était notre invitée ce jeudi
24:42dans l'émission Face au territoire sur TV5Monde.
24:45Je vous propose d'écouter l'ancienne candidate à l'élection présidentielle,
24:48ce qu'elle a déclaré au sujet de son positionnement politique aujourd'hui.
24:52C'est intéressant à écouter.
24:54Ségolène Royal, où vous situez-vous aujourd'hui,
24:57j'allais dire idéologiquement,
25:00entre cette gauche et cette droite
25:03qui a beaucoup évolué depuis que vous étiez aux affaires ?
25:06C'est une surprise pour personne si je vous dis
25:09que je suis une femme de gauche, bien évidemment.
25:12Mais j'ai toujours veillé à regarder les choses de façon objective.
25:15C'est pour ça que j'ai forgé le concept d'ordre juste,
25:18qui n'a pas toujours été compris chez les dirigeants de gauche
25:21et pourtant qui reste furieusement d'actualité.
25:24C'est-à-dire que dans tous les domaines,
25:27que ce soit l'économique, le social, l'international,
25:31l'écologie également, il faut des règles justes.
25:34C'est comme ça qu'elles sont efficaces.
25:37Et puis aussi, regardez ce qu'elle a dit,
25:40c'est amusant, à propos de son ancien compagnon François Hollande
25:43qui sera notre invité la semaine prochaine en face au territoire.
25:46C'est drôle, regardez.
25:49Retrouvons évidemment jeudi prochain à 9h30 avec quelqu'un
25:52qui ne vous est pas tout à fait inconnu, Ségolène Royal.
25:55Il sera à votre place sur ce plateau, c'est François Hollande.
25:58– Une bonne émission. – Au-delà de ça.
26:01– Une bonne émission. – Vous vous parlez très souvent ?
26:04– Oui, ça nous arrive de se parler, heureusement.
26:07– Je vois que vous vous enriez, Ségolène Royal.
26:10– Oui.
26:12– Voilà, c'est la fin de ce journal.
26:14Merci de nous avoir suivis.
26:16On se retrouve évidemment dans une prochaine édition.
26:18Au revoir à tous. Bonne journée.