Extensions des droits des minorités, promotion de nouveaux standards sexuels, wokisme et combat contre les cultures indigènes, égalitarisme sans frontières... les idées "progressistes" ne cessent de gagner du terrain, en France en particulier. Comment en est-on arrivé là ? Le progressisme ne s’est pas imposé par sa seule puissance. Il a été financé et l’est encore de manière exponentielle. De nombreuses personnes ont pour métier de diffuser ces idées. Cela coûte des milliards d’euros. Tout le monde sait qu’il existe des associations subventionnées qui se mêlent de politique. Mais personne ne sait combien d’argent et d’emplois tout cela représente. Et personne n’a regardé quels circuits ont été mis en place. Avec leur ouvrage "Le vrai coût du progressisme", les journalistes Wandrille de Guerpel et Emmanuel Rechberg ont passé deux ans à éplucher les comptes de dizaines d’entreprises, associations, commissions étatiques, instances de villes et de régions. Le résultat est sidérant !
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00:00 [Générique]
00:06 Bonjour à tous, bienvenue dans notre Zoom, aujourd'hui en compagnie de Vendrie de Gerpel. Bonjour monsieur.
00:12 Bonjour Pierre, merci de me recevoir.
00:14 Vendrie de Gerpel, vous êtes journaliste spécialiste des questions de société.
00:19 Vous copubliez cet ouvrage avec votre confrère Emmanuel Rechberg,
00:24 "Le vrai coup du progressisme", association, médias, ONG, institutions, enquête sur un gouffre financier.
00:31 C'est publié chez l'Artilleur, à retrouver comme d'habitude sur la boutique de TV Liberté.
00:38 Commençons par le début, Vendrie de Gerpel, le progressisme, c'est quoi ? Est-ce qu'il y aurait une définition ?
00:45 Alors vous savez, moi je suis un jeune journaliste, j'ai 22 ans, ça fait deux ans maintenant que je suis journaliste,
00:49 et j'ai toujours été étonné, même en tant qu'observateur de la vie politique, comment est-ce que les idées progressistes
00:55 sont arrivées à infuser tous les pans de la société, que ce soit dans les médias, dans la justice,
01:01 dans des canaux peut-être plus institutionnels, et on s'est dit, mais le progressisme, comment est-ce qu'il a pu s'imposer ?
01:08 Ça ne peut pas être par sa seule puissance. On s'est dit que ça devait être l'argent, parce que vous savez,
01:12 l'argent, on dit que c'est le nerf de la guerre, et donc on allait le regarder là-bas, là-dedans,
01:17 et en fait c'est un travail de chirurgien qu'on a réussi à faire, on est allé enquêter en regardant des comptes d'entreprises,
01:24 d'associations, de collectivités territoriales, et on est tombé sur un gouffre financier pour le contribuable.
01:31 Et alors le progressisme, nous on le définit de la manière, les progressistes s'opposent à l'idée que l'homme soit soumis à une loi naturelle.
01:40 En fait, les progressistes voient l'homme comme une patte modelable, à l'infini, dont il faudrait enlever toute spécificité culturelle, culturelle, identitaire,
01:51 et en fait ils pensent qu'il n'y a pas de projet transcendant pour l'homme, et donc aujourd'hui, concrètement,
02:00 ça se traduit par le déboulonnage des statues, l'affaissement des frontières, l'arrivée du wokisme, la volonté peut-être aussi,
02:09 enfin surtout même, de donner plus de droits aux minorités LGBT.
02:13 Et donc, nous, on pense qu'aujourd'hui, le progressisme, ce sont les écologistes, les socialistes, les radicaux de gauche, les communistes, et les wokistes.
02:23 Alors ce coût, justement, vous indiquez dans votre ouvrage, ce chiffre, pour en tout cas l'État français, 7,8 milliards d'euros, ça correspond à quoi exactement ?
02:34 Alors 7,8 milliards d'euros, en fait, déjà, il faut partir du constat qu'il y avait deux grands canaux de transmission de ces idées,
02:42 d'abord celui qui est plutôt associatif, ce qu'on appelle les groupes de pression, il représente 1,5 milliard d'euros par an à l'État,
02:51 et donc en réalité, c'est toutes les subventions qu'on accorde aux associations, on est là à regarder ça dans le détail,
02:57 et j'invite vos auditeurs à aller regarder dans le livre, et puis il y a le deuxième canal qui est plutôt institutionnel,
03:04 en fait c'est tous ces mastodontes de l'État qui ont dévié de leur mission principale et qui, en fait, déversent leur soupe progressiste.
03:10 Parmi elles, on parle notamment de France Télévisions, et ce canal représente 6,3 milliards d'euros par an, donc le total, c'est 7,8 milliards.
03:19 Et on a trouvé ça astronomique, tant la différence est par rapport à ce qu'on accorde comme financement public aux partis politiques chaque année.
03:31 C'est 20 millions pour la République En Marche, 6 millions pour le PS, 5 pour le MoDem, etc.
03:36 On se rend compte qu'en fait, leurs idées progressistes, elles ne passent plus par les partis, mais par d'autres canaux.
03:41 – Oui, alors justement, ces canaux, ces des organisations en France qui sont devenues les spécialistes pour récupérer des subventions publiques,
03:50 quelles sont les plus importantes dans l'étude que vous avez réalisée ?
03:55 – Alors, moi il y en a une qui m'a énormément marqué, c'est le fait que la mairie de Paris finance par exemple un immeuble entier
04:06 qui est au 63 rue Beaubourg, je vous invite à aller voir, vous verrez c'est un grand immeuble sur trois niveaux, 200 m²,
04:13 et dedans il y a des dizaines d'associations LGBT qui ont leur adresse là-bas.
04:21 Et en fait, on se rend compte que ce sont des coquilles vides.
04:24 Et donc, je pense que les parisiens, à l'heure où ils sont inquiets pour les JO, où la ville est sous une gabégie totale,
04:33 je ne suis pas sûr qu'ils soient contents de savoir que leur argent va là-dedans.
04:38 Et la mairie de Paris va encore plus loin, puisqu'en 2023, elle a décidé d'ouvrir un second centre pour les migrants victimes d'homophobie et de transphobie.
04:48 – D'accord, donc les LGBT, associations pro-LGBT, et puis aussi les associations pro-immigration comme France Terre d'Asile.
04:57 – Oui, il y a France Terre d'Asile, il y a aussi énormément d'associations, notamment on parle de Oxfam et Médecins du Monde.
05:04 Médecins du Monde, c'est une organisation majeure, vous savez, elle a dépensé depuis sa création 111,2 millions d'euros,
05:12 et emploie 1900 salariés dans une trentaine de pays, sans compter les bénévoles, il y en a à peu près 1300, donc c'est énorme.
05:19 Et l'organisation, elle revendique seulement 48% de financement public, et les dons c'est aussi 48%,
05:25 sauf qu'en réalité les dons sont défiscalisés à 60%, vous savez c'est une association, et donc c'est de l'argent de l'État.
05:32 Et au total, du coup, les financements de Médecins du Monde par l'État c'est à hauteur de 76,3%.
05:39 – Vous indiquez également dans votre ouvrage, Vendri de Guerpel, que cette idéologie progressiste
05:45 ne peut s'épanouir que dans la social-démocratie, le socialisme ou le communisme.
05:50 – Alors oui, c'est le cas, mais aujourd'hui on est dans un pays où justement ces idées sont majoritaires,
05:59 en tout cas dans les élites, pas pour le peuple français, il suffit de voir les différents sondages
06:03 pour les élections européennes, on est à la veille des élections européennes,
06:06 Jordan Bandera caracole en tête des sondages, il fait deux fois plus que sa concurrente macroniste Valérie Ayé,
06:17 et donc on se rend compte qu'en fait les contrats français financent des idées qui ne sont pas les siennes.
06:23 Et je vous prends un exemple assez marquant aussi, c'est France Télévisions,
06:28 vous savez c'est un baston d'ombre d'État, il reçoit chaque année 2,5 milliards de dotations par an
06:35 pour étaler sa sous-progressive, sa longueur de journée.
06:38 Et à sa tête c'est Delphine Arnot, Delphine Arnot en 2015, vous savez sur Europe 1,
06:42 elle disait qu'il y avait trop d'hommes blancs de plus de 50 ans à la télévision, qu'il fallait que ça change.
06:47 C'est aussi elle qui est intervenue, parce qu'elle a voulu supprimer la diffusion d'un reportage sur France 3,
06:55 sur Jeanne d'Arc, parce que Charles Dornelas qui était journaliste à Valeurs Actuelles,
07:00 il prêtait sa voix, donc voilà il ne se cache même plus au sein de l'État de servir cette sous-progressiste.
07:09 Idem pour Radio France, je lisais le Figaro il y a deux semaines, Adèle Vendresse, la patronne de France Inter,
07:15 disait elle-même "oui France Inter se revendique être une radio progressiste et on est fiers de ça".
07:21 Donc moi je pense qu'il y avait quelque chose à montrer et on est très fiers de l'avoir fait avec ce livre.
07:28 Alors vous vous en prenez justement dans votre ouvrage à cette idéologie progressiste,
07:32 mais c'est quoi le bilan du progressisme, pourquoi tirer dessus ?
07:38 Déjà parce que ce ne sont pas des idées qui sont les miennes,
07:42 donc forcément on s'est intéressé à comment est-ce qu'en 40 ans ça s'est imposé par l'argent.
07:48 Mais est-ce que le résultat est positif ou négatif sur la société ? Qu'est-ce que cela crée en son sein ?
07:54 Eh bien ça crée, je pense notamment à travers France Télévision et les chaînes de télévision,
08:06 un espèce d'endoctrinement général du contribuable français qui paye pour ça.
08:13 Et moi je ne suis pas sûr que ce soit très démocratique.
08:17 Alors vous dites aussi que les progressistes utilisent certaines méthodes pour écarter leurs adversaires du débat public.
08:24 Ils s'y prennent comment ?
08:26 Je pense qu'il n'y a plus besoin de les prouver.
08:28 On voit tous les jours le nombre de...
08:32 En fait les progressistes veulent, lorsqu'on défend des idées qui ne sont pas les leurs, nous écarter du débat public.
08:42 Alors on donne l'exemple d'un livre de par exemple Éric Zemmour qui, avant de se lancer à la présidentielle,
08:50 il avait levé des fonds etc. en vue de la présidentielle et Charles Gave avait donné 7500 euros comme sa partie politique
09:00 et avait vu son compte bancaire fermé pour ce don politique.
09:06 Je vous donne un autre exemple aussi, Éric Zemmour a été sanctionné sur CNews
09:11 par l'Arkum alors qu'en même temps les catholiques se faisaient insulter sur France Inter par un humoriste,
09:20 je n'ai plus son nom en tête, mais qui chantait "Jésus est pédé".
09:24 Donc il y a une volonté de mettre de côté, de tuer socialement, professionnellement,
09:32 et de les écarter du débat public, tous ceux qui ne répondent pas à ces idées progressistes.
09:38 Alors vous l'expliquez bien, c'est tout l'État français qui participe aujourd'hui à la diffusion et à la promotion de ce progressisme.
09:45 Comment les idées progressistes sont-elles devenues des normes ?
09:49 Comment l'idéologie a-t-elle pénétré l'État ?
09:52 Alors déjà il faut savoir que ceux qui sont à la tête des grandes institutions, en tout cas de notre État,
10:02 que ce soit la DILCRA, le Haut Conseil à l'égalité etc. font partie de la même élite,
10:07 ils se connaissent tous, ils se comptent à tous, ils ont tous été nommés par leurs amis, par les mêmes personnes etc.
10:13 Et donc forcément ils vont utiliser toutes ces enveloppes et tous ces budgets pour servir leurs idées.
10:19 Dès Fenerdotte on est le meilleur exemple à la tête de France Télévisions.
10:25 Il y a l'Arkham aussi, je vous en parlais.
10:28 Et aussi il y a quelque chose qui est vraiment intéressant,
10:33 c'est sûr on en parle dans le livre, c'est sur les milliards qu'on a donnés à la ville.
10:39 Rappelez-vous en 2005 il y avait eu toutes les émeutes qui avaient fracturé le pays.
10:44 On s'était dit il faut qu'on lance un grand plan pour aider ces banlieues qui sont des quartiers difficiles.
10:52 Et donc ça s'appelle l'Agence Nationale de la Rénovation Urbaine qui avait réussi à lever des fonds.
11:00 Et nous on a trouvé ça dans un rapport qui date d'avril 2020 de la Cour des comptes,
11:06 qui nous apprend que l'État a sorti de sa poche 11,4 milliards d'euros,
11:09 a levé près de 34,7 milliards d'euros auprès des bailleurs sociaux.
11:16 Et en fait en 2014 l'État s'est rendu compte que ce qu'il avait fait n'avait pas en tout cas...
11:23 - Eux les résultats escomptés.
11:25 - Eux les résultats escomptés et donc ils ont relancé un plan pareil qui s'appelle le NPRU.
11:30 Alors ça je pense que c'est le nouveau plan de la rénovation urbaine avec un objectif de redépenser 40 milliards.
11:35 On se rend compte qu'entre 2004 et 2024 c'est près de 80 milliards d'euros qui ont été dépensés dans les banlieues.
11:43 Et ça n'a à mon sens pas résolu le problème.
11:45 Quand on voit les chiffres de l'insécurité, je vous rappelle il y a 120 attaques au couteau par jour dans notre pays,
11:50 44 agressions par seconde dans notre pays.
11:55 - Alors vous avez été jusqu'à rencontrer des membres de la DGSE, la Direction Générale de la Sécurité Extérieure,
12:04 et vous résumez leur pensée en substance.
12:08 Ces membres de la DGSE disent ceci,
12:10 "Les États occidentaux commencent à peine à prendre la mesure du danger des ONG progressistes."
12:16 Mais c'est quoi les dangers pour des États qui sont déjà ralliés au progressisme ?
12:22 - Alors déjà, vous savez, c'est ce qu'on appelle le "soft power".
12:26 Les États-Unis sont adeptes de ça.
12:28 Ils ont mis en place des espèces de grands campus où ils vont chercher quelques élites dans les pays pour les faire venir chez eux.
12:37 Ça s'appelle le "Young Global Leaders".
12:44 Ils font venir certaines élites françaises ou d'autres pays pour découvrir les États-Unis.
12:49 Le voyage est complètement gratuit et pris en charge par le pays pour pouvoir infuser leurs idées.
12:58 On parle aussi dans le livre de Pew, une ONG qui, sous couvert d'écologisme,
13:05 arrive à s'implanter dans les différentes mers territoriales.
13:10 Et en fait, on se rend compte qu'il y a des intérêts des pays qui passent par ces ONG.
13:16 - Est-ce que vous pouvez nous expliquer, Vendry de Gerpel,
13:19 pourquoi la promotion du progressisme favorise les ultra-riches ?
13:24 C'est ce que vous expliquez dans votre ouvrage.
13:26 - L'exemple qui nous est arrivé il y a très peu de temps, c'est sur la GPA.
13:30 Vous savez, dans le livre, on dévoile qu'un des grands patrons de BFM TV avait acheté deux enfants.
13:36 C'est Marco Livi-Fogiel qui avait acheté deux enfants en GPA aux États-Unis.
13:41 Déjà, c'est une pratique qui est illégale.
13:43 Et il avait acheté ces deux enfants à 200 000 dollars.
13:47 Donc, je ne suis pas sûr que la petite ménagère de 40 ans ait pu se payer ça.
13:52 Ça favorise les ultra-riches.
13:54 Moi, j'étais très étonné parce que je suis tombé sur une tribune dans le JDD,
13:59 qui est paru le 19 juin 2021, où dix grands chefs d'entreprise,
14:04 en tout cas patrons d'entreprise, appelaient à faire bouger les lignes en matière d'immigration
14:08 et appelaient à l'intégration de 50 000 personnes par an.
14:11 Parmi les signataires, il y avait Sébastien Bazin, qui est le patron de Accor.
14:15 Alain Dehez, patron d'Adéco.
14:17 Forcément, lui, il a besoin d'intérimaires.
14:20 Monsieur Brondin, qui est le patron d'IKEA France, qui a, vous savez, 36 magasins en France,
14:25 15 millions de visiteurs l'année dernière.
14:28 Donc, il a forcément besoin de main d'œuvre.
14:30 Dizier Truchot, c'est Ipsos. Et puis Nicolas Hieronymus, L'Oréal, pareil.
14:37 Et donc, en fait, ils ont besoin d'entre guillemets de main d'œuvre qui coûte peu cher.
14:45 Et en fait, ils se drapent dans des vertus humanistes.
14:48 Et en même temps, ils en sont le plus dépourvus,
14:51 puisque c'est juste pour accroître leurs intérêts personnels.
14:55 – Alors, cette classe des ultra-riches, donc, finance le progressisme.
15:02 Et en parallèle, on sait qu'on voit souvent la gauche ultra-critiquer ces ultra-riches.
15:09 C'est complètement contradictoire.
15:10 – Oui, vous savez, la gauche ne fait que de contradictions.
15:13 – Il morde la main qui les nourrit.
15:15 – C'est ça, un peu, effectivement.
15:17 Alors là, pour le coup, je pourrais vous répondre avec Combini.
15:21 Combini, vous savez, c'est ce média en ligne très connu,
15:24 en tout cas qui marche très bien chez les jeunes.
15:26 Combini, vous savez, ils font à longueur de journée des leçons de morale sur l'écologie.
15:34 Et en même temps, ils ont été financés en 2018,
15:36 en tout cas les caisses ont été renflouées par la famille Perraudeau.
15:39 La famille Perraudeau, vous savez, c'est celle qui s'occupe de Perranco,
15:44 cette grande entreprise française qui est spécialisée dans les puits de pétrole mature.
15:49 Donc ça m'a fait un peu sourire.
15:51 Et effectivement, oui, la gauche n'est fait que de contradictions.
15:54 Vous verrez jamais sur Combini un article sur les puits de pétrole.
15:57 – Alors, justement, à propos d'entreprises, vous citez Combini.
16:00 Mais est-ce que vous pouvez nous donner d'autres exemples
16:04 de ces grandes entreprises qui financent le progressisme ?
16:08 – Oui, il y a le patron de Time, vous savez, Marc Benioff.
16:12 – Le magazine Time ? – Oui, le magazine Time.
16:15 C'est le fondateur de Salesforce.
16:19 Donc lui, il a racheté Time il n'y a pas longtemps.
16:23 En décembre 2020, c'est le journal qui décerne à Sartoré
16:26 le titre de gardien de la démocratie.
16:29 Un mois plus tard, à Sartoré, lors d'une manifestation,
16:32 on a pu entendre des cris antisémites devant la préfecture de Paris.
16:35 Ils ont dû s'expliquer devant la justice.
16:37 – D'accord.
16:38 Mais alors vous expliquez aussi, Vendrie de Gerpel,
16:40 que les dépenses sociales contribuent fortement à l'agrandissement,
16:46 au renforcement de l'idéologie progressiste.
16:49 Comment vous l'expliquez, ça ?
16:51 – Oui, alors on a travaillé pendant la période des retraites.
16:53 Et pendant la période des retraites, on s'est rendu compte
16:55 que ce n'était pas tant un problème économique, mais vraiment démographique.
17:01 On a 200 000 enfants avortés chaque année.
17:05 Et on a aussi des ayants droit qui arrivent,
17:08 500 000 entrées légales, je vous rappelle, dans le pays.
17:11 Donc c'est des ayants droit qui sont déjà présents
17:13 et des bébés à naître qui disparaissent.
17:16 Moi je pense que c'est une des réponses
17:19 sur la crise de la réforme des retraites qu'on a pu connaître.
17:23 – En 2018, vous l'indiquez, Vendrie de Gerpel,
17:27 que le changement climatique a été le plus gros budget communication
17:31 de la planète en valeur réelle.
17:33 Comment vous expliquez que les progressistes investissent à ce point la thématique ?
17:37 – Alors moi je pense que ça part d'un bon sentiment.
17:40 Mais ensuite c'est surtout très lucratif.
17:43 Greta Thunberg par exemple, elle est apparue du jour au lendemain
17:46 sur toutes les chaînes de télévision du monde.
17:49 Et bien ça en fait une image de communication qui est dingue.
17:53 Et puis ça fait lever une jeunesse aussi.
17:56 Vous savez, il y a eu toutes les marches pour le climat.
17:58 Moi, à l'époque, j'étais au lycée, tout le monde allait aux marches pour le climat.
18:02 Je ne sais pas si il n'y en avait pas.
18:04 Mais voilà, même si je pense que c'est important de faire attention à l'écologie, etc.
18:10 parce que c'est un des grands défis qui nous attend.
18:14 – Oui, alors vous avez cité beaucoup d'associations subventionnées.
18:18 Parmi celles-ci, beaucoup sont de gauche.
18:21 Pourquoi vous dites que la droite n'a fait qu'accompagner le mouvement ?
18:24 La droite n'a pas essayé de se révolter ?
18:26 – Non, parce que je pense que la droite a eu affaire à…
18:30 Alors déjà, la droite qui a été au pouvoir, moi je la qualifie beaucoup de lâche, vous savez.
18:36 D'ailleurs, le dernier chapitre est dédié à cela, avec l'islamodroitisme, etc.
18:43 – La droite parlementaire, vous la qualifiez de progressiste également ?
18:47 – En tout cas, oui, elle est complice du progressisme.
18:49 – Les LR ?
18:50 – Oui, en gros, les LR, c'est ça.
18:52 Éric Ciotti, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse,
18:55 ce sont des gens qui ont énormément donné de gage à des islamistes.
18:59 Il faut le dire.
19:00 D'ailleurs, ça nous a valu un procès dans l'incorrect contre Valérie Pécresse.
19:05 Donc voilà.
19:07 – L'objectif à terme du progressisme, c'est changer les fondements des États,
19:13 vous expliquez, Vendrie de Garpelle.
19:16 Expliquez-nous, est-ce que vous pouvez approfondir en quoi ça consiste, ces changements ?
19:21 – Alors déjà, il y a une volonté de changer l'homme.
19:24 Et si on change l'homme, on essaye forcément de changer
19:26 toutes les structures qui émanent de l'homme.
19:30 La volonté de détruire, par exemple, la famille.
19:33 En détruisant l'homme, on détruit la famille.
19:35 La famille, c'est la première société qui existe dans la société.
19:39 Il y a aussi la volonté d'affaisser les frontières.
19:43 Les progressistes sont souvent très européistes.
19:46 Donc il y a une volonté d'enlever toute souveraineté,
19:50 toute spécificité identitaire et culturelle,
19:53 c'est ce que je vous ai dit en introduction.
19:56 Et il le fait à coup de milliards et souvent au frais du contribuable.
20:01 – Alors le vrai coup du progressisme, c'est à retrouver sur la boutique de TV Liberté.
20:06 C'est votre ouvrage "Coscini" avec votre confrère Emmanuel Rechberg.
20:10 Merci à vous Vendrie. – Merci Pierre.
20:13 [Générique de fin]
20:17 [Musique]