• il y a 6 mois

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00:00On a tous connu au moins une personne dans notre entourage qui était un tout petit peu
00:06comme notre binôme, notre juju comme on l'appelle, notre meilleur ami.
00:10Mais il arrive que ce meilleur ami ou cette meilleure amie nous trompe.
00:14Pire encore qu'ils nous fassent le tapis d'eau dans notre couple.
00:17Pour mieux vivre, vivons en cachet parce que certaines personnes extériorisent leur
00:22bonheur face aux autres.
00:24Vous ne savez pas ce que pense celui qui est face à toi ou celui qui est avec toi.
00:30On joue comme ça là, je suis comme ça avec mon gars.
00:33Mon gars me dit qu'attention, ta copine là, me fait des gestes là qui ne sont pas,
00:42je dis que non, non c'est ma meilleure amie.
00:45Et ça s'est passé comment après ? Bon après il a appelé pour s'excuser et
00:51tout et tout.
00:52Je n'ai plus jamais eu comme non, c'était bon, j'ai compris le jour.
00:55Un homme qui prend votre femme et pourtant c'est votre meilleur ami ou alors une femme
01:00qui prend votre homme, or c'est votre meilleur ami, vous l'appelez ma juju, vous vous confiez
01:05à elle.
01:06Comment ça se passe et si on en parlait ce soir ?
01:22Bonsoir et bienvenue à cette autre édition de votre programme et si on en parlait, si
01:44on parlait ce soir du tapé d'eau en amitié.
01:49Françoise, Claudette et Sandra viennent se confier à nous parce qu'elles en ont été
01:54victimes et vous peut-être aussi.
01:56Nos très chers invités sont donc déjà sur ce plateau prêts à vous raconter leurs
02:12histoires rocambolesques dignes d'un film camerounais.
02:17Bonsoir, très chers dames et bienvenue.
02:20Vous allez bien ? Très bien.
02:22Alors Claudette, l'histoire du tapé d'eau.
02:26Tu as tapé d'eau ou on t'a tapé d'eau ? On t'a tapé dans le dos.
02:31Et toi, tu n'as pas tapé dans le dos de ta copine ? Non, jamais.
02:34Je n'ai pas eu le temps et l'occasion.
02:36Ouah, Françoise, on t'a tapé dans le dos ou tu as tapé dans le dos ? On m'a tapé, j'ai
02:42aussi tapé, c'est donné.
02:44Ah, j'aime ça.
02:45Sandra, on t'a tapé dans le dos ou tu as aussi tapé dans le dos ? Non, on m'a tapé dans le
02:51dos plutôt. Oh là là, je suis désolée.
02:53Bon, puisqu'on en parle, Françoise, comment ça s'est passé ? C'était ma meilleure amie qui
03:00m'a fait le tapé d'eau.
03:02J'avais mon gars, bon, elle était ma meilleure amie.
03:06Je l'ai même prise pour ma sœur.
03:08Elle était considérée comme ma sœur parce que c'était une fille que ma famille connaissait.
03:13Bon, un jour comme ça, là, je suis comme ça avec mon gars.
03:17Mon gars me dit qu'attention, ta copine là, me fait des gestes qui ne sont pas catholiques.
03:27Je dis que non, non, c'est ma meilleure amie.
03:29Après, il me dit qu'attends donc, un jour comme ça, nous sommes là.
03:32Je vois le message au Whatsapp qui tombe.
03:34Allô, chérie, bonjour, chérie, bonjour, chérie, comment tu vas, comment ? Et puis là, tu ne
03:38me vois pas. Bon, il y a des messages et il me dit, viens voir.
03:42Je ne sais pas, vois.
03:43Hé, dans l'histoire si sérieuse, je dis bon, maintenant, prends le téléphone, assieds-toi,
03:48on va écrire.
03:50Maintenant, j'écris comme c'était toi qui écrivais.
03:52J'écris, elle répond, j'écris, elle répond, je dis que non, chérie, je t'attends, tu vas
03:57passer dans la maison.
03:58Non, tout ça, je t'attends, tu vas venir à la maison.
04:01Elle là, elle ne vaut rien.
04:03C'est moi qui mérite le foyer là, c'est moi qui le mérite, c'est moi qui te mérite.
04:08Alors là, il faut l'abandonner.
04:10Mais je suis restée, je dis, mais c'est que l'histoire, c'est une amie, c'est une copine
04:15comme ça là. Non.
04:17Après, bon, ils sont partis jusqu'à leur temps.
04:22Après, ils ont continué.
04:23Attendez, ils ont continué.
04:26Dans votre petite amie, vous prevenez.
04:28Mais en fait, il était intéressé, intéressé.
04:31Ils ont continué jusqu'à son parti.
04:33Mais il est machiavélique, ce monsieur est maintenant dans un revanche.
04:37Moi aussi, je suis allée faire taperdo à quelqu'un comme ça.
04:40On ne peut pas me faire ça.
04:43On ne peut pas me faire ça.
04:45Moi aussi, je suis allée faire taperdo.
04:47Oui, et j'ai aussi gagné.
04:50Vous avez fait taperdo à votre copine?
04:52Oui, j'ai fait taperdo à la copine, parce que quand elle est partie avec mon petit
04:57copain, oui, ils ont essayé, ils se sont amourachés.
05:01Maintenant, je l'attendais parce que je l'ai calculé.
05:03Maintenant, elle a aussi vu son gars, qu'elle aimait le plus.
05:06Moi aussi, je suis partie.
05:07J'ai fait le taperdo, j'ai vendu la pièce de la monnaie.
05:12Ça se passe comment quand on a une meilleure amie?
05:15On lui dit tout?
05:16Oui, tu sais ta confidente, c'est le tout pour toi.
05:18Tu lui dis tout, tout ce que tu fais.
05:21Tu lui dis, tu sais quand c'est ta confidente.
05:24Oui, donc elle connaît, elle connaît tout, elle connaît tout.
05:28Tes mouvements, tes déplacements, tes goûts, elle connaît tout.
05:31Oui, parce que qu'est ce qui s'est passé?
05:35Elle était même venue jusqu'à me dire que non, ma copine, j'ai déjà sorti.
05:39Tu peux me donner ton habit?
05:42Vraiment, je n'ai pas ma mangue, le roblot n'est pas, n'est pas, n'est pas fourni.
05:47Ville n'est pas fournie. Tu peux m'aider?
05:49Tu es donné, donc c'était pour se mettre comme moi, pour que ce gars
05:54l'envoie comme moi.
05:57Oui, c'était ça.
05:59Mais est ce qu'elle vous posait trop de questions?
06:01Parce qu'il y a quand même des signes qui peuvent vous alerter.
06:04Il n'y avait pas de signes qui pouvaient vous alerter.
06:06Bon, j'étais pour moi, c'était ma meilleure amie.
06:10Vous n'aviez pas d'arrière pensée?
06:12Je n'avais pas d'arrière pensée.
06:13Elle n'avait pas des signes d'une personne envieuse?
06:16Bon, tu sais, à un moment, moi, je l'ai laissé m'y causer ensemble.
06:20Parce que quand on marche, nous sommes pas quelque part là.
06:24Moi, je laisse causer. Moi, je suis intéressée à faire quelque chose.
06:27Ils sont en train de causer.
06:29Il parlait de quoi?
06:30Je ne sais pas de quoi il parlait.
06:31Donc, ça veut dire que c'était l'encraine des gens là.
06:36Moi, je ne sais pas.
06:37Claudette, vous avez vécu la même chose, apparemment, mais un peu plus.
06:41Oui, c'était plus agressif chez vous.
06:46Tellement.
06:48Parce que le tapé ne concerne pas seulement
06:52du côté affectif ou sentimental.
06:56Il peut aussi être du côté relationnel, professionnel aussi.
07:00Et là, c'est très, très douloureux parce que vous faites confiance à quelqu'un.
07:05Vous lui apprenez à faire certaines choses.
07:09Parlez-nous de l'autre histoire.
07:10Oui, lui apprenez à faire le travail.
07:13Je parle beaucoup plus
07:16dans le cadre associatif, parce qu'en tant que leader d'association
07:20féminine, beaucoup de présidentes et fondatrices d'associations
07:23ont vécu ce que je vais raconter là.
07:27Alors, vous vous fondez votre association.
07:31C'est vous qui avez fondé ou vous parlez de l'histoire de quelqu'un d'autre?
07:33Je parle de moi.
07:34D'accord.
07:36Je fonde une association et étant encore très jeune.
07:40Alors, on a toujours besoin du bras gros,
07:44des bras gros dans son association, parce qu'on n'est jamais là.
07:48On peut aller ailleurs, on peut travailler ailleurs, mais
07:51on n'est qu'une femme, on essaie de la positionner.
07:55Elle devient votre bras gros, votre, votre.
07:59Ça veut dire que c'est vous qui êtes, car elle n'est pas là.
08:02C'est elle qui prend votre place.
08:04Alors, elle se met dans votre peau.
08:11Alors, elle se dit dans sa tête que non, c'est elle.
08:14Elle étudie vos faiblesses.
08:18Alors, quand elle étudie vos faiblesses,
08:21elle transforme vos faiblesses en avantages pour elle.
08:27Alors, elle s'en va vers les autres femmes.
08:31Vous êtes, vous lui parlez de tout,
08:32parce qu'il y a des problèmes dans l'association
08:35que vous ne pouvez pas exposer directement aux membres.
08:38Alors, vous lui parlez, vous lui dites voici, voici, voici ce qu'il faut faire.
08:42C'est ce que vous faisiez?
08:42Oui, c'est ce que je faisais. Je parle de moi.
08:45Je parle de mon expérience.
08:47Alors, je l'appelais, je lui dis non, voici ce qu'il faut faire.
08:51J'essaye un peu de la mettre au parfum de ce qui va se passer.
08:56Alors, directement, elle quitte.
08:59Moi, je sais que j'ai parlé en comité avec elle.
09:02Elle va vite vers la personne.
09:04Elle lui dit comme tu vois là, voici, voici, voici ce que tu dois faire.
09:08Voilà, voilà. Alors, quand moi, je viens, je sais que
09:12j'ai un soutien, elle, j'ai mon soutien.
09:14Alors, je parle à la personne, c'est elle qui dit non, maman, vraiment,
09:20c'est pas bien tout ça.
09:22Alors, une, deux fois, j'ai remarqué cela.
09:27Après, elle faisait des réunions après mes réunions.
09:33Ça veut dire, on a souvent ce terme là, arracher la réunion.
09:39Oui, parce que beaucoup de fondatrices, de présidents d'associations
09:44ont été victimes de mon cas.
09:47Alors, elle a presque arraché cette association.
09:54Parce que moi, étant quelqu'un de,
09:58je suis un bref, une maman.
10:00Parce que quand tu essaies de m'emmener sur ce terrain là,
10:04je t'essaie de, je te laisse.
10:06Et alors, je te laisse face à tes défis.
10:10Parce qu'il ne faut pas que quelqu'un d'autre travaille.
10:13Toi, tu viens récolter.
10:14Parce que moi, j'étais au fond, je travaillais.
10:17Alors, on travaille.
10:19Qu'est-ce qu'une Amazone?
10:20Parce qu'en fait, les présidentes, les fondatrices sont des Amazones.
10:24C'est elles qui dirigent leur peuple, leur groupe.
10:27On se bat dehors pour apporter à nos membres.
10:30Alors, ils ne connaissent pas, nos membres ne connaissent pas les défis,
10:34les problèmes, les enjeux qu'on a dehors.
10:37Alors, elles s'attendent juste à manger, à avoir le résultat.
10:42Alors, je les laissais face à ces défis,
10:47qu'elles prennent la première position.
10:49Elle est restée.
10:50Moi, je suis allée créer une autre association et c'est elle qui marche aujourd'hui.
10:55Elle est restée là.
10:57Elle a voulu faire le jeu.
10:58Elle a voulu m'emmener, les gens, elle a voulu, elle a voulu.
11:02Et après, ça n'a pas marché là-bas.
11:04Les mêmes gens qui sont partis
11:07ont voulu revenir dans votre association.
11:10Oui, et je n'ai pas voulu.
11:13En dehors des associations,
11:15on a même des relations, des amitiés, des amitiés simples.
11:21Ça veut dire quoi ?
11:22Tu as ta meilleure amie.
11:24Parlez de vous.
11:25Oui, je parle toujours de moi.
11:26Quand vous dites tu as, les téléspectateurs sont amies.
11:30J'avais une amie.
11:33Une amie, je peux dire. Une amie, oui.
11:36Alors, elle était avec moi tout le temps.
11:41Une autre est entrée en jeu.
11:44Donc, vous êtes devenus trois amis.
11:45Trois amis.
11:46D'accord.
11:46Et alors, moi, je dis toujours que les amitiés à trois là,
11:50ce n'est pas de bonnes amitiés.
11:52Il y a toujours la balance qui va fléchir d'un seul côté.
11:56Une amitié, c'est deux personnes.
11:58Une relation, ça peut faire trois, cinq, dix personnes.
12:01Mais l'amitié, c'est deux personnes, deux personnes d'un même sexe, bien sûr.
12:07Parce que quand une troisième personne s'y mêle, ça devient bizarre.
12:13Oui, quand vous n'êtes pas là, on va parler de vous, on va vous critiquer.
12:15On va vous critiquer.
12:17Et c'est ce qui est arrivé.
12:19Quand elle est entrée en jeu, la troisième personne,
12:23elle a commencé à vouloir...
12:26Parce que moi, je sais que je ne suis pas facile de caractère.
12:31Je suis quelqu'un de très vrai parce que je ne suis pas hypocrite.
12:34Parce que quand ça ne va pas, je l'exprime et de la manière la plus farouche.
12:42Alors, quand ça n'allait pas, j'essayais de sortir de mes gants, je leur parlais.
12:48Alors, elle a commencé à prendre ça comme des défauts.
12:53Bon, elles ont vu que vraiment, j'étais très rigoureuse en matière de relation.
13:01Elles ont dit que j'étais très carrée, alors elles ont décidé de faire ensemble.
13:08Bon, je suis peut-être quelque part, parce que je travaille beaucoup.
13:12J'appelle, je dis, bon, est-ce que vous pouvez venir m'aider à faire ceci?
13:17On dit non, on est occupé, je suis avec X, la troisième personne.
13:22Alors, ils sont repartis ensemble.
13:25Ça m'a fait mal, c'était des coups.
13:28Ça m'a fait mal, mais je me suis ressaisie.
13:30Ça m'a donné des leçons, des leçons de vie.
13:36Il y a aussi ça, vous amener quelqu'un quelque part.
13:40Alors, ils s'accaparent d'une personne qui vous fait confiance, qui était avec vous.
13:51Vraiment, c'est très difficile.
13:53Vous avez eu ça?
13:54Oui.
13:55Qu'est-ce qui s'est passé?
13:57Oui, j'ai amené quelqu'un quelque part et...
14:03C'était votre relation à vous?
14:04C'était ma relation à moi.
14:06D'accord.
14:06Oui. Cette personne me faisait confiance, mais moi, j'ai des principes dans la vie.
14:13Ce n'est pas parce que je suis ta personne ou ton amie que je vais te lécher les peaux, tout accepter de toi.
14:23Non.
14:24Alors, cette personne avait l'habitude de m'appeler.
14:27Non, tu viens, je veux telle chose.
14:29Je lui ai dit non.
14:31Présentement, moi, je suis en train de travailler.
14:35Je suis en train de travailler et si tu peux attendre que je vienne, peut-être, pourquoi pas dans l'après-midi ou bien je ne peux pas être là aujourd'hui.
14:46Je peux seulement venir demain.
14:49Alors, la nouvelle personne que j'ai amenée était soi-disant disponible.
14:55Disponible tout le temps, mais pas vrai.
14:59Alors, ma relation a vu que cette personne disponible était mieux que moi, mais oubliant que cette personne cachait son vrai visage.
15:12Moi, j'étais vraie, je suis vraie.
15:15Donc, quand vous êtes dans une relation, soyez vrai, ne soyez pas hypocrite, n'acceptez pas certaines choses parce que vous voulez faire plaisir à une autre personne.
15:26Non, vous avez votre vie, vous avez vos ambitions, vous avez votre voie déjà tracée.
15:35Mais qu'est-ce qui a même allé vers ta relation sans te prévenir ou sans ton avis?
15:40Mais le problème est que les gens sont devenus très calculateurs, les gens sont devenus très calculateurs.
15:47Il y a des gens qui sont sans scrupules, ça pour eux, blesser son ami, l'amitié n'existe pas, ce sont les intérêts, ce sont des gens intéressés.
16:00Blesser son ami ne lui dit rien, ça veut dire tant qu'il a son bénéfice de l'autre côté, il s'en fout de la relation, il oublie même que c'est toi qui l'as amenée.
16:09Alors cette personne est partie plonger dans la relation et autre, moi, j'appelle même, on ne décroche plus, on fait comment, on était en partenariat, on fait comment, non, ça ne donnait plus.
16:22Alors, cette personne est partie et comme toujours, après, ça n'a pas marché là-bas, ils ont fait le temps qu'ils pouvaient et ça n'a pas donné et après, la personne est revenue vers moi.
16:37Et alors là, moi, je suis quelqu'un de très rigoureux, ça, c'est clair, on ne me marche pas sur les pieds, ceux qui me connaissent le savent, je suis quelqu'un de très rigoureux.
16:48Là, j'ai cracé ma vie telle que je ne m'égare pas, je suis mon parcours et il ne doit pas être détourné par qui que ce soit ou par quoi que ce soit parce que je ne suis ni intéressée ou par quoi que ce soit,
17:05je suis quelqu'un de vrai et alors, tu épouses mes opinions, tu épouses ma manière de faire et on fait ensemble, si ça ne va pas, basta, on se sépare.
17:17Donc, vous lui avez dit que ce n'était pas possible de refaire marche arrière.
17:21Non, ce n'était pas possible.
17:23Alors, Sandra, vous êtes enceinte, le bébé, il est issu d'un tapis d'eau ou pas?
17:28Non, non, non, non.
17:32Ce n'est pas un tapis d'eau?
17:33Non, ce n'est pas un tapis d'eau.
17:34Alors, parlez-nous, vous avez dit que vous avez été victime d'un tapis d'eau.
17:37Oui, c'était avant, j'avais aussi une amie.
17:40Oui, on faisait tout ensemble, on marchait ensemble.
17:44En fait, c'était comme ma soeur, elle était devenue comme ma soeur.
17:49Un jour comme ça, moi, je ne savais pas, bon, elle n'avait pas toutes ses facultés, elle n'était pas trop, mais elle était très belle.
17:56Elle n'était pas trop normale?
17:57Et vous le saviez?
17:58Oui.
17:59Mais si elle n'est pas normale, elle n'est pas coupable alors?
18:02Non, elle le savait ce qu'elle faisait, mais il manquait quelque chose, mais tu sentais qu'il manquait quelque chose.
18:08Parlez-nous, mais comment vous saviez qu'elle n'était pas normale et que c'était votre amie?
18:13Oui, on a grandi ensemble, on avait grandi ensemble.
18:16Et elle faisait des choses parfois qui ne tenaient pas.
18:19D'accord.
18:20Oui, des choses parfois qui ne tenaient pas.
18:23Lesquelles?
18:24Parfois, elle partait comme ça avec toi, elle commençait à parler, parler, parler.
18:39Après, tu lui dis, bon, arrête, tu ne parles pas comme ça la seule.
18:43Donc, ça l'arrivait parfois.
18:45D'accord.
18:46C'est une histoire vraie.
18:47Elle délirait un peu?
18:49Oui, oui, oui, mais elle était jolie, trop.
18:53Je ne savais pas ce qui se passait avec mon type.
18:56Donc, ça passait par le téléphone.
18:59Mais moi, je ne savais pas qu'il ne se voyait pas derrière.
19:03Mais à quel moment vous permettez d'ailleurs que votre copain ou votre mari échange le numéro de téléphone avec votre copine?
19:11Parce que quand vous faites des présentations, vous dites, bon, voilà, ça c'est ma copine, ça c'est ma meilleure amie et tout, et tout, et tout.
19:17Quand le gars se sent intéressé, il va le prendre, sans que vous ne le...
19:21Oui, mais à quel moment?
19:23Comment un mari, un compagnon ou votre copine va prendre le numéro de téléphone de votre petite amie ou de votre mari?
19:31Ça se fait.
19:32C'est pour se dire quoi?
19:33Ça se fait.
19:34Ça s'est arrivé.
19:35Voilà, ça s'est fait.
19:36Parce que, par exemple, mon cas, j'ai fait confiance à ma copine.
19:40Je lui ai fait confiance.
19:41Elle était devenue ma soeur.
19:42Oui, mais...
19:43Donc, je n'avais pas d'arrière-pensée.
19:45Je n'avais pas d'arrière-pensée.
19:47Mais quand elle prend le numéro de téléphone de votre copain, c'est pour appeler votre copain après pour lui dire quoi?
19:53Sidonie, il y a des spécialistes pour ça.
19:56Vous avez de cette matière-là, de cette activité-là.
20:00Parce que vous êtes avec votre soi-disant amie.
20:03Vous avez face à vous votre mari ou votre copain.
20:06Alors, directement, s'il te plaît, donne-moi ton numéro de téléphone.
20:09Pour faire quoi?
20:10Je vous dis, j'ai déjà vécu ça.
20:12Non, parfois, Sidonie...
20:13Non, Sidonie, Sidonie, j'en connais une qui avait fait ça toujours à mon mari.
20:18Elle dit que non, donne-moi ton téléphone, je vais appeler.
20:22Elle appelait plutôt.
20:24Elle a commis son numéro pour avoir le numéro.
20:27Mais moi, je veux comprendre.
20:28Vous êtes ensemble.
20:29Oui.
20:30Si elle veut un téléphone parce qu'elle n'a peut-être pas d'unité ou alors que son téléphone est en panne...
20:34Oui, justement.
20:35Elle vous demande vos téléphones à vous.
20:37Pourquoi vous demandez à votre mari?
20:39C'est prémédité, mon mari.
20:41Ce jour-là, elle n'avait pas d'unité, elle n'avait pas d'unité.
20:44Et c'est mon copain qui avait les unités.
20:46Vous voyez?
20:47Donc, elle se préparait.
20:49C'est prémédité.
20:50Elle a prémédité.
20:51Ça, c'était...
20:52Elle avait déjà la sainte-tête que je vais faire cela.
20:55Du coup, il y aura moyen.
20:56Allez, j'agis.
20:58Vous croyez que quand on veut faire le coup d'État, le coup d'État ne se fait pas le même jour.
21:01On le prépare.
21:02J'ai laissé s'appeler.
21:04Il s'appelait constamment.
21:05Mais un jour...
21:06Mais il s'appelait constamment pour se dire quoi?
21:08Moi, c'est ce que je veux savoir.
21:10Moi, je ne sais pas là-bas.
21:11Bon, moi, je n'ai pas mal pris.
21:12Je ne sais pas ce qu'il se disait.
21:14Bon, un jour comme ça...
21:15Ça veut dire que c'était vraiment une histoire de...
21:17Un jour comme ça, le téléphone a sonné.
21:19Voilà.
21:20Un jour comme ça, le téléphone a sonné.
21:22Moi, elle ne savait pas.
21:23J'ai pris le téléphone.
21:25Je n'ai pas parlé.
21:27Quand je prends le téléphone, je mets ce mot à l'oreille.
21:29J'entends.
21:30Allô bébé chéri, on se trouve où?
21:31On fait comment?
21:33Je reste tranquille.
21:34Je dis, ben voilà.
21:35Hein, bébé?
21:36Qui?
21:37Et ce n'était pas le nom de la fille.
21:39C'était un autre nom.
21:41Il a changé.
21:42Oui, il a changé de nom.
21:43Ce n'était pas le nom de la fille.
21:44Je dis, ben voilà.
21:45Les hommes, mon Dieu.
21:46J'ai pas parlé.
21:48Et dès qu'elle a fini de parler, elle a raccroché.
21:51Lorsqu'elle a raccroché, moi aussi j'ai raccroché.
21:53Mais j'ai suivi là où ils devaient se retrouver.
21:55Ce qui était bien, c'était qu'elle a encore écrit le message.
21:59Et lorsque lui, il a lu son message, ils sont partis.
22:02Ne sachant pas que moi, j'arrivais donc.
22:05Et voilà qu'ils partent.
22:06Ils sont arrivés.
22:08Sans savoir comment j'étais derrière.
22:10Moi aussi, je suis arrivée.
22:13Donc, pieds dessus, pieds dessous, et tout, et tout, et tout.
22:17Bon, j'étais...
22:19Ils étaient dans la chambre?
22:21Non.
22:22Ils étaient au salon?
22:23Non, dans un petit coin.
22:24Je ne sais pas où c'est.
22:25Un snack?
22:26Un snack, ben oui.
22:27Bon.
22:28Mais quand le pied est là-dessus et l'autre en dessous,
22:31qu'est-ce qu'on peut imaginer?
22:32Ce sont des préliminaires.
22:33Très bien.
22:34J'allais plus loin.
22:38Bon, c'était un peu ça.
22:39Et qu'est-ce qu'ils ont dit quand vous les avez pris sous le fait comme ça?
22:43Ils ont dit quoi?
22:45Vous voyez les gens là-haut, c'est seulement eux.
22:48C'est tout le monde qui se regarde.
22:49Vous n'avez pas demandé d'explication?
22:51Non.
22:52Vous avez tourné le dos, vous êtes partie?
22:54Oui.
22:55Et quelqu'un ne vous a pas suivi pour vous expliquer ou quoi que ce soit?
22:57Non, rien.
22:58Personne ne vous a suivi?
22:59Personne.
23:01Et ça s'est passé comment après?
23:04Bon, après il a appelé pour s'excuser et tout et tout.
23:07Ça ne venait plus jamais comme ça.
23:08C'était bon.
23:09J'ai compris le jeu.
23:11Et à votre copine?
23:12Sodo, copine?
23:13Non, elle alors.
23:16Elle ne pouvait même pas.
23:17Elle ne pouvait plus.
23:18Bon, elle est restée de son coin.
23:20Ah bon?
23:21Aucune explication, rien du tout?
23:22Oui, on est resté comme ça.
23:25Les sadiques même reviennent?
23:26Voilà, ils reviennent.
23:27C'est le problème, si tu commences à parler, ça peut tourner à autre chose.
23:34Mais à quel point, oui?
23:35Moi aussi, je vais manger quelque chose.
23:38Parce que là, c'est l'étape 2.
23:40Parce qu'il y a l'ami de mon...
23:45De monsieur?
23:46De mon monsieur qui est venu pour me draguer.
23:50Mais parlez-nous de ça, bien sûr.
23:52Il est venu là.
23:53Bon, tu vois un peu, mon ami là, vraiment, tu vois, il ne te regarde pas bien.
23:59Tu vois, tu es faite pour moi.
24:02Tu me mérites.
24:03Tu ne le mérites pas.
24:04Il faut le laisser, il faut l'abandonner.
24:06Oui, il faut l'abandonner, vraiment.
24:07Je vais te donner tout ce que tu veux.
24:09Tu veux quoi?
24:10Je veux te donner.
24:11Mais je lui ai dit, comment?
24:13Il dit, non, non, non, je te dis que je suis intéressée, je t'aime.
24:16Il faut le laisser, laisse-le.
24:18Comment?
24:19Tu compris quoi?
24:20Je dis, je t'aime.
24:21Il ne te mérite pas.
24:22Tu ne l'es pas faite.
24:23Non, non, non, il ne te mérite pas.
24:24Il n'en a pas profité pour vous raconter tous les défauts et les frasques de votre monsieur.
24:28Oui, il m'a tout raconté.
24:29Voilà.
24:30Je te dis que non, c'est un frivole, il aime trop les femmes.
24:33Je te dis, il est même sorcier.
24:35Ah, c'est-à-dire qu'il est sorcier.
24:37Il faut le laisser, non.
24:39Non, il faut le laisser.
24:41Je lui ai dit, je suis restée.
24:43Tu veux faire quoi comme ça?
24:45Je te dis que non, je te dis la vérité.
24:47Tu nous laisses, tu vas voir.
24:49Tu vas voir.
24:50Attends.
24:51C'est ce que j'entends souvent.
24:52C'est ce qui m'arrive.
24:54C'est ce que j'entends souvent.
24:56Wow.
24:57Quand est-ce qu'on veut?
24:58Et moi, je voudrais savoir, quand il s'est comporté comme ça, vous, en dehors du fait que vous étiez, je veux dire, abasourdi, mais quelle a été votre réaction?
25:07Non, moi, je lui ai dit, je lui ai dit, non, je suis partie, je suis partie voir son ami.
25:11Je lui ai dit à son ami que voilà, il y a la dache qui dit, il y a une chanson de quelqu'un qui a chanté que l'eau qui marche, l'eau qui transporte le poisson, c'est cette même eau qui prépare le poisson.
25:23Attention.
25:24C'est ce que je lui ai dit.
25:26Je ne lui ai pas tout raconté, mais...
25:29Mais il fallait lui dire clairement.
25:30Il lui a dit que, attention.
25:32Les proverbes là, bon, l'eau qui transporte le poisson est la même eau qui prépare le poisson.
25:38Oui, mais ce n'est pas clair.
25:40En langue maternelle.
25:41Hein?
25:42En langue maternelle, c'est plus clair.
25:44En langue maternelle.
25:45Mais ça veut dire quoi?
25:49Il est en contact avec plein de gens.
25:51Il ne peut pas soupçonner son ami quand vous dites ça.
25:53Ou alors vous aussi, vous étiez un peu intéressée?
25:56Non, je n'étais pas intéressée.
25:57Je n'étais pas intéressée.
25:58Parce que c'est le seul ami qu'il avait.
26:00Vraiment, son véritable ami.
26:02Et quand vous avez vu qu'il continuait à le fréquenter?
26:06Maintenant, donc, il a compris.
26:07Parce que quand j'ai parlé, j'ai parlé, je lui ai dit des proverbes, il a compris.
26:11Bon, maintenant, il a commencé à se détacher, à observer.
26:16C'est-à-dire, parfois, quand nous sommes ensemble, il vient se placer à côté de moi.
26:21Il vient, il se déplace entre nous deux.
26:24Oui, il vient là, il se place entre nous deux.
26:27Si, voilà, peut-être, nous sommes en boîte, on veut danser.
26:31Il refuse, il dit non.
26:33Il refuse.
26:35Là, il utilise la rue, il y a des manières pour ne pas le blesser.
26:40Mais, mettre l'écart.
26:45Oui, c'est ça, mettre l'écart.
26:49Donc, ça, il y a aussi des hommes, des hommes qui font ces coups-là, ces coups-là.
26:55Oui, j'en ai, j'ai pas...
26:57Il y a même beaucoup d'exemples, hein, si donné.
26:59J'ai eu mes copines.
27:03C'est une qui était, la petite soeur qui était ma copine.
27:06Et sa grande soeur n'était pas ma copine.
27:10La petite soeur était mariée jusqu'à l'église.
27:13Maintenant, sa grande soeur est venue à la maison.
27:16Oui, elle est venue, elle était malheureuse, elle souffrait.
27:19Sa petite soeur dit non, je ne vais pas laisser ma grande soeur souffrir.
27:22Il faut qu'elle vienne rester.
27:23Mais, elle arrive à la maison.
27:25Sa grande soeur tombe enceinte.
27:27Et, hello, non, je vais te montrer, je vais te montrer.
27:31Je vous dis, cette petite soeur est dehors, divorcée.
27:35Sa grande soeur est dans la maison, mariée.
27:38Et elle ne veut même pas que sa petite soeur voie ses enfants.
27:42Oui, elle a interdit.
27:44Elle a interdit que sa petite soeur voie ses enfants.
27:47Et la famille est derrière la grande soeur.
27:50Vous voyez un peu ce tapis d'eau-là.
27:52Elle qui soutenait toute la famille, la petite soeur soutenait toute la famille.
27:55Maintenant, tout le monde est contre la petite soeur.
27:58La petite soeur a divorcé.
28:00Ses enfants, même, elle ne voit plus.
28:02La cupidité, l'égoïsme, la sorcellerie.
28:06Parce que là...
28:07Dans la même famille.
28:09Je parle bien de grande soeur, petite soeur, même, même, même.
28:16On va aller dans le public.
28:17On va leur passer le micro.
28:19Parce que moi, je suis sans voix.
28:21Bonsoir.
28:22Merci beaucoup d'être là.
28:23Est-ce que quelqu'un a une expérience du tapis d'eau, ici?
28:29Bonsoir.
28:30Alors, vous avez tapé dans le dos de qui?
28:32On a tapé dans votre dos.
28:34C'est qu'on a tapé sur mon dos.
28:36Ah, le pauvre.
28:38Oui.
28:39J'enseignais dans la localité, dans la ville.
28:44J'avais une petite copine.
28:47Je rentre donc de classe à midi.
28:53J'avais laissé la ration.
28:56Quand je rentre, elle ne sait pas que j'arrive.
29:01Je ne fais pas de bruit.
29:03Elle était au téléphone avec je ne sais pas qui.
29:08Quand j'arrive, elle accueillante.
29:13Je te sers à manger?
29:15Je lui dis oui.
29:17Moi, j'avais déjà tout suivi.
29:19Bon.
29:20Je te donne ceci?
29:22Oui.
29:23Après, elle me dit, je vais t'en sortir là.
29:26Elle porte mon maillot jaune.
29:30Le lion?
29:32Je ne sais pas.
29:34Elle porte le maillot.
29:36Elle sort.
29:38Je n'avais pas pu manger.
29:40Je l'ai suivi.
29:42Elle était devant.
29:44J'étais derrière.
29:45Elle ne savait pas que je la suivais.
29:48Après un certain temps, elle entre au bar.
29:53Dans un bar.
29:56J'attends un peu.
29:58Moi aussi, j'entre.
30:01Quand j'arrive, on avait déjà posé la bière sur sa table avec son copain.
30:08Qui était votre copain, votre ami?
30:10Oui, ami du quartier.
30:14Elle n'a même pas pu boire.
30:17Moi, je suis ressorti parce qu'il devait aller faire la répétition ailleurs.
30:21Je suis ressorti.
30:23Quand je ressors, elle me suit.
30:27Elle veut s'expliquer.
30:30Je lui dis que ce n'est pas le lieu ou le moment.
30:34Le soir, quand elle arrive à la maison,
30:38elle veut toujours s'expliquer.
30:40Elle appelle les voisines.
30:42Je lui dis que je n'ai plus besoin de toi.
30:44Et c'est là où ça s'est terminé.
30:47Mais il fallait au moins l'écouter.
30:49Peut-être qu'il parlait d'autre chose.
30:52Non, non.
30:53Parce que c'était un tapis d'eau.
30:54Justement.
30:55Justement.
30:56Parce que je connaissais l'ami.
30:59Ah, donc c'était un gars virulent en fait.
31:01Oui, je le connaissais.
31:03Vous le connaissez comme ça et vous le laissez quand même venir chez vous?
31:06Non, non. Il ne venait pas.
31:08Je ne sais pas comment.
31:09Parce que quand j'allais à l'école,
31:11je ne sais pas comment les transactions, les téléphones se sont passées.
31:15Les rendez-vous.
31:16Oui.
31:17Je vous dis que c'était par surprise
31:20que j'ai écouté leur dialogue au téléphone.
31:24C'est là où j'ai dit que ça ne peut pas.
31:26Il ne peut pas se moquer de vous comme ça?
31:28Non, non.
31:29Merci beaucoup.
31:31Et aujourd'hui, la leçon?
31:33La leçon c'est qu'il faut se méfier des amis.
31:36Il ne faut pas être ouvert.
31:38Il ne faut pas se donner totalement aux amis.
31:41Il faut donner un peu aux amis,
31:44mais avec des réserves.
31:46Et se méfier.
31:48Parce que c'est nous-mêmes qui appelons ces amis
31:52à nous taper sur le dos
31:55ou bien à taper sur leur dos.
31:58Parce que quand peut-être votre copain vous invite au bar,
32:03vous appelez votre copine,
32:06accompagne-moi.
32:08Est-ce qu'il vous a invité à dîner?
32:11Il vous a invité seul.
32:13Et par mes gardes,
32:15je vais aller me mettre à l'aise.
32:17C'est là où tout se passe.
32:19Ou bien on passe par le servant du bar,
32:23on lui donne le numéro,
32:25donne celle-là,
32:26et le tour est joué.
32:28Ah, vous connaissez les astuces, on dirait.
32:30Oui.
32:31Parfois même par les pieds là.
32:33On piétine votre copain ou votre copine par les pieds en bas.
32:38C'est pour, oui.
32:41Donc, il faut se méfier des amis.
32:45C'est la leçon que je voudrais donner à nos chers téléspectateurs.
32:51Merci.
32:53Merci beaucoup.
32:55Quelqu'un d'autre?
32:59Hein? Tapez dos.
33:01Ah, tapez dos.
33:04Bonsoir.
33:05Bonsoir à tous.
33:06Merci.
33:07Oui, ça c'est dans le cadre professionnel du travail.
33:11En effet, j'ai eu ce genre de problème,
33:16parce que j'ai eu ce genre de problème,
33:19parce qu'on avait un groupe où on travaillait ensemble.
33:24Et quand tu avais un travail,
33:29quand tu avais un client,
33:32tu pouvais amener ta personne ou ta collègue
33:37pour que vous en discutez.
33:40Tu pouvais en parler avec ta collègue.
33:42Et un jour, j'ai eu un marché.
33:46Alors, j'ai amené, j'ai amené,
33:50parmi nous, il y avait aussi des hommes.
33:54J'ai amené l'un de nos collègues.
33:57Alors, quand on est arrivé,
34:00je ne sais pas ce qui s'est passé.
34:02Tout le monde avait, j'avais confiance.
34:04On se faisait confiance entre nous.
34:06Ce qui fait que, quand on arrive,
34:08on finit de causer.
34:10Après, je peux te donner, je te fais voir,
34:13je te fais voir mon défi.
34:14Quand on arrive, après avoir conclu avec le client,
34:20oui, à notre retour, on cause.
34:24Bon, je te fais, je te montre, tu as tout, tu vois tout.
34:27Même le numéro, tu as tout.
34:29Mais après, ce jeune homme parmi nous,
34:32il nous tapait toujours dos.
34:34Parce que, après là, quand il a vu ton,
34:37quand il a déjà, quand il a vu ton client,
34:40par derrière, il l'appelle.
34:42Et il fait moins cher.
34:44Quand il contacte le client,
34:46après, tu es surprise que,
34:49bien après, quand tu, tu attends, tu attends.
34:53Parfois, tu rappelles même le client.
34:55Il va te dire que non, patienter, patienter.
35:00Toujours c'est patienter.
35:02À un moment donné, on vient seulement te dire que
35:04tel est allé faire ton travail.
35:07Le marché là, c'est tel qui est allé travailler.
35:10Donc, ce qui montre qu'aujourd'hui,
35:13l'histoire de confiance, il faut user des sagesses
35:16pour ne plus dire que quand tu as ton,
35:19quand tu as ton travail,
35:21quand tu décroches ton, ton, ton, ton, ton,
35:24quand tu décroches par exemple un marché,
35:26ou bien tu as ton mari par exemple,
35:28tu ne dois pas tout parler amitié là.
35:31Non.
35:32Parfois même, tu n'as pas besoin de parler.
35:34Mais dès que tu fais entrer ta copine dans ta maison,
35:36elle voit le confort, elle voit l'harmonie.
35:38C'est ça, c'est ça.
35:39Elle te voit déjà à ta place.
35:40Ce n'est pas tout le monde qui a besoin de te voir heureux.
35:43Non, non. Merci.
35:46Merci beaucoup.
35:48Merci d'avoir participé.
35:50Tout ce que nous entendons ici,
35:52ça n'arrive pas qu'aux autres.
35:55Ça n'arrive pas qu'aux autres,
35:57ça peut arriver à tout le monde.
35:59On ne connaît jamais assez une personne.
36:02Donc aujourd'hui Françoise,
36:04est-ce que vous fonctionnez de la même manière avec vos copines?
36:07Vous leur dites tout, vous faites tout avec elles,
36:09vous allez partout.
36:11C'est donné, moi j'ai d'abord dit maintenant là que
36:14mes copines sont les soeurs de mon mari.
36:19Là maintenant, parce que tu ne peux pas chercher ta soeur.
36:22Sont les parentés.
36:24Oui, là tu deviens ma copine.
36:26Là tu ne peux pas aller avec ton frère.
36:28Là tu es une copine pour moi.
36:30Maintenant, dites-les tout.
36:32Non, je ne dis plus tout.
36:34Je ne dis plus tout.
36:36Et maintenant, même avec ces soeurs-là qui sont mes copines,
36:40il y a une distance.
36:42La copine?
36:44La copine qui vient me faire le tapé.
36:46Non, il y a la distance, maintenant je contrôle.
36:48Là maintenant il y a un système de contrôle.
36:51Pas de faux gestes.
36:53Mais ce n'est pas trop d'énergie à déployer là?
36:56Non, non, non.
36:58Ce n'est pas trop d'énergie.
37:00Il faut veiller.
37:02Et la confiance alors?
37:04Qu'est-ce que vous en faites?
37:06Pardon?
37:07La confiance?
37:08Non, il n'y a plus de confiance.
37:10Si on a trop fait confiance, les gens nous ont toujours zappés.
37:13Donc on ne fait plus confiance.
37:15La confiance est perdue.
37:17Le mot-là est mort depuis.
37:19Le mot-là est mort.
37:21Parce que j'ai trop fait confiance.
37:23On m'a trop abusé.
37:25La confiance est finie.
37:27Maintenant c'est quoi?
37:29Je vous vois, je vous tiens à l'œil.
37:31Oui, je vous tiens à l'œil.
37:33Même quand on dit qu'il y a des téléphones,
37:35même des téléphones,
37:37quand ça sonne d'une manière là,
37:39peut-être il y a
37:41peut-être
37:43le dialogue
37:45codé là,
37:47c'est suspect.
37:49Je dis, monsieur, ce dialogue-là est suspect.
37:51Ce coup de fil est suspect.
37:53Oui, je dis, il y a quoi?
37:55Parce que les gens m'ont trop regardé.
37:57C'est trop.
37:59Non, non, non, c'est trop, c'est trop.
38:01Maintenant j'ai décidé,
38:03maintenant là que je suis balle au pied,
38:05maintenant je ne laisse plus.
38:07On a dit, la DASH dit chez nous que
38:09on ne laisse pas la chèvre
38:11avec une longue corde, sans ça,
38:13quelqu'un peut couper la corde.
38:15Maintenant là, la couture là, je suis là.
38:17Oui, jupe est de bleu.
38:19Est-ce que la jupe, ce n'est pas de la de bleu?
38:21La jupe est de bleu, parce qu'avant je croyais
38:23qu'on pouvait séparer la jupe de la de bleu.
38:25Maintenant c'est jupe et de bleu,
38:27nous sommes ensemble, c'est comme ça.
38:29La jupe ne peut pas marcher sans de bleu,
38:31donc jupe et de bleu, c'est comme ça.
38:33Ton pied, mon pied.
38:35C'est trop le travail.
38:37Tu es au bureau, j'appelle,
38:39à chaque fois j'appelle,
38:41pour connaître ta position.
38:43Ah non, c'est trop le travail, Françoise.
38:45Ce n'est pas trop le travail, c'est tout.
38:47Ah non, c'est trop le travail.
38:49J'ai trop subi, j'ai trop subi.
38:51Mais vous ne lui faites pas confiance.
38:53Non, j'ai trop fait confiance.
38:55C'est ça mon confiance,
38:57elle est perdue.
38:59C'est quitté dans mon vocabulaire.
39:01C'est quitté dans ma mémoire.
39:03Il n'y a plus de confiance,
39:05elle n'existe plus.
39:07Donc, Monsieur est au courant que vous ne lui faites pas confiance?
39:09Oui, je ne lui fais pas confiance totalement.
39:11Un peu, mais pas totalement.
39:13Parce que j'ai fait confiance aveugle.
39:15Maintenant cette confiance...
39:17Avec les yeux ouverts.
39:19Les yeux ouverts.
39:21C'est fini, c'est fini maintenant.
39:23La confiance n'exclut pas la méfiance,
39:25ni le contrôle.
39:27C'est bien ça, Claudette?
39:29C'est bien ça, parce que maintenant,
39:31on dit,
39:33en Hadda, je dis,
39:35pour mieux vivre, vivons cachés.
39:37Parce que certaines personnes
39:39extériorisent leur bonheur face aux autres.
39:41Vous ne savez pas
39:43ce que pense celui
39:45qui est face à toi
39:47ou celui qui est avec toi.
39:49Parce que c'est là où naît l'envie.
39:51Parce que quand quelqu'un est déjà envieux,
39:53il est prêt à tout pour t'arracher
39:55ton poste.
39:57Ça veut dire quoi?
39:59Dans le domaine associatif,
40:01maintenant,
40:03quand vous avez vos projets,
40:05vous les ouvrez à peine,
40:07vous formez les femmes
40:09à être aussi des leaders.
40:11Ça veut dire que vous ne marchez plus.
40:13Vous ne mettez pas tout dans la bouche.
40:15Ça veut dire que vous les faites travailler aussi
40:17pour qu'elles ressentent ce que vous aussi
40:19vous subissez au quotidien.
40:21En dehors de ça,
40:23quand vous formez,
40:25parce que moi, je suis formatrice,
40:27vous finissez de former une femme
40:29qui ne connaissait ni de A ni de B
40:31dans un domaine.
40:33Alors, c'est elle qui est la première personne.
40:35Cette femme a dit que non.
40:37Quand on lui dit, c'est Amazon qui t'a formée,
40:39oui, bien sûr, mais moi,
40:41c'est pour ça que vous voyez que
40:43certaines formatrices ne forment plus
40:45les femmes n'importe comment.
40:47Chacune cache son expérience.
40:49Vous vous prenez de méchante,
40:51de mauvaise, mais vraiment,
40:53trop de tapédo ici dehors.
40:55Elle va venir parce que quand vous formez
40:57même vos propres collègues dans votre lieu de service,
40:59parce qu'il y a la loi
41:01du marketing
41:03qui veut que quand vous formez
41:05quelqu'un sur place, il doit chercher sa clientèle ailleurs.
41:07Alors, cette personne revient
41:09à arracher même
41:11votre propre client et en sabotant
41:13même votre
41:15savoir, votre travail.
41:17Donc, c'est pour ça qu'aujourd'hui,
41:19nous nous limitons
41:21à faire certaines choses.
41:23Nous lâchons aussi
41:25nos femmes, nos filles, pour qu'elles puissent
41:27aussi se battre comme nous avons
41:29fait auparavant. Ce n'est pas
41:31de la méchanceté, mais c'est
41:33juste...
41:35C'est une leçon de vie.
41:37Une leçon de vie.
41:39Vous avez dû apprendre à vous dépendre, c'est ça?
41:41Eh oui.
41:43Sandra, on dirait que le tapédo, là,
41:45ça vous a eu, hein?
41:47Moi, actuellement, là,
41:49comme je suis dans une famille de sept garçons,
41:51bon, je ne suis pas de belle-soeur,
41:53j'ai décidé de rester comme ça,
41:55sans amis, je n'ai pas d'amis,
41:57je suis comme ça,
41:59et je suis tranquille.
42:01Disons tout juste, simplement,
42:03stop au tapédo.
42:05Le tapédo, mais oui, mais comment?
42:07En restant peut-être sans amis, comme vous.
42:09Mais est-ce que quand vous restez
42:11sans amis,
42:13c'est facile
42:15pour vous? Parfois, vous avez besoin
42:17de parler, de vous confier,
42:19d'être accompagnée.
42:21Oui, mais il n'est pas toujours
42:23disponible.
42:25Vous faites tout ensemble,
42:27vous faites le restaurant ensemble,
42:29vous allez, je ne sais pas, faire les soins
42:31ensemble, vous faites tout ensemble.
42:33Pour moi, c'est donné que c'est la méfiance.
42:35Il faut la méfiance, parce que,
42:37même dire que, même le membre de la famille,
42:39soit elle ou ma copine,
42:41ou sa grande-soeur est venue arracher
42:43son mari, c'est la méfiance.
42:45Moi, je suis à l'aise, moi, je n'ai pas de problème.
42:47Ça ne me dérange pas.
42:49C'est mon quotidien. Donc, chacun va à
42:51ses occupations, après, le soir, on peut se retrouver
42:53et tout et tout, en cause, chacun
42:55dit ce qu'il a fait toute la journée et tout et tout.
42:57Il n'y a plus que mon ami a fait ceci,
42:59mon ami a dit ceci. Et votre mari,
43:01il n'y en a pas?
43:03Forcément.
43:05Non, lui-même, il dit souvent ça,
43:07que lui n'est pas dedans, dans les choses des amitiés.
43:09Ah, donc, vous êtes
43:11pareil, alors. C'est tant mieux.
43:13C'est tant mieux. Et nous sommes,
43:15et depuis que nous sommes ensemble, vous avez du mal tout à l'heure.
43:17Non, il faut être
43:19vigilante, parce que
43:21tu peux dire qu'il n'y a pas, alors que
43:23derrière toi, tu ne sais pas ce qui se passe.
43:25Non, j'aime les gars de foyer.
43:27Les téléphones, même tout ça.
43:29Les amis Sidoni, ces amis-là,
43:31les amis à faire le tapédo
43:33à l'autre,
43:35oui, tu peux avoir ton ami, peut-être
43:37qui n'a pas cette idée-là, mais quelqu'un
43:39vient le pousser à faire cela.
43:41Des amis viennent le pousser à faire cela.
43:43Donc, c'est...
43:45Oui, vous dites ce que
43:47j'ai demandé.
43:49Est-ce que c'est par rapport au tapédo?
43:51Non, ce n'est pas le tapédo.
43:53C'est la vie actuelle.
43:55C'est la concrétisation.
43:57C'est l'ouverture d'une relation.
43:59Oui, oui, oui.
44:01Il faut rester dans son coin.
44:03Il ne faut pas trop faire confiance.
44:05Il faut être vigilant et très
44:07méticuleux maintenant, c'est ça.
44:09Ça, la relation,
44:11oui, mais il faut être
44:13vigilant et méticuleux.
44:15Surtout, ne pas tout s'ouvrir aux gens.
44:17Tout ça.
44:19Garder ses limites,
44:21avoir des barrières dans tout ce qu'on fait.
44:23Mais quand on a envie de partager
44:25sa joie ou sa peine,
44:27comment on fait? Parce qu'on n'est pas
44:29fait pour être
44:31autonome. Enfin, je veux dire,
44:33aujourd'hui, tout le monde
44:35dit qu'il faut être autonome, qu'il ne faut pas être
44:37dépendant, affectif. Oui, la
44:39dépendance n'est pas une bonne chose.
44:41Mais en réalité, l'être humain n'est pas
44:43fait pour vivre en solo,
44:45pour vivre seul.
44:47Comment vous faites aujourd'hui?
44:49Quand vous voulez partager votre peine,
44:51quand vous voulez partager votre joie,
44:53comment? Il faut étudier qui est face à vous.
44:55C'est pour ça qu'il faut prendre du temps
44:57avant de prendre
44:59quelqu'un et le mettre
45:01sous son sein, comme on dit souvent,
45:03entre guillemets. Vraiment, prenez du temps
45:05à l'étudiant. Est-ce qu'on connaît toujours assez une personne?
45:07Pas assez, mais il y a des signes
45:09qui ne trompent pas. C'est quel?
45:11Il y a des signes qui ne trompent pas.
45:13Parce que quelqu'un qui est cupide
45:15ne s'ignore pas.
45:17Quand vous lui parlez
45:19de vous, il a
45:21toujours l'habitude de vous...
45:23Il a des questions, il est toujours en train de vouloir
45:25connaître, chercher à connaître
45:27ce que vous faites. Il est
45:29très curieux, parce que
45:31ce genre de personnes, ce sont des personnes
45:33très curieuses. Ce sont des personnes
45:35qui cherchent à connaître
45:37tout ce que vous allez faire jusqu'au bout.
45:39Mais moi, c'est... Il ne s'ignore pas.
45:41Vous parliez tout à l'heure de
45:43comment faire pour
45:45historiser ça. Moi, je dis parfois,
45:47je parle de mon expérience.
45:49Comment j'ai connu comme ça?
45:51Je peux faire. Je suis
45:53dans mon coin.
45:55Quand je me concentre,
45:57je confie ça à Dieu.
45:59Je me concentre à mon Dieu.
46:01Je prie. Je ne veux pas
46:03me soulager. Parfois, je prends ma bière,
46:05je bois ma bière, je pars, je me couche,
46:07je m'endors. On ne sait pas si
46:09votre astuce est bonne, parce que
46:11vous pouvez être en train de vous intoxiquer
46:13intérieurement, parce que vous refoulez les émotions
46:15que vous devez peut-être faire sortir.
46:17Avec notre psychologue Lisette
46:19Emeraud-Ndi, on en saura
46:21plus tout à l'heure. Peut-être que vous avez
46:23raison à cette façon de faire.
46:25Peut-être que vous vous intoxiquez,
46:27vous mettez en danger. On en saura
46:29plus tout à l'heure. Lisette Emeraud-Ndi
46:31est avec nous dans quelques secondes.
46:43Lisette Emeraud-Ndi est donc parmi nous
46:45sur ce plateau. Bienvenue, Lisette.
46:47Merci beaucoup d'être là. Alors, aujourd'hui,
46:49on parle du tapé-dos
46:51en amitié ou dans le monde professionnel.
46:53Enfin, on parle
46:55des personnes qui nous font
46:57des choses, qui nous cassent du sucre
46:59dans le dos, qui nous font des choses dans le dos.
47:01Alors qu'au départ,
47:03on leur a fait confiance. On n'imaginait
47:05pas que ça viendrait d'eux
47:07ou d'elles. Aujourd'hui,
47:09sur ce plateau, on reçoit des témoignages
47:11vivants, parce que
47:13ce sont des femmes, ce sont des hommes
47:15qui ont vécu ces situations.
47:17Et Françoise nous confie
47:19qu'aujourd'hui, elle préfère boire sa bière
47:21quand elle a beaucoup de douleur, beaucoup de joie
47:23et puis se coucher
47:25plus tard. Et on se demandait
47:27est-ce que c'est une bonne solution?
47:29Parce qu'on nous dit aussi
47:31qu'il faut extérioriser ses émotions
47:33pour pouvoir se libérer.
47:35Est-ce que sa façon de faire,
47:37est-ce que c'est dans la bouteille qu'elle envoie
47:39ses émotions, finalement? On voudrait savoir.
47:41Déjà, je veux dire
47:43que c'est le fait de taper
47:45dos, de ne pas être
47:47loyal. C'est quelque chose
47:49qui se vit
47:51dans les interactions humaines.
47:53Mais en même temps, ici, je ne pense
47:55pas que c'est mieux de vivre en autarcie.
47:57Non, je pense pas que ce soit
47:59la meilleure façon. C'est vrai,
48:01vous avez été des victimes et puis,
48:03comme on dit souvent, lorsqu'on a été mordu par un serpent,
48:05on ne souhaiterait plus passer par la même route.
48:07Mais, quand même, il faudrait
48:09qu'on se dise des choses, c'est que
48:11les hommes sont différents.
48:13Les hommes sont différents.
48:15Vous êtes peut-être tombés sur les mauvais
48:17numéros, en ce sens
48:19que, vous savez,
48:21ce qui différencie les hommes,
48:23c'est dans leur système de valeurs.
48:25Il y en a pour ceux-là qui sont régipales
48:27au ça, c'est le plaisir.
48:29Ça veut dire, lorsque tu les présentes,
48:31une relation d'affaires,
48:33facilement, puisque lui
48:35ne regarde qu'à son plaisir, il va aller
48:37derrière, par exemple, pour te prendre
48:39cette relation. Mais je pense que dans un système
48:41de valeurs, il devrait comprendre
48:43c'est ta relation et comme tu es son
48:45ami, je pense que si ça
48:47profite à ton ami, ça pourra aussi te profiter
48:49et de manière loyale
48:51en te posant la question
48:53comment
48:55mon ami, j'ai par exemple tel ou tel
48:57problème, est-ce que tu peux
48:59permettre en sorte que ton ami puisse me rendre service?
49:01Maintenant, l'ami
49:03qui est par exemple ton ami
49:05devient le médiateur entre les deux.
49:07Dans un, dans une
49:09société normale, c'est comme ça que ça devrait
49:11se faire. Et en même temps, je dirais, il faudrait
49:13se méfier, par exemple,
49:15lorsque tu as par exemple
49:17une copine, elle ne te présente jamais sa copine,
49:19elle n'a pas de copine, mais c'est sur
49:21ta vie qu'elle est concentrée.
49:23Ça veut dire, elle n'a pas de copine, elle n'a pas
49:25de copain, autant pour moi,
49:27elle se concentre sur ton copain,
49:29elle n'a pas de mari, elle se concentre sur ton mari,
49:31parce que vous savez, souvent il y en a
49:33qui disent souvent, c'est les
49:35branches, je ne sais pas, les singes
49:37qui peuvent grimper dans les mêmes branches,
49:39qui doivent se côtoyer. Ça veut dire,
49:41et même, il y a même nos anciens,
49:43les hommes qui disent, pour que ma femme
49:45puisse avoir d'amis, c'est vrai, il y a aussi
49:47des femmes mariées qui tapent d'eau
49:49à d'autres femmes mariées, mais c'est
49:51quand même mieux
49:53que tu puisses te rassurer
49:55que ta copine aussi a un copain,
49:57c'est-à-dire que ta copine aussi a un mari.
49:59A une vie, en fait, une vie sentimentale.
50:01Parce que si elle n'a pas de vie à construire,
50:03c'est la tienne qu'elle va chercher à détruire.
50:05Ça, nous devons être clairs là-dessus.
50:07Et savoir que lorsque tu as un ami,
50:09tu as une amie, normalement,
50:11c'est pas parce que vous marchez ensemble que vous devez avoir
50:13les mêmes centres d'intérêt. C'est pas parce que
50:15si vous deveniez journaliste que j'aspire à être un journaliste, non.
50:17Et la personne qui t'envie,
50:19c'est la personne qui ignore
50:21sa valeur propre, qui ignore
50:23son potentiel,
50:25et qui se dit, dans le potentiel
50:27de l'autre, je me retrouve. Mais non,
50:29nous sommes différents les uns les autres.
50:31Ce qui te tient de valeur ne me tient pas
50:33forcément de valeur. Donc, ça veut dire
50:35peut-être que tu voudrais être femme d'affaires.
50:37C'est pas dans mon aspiration.
50:39Mais, en tant que ton amie,
50:41je peux... Et même dans les capacités.
50:43Et dans les capacités. Mais les personnes
50:45qui manquent de potentiel ou même
50:47qui ignorent leur potentiel
50:49facilement, ils vont chercher
50:51à emboîter le pas
50:53sur les autres, à se dire que non, si elle a réussi,
50:55si moi aussi je vais réussir.
50:57Parce qu'elles s'ignorent. Donc, je pense
50:59qu'essayez d'étudier votre
51:01entourage. Même si c'est ta soeur,
51:03il faudrait l'étudier parce que
51:05ça ne veut pas dire parce que c'est mon frère, c'est ma soeur,
51:07et puis qu'elle ne peut pas te trahir. Tout le monde
51:09peut trahir l'autre. Mais le problème,
51:11c'est que c'est parce que tu ne la connais pas.
51:13Essayez tout autour de vous, les gens qui
51:15vous côtoient, essayer de les...
51:17c'est-à-dire d'essayer de les connaître.
51:19Lorsque vous avez trop de centres
51:21d'intérêt ensemble, franchement,
51:23il faudrait commencer à se poser des questions.
51:25Lorsque vous remarquez,
51:27par exemple, sur le plan,
51:29je vais parler un peu de tous les plans ici.
51:31Je commence par le plan associatif, par exemple.
51:33Vous vous rendez compte,
51:35vous formez quelqu'un.
51:37La personne, normalement, je pense même
51:39que lorsqu'il va chercher des clients,
51:41vous devez avoir un pourcentage d'abord.
51:43C'est comme ça. Pas cette reconnaissance.
51:45C'est comme ça que ça se passe. Dès que vous vous rendez
51:47compte des clients qu'il a, il ne vous rapporte
51:49pas le pourcentage qui vous revient.
51:51Et à chaque fois, peut-être vous l'envoyez
51:53à rencontrer vos clients,
51:55il ne vous fait pas un retour.
51:57Ou alors il va les rencontrer. Sachez déjà
51:59que non, ça, ça a commencé. Puis,
52:01automatiquement, il faut savoir mettre des barrières
52:03à ce niveau. Et ça ne doit
52:05pas vous empêcher de former. Pourquoi?
52:07Parce que lorsque nous avons
52:09un savoir-faire,
52:11c'est que nous, nous devons le mettre
52:13au service des autres. Non, c'est pas parce
52:15que les gens sont ingrats. Nous devons toujours
52:17le faire. Mais maintenant, comme vous avez dit,
52:19vous devez mettre certaines barrières
52:21close par rapport à ça.
52:23Et au niveau du monde des affaires,
52:25je vous le dis,
52:27lorsque vous vous rendez compte,
52:29vous cheminez avec quelqu'un,
52:31et puis vous lui dites, ici, moi, je gagne mon marché,
52:33ici, moi, je... Et que par derrière,
52:35vous vous rendez compte qu'il va aussi demander le même marché.
52:37Automatiquement, mettez-lui
52:39blacklister le sachet que non, c'est pas quelqu'un
52:41avec qui cheminer. Parce que je peux...
52:43Vous pouvez être avec quelqu'un, ça, toutefois
52:45qu'il ne soit intéressé par, par exemple, le monde des affaires.
52:47Mais il peut cheminer avec vous
52:49et vous dire, oui, moi, je t'accompagne. Donc, si on te donne
52:51même 20 000 là-bas, toi, tu me donnes même 5 000,
52:53n'est-ce pas? Vous n'allez pas trop dire que non,
52:55c'est pas parce qu'il n'a pas travaillé. Lui, c'est pas,
52:57c'est pas son feeling,
52:59c'est pas son truc. Mais si vous voyez quelqu'un
53:01du jour au lendemain, parce qu'il vous voit faire
53:03telle ou telle chose, et qu'il voudrait se lever en train
53:05de le faire, sachez déjà que c'est en envieux,
53:07sachez déjà que c'est quelqu'un qui n'hésitera pas
53:09à vous faire des coups tordus
53:11et tout le reste.
53:13Alors, Claudette,
53:15que est-ce qu'on peut dire?
53:17On est presque à la fin de l'émission, là.
53:19Oui,
53:21par rapport au tapis d'eau,
53:23je voudrais juste...
53:25Est-ce que tout ce que Lisette vient d'énumérer,
53:27ça vous parle? Est-ce que vous pensez que vous pouvez
53:29appliquer ça sans crainte?
53:31Oui, Lisette m'a parlé, je suis touchée.
53:33Déjà, quand
53:35on a son savoir, on ne serait l'auteur,
53:37on ne serait l'étouffée
53:39parce que
53:41on a été victime de l'ingratitude.
53:43Nous allons continuer
53:45à nous battre pour la cause des femmes,
53:47à les former,
53:49à les éduquer,
53:51mais nous allons étudier
53:53tout autour de nous, désormais,
53:55et travailler
53:57avec ceux
53:59qui vont nous faire avancer
54:01et non ceux qui vont nous faire descendre.
54:03C'est ça.
54:05Alors, Françoise?
54:07Selon moi,
54:09Lisette,
54:11le psychologue a parlé.
54:13Bon, j'ai compris.
54:15Je ne veux plus être casernière, je ne veux plus
54:17vous consoler
54:19avec la bouteille, ou bien avec
54:21Dieu. Bon, maintenant,
54:23j'ai fait une nouvelle relation.
54:25La relation sincère est vraie.
54:27Mais c'est dangereux, toujours.
54:29On ne vous a pas dit d'aller vous livrer.
54:31Non, la sincère est vraie.
54:33Parce que dès que je prenais
54:35les amis pour amis,
54:37maintenant, il faut chercher les amis vrais.
54:39Vous avez désormais des indices.
54:41Si une personne veut la même paire de chaussures
54:43que vous à chaque fois,
54:45c'est un problème.
54:47Si vous faites la restauration,
54:49elle aussi veut s'engager dans la restauration,
54:51alors qu'à la base, elle avait peut-être un prêt à porter.
54:53C'est des indices aussi
54:55à considérer.
54:57Si quelqu'un commence peut-être
54:59beaucoup plus à
55:01féliciter, peut-être
55:03à poser trop de questions sur votre relation,
55:05sur ma relation,
55:07à me copier,
55:09ou alors peut-être
55:11à dire
55:13que vous êtes bien habillée.
55:15Là, je sais qu'il y a que cela.
55:17Non, on n'a pas dit
55:19qu'on ne fait pas les compliments.
55:21Non, les compliments.
55:23Moi, je peux faire les compliments
55:25à mon homme, mais une autre femme
55:27ne peut pas.
55:29Oui, j'ai révécu, il y a une femme
55:31qui a fait ça à mon mari.
55:33Elle m'a dit, monsieur, vous êtes très beau,
55:35vous êtes devant son mari.
55:37Et comment ça s'est passé?
55:39Son mari était frustré.
55:41Ça, il y a de quoi.
55:43On ne peut pas apprécier un homme comme ça.
55:45Quand tu apprécies mon homme devant moi,
55:47tu sens les indices.
55:49Désormais, quand je vois ça,
55:51quand je vois ça,
55:53je te dis pardon, arrête.
55:55C'est bien, il faut les recadrer tout de suite.
55:57Merci beaucoup,
55:59très chers invités d'être venus sur ce plateau
56:01partager avec nous vos expériences
56:03du tapé d'eau.
56:05C'est toujours très mal.
56:07Forcément, on perd,
56:09on n'a plus confiance en nos amis.
56:11Il y a quelque chose qui s'effrite
56:13parce qu'effectivement, on a été mordus.
56:15Mais on ne va pas pour autant arrêter
56:17de fréquenter des personnes.
56:19Il y a de belles personnes,
56:21il y a de belles âmes là-dehors,
56:23mais comme on dit, celui qui a trouvé un ami
56:25a trouvé un trésor, et un trésor,
56:27ça ne se trouve pas facilement,
56:29c'est quelque chose de rare.
56:31Donc, un vrai ami est forcément rare,
56:33on ne peut pas dire qu'il n'existe pas.
56:35Merci beaucoup, très chers téléspectateurs,
56:37de nous avoir suivis.
56:39Merci de continuer à nous faire confiance.
56:41Merci à notre très cher public d'être venus nombreux.
56:43Merci, on se dit donc à très prochainement
56:45pour une autre édition de notre programme
56:47« Et si on en parlait ».
56:49D'ici à ce qu'on se retrouve très prochainement,
56:51demandons à Dieu de continuer à bénir,
56:53mais alors très abondamment,
56:55notre très cher et beau pays, le Cameroun.
56:57Au revoir et à très vite.
57:03Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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