Éric de Riedmatten reçoit un invité dans #LHebdoDeLEco pour approfondir un sujet économique…
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00:00 Le bien-être plus que le sport, c'est le concept d'une nouvelle chaîne de salles de sport qui s'appelle l'Elancia.
00:06 Son président est avec nous. C'est d'ailleurs une famille qui a créé cette chaîne.
00:09 Elancia, vous voulez surfer en fait sur les Jeux Olympiques.
00:12 Emmanuel Macron avait dit "on va faire de la France un pays sportif".
00:15 Vous sentez que c'est le cas ? En ce moment, on est vraiment sportif ?
00:17 Alors on souhaite, Elancia comme les autres salles de sport,
00:19 souhaiterai que les Jeux Olympiques et Paralympiques, mais aussi la Grande Cause Nationale 2024,
00:25 puissent donner un effet cliqué à la pratique du sport.
00:30 Alors on est en croissance depuis septembre 2022, quand on a redémarré,
00:34 quand l'industrie du fitness a redémarré.
00:37 Aujourd'hui, on est sur une croissance pour Elancia de 15% sur la fréquentation
00:42 et 7% sur les inscriptions par rapport à 2023.
00:44 Mais en fait, on le doit à la sortie de crise.
00:48 Oui, c'est plus la sortie de crise que les JO.
00:49 Que les JO en eux-mêmes.
00:50 Les salles de sport, quand même, on la cote actuellement.
00:53 On se rend compte, on passe devant dans les rues, il y a un monde fou à l'intérieur.
00:57 Donc ça veut dire quand même que ça y est, c'est quand même bien parti ce business.
01:00 Depuis à peu près 18 mois, oui, le fitness a redémarré.
01:05 Mais vous, c'est différent, on ne vient pas juste pour s'entraîner sur des machines,
01:09 il y a aussi du bien-être, il y a aussi des conseils, c'est ça que vous faites ?
01:13 Alors, on fait à la fois du sport santé, en fait.
01:18 On fait du sport santé, nous avons la belle salle sport santé de la Société Française de Sport Santé.
01:23 Et en fait, qui se traduit par une prise en charge des clients avec un bilan initial
01:29 qui va permettre de faire un programme ultra personnalisé et un suivi individuel régulier.
01:36 Et en fait, c'est ce qui nous différencie.
01:38 On associe à ça effectivement des prestations de bien-être au travers de partenaires,
01:42 sophrologues, nutritionnistes, masseurs, etc.
01:47 Oui, parce que je reprends les chiffres du président de la République.
01:50 Il disait il faut 68 millions de sportifs.
01:53 C'était quand même très ambitieux.
01:55 C'est un peu la preuve que la France, enfin en tout cas,
01:57 ça montre que la France n'était pas suffisamment sportive ou qu'elle n'était pas forcément en bonne santé.
02:02 Parce que vous savez bien que le sport, ça amène la santé.
02:05 Oui, alors en 2018, il avait effectivement émis la volonté d'une augmentation de 10% du nombre des pratiquants,
02:13 c'est-à-dire d'avoir 3 millions de sportifs en plus en France à l'horizon de 2024.
02:18 Alors, entre les deux, il y a eu la crise Covid qui a forcément freiné les choses.
02:23 Je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui de ces objectifs gouvernementaux.
02:26 On n'a pas les chiffres.
02:28 Mais vous en reveniez à la santé où effectivement, c'est important.
02:33 Et les chiffres parlent d'eux-mêmes, puisqu'en France, selon l'INSEE,
02:36 il y a plus de 55 millions de personnes qui sont en âge de pratiquer en salle de sport,
02:41 donc plus de 15 ans donc.
02:43 Et sur ces 55 millions, plus de 22 millions sont en situation de pathologie chronique ou d'affection longue durée.
02:49 Donc le sport santé prend tout son sens.
02:52 Et c'est là-dessus que nous avons axé notre stratégie à partir de 2016,
02:58 avec la nouvelle loi santé et l'amendement Fourneyron.
03:00 Et donc votre chaîne se délocalise aussi en entreprise.
03:04 C'est ça qui est important puisque vous arrivez...
03:07 Alors, on se posait tous la question, c'est sur les heures de travail, le sport en entreprise ?
03:11 Alors, Elancia effectivement se délocalise puisque dans l'ADN d'Elancia,
03:16 c'est d'accompagner ses clients dans leur pratique quotidienne,
03:19 où que ce soit, dans nos clubs, mais aussi en dehors,
03:21 avec de la programmation d'activités à domicile, en dehors sur le lieu de vacances,
03:25 mais aussi, effectivement, nous allons en entreprise.
03:28 Et pour le coup, l'activité n'est pas forcément pendant les heures de travail.
03:33 En tout cas, chez nos clients, elle n'est pas pendant les heures de travail.
03:37 Et on amène une offre à l'entreprise qui est aussi personnalisée
03:41 que celle qu'on amène à nos clients,
03:42 puisque toutes les entreprises n'ont pas la structure
03:45 pour pouvoir faire du sport dans l'entreprise.
03:46 C'est-à-dire que vous amenez des équipements ?
03:48 Alors, on peut amener des équipements,
03:50 on peut amener des coachs dans l'entreprise.
03:52 Faut-il encore que l'entreprise ait la structure le permettant ?
03:55 À la fois une salle, à la fois des sanitaires.
03:58 Et on a des solutions alternatives pour les PME, TPE,
04:01 qui ne peuvent pas, qui n'ont pas ces infrastructures,
04:04 où en fait, on privatise pour eux une de nos salles à proximité de l'entreprise.
04:08 Ah oui, c'est ça.
04:08 Et donc, du coup, ça crée un esprit en faveur du sport.
04:11 Donc, on se libère et on est plus efficace peut-être au travail ?
04:14 Alors, il y a...
04:16 Effectivement.
04:17 Il y a plus de productivité.
04:18 Oui.
04:19 La santé du salarié, c'est l'objectif.
04:22 C'est de cela dont on parle.
04:23 Effectivement, au travers du sport et du bien-être
04:25 amené par l'entreprise, au travers de l'entreprise,
04:28 améliore la solidité, diminue l'absentéisme,
04:32 améliore l'engagement des collaborateurs,
04:34 améliore la motivation, l'ambiance dans l'entreprise
04:37 et surtout, permet à l'entreprise de travailler sur sa marque employeur,
04:42 ce qui est d'autant plus important pour elle
04:44 à un moment où le recrutement devient compliqué
04:46 sur un marché tendu qui se dirige vers le plein emploi.
04:48 Donc, les chefs d'entreprise ne sont pas hostiles ?
04:50 Ils ne disent pas "tiens, encore une manière de divertir
04:53 ou de détourner du travail nos salariés" ?
04:55 Non, ils le prennent plutôt bien, ils sont d'accord.
04:57 Plus on avance dans le temps, plus les entreprises s'engagent.
05:02 Les lois poussent à l'engagement également.
05:04 Et puis, si on prend le dispositif "les entreprises s'engagent"
05:08 qui est un GIP qui émane du gouvernement,
05:11 là aussi, le sport est une des mesures d'engagement sociétal de l'entreprise.
05:16 Alors, votre entreprise, c'est une affaire familiale, il faut le préciser,
05:18 mais on se dit, comment se fait-il qu'il y ait encore une marque de plus ?
05:21 Il y en a tellement aujourd'hui de salles de sport.
05:24 Il y a une place pour encore un nouveau venu ?
05:26 Alors, cette marque de plus, elle a 21 ans cette année.
05:29 Du coup, ce n'est pas une marque de plus, ce sont les autres qui sont venus depuis,
05:35 parce qu'il n'y a que deux marques qui ont plus de 21 ans en France.
05:39 Effectivement, le nombre d'acteurs augmente tous les ans.
05:42 Cette année, il y a 3 % de création par rapport à l'année dernière.
05:45 Et vous dites aussi, à moyenne, créer sa propre affaire.
05:47 Vous vous adressez à des jeunes qui voudraient se lancer.
05:49 On peut créer sa propre société en prenant la franchise, c'est ça ?
05:53 C'est du business, en fait.
05:54 C'est être son propre patron.
05:57 On a une moyenne normative à 1 200 adhérents par club,
06:00 ce qui permet de très bien vivre aux franchises.
06:03 Cette chaîne n'est pas nouvelle, mais qui était peu connue.
06:06 C'est pour ça qu'on voulait vous présenter Elancia.
06:09 Thierry Valnet, merci d'être venu sur CNews.
06:12 Restez avec nous.
06:14 [Musique]
06:18 [SILENCE]