Le président français avait déjà émis cette hypothèse en février, évoquant l'éventualité d'envoyer des troupes occidentales sur le sol ukrainien.
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00:00Oui, forcément, ces questions se posent dans toute l'Europe, voire dans tous les pays membres de l'OTAN,
00:08et il s'est fait effectivement plus précis. Deux conditions pour un envoi potentiel de troupes françaises sur le sol ukrainien,
00:15que la Russie perce les lignes de front, et le choix des mots est très important. D'ailleurs, la traduction russe
00:22est bien absolument opportune sur l'agence TASS, c'est franchir les lignes. Mais non, Emmanuel Macron, il a dit une percée
00:30et c'est-à-dire, à un moment, les Russes pourraient peut-être fragiliser totalement les lignes de défense ukrainiennes.
00:36Jusqu'où ? Jusqu'à quand ? Comment ? Eh bien, ça, c'est l'ambiguïté stratégique d'Emmanuel Macron.
00:42La deuxième condition, c'est évidemment une demande ukrainienne qui n'existe pas aujourd'hui.
00:48Et pour ce qui est de la justification d'Emmanuel Macron, pour le coup, elle n'a pas changé, c'est-à-dire qu'on est face à une Russie
00:56qui n'exclue rien, donc on ne peut rien exclure de notre côté, sachant que s'il y avait une percée sur quelques jours
01:03pour envoyer des milliers d'hommes, nous, il nous faudrait plusieurs semaines.