• il y a 6 mois
L'association Les Papillons a déployé des boîtes aux lettres 150 établissements à travers la France pour permettre aux enfants de dénoncer les violences dont ils sont victimes. Pour la première fois, un petit mot glissé dans l'une de ces boîtes, donne lieu à un procès criminel. En septembre prochain, l'agresseur, son grand-père, sera jugé. 

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Transcription
00:00 Il y a deux ans, Émilie est appelée par les gendarmes.
00:03 Sa fille, Lily, avait écrit.
00:05 Il met sa partie du bas dans ma partie du bas.
00:07 J'essaye de m'enlever mais je n'y arrive pas.
00:10 Alors au CM2, l'écolière a brisé le silence.
00:14 C'est donc son grand-père qui l'a violée pendant plusieurs années.
00:19 Vraiment le monde s'écroule, c'est l'horreur.
00:22 Deux des cousines de la petite fille sont aussi victimes.
00:25 Une découverte impossible sans ce mot
00:28 déposée dans une boîte aux lettres comme celle-ci.
00:30 Le fonctionnement est simple,
00:32 le contenu est récupéré par des personnes de confiance
00:34 puis envoyé à cette association.
00:36 Il y a urgence à pouvoir donner aux enfants
00:39 une autre voie pour libérer leur parole.
00:41 Ces enfants qui nous écrivent,
00:42 leur âge moyen c'est 7 ans, 8 ans.
00:44 Donc c'est des enfants qui n'ont pas de téléphone portable,
00:46 qui ne vont pas pouvoir appeler 119.
00:48 Un constat partagé par la famille
00:50 qui souhaite le développement de ce projet dans d'autres établissements.
00:53 Toutes les écoles, tous les lieux de sport etc.
00:57 devraient tous s'équiper de cette boîte aux lettres.
00:59 Parce que moi ça a sauvé ma fille, il ne faut pas y oublier quand même.
01:01 Parce que s'il n'y avait pas eu cette boîte aux lettres,
01:04 deux ans après je ne sais pas où on en serait.
01:06 Chaque année, l'association Les Papillons gère 30 000 mots
01:10 déposés par ces jeunes en détresse.

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