Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, Pascal Praud et les auditeurs reviennent sur les manifestations pro-palestiniennes qui se sont déroulées à Sciences Po Paris. Yvenn Le Coz, délégué national de l’UNI, réagit au micro d'Europe 1 pour parler de la minorité des étudiants qui ont fait plier l'administration de l'université et le gouvernement.
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00:00 Jade, bonjour.
00:02 Jade, Jade.
00:04 Jade, bon ben on va faire une pause.
00:07 - Oui.
00:07 - Ah !
00:08 Jade, bonjour. Vous êtes à Sciences Po Paris ?
00:10 - Oui, tout à fait.
00:12 - Je reconnais votre voix, vous nous avez appelé déjà plusieurs fois. Vous avez quel âge Jade ?
00:15 - 22 ans.
00:16 - Vous êtes en quelle année ?
00:17 - En master 1.
00:19 - Bon, hier on était avec Pierre-Alexandre, que vous avez peut-être écouté sur l'antenne,
00:24 qui soulignait qu'à Sciences Po Paris,
00:27 il a envie de bosser, que c'est une minorité qui "bordélise" les amphis,
00:34 et que cette minorité empêche de travailler, milite, alors que c'est pas forcément le lieu.
00:40 Et cet étudiant était sur cette position. Quelle est la vôtre, Jade ?
00:44 - Je le rejoins à 100%.
00:46 - Hum.
00:47 - On est en pleine période de partiel, pour certains qui ont commencé hier,
00:54 et vendredi on pouvait plus accéder aux bibliothèques,
00:58 on avait des gens qui ont carrément bloqué le campus.
01:02 On arrive à un niveau où l'instrumentalisation de certains sujets du Moyen-Orient,
01:09 qui ne sont pas censés en arriver à ce stade-là à Sciences Po,
01:17 viennent perturber les cours.
01:22 - Et quel est votre sentiment, quelle est votre réaction dans ces cas-là ?
01:27 - On a une administration qui fait un communiqué lunaire, donc vendredi soir,
01:34 qui revient à peu près sur ces déclarations aujourd'hui dans une interview au Monde.
01:39 Une espèce d'instrumentalisation de la cause palestinienne par LFI,
01:47 puisqu'on a vu que tout LFI s'est réuni devant Sciences Po vendredi.
01:51 Et un sentiment d'abandon aussi de la part des étudiants,
01:56 qui je pense sont majoritaires, parce que finalement ils étaient quoi ?
01:59 Peut-être maximum 300-500 devant Sciences Po,
02:02 mais une promo c'est bien plus que 500 élèves.
02:05 Donc si on fait le calcul, je pense qu'il y a une énorme majorité d'étudiants
02:09 qui ne peuvent pas s'exprimer, parce qu'il y a une espèce d'aseptisation du débat à Sciences Po.
02:15 - Oui, et puis ils ont peur ! Ils ont peur !
02:17 - On va en parler avec Yvonne Lecauze, déléguée nationale du syndicat étudiant Uni.
02:21 Uni, ça veut dire quoi ? Bonjour M. Lecauze.
02:23 - Bonjour M. Prot. Uni, c'est Union Nationale Interuniversitaire.
02:26 On est l'association étudiante de droite.
02:28 - Ce qui est une particularité à l'université d'être syndicaliste de droite.
02:34 Et puis on réécoutera M. Chenu, qui était ce matin avec Sonia Mabrouk.
02:37 On pourra écouter également Sylvie Retailleau, qui a pris la parole sur France 2
02:41 et elle est ministre de l'Enseignement supérieur.
02:44 Donc restez avec nous, parce que c'est un sujet extrêmement important.
02:47 Et puis on écoutera peut-être, pourquoi pas, avec un peu plus de légèreté,
02:51 notre amie Jaco Van Beek. A tout de suite.
02:53 - Et vous pouvez réagir de 11h à 13h avec Pascal Praud sur Europe 1
02:56 en composant ce numéro.
02:58 Bonne matinée sur Europe 1.
02:59 - De 11h à 13h sur Europe 1 et avec Jad qui est avec nous en ligne, Pascal.
03:08 - Exactement. Et avant d'être avec Yvonne Lecauze, qui représente l'Uni,
03:12 avant de réécouter Sébastien Chenu et Sylvie Retailleau,
03:15 Jad qui est donc étudiante à Sciences Po Paris,
03:18 vous, vous avez été impactée en premier lieu par ces mouvements de grève.
03:24 Vous faisiez par exemple des cours dans le jardin ?
03:27 - En fait, on était en cours, enfin je devais avoir un cours à 17h,
03:31 et à 17h, tous les campus de Sciences Po ont fermé.
03:34 Donc on savait très bien qu'on ne pouvait pas rattraper le cours plus tard,
03:38 puisqu'on a des examens qui arrivent.
03:40 Donc avec l'enseignante et le reste de la classe,
03:42 on avait pris la décision d'aller dans un jardin dans le septième arrondissement
03:45 pour pouvoir continuer le cours.
03:47 - Et ça, c'est arrivé une fois ou plusieurs fois ?
03:50 - Non, ça c'est arrivé une fois, par contre,
03:52 le campus ferme suite au blocage, non, c'est pas la première fois.
03:55 - Donc vous avez manqué à peu près combien de cours depuis un mois ?
03:59 - J'ai de la chance parce que mes cours généralement ne tournent pas
04:03 quand il y a les blocus, sauf là.
04:05 Donc là, pour moi, un seul.
04:07 - Bon, écoutez, c'est un moindre mal, si j'ose dire.
04:11 Vous êtes où en ce moment ? Vous êtes à Sciences Po Paris ?
04:15 - Non, non, non, pas aujourd'hui.
04:17 - Pas aujourd'hui ?
04:18 - On est en période de révision.
04:19 - Voilà, c'est ce que j'ai cru comprendre, qu'il n'y avait pas de cours en ce moment.
04:22 Donc là, vous êtes dans la période de révision,
04:26 parce que les examens sont programmés quand ?
04:29 - Moi, j'en avais un hier, par exemple.
04:32 - Ça s'est bien passé ?
04:34 - Oui.
04:35 - Et vous avez passé quoi hier ?
04:36 - Droit de la concurrence.
04:38 - Et vous, vous avez envie d'être dans quelle filière ?
04:42 - Droit des sociétés, principalement, fusion-acquisition.
04:46 - Bon, bah écoutez, bravo, et puis ce témoignage est intéressant
04:51 et je vous en remercie grandement.
04:53 Merci Jade.
04:55 On va écouter Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale.
04:59 Il est député du RN et il était invité de Sonia Mabrouk ce matin sur CNews et sur Europe 1.
05:05 - Ça fait des semaines qu'on a vu le braquage de LFI,
05:08 qu'elle a fait de Sciences Po.
05:10 Braquage salué par les autorités religieuses iraniennes,
05:14 les ayatollahs iraniens, trouvez ça très bien, vous me direz.
05:17 Entre ayatollahs de LFI et ayatollahs iraniens, on se comprend probablement.
05:20 - De l'enseignement supérieur, M. Chenu pointait sa responsabilité.
05:25 - Le gouvernement, en tous les cas, Mme Retailleau,
05:28 la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, totalement disparue.
05:31 - Ce matin ?
05:33 - Combien de temps il a fallu pour qu'elle se réveille ?
05:35 Je me rappelle que c'est cette ministre qui voulait démissionner
05:38 pendant la proposition de loi sur l'immigration.
05:40 Qu'elle le fasse maintenant.
05:41 - Quand le Premier ministre dit qu'on ne transigera pas,
05:43 quand il avait été il y a quelques semaines à Sciences Po Paris,
05:45 vous estimez que véritablement Gabriel Attal veut laisser voir proliférer ce genre de manifestation ?
05:50 - Mais ce sont des mots. Ils sont incapables d'autorité.
05:52 Quand vous voyez ce que la direction paillasson de Sciences Po a fait,
05:56 c'est-à-dire pas de punition pour les bloqueurs,
05:59 ils ont laissé finalement les choses se tenir détente dans la cour de la Sorbonne,
06:04 qui était en train d'être montée je crois hier.
06:06 Je veux dire, que ce soit la direction paillasson de Sciences Po,
06:09 que ce soit le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche,
06:11 ce sont des gens qui ont peur.
06:13 - Sylvie Retailleau, parlons-en.
06:16 La ministre de l'enseignement supérieur, elle est pointée du doigt,
06:18 elle était ce matin sur France 2, vers une généralisation du mouvement.
06:23 Écoutons-la.
06:24 - Vous redoutez aux généralisations du mouvement ou pas ?
06:26 - Alors on est très très vigilants.
06:28 Il y a des appels, comme je vous le disais,
06:31 il y a des appels, et malheureusement des appels qui sont relayés,
06:34 instrumentalisés, et effectivement, c'est une minorité qu'on a dans ces établissements.
06:39 À chaque fois, vous voyez, sur Sciences Po, c'est 15 000 étudiants.
06:42 Allez, si on avait 80 étudiants au départ, il faut savoir que le soir, il en restait 14.
06:46 Donc on est vigilants.
06:48 Et jeudi, j'ai invité l'ensemble des présidents d'universités avec moi à discuter,
06:53 parce qu'il faut être vigilant pour avoir cet équilibre entre l'expression,
06:57 vous le disiez, c'est toujours délicat, et puis le non-blocage.
07:00 - Et puis Sylvie Retailleau a précisé que l'État ne coupera pas ses subventions à Sciences Po.
07:06 Bruno Retailleau, lui, est président du groupe Les Républicains,
07:09 il n'a évidemment aucun rapport avec madame Sylvie Retailleau,
07:12 il était ce matin sur TF1.
07:14 - C'est pas un chantage. Moi j'applaudis, je dis "Bravo Valérie, elle a eu raison".
07:18 - C'est pas de la com ?
07:19 - Ah non, c'est pas de la com.
07:20 Parce que Sciences Po, comme les universités, doivent rester des lieux de transmission.
07:24 Malheureusement, à Sciences Po, le laxisme a gagné.
07:27 Jadis, on disait que Sciences Po était la fabrique des élites,
07:30 c'est désormais malheureusement devenu la fabrique de la bêtise idéologique.
07:34 - Et monsieur Retailleau, évidemment, réagissait à Valérie Pécresse
07:38 qui a décidé de suspendre l'aide de la région à Sciences Po.
07:42 Alors, Yvonne Lécause est avec nous,
07:44 vous êtes déléguée nationale du syndicat Étudiants Unis.
07:47 Moi, ce qui me frappe toujours dans cette affaire, c'est que c'est une minorité d'étudiants.
07:53 C'est-à-dire que c'est quelques étudiants à Sciences Po,
07:55 je crois qu'il y a 2000 étudiants sur le campus de Paris,
07:58 il y a 15 000 en tout, et c'est moins de 200 personnes ?
08:02 - Madame le ministre de l'Enseignement supérieur a même parlé de 80 personnes au début
08:06 et 14 personnes à la fin.
08:07 Mais ce qui est scandaleux, c'est de voir que seulement 14 personnes
08:10 peuvent permettre que le gouvernement plie, peuvent permettre que Sciences Po plie.
08:15 Parce qu'il faut le dire, quand Sciences Po se soumet, comme ça a été le cas,
08:19 quand le gouvernement se soumet, finalement, c'est la France qui se soumet
08:22 à une extrême minorité qui n'est pas seulement pro-palestinienne,
08:25 qui est également pro-Hamas.
08:26 Parce que j'étais sur place à Sciences Po Paris,
08:28 et j'ai entendu les chants et les slogans qui étaient chantés,
08:30 c'était "From the river to the sea",
08:32 donc qui est un slogan également repris par le Hamas,
08:34 qui demande tout simplement la disparition d'Israël,
08:37 et d'autres slogans en soutien à la résistance palestinienne.
08:40 Donc c'est d'autant plus un aveu d'échec pour Sylvain Retailleau
08:43 d'admettre que 14 étudiants ont permis à Sciences Po Paris de plier.
08:49 - Comment vous expliquez la réaction de la direction de Sciences Po ?
08:52 - C'est une réaction... Ils ont eu peur, ils sont terrifiés,
08:55 ils savent qu'ils ont un ministère de l'enseignement supérieur
08:57 qui ne va pas les soutenir.
08:58 C'est toujours la même politique de pas de vagues,
09:00 parce qu'on a Gabriel Attal qui fait de grandes annonces à chaque fois
09:03 en expliquant que la politique du pas de vagues c'est fini.
09:05 En attendant, la politique du pas de vagues, on peut le voir, est continue.
09:08 Et actuellement, parce que je pense que c'est important de le dire,
09:11 on n'a pas que Sciences Po Paris qui est bloqué,
09:13 parce que là, de toute façon, ils sont en période de révision,
09:15 mais on a de nombreuses IEP, de nombreuses Sciences Po qui sont bloquées
09:17 à travers la France, à Rennes, à Menton, à Strasbourg, à Saint-Etienne.
09:22 Et ils sont tous bloqués parce que le ministère de l'enseignement supérieur a failli,
09:28 et parce qu'ils savent qu'aujourd'hui, ils peuvent bloquer un établissement
09:30 et l'occuper sans même être sanctionnés.
09:32 - Le rapport avec les autres étudiants, est-ce que vous pouvez nous donner
09:35 des exemples de pression qui sont faites sur les étudiants ?
09:38 - Je peux vous donner un exemple même très précis.
09:41 Quelques jours après notre action avec l'Uni pour la venue de Mélenchon,
09:46 lundi dernier, à Sciences Po Paris, un homme militant a été reconnu mercredi,
09:51 et il a été interdit d'entrer en certaines pièces de Sciences Po,
09:56 notamment le patio où tout le monde se réunit,
09:59 parce qu'on a reconnu qu'il était de droite,
10:01 et donc qu'il était pointé comme fasciste, comme sioniste,
10:04 et il a été interdit d'y pénétrer par des militants cagoulés antifascistes.
10:09 - Des militants cagoulés à l'intérieur de Sciences Po,
10:13 et qui interdisent un autre étudiant, mais c'est des étudiants ces gens-là,
10:16 ou c'est des militants de l'extérieur ?
10:17 - Dans Sciences Po ce sont des étudiants, et à l'extérieur c'était des militants extérieurs.
10:21 - Mais que fait la direction par exemple si cet étudiant, j'imagine, il est allé se plaindre ?
10:25 - Alors il est allé se plaindre, mais comme d'habitude la direction n'agit pas.
10:29 Le problème c'est que malgré plusieurs plaintes,
10:32 je vais donner un autre exemple même en dehors de Sciences Po,
10:34 on a eu une assemblée générale hier qui a eu lieu à l'université de Grenoble,
10:38 et un militant de l'Uni a voulu, donc sur la Palestine,
10:41 un militant de l'Uni a voulu y assister.
10:43 Mais juste y assister, il n'avait même pas un suite uni,
10:45 il voulait y assister, il a été reconnu comme un militant de droite.
10:48 Il a reçu un coup de poing au visage, et il a été jeté de l'amphithéâtre.
10:52 - Il a porté plainte ?
10:54 - Il n'a pas porté plainte pour des raisons personnelles,
10:57 parce qu'il va avoir une carrière dans le public.
11:00 - Il faut qu'il porte plainte ce jeune homme quand même,
11:02 s'il a pris un coup de poing au visage, c'est pas rien !
11:05 - Il a pris un coup de poing au visage.
11:06 - Il est blessé j'imagine ?
11:08 - Disons qu'il est un peu mal, mais il n'y a rien de grave.
11:11 Dans le geste, c'est grave.
11:13 Par contre, j'ai écrit directement à la direction de l'Université de Grenoble,
11:17 je n'ai toujours pas eu de retour.
11:19 - Mais l'IEP de Grenoble, c'était un souci me semble-t-il,
11:23 c'est là qu'il y avait ce fameux enseignant que j'avais reçu d'ailleurs,
11:27 qui avait été menacé il y a quelques années.
11:29 - Justement, c'est bien de venir, parce que là je parle de la présidence de l'Université de Grenoble,
11:32 mais l'IEP de Grenoble, c'est bien de venir parce qu'on me parlait de la suspension des subventions
11:36 à Sciences Po Paris de Valérie Pécresse.
11:38 Il faut savoir que je suis moi-même étudiant à Sciences Po Grenoble,
11:40 et à Sciences Po Grenoble, ça a été fait par Laurent Wauquiez,
11:42 suite à l'affaire justement des deux professeurs qui avaient été menacés,
11:45 car apparemment islamophobes.
11:47 Et ça a très bien marché, parce que pendant deux ans,
11:49 il n'y a pas eu de subvention pour Sciences Po Grenoble,
11:51 et la direction a complètement changé son management,
11:53 et aujourd'hui on a des étudiants, lorsqu'ils bloquent,
11:55 qui sont sanctionnés et qui ont été renvoyés.
11:57 Donc on voit bien que quand on coupe les subventions
11:59 et qu'on touche aux porte-monnaies des établissements,
12:01 quand on a touché aux porte-monnaies de Sciences Po Grenoble,
12:03 Sciences Po Grenoble a changé sa manière de gérer.
12:06 - Bah écoutez, ce que vous nous rapportez est évidemment sidérant,
12:10 et puis il y a des gens qui ont envie de travailler.
12:13 Moi ce qui me frappe souvent, c'est que ces militants,
12:15 ils ont compris que dans la vie, ils auront beaucoup de mal,
12:18 et ceux qui ont beaucoup de mal parfois dans la vie,
12:21 ils ont choisi une filière dans laquelle ils pourront s'exprimer,
12:24 c'est le militantisme.
12:26 C'est beaucoup plus difficile, évidemment, de faire carrière
12:28 dans d'autres jobs que d'être un militant.
12:31 Mais être militant, c'est un peu plus facile,
12:33 et souvent ce n'est pas les étudiants les plus brillants
12:35 qui vous retrouvent en train d'empêcher de travailler les autres.
12:38 Est-ce que je me trompe ou pas ?
12:40 - Je ne dirais pas que vous vous trompiez,
12:42 mais malheureusement, il y a aussi une forme d'élite,
12:45 je dirais très déconnectée, très parisienne,
12:48 qui justement participe au blocage de Sciences Po.
12:52 Mais ce que vous dites fait aussi partie des personnes qui le font.
12:57 Mais je pense que c'est aussi important de revenir par contre
12:59 sur la réaction de Sylvie Rotailleau.
13:02 Hier, j'étais en réunion avec elle,
13:04 et je lui ai parlé du sujet du militantisme pro-palestinien,
13:08 et malheureusement, elle a fui le sujet,
13:10 et elle n'a pas réussi à nous garantir que tous les militants seraient sanctionnés.
13:13 - Parce qu'elle a peur !
13:14 Alors vous-même, vous êtes un militant,
13:16 mais vous êtes un militant pour contrer les militants,
13:18 justement, vous êtes un militant pour pouvoir bosser.
13:20 Vous n'êtes pas un militant politique pour imposer des idées aux autres.
13:22 - Et surtout, on respecte la loi.
13:24 - Bon, M. Le Cause, merci, il est 11h59,
13:26 et nous revenons dans une seconde après les infos du midi.
13:30 A tout de suite sur Europe TV.