Emmanuel Macron a semblé fermer la porte à une sortie de l'Alsace du Grand Est. Mais c'était sans compter le coup de gueule du président de la Collectivité européenne d'Alsace qui a obtenu une médiation supplémentaire d'un mois. Frédéric Bierry est l'invité de France Bleu Alsace ce mardi 30 avril.
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00:00 8h moins le quart en ce mardi matin, nouveau rebondissement sur la place de l'Alsace dans le Grand Est, Théo.
00:06 Vendredi, la venue du président de la République à Strasbourg semblait sceller le sort de la grande région,
00:10 mais visiblement, ça n'est pas fini.
00:12 Et non, car voilà qu'une concertation d'un mois supplémentaire est ouverte avec les élus alsaciens.
00:17 Bonjour Frédéric Biri.
00:18 Bonjour.
00:18 Président de la collectivité européenne d'Alsace, il ne faut pas faire de grands jeux institutionnels,
00:23 c'est ce qu'a dit Emmanuel Macron vendredi.
00:25 Qu'est-ce qui n'a pas été clair dans les propos du président de la République ?
00:29 Alors il a évoqué cela au départ en disant "on va donner à l'Alsace quelques compétences".
00:35 Donc implicitement il reconnaît que finalement le Grand Est ne fonctionne pas
00:38 puisqu'il propose une deuxième étape de la collectivité européenne d'Alsace.
00:43 Mais clairement pour nous ce n'est pas au niveau, parce que pour nous c'est quelques miettes.
00:47 Là où on a un projet de nouveau modèle régional alsacien qui reprend à la fois compétence, département, région,
00:54 qui répond aux attentes de nos concitoyens.
00:56 Ce qu'il faut dire c'est pourquoi on est déterminé, pourquoi on se bat pour l'Alsace,
01:00 pour la collectivité régionale qui reprend les compétences département et région ?
01:05 Pour trois raisons.
01:06 La première raison c'est que les Alsaciens l'ont demandé.
01:09 On a fait une consultation très claire, 150 000 Alsaciens se sont exprimés sur un sujet institutionnel,
01:14 ils ont dit à 92% on veut le retour d'une région Alsace.
01:17 Donc pour moi c'est le mandat qui nous ont confié,
01:19 mandat confirmé par l'unanimité de mes collègues de la collectivité européenne d'Alsace.
01:23 Première raison.
01:24 Deuxième raison, c'est parce que notre démocratie aujourd'hui elle est menacée, elle est à la peine.
01:29 Il faut réenchanter la démocratie.
01:31 Ce projet réenchante la démocratie.
01:33 Et trois, parce que le projet de nouveau modèle régional alsacien,
01:37 c'est un projet plus simple, plus efficace, qui coûte moins cher,
01:40 qui redonne un supplément d'âme à une organisation.
01:44 Et c'est pour cette raison qu'on est déterminé et qu'on se bat.
01:46 - Pourtant vous l'aviez répété que vous souhaitiez un transfert de compétences.
01:51 Donc Emmanuel Macron ouvre la voie à un transfert de compétences, il en a cité quelques-unes.
01:55 C'est déjà un pas, un grand pas dans votre sens.
01:58 - Vous savez quand il parle de transfert ou de délégation de compétences,
02:01 déjà les choses ne sont pas claires.
02:02 Si c'est une délégation, ça peut être enlevé.
02:04 Un transfert c'est définitif.
02:06 Donc ça c'est déjà plus important.
02:07 Mais regardez sur le football, sur la Ligue d'Alsace de football.
02:11 Dans la loi Alsace, quand on a créé la collectivité européenne d'Alsace,
02:15 il y avait justement eu un texte qui disait que les sportifs pouvaient s'organiser
02:20 à l'échelle alsacienne s'ils le souhaitent.
02:22 97% des clubs alsaciens ont dit qu'ils voulaient le retour d'une Ligue d'Alsace.
02:26 Et aujourd'hui, il y a une fin de non-recevoir de la fédération.
02:29 Donc on voit bien aujourd'hui que les textes ne sont pas adaptés.
02:32 Donc il faut aller au bout des choses, redevenir une région à part entière et puis c'est tout.
02:35 - Le rapport sur la décentralisation va être remis vendredi en théorie par Éric Woerth,
02:40 le député qui l'a rédigé.
02:41 Il a consulté les élus.
02:42 Vous l'aviez dit, vous avez eu beaucoup de contact avec lui.
02:46 On voit mal comment les choses pourraient bouger d'ici là.
02:48 On ne parle même pas dans ce rapport d'une région Alsace à part entière.
02:52 - Alors je ne sais pas, vous semblez avoir lu déjà le rapport.
02:54 - Oui, c'est le Monde en tout cas qui en a révélé quelques extraits en disant qu'il y aurait seulement un transfert de compétences.
02:59 - Moi j'ai eu trois échanges développés avec Éric Woerth.
03:03 Il me semble qu'il va faire dans une de ses propositions,
03:06 donner la proposition que nous avons formulée,
03:12 qu'il laisse le choix bien évidemment ensuite au président de la République,
03:15 au parlementaire de s'en saisir ou pas.
03:17 On attend bien sûr d'avoir le rendu exact de son travail.
03:22 Je serais bien évidemment très déçu si ça n'apparaissait pas.
03:24 Je suis plutôt aujourd'hui à ce stade confiant.
03:28 Si nous n'avons pas fermé la porte à la proposition du président Macron,
03:32 c'est parce qu'il a beaucoup insisté.
03:34 Il y a eu deux moments d'échange avec le président.
03:36 Premier moment d'échange où il annonce ses propositions avec quelques délégations ou transferts
03:41 qui n'est vraiment pas satisfaisant pour moi et je lui ai dit...
03:43 - Vous lui avez fait savoir.
03:44 - J'ai un peu mon donné quitté la réunion.
03:47 Il est revenu me chercher pour proposer qu'on puisse discuter.
03:50 Vous savez, je suis un homme de dialogue,
03:53 mais je suis ferme sur les attentes des Alsaciens.
03:56 - Croyez-vous encore en une sortie de l'Alsace du Grand Est,
03:58 malgré les propos et la venue du président à Strasbourg vendredi dernier ?
04:02 Question que l'on vous pose ce matin sur France Bleu Alsace.
04:04 Raoul, bonjour.
04:06 - Oui, bonjour.
04:07 - Vous nous appelez de Saint-Naborg.
04:09 - J'ai demandé à intervenir en un premier temps pour féliciter le président Biri,
04:12 pour sa persévérance et sa ténacité à vouloir contrevendre les marées,
04:16 le retour à la région Alsace, la seule souhaitable.
04:19 - Et vous, pourquoi vous l'êtes alors ?
04:22 - Pardon ?
04:23 - Pourquoi vous l'êtes pour la seule région Alsace ?
04:25 - Mais parce que je suis Alsacien profondément.
04:28 Moi, il me manquerait la cathédrale si j'étais loin de l'Alsace, par exemple.
04:32 Et nous ne sommes malheureusement pas des Corses.
04:35 De ce fait, notre façon de demander quelque chose à l'État n'est jamais entendue.
04:39 Les doux, les tendres, les mous, les gentils n'ont jamais rien obtenu de nulle part.
04:44 Les Français n'ont rien compris à la singularité alsacienne.
04:47 Par exemple, Philippe Richard, qui était président de la région Alsace,
04:52 il est devenu président du Grand Est.
04:54 Laurent Furst, qui ne voulait pas du Grand Est, ils ont fini tous les deux au Grand Est.
04:58 Nous n'arrivons que péniblement à réunir 150 000 signatures pour des pétitions en faveur de la cause alsacienne,
05:04 ce qui est bien peu, on regarde, les 2 millions de résidents.
05:07 La communauté européenne d'Alsace ne veut rien dire du tout.
05:10 Nous sommes deux départements français dont la France ne respecte pas l'existence et n'entend pas les doléances.
05:16 - Donc on vous entend Raoul.
05:17 - Pardon ?
05:18 - Vous êtes, pardonnez-moi, je vous interromps, mais vous êtes effectivement et un fervent défenseur
05:22 d'une Alsace qui sort de la région Grand Est et vous nous l'avez dit et exprimé ce matin.
05:27 Raoul, on vous remercie pour votre témoignage.
05:29 - Bien entendu, merci beaucoup, bonne journée, au revoir.
05:31 - Bonne journée à vous également.
05:32 - Alors Frédéric Biri, je voudrais rebondir sur ce que disait Raoul,
05:34 c'est-à-dire qu'on n'a pas entendu la singularité alsacienne.
05:37 Vous l'aviez dit lors de votre précédente interview à ce micro,
05:40 que si vous n'étiez pas entendu, il y aurait des réactions.
05:43 Quelle réaction est-ce que vous comptez mettre en avant aujourd'hui,
05:46 maintenant que quand même la porte a l'air d'être de se refermer de plus en plus ?
05:49 Quel moyen de pression vous avez ?
05:51 - Alors aujourd'hui je fais d'ores et déjà un appel solennel à toutes les Alsaciennes et les Alsaciens
05:56 qui portent l'Alsace dans leur cœur et qui veulent qu'on retrouve une organisation à la bonne échelle,
06:01 et bien de solliciter Madame la Préfète, de solliciter le Président de la République,
06:06 le Premier ministre, de leur écrire en disant que vous êtes attaché à cette organisation dans ce périmètre,
06:11 vous êtes attaché à votre territoire, vous voulez que sa singularité soit entendue,
06:15 écrivez un petit mot, quelques phrases, demandez un rendez-vous.
06:18 Aujourd'hui il faut qu'il y ait une montée en puissance de la détermination des Alsaciens
06:23 et il faut qu'elle soit la plus populaire et la plus large possible.
06:26 - Mais il y a la pression citoyenne et puis il y a la pression qui se joue aussi en coulisses.
06:29 Il y a cette médiation de 30 jours que vous avez obtenue pour parler de transfert de compétences.
06:34 Comment est-ce que 30 jours vont pouvoir rattraper 8 ans de pression, de contacts, d'échanges ?
06:40 - Si vous voulez, on a fait un gros, gros travail.
06:42 Le projet de nouveau modèle régional alsacien que nous proposons, il est structuré, construit.
06:49 On a construit la fusion de deux conseils départementaux.
06:52 On est le seul territoire à l'Hexagone à avoir réussi ça.
06:55 Donc on a été exemplaire en matière de démocratie, consultative, contributive, directe,
07:01 avec 80 jours à la rencontre des habitants.
07:03 On a une démarche extraordinairement poussée en matière de démocratie.
07:08 C'est là où je fais le lien avec ce que vient de dire monsieur sur la Corse.
07:11 En Corse, il y a une menace terroriste et ils obtiennent un droit à légiférer.
07:16 Nous ne demandons pas le droit à légiférer, nous ne voulons pas l'autonomie.
07:19 Nous restons en France, mais nous voulons notre capacité à nous organiser à la bonne échelle.
07:23 Je ne pourrais pas entendre qu'on ne soit pas entendu.
07:25 Je peux vous dire que je suis déterminé et que je ne lâcherai rien.
07:27 Si votre projet est si bien ficelé et si bien préparé,
07:33 pourquoi est-ce qu'il n'est pas considéré par le gouvernement dans ce cas ?
07:36 Je pense qu'il y a besoin aujourd'hui, à un moment donné, d'un rapport de force.
07:40 Vous savez, moi je pensais qu'avec tout le travail que nous avions effectué, ça allait être évident.
07:45 Et quand j'en parle, tout le monde me dit que ça a du sens ce que nous proposons.
07:49 Mais après, il faut faire un choix, il faut décider de passer à l'étape supplémentaire et de le proposer.
07:54 Et c'est ce que nous attendons aujourd'hui du président de la République.
07:56 - En vous tendant le micro ce matin sur France Bleu Alsace, vous auditeurs, auditrices,
08:00 est-ce que vous croyez encore en une sortie de l'Alsace du Grand Est ?
08:03 Jean-Marie, bonjour. - Oui, bonjour.
08:06 - Depuis Val d'Eauviselme, vous nous dites être confiant, Jean-Marie. Pourquoi vous êtes confiant ?
08:09 - Déjà merci à M. Biéry pour son action, pour son travail.
08:12 Oui, je crois à la sortie de l'Alsace du Grand Est.
08:15 Il faut arrêter ce jacobinisme viscéral qu'il y a en France.
08:21 Et je veux dire que, si on ne peut plus trop faire confiance à Macron, il y a une méthode très simple.
08:29 Il y a des élections, il ne faut pas voter pour les gens qui sont contre la sortie de l'Alsace.
08:37 Il faut uniquement s'engager, voter clairement pour des candidats qui s'engagent clairement pour le retour à la région Alsace.
08:43 - Jean-Marie, vous dites être confiant. Pourquoi confiant en une sortie de l'Alsace du Grand Est ?
08:47 - Parce qu'on y arrivera. Pour moi, on y arrivera.
08:54 Moi, je crois aux Alsaciens qui aiment l'Alsace.
08:57 Et j'espère que, déjà aux prochaines élections, il y aura un signal fort pour montrer à nos gouvernants parisiens que l'Alsace a envie de sortir du Grand Est.
09:12 - Il faut voter.
09:14 - Votre détermination et l'appel au vote, donc, Jean-Marie, on l'entend ce matin.
09:18 Merci de nous avoir appelés. Passez une excellente journée depuis Val d'Auvisseim.
09:22 Vous continuez de réagir au 03 88 25 15 15.
09:25 - On entend la détermination, on entend l'envie dans votre voix, dans celle de nos auditeurs aussi.
09:29 Mais est-ce que vous avez quelque chose de différent à proposer à la région Grand Est, à la préfecture avec qui vous allez discuter dans les prochaines semaines ?
09:37 Qu'est-ce qui pourrait vraiment faire bouger les choses ? Parce que là, on a l'impression que c'est juste bloqué depuis huit ans et que le discours est le même.
09:42 - J'ai eu le sentiment, et c'est pour cette raison que j'ai laissé la place à la consultation,
09:46 j'ai eu le sentiment dans les échanges avec le président de la République et dans la fermeté de nos positions qu'il avait compris qu'on ne cèderait pas.
09:55 - Donc, c'est juste en ressassant les mêmes choses que vous pensez les avoir à l'usure ?
09:58 - Vous savez, je le disais hier sur France 3, moi, je crois à la soyote.
10:05 La soyote, c'est une scie, vous savez, on en avait l'avoué, si on dit une soyote, en Alsacien on dit une saille.
10:11 C'est à force d'expliquer, d'être déterminé, de construire, de montrer qu'on est en capacité,
10:18 je pense qu'on arrive à avoir un pouvoir qui fait évoluer les choses et donc je suis confiant.
10:25 Et puis, aujourd'hui, il y a tous les dysfonctionnements de la région Grand Est.
10:29 Quand je vois qu'on veut fermer le lycée de Pulverstein tout simplement parce qu'on a fermé un lycée en Lorraine ou en Champagne-Ardennes
10:35 et que par équivalence il faut fermer un lycée alors que ça n'a aucun sens, qu'on éloigne les décisions des habitants.
10:42 On parle du train mais concrètement le TER ça ne fonctionne pas.
10:46 Souvenez-vous comment ça fonctionnait quand c'était Adrien Zeller.
10:49 Donc on voit bien aujourd'hui que ça dysfonctionne.
10:51 On a créé une espèce de gros machin très artificiel.
10:55 La région Grand Est met des moyens colossaux en termes de communication pour faire une marque Grand Est
11:01 alors qu'il y a une marque Monde, Champagne et un peu plus loin et la marque Alsace qui sont très fortes.
11:05 C'est de l'argent gâché, foutu par les fenêtres quand on impose aux maires de mettre des panneaux Grand Est.
11:11 Mais c'est un scandale. Donc non seulement il y a le coût de ces panneaux à plusieurs millions et ensuite...
11:15 - Parce qu'ils financent les projets aussi.
11:17 - Pardon ?
11:18 - Parce qu'ils financent les projets aussi.
11:19 - Mais on a le droit, moi, la collectivité rap'laine d'Alsace, quand on est sur un projet à financement,
11:22 on met au moment de la construction du projet qu'on est partenaire.
11:25 Mais ensuite on enlève ce panneau, on n'impose pas un panneau aux communes.
11:28 C'est un scandale, on prend les gens en otage.
11:31 - On entend votre colère ce matin Frédéric Béry, président de la CEA, invité de France Bleu Alsace.
11:35 Viviane, bonjour.
11:36 - Oui, bonjour.
11:37 - Depuis Marlenaim.
11:38 - Oui, Marlenaim, oui, bonjour. Je rejoins tout à fait les propos de M. Béry et de Raoult de tout à l'heure.
11:44 Je suis vraiment pour une sortie de ce serpent de mer qui est devenu le Grand Est.
11:49 Partager la découverte qu'il est impossible supplémentaire pour faire des réunions à l'autre bout de cette dégâts région.
11:55 Merci M. Hollande, c'était vraiment une riche idée qu'il a eu de faire cette chose-là.
12:00 Nous en Alsace, on a une spécificité, il faut la respecter.
12:03 On ne veut pas sortir de la France et on est les bons gendarmes, on est les bons payeurs.
12:07 C'est pour ça qu'ils ne nous lâchent pas.
12:09 On est les bons des gens qu'on peut manipuler à souhait.
12:13 Il faut absolument faire quelque chose.
12:15 Ce n'est pas possible, ils sont des manifestés.
12:17 Il n'y a personne qui dit rien.
12:19 On est là, on attend, on attend de voir.
12:21 M. Béry va nous défendre, on va y arriver.
12:23 Non, non, il faut tous se mettre derrière M. Béry.
12:26 Il faut vraiment faire une grosse action là.
12:28 Et pourquoi pas écrire au Président de la République comme le propose Frédéric Béry.
12:31 Viviane, je suis désolé de vous interrompre.
12:33 Viviane, on vous entend très mal.
12:36 Je suis désolé vraiment, mais en tout cas, l'essentiel de vos propos, on l'a compris,
12:40 que l'Alsace sorte du Grand Est, vous l'avez dit ce matin sur France 2 l'Alsace.
12:43 Une dernière question Frédéric Béry, vous ne craignez pas de perdre en crédibilité à vous accrocher à ce totem de régions.
12:48 Il y a certes 150 000 personnes qui ont voté pour cette consultation.
12:52 Si ça n'aboutit pas, si ça ne va nulle part à s'accrocher à cette volonté de région,
12:58 sans discuter, juste transfert de compétences et pouvoir avoir des compétences élargies ?
13:02 Je pense qu'être fidèle à la volonté exprimée par les habitants,
13:07 j'ai parlé des 150 000 qui ont été votés,
13:10 mais je ne vais pas à une seule manifestation sans que les gens viennent me dire
13:13 "président, on compte sur vous", de qu'on ne lâchera rien.
13:16 On a entendu avec les auditeurs ce matin que beaucoup de gens en effet soutiennent ce projet-là.
13:20 Merci Frédéric Béry d'être venu dans les silos de France Bleu Alsace ce matin
13:22 pour parler de ce nouveau mois de médiation qui s'ouvre entre la région, la préfecture.