• il y a 8 mois
Retrouvez Cyril Hanouna désormais le samedi et le dimanche dès 18h50 pour Face à Hanouna !


Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.

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Transcription
00:00 [Applaudissements]
00:06 Hugo Frey, que vraiment, humainement, c'est quelqu'un que je trouve exceptionnel.
00:10 C'est un artiste, je connais tout par cœur aussi.
00:12 Et j'aime ce monsieur qui est, voilà, je vous le dis, il en reste peu des gens comme lui, dans le métier.
00:20 C'est vrai que c'est incroyable. Merci d'être là, Hugo. C'est vraiment un bonheur de te voir.
00:25 - Je dois dire bonjour. Pour commencer, avant de commencer, bonjour à ton papa.
00:29 - Ah oui, t'as un amour. - Parce que je l'aime beaucoup.
00:31 - Et il t'adore. Il t'adore. - C'est grâce à lui qu'on se connaît.
00:34 - Exactement. Et c'est vrai. Il adore, oui. Il me dit à chaque fois, il le voit, la téné, il le voit à chaque fois, il me dit,
00:41 "Regarde, le 95 ans, Hugo, 94, je t'en rajoute un, c'est pour moi. Celui-là, c'est cadeau, d'accord ? 94."
00:51 Non mais je vous jure, quand vous êtes arrivés dans le studio, tout le monde a dit, "Mais c'est quoi ce bob ?"
00:55 Non mais franchement, c'est incroyable. Géraldine... - Oui, je crois pas, en fait, c'est pas possible.
01:01 - Oui, c'est vrai. - Non ? C'est pas possible ?
01:02 - J'ai demandé à Géraldine quel âge avait Hugo Fray, elle m'a dit 75, 80. Là, il y a...
01:08 - Il y a même 14. - Incroyable.
01:10 - Franchement, c'est formidable. - Hugo, est-ce que t'as un secret ou pas ?
01:13 Franchement, parce que t'as quoi ? C'est quoi ? - C'est simple. J'ai arrêté de fumer et de boire au bon moment.
01:21 - C'est à quel âge ? - Oh, ça doit être 45 ans.
01:25 - Ah, pour les autres, il y en a beaucoup pour qui ?
01:27 - Pour les autres, il y en a beaucoup. - Boire un petit peu, mais fumer, pas du tout.
01:32 Fumer, c'est catastrophique. - Alors attends, Hugue, tu me dis que moi, je bois pas, je fume pas, je me droite pas.
01:37 - C'est pour ça que je suis ici. - Je sors pas. - Tu vas être sans tuque ce soir ?
01:40 - Non, tu crois que j'espère être comme toi ? Franchement. - Voilà, non mais c'est sûr.
01:44 On a l'air d'être sérieux en disant ça, mais tous mes copains qui fumaient et qui buvaient, ils sont tous morts.
01:51 - Putain, c'est fou, hein ? - T'es gentil avec moi.
01:55 - Toi, tu ne fumes pas, tu bois pas. - Jean-Jacques Debout est avec nous.
01:59 C'est une légende, c'est un génie. Jean-Jacques, c'est un génie, je vous le dis vraiment.
02:02 Il est avec nous. Merci, Jean-Jacques. Et Chantal Goya.
02:05 Merci, Chantal Goya et Jean-Jacques Debout d'être avec nous. Merci beaucoup.
02:11 - Jean-Jacques Debout, il faut le savoir, c'est un monstre. Ce que je disais tout à l'heure, c'est vrai.
02:16 Jean-Jacques, c'est un monstre d'écriture. Je suis très heureux de te voir, mon Jean-Jacques.
02:20 - Moi aussi, je me suis partagé. - Oui, parce que Chantal, je suis très heureux de la voir aussi.
02:24 Elle vient me voir plus souvent, mais toi, c'est la première fois que tu viens me voir.
02:27 Merci d'être là. - Et c'est la première fois que je me trouve face à Hugo Fray.
02:31 - En général, on est à côté. - Oui.
02:35 - Parce que je parlais des copains, mais bien entendu, il est toujours là, lui.
02:39 - Oui, mais c'est passé un jour, il parait qu'il y a eu une embrouille avec...
02:42 - Non, ce qu'Hugue aimait beaucoup, on a fait du cabaret ensemble à nos débuts.
02:46 On a pratiquement débuté ensemble. - Oui.
02:49 - Et un jour, c'est tombé, on sortait du cabaret... - C'était le 14 juillet.
02:54 - Voilà, de la Polka des Mandibules, donc qui n'était pas très loin de l'église de Saint-Germain-des-Prés.
03:00 Et je lui dis, viens, on va faire un petit tour. C'est le 14 juillet. Les gens dansaient dans la rue.
03:04 On était contents. Hugue avait le succès qu'il a toujours eu, du coup.
03:09 - Il a toujours eu, d'ailleurs. - Moi, j'étais obligé de m'accrocher un peu plus que lui, mais c'est pas grave.
03:14 Et j'étais content d'aller passer le 14 juillet, de voir toutes les jolies filles qui dansaient devant l'église de Saint-Germain-des-Prés.
03:21 - Là, Chantal, elle fait un peu la gueule. C'est pas grave.
03:26 - Non, non, j'en connaissais pas. - Oui, mais quand même.
03:30 - Il y a un moment, il y a une femme qui dansait, je sais pas quoi. Bref, elle me cogne l'épaule. Je perds l'équilibre.
03:38 Je manque de tomber. Je me raccroche à Hugue, qui était juste à côté de moi.
03:43 - C'est pas ça, il dit que c'est pas ça. - Le mari de la bonne femme arrive et puis il dit, il y a un truc qui va pas ici.
03:47 Qu'est-ce qui se passe ? Et tout. Hugue s'interpose pour pas... Il voit que le type voulait me filer une claque dans la fonction.
03:54 - Ah oui, ah oui. - Ou un coup de poing, j'en sais rien.
03:56 - Et Hugue s'est interposé et c'est lui qui a pris la claque.
04:01 - C'est un vrai point. - Un vrai point.
04:06 - Je me souviens, peut-être que c'est une autre fois, parce que tu sais, avec l'âge, on oublie un petit peu ces choses-là.
04:14 Une fois, tu avais embrassé une fille sur la bouche dans la rue.
04:19 - Ah ouais ? - Que tu connaissais pas. - Ah, c'était pas celle-là.
04:24 - Et je crois que c'est le bonhomme qui a cru que c'était moi qui l'avais embrassé.
04:29 - Ah voilà, il y a eu ça aussi.
04:31 - Je me suis interposé et j'ai pris le coup. - T'as pris le coup quand même.
04:38 - C'est dangereux de notre amie. - Ça a été un coup de poing.
04:41 - Ah ouais, quand même. - C'était au 14 juillet suivant, ça.
04:45 - Je comprends pourquoi on l'appelle Jean-Jacques Demout.
04:49 - C'est vrai, c'est vrai. - C'est toujours Demout.
04:52 - Je suis toujours celui qui défend celui qui est attaqué.
04:55 - C'est ça. - C'est dans ma nature.
04:57 - Hugues, c'est une carrière incroyable, Hugues Offray.
05:00 C'est en 61 que vous sortez le son qui va propulser votre carrière, "Santiano".
05:04 Après, il y a eu plein d'autres titres derrière.
05:07 C'est vrai qu'on a l'impression que vous avez toujours été là.
05:10 Il n'y a pas eu de moment de creux, de trucs.
05:13 Vous avez toujours fait votre carrière tranquillement.
05:16 C'est vrai qu'on l'a vu, on a vu l'accueil du public. C'est incroyable.
05:20 - Oui, tranquillement, oui.
05:23 Moi, en fait, l'explication, tu demandais s'il y avait un secret.
05:27 Le secret, c'est que, contrairement à ce que tous les gens pensent,
05:30 je n'ai jamais imaginé, étant adolescent, à 14, 15, 16 ans,
05:35 que je deviendrais chanteur populaire.
05:38 Jamais. Je voulais être... J'étais beaucoup plus modeste que ça.
05:41 Je voulais devenir un simple peintre comme Van Gogh.
05:45 (Rires)
05:47 - Hans Kruger ou Cézanne étaient mes idoles.
05:50 Je ne savais pas, je n'avais jamais mis les pieds dans un musical.
05:53 Donc, je suis toujours resté un peu un marginal.
05:56 Je suis devenu ce que je suis par hasard et par nécessité.
06:01 C'est la définition de la création de l'univers par le prix Nobel de médecine,
06:06 Mono, qui... Le hasard et la nécessité ont fait de moi un chanteur.
06:11 - Il a fait plein de... - Donc, je suis toujours un peu en marge.
06:14 - Alors, Hugues, vous avez fait l'Eurovision aussi avec le Luxembourg en 64.
06:18 Vous avez terminé 4e à égalité avec la France, d'ailleurs.
06:21 - J'étais 3e, en fait. - Ah oui ?
06:23 (Rires)
06:25 - Seulement, seulement, seulement, seulement, je représentais, moi, RTL.
06:29 Et le garçon en question, dont tout le monde a oublié le nom, y compris moi,
06:33 je ne me souviens plus comment il s'appelait, il était...
06:36 Il représentait quoi ? Monaco. - Ah oui, d'accord.
06:40 - Et Pierre Delanoë, au moment de... On était ex-Eco, exactement ex-Eco.
06:44 Et Delanoë m'a dit "On va mettre Monaco, parce qu'on ne peut pas mettre Monaco
06:49 battu par RTL, c'est impossible." Donc, ils ont mis 3e Monaco et 4e Hugo Frère RTL.
06:57 - D'accord. Vous voyez que ça m'a gouillie. - Je viens d'établir la vérité.
07:00 - Il y avait déjà des arnaques à l'époque.
07:03 Vous avez récemment chanté pour le pape François, en février dernier.
07:06 - Oui, j'ai été reçu par le pape, c'était tout à fait inattendu.
07:10 On ne va pas parler trop de ça, mais j'ai été... Comme vous pouvez imaginer,
07:17 dans le midi, quand on parle de quelqu'un qui est un peu vieux, on dit "Oh, tu sais,
07:21 j'ai vu le pape, mais il est très fatigué." Fatigué, ça veut dire qu'il est vraiment...
07:27 On m'avait dit "Soyez bref." Alors, pour être bref avec une chanson
07:30 qui dure minimum 3 minutes, il faut retirer au moins 2 minutes et demie.
07:37 - Oui, c'est ça. - Donc, j'ai dit "Qu'est-ce que je peux faire ?"
07:39 et je vais lui chanter le dernier couplet d'une chanson que j'aime beaucoup
07:44 parce qu'on m'a dit que Brassens avait dit qu'il aurait aimé l'écrire.
07:50 C'est la chanson "Le petit âne gris". Il raconte l'histoire d'un animal
07:55 qui a travaillé toute sa vie dans une ferme et à la fin de sa vie,
07:59 la ferme a été vendue et le pauvre âne est fini tout seul et il meurt dans une écurie tout seul.
08:08 Et un curé d'Alsace, le père Joseph de Stille, à côté de Strasbourg, m'a dit un jour
08:17 "J'aime beaucoup vos chansons, mes enfants aiment beaucoup vos chansons,
08:20 mais vous les faites pleurer. Vous faites pleurer avec Céline, avec Stuball,
08:24 avec Adieu Monsieur le Professeur, avec Le petit âne gris. C'est pas bon, ça ?"
08:28 Alors je suis rentré chez moi, j'ai dit "Mon père Joseph, je vais réfléchir".
08:32 Et j'ai écrit, mais alors en quelques minutes, ce qui est extraordinaire pour moi
08:37 parce que je suis très lent, j'ai écrit les quelques vers que je vais vous dire.
08:41 "Enfants inconsolables, de grâce ne pleurez plus. Dans cette modeste étable,
08:48 votre âne est revenu. Dans la nuit de Noël, réchauffez l'enfant nu, réchauffez l'enfant Jésus."
08:56 Voilà.
08:58 [Applaudissements]
09:02 C'est le dernier couplet, nouveau couplet d'une chanson que j'ai écrite il y a 40 ans
09:07 et que maintenant je chante avec ce dernier couplet.
09:10 Je dis merci au père Joseph, que je salue.
09:14 - Je vous salue également.
09:16 - Eu de 94 ans, il y a une chose qui est sûre, c'est que vous n'êtes pas prêt de vous arrêter.
09:19 Vous avez confié "Je ne prendrai jamais ma retraite parce que je n'ai jamais travaillé.
09:22 Je chante et je joue de la musique".
09:24 Vous êtes un peu comme Bernard Montiel.
09:26 [Rires]
09:28 Donc je m'amuse même si je suis payé pour m'amuser.
09:30 C'est vrai. Vous avez dit "Je m'amuse même si je suis payé pour m'amuser".
09:35 - Mais je pense que les artistes, principalement ceux qui sont instrumentistes,
09:40 ou les peintres ou les sculpteurs, je ne veux pas dire que ce sont des escrocs,
09:43 mais ce sont quand même un peu des hypocrites parce qu'ils passent leur temps à s'amuser.
09:48 On dit "Je joue du piano", on dit "Je joue de la guitare",
09:52 on dit "Je joue une pièce au théâtre", on joue un rôle au cinéma.
09:57 C'est un métier de gens qui jouent. On est payé pour jouer.
10:01 Alors je trouve que c'est beaucoup... Non, je respecte trop les travailleurs.
10:05 Vous savez d'où vient le mot "travail" ?
10:08 - Tripalium. - Personne ne le sait.
10:10 - Tripalium. - Je vais vous le dire.
10:11 C'est un mot qui date du Moyen-Âge en français,
10:15 qui indique un instrument de torture.
10:19 - À trois têtes. - Ah oui !
10:21 On faisait subir aux gens pour leur faire avouer des péchés qu'ils n'avaient pas faits.
10:25 Le travail est une torture.
10:28 Et c'est ces gens-là, ceux qui travaillent et qui souffrent, qui ont droit à la retraite.
10:32 Pas les artistes.
10:34 - Quand je vais expliquer ça à mon fils, le travail c'est une torture.
10:37 (Rires)
10:40 Déjà que c'est compliqué. C'est vrai qu'il a raison, on dit "Je joue au tennis".
10:44 Vous, vous jouez au con, par exemple. (Rires)
10:47 - Mais ça paye. - Mais ça paye.
10:49 - Vous passez le temps à rigoler.
10:52 Donc c'est que vous vous amusez.
10:54 Si vous vous amusez, vous ne travaillez pas.
10:56 - Je vous jure que c'est vrai. - Alors pas de retraite.
10:58 - C'est vrai. (Rires)
11:00 Alors, on a parlé énormément de votre femme, Hugues,
11:04 parce que vous avez 45 ans d'écart.
11:06 Elle, vous vous êtes rencontrée dans le TGV, Genève-Paris, en 2005.
11:10 C'est beau, ça. - Oui.
11:12 Puis on s'est parlé. Vous voyez, pendant trois ans.
11:15 - Et comment vous l'avez rencontrée dans le TGV ? Elle était assise à côté de vous ?
11:17 - Elle m'a rencontrée comme ça.
11:19 Avec son parrain qui était là, qui m'a reconnu,
11:22 qui m'a demandé un petit autographe, que je lui ai donné volontiers.
11:25 Quand j'ai vu Muriel, c'était le coup de foudre.
11:28 - Oui. - Le coup de foudre.
11:30 La beauté de la jeunesse, voilà, vous la voyez.
11:33 - C'est incalibre. - Vous êtes beau aussi.
11:36 - Mais j'étais marié père de deux enfants.
11:38 J'avais juré à ma femme que jamais je ne me divorcerais.
11:41 C'est ce que j'ai fait.
11:43 Et les années ayant passé, la mère de mes enfants, donc Hélène, étant décédée,
11:49 j'ai dit à Muriel, ça fait maintenant 25 ans qu'on se connaît,
11:53 et qu'on était ensemble, elle me suivait en tournée.
11:56 Je lui ai dit, maintenant, à ton tour d'être assise à côté de moi, je t'épouse.
12:02 - C'est beau, ça. - Marié à Marly le Roi,
12:04 avec le père Joseph, pour qui j'ai écrit la fin du petit Ingrid, qui est éternelle.
12:10 - Ah ! - Attends, je termine avec ça.
12:13 Je me suis engueulé par le curé, parce qu'il m'a dit,
12:16 vous savez ce que vous avez fait ? Vous avez ressuscité l'âme.
12:20 Je lui ai dit, oui, mais vous n'avez pas le droit, il n'y a que Dieu qui peut ressusciter.
12:25 - Ça va. - J'ai été engueulé.
12:27 - Vous étiez célibataire tous les deux quand vous vous êtes rencontrés, dans le train.
12:31 Moi, j'ai eu un petit coup de foot pour le contrôleur Pedro un jour.
12:35 - C'est le même que le prof de sport ? - Dans le train, oui.
12:38 - C'est fou, c'est une belle histoire, sans rigoler. - C'est magnifique.
12:41 - C'est fou. Et c'est 28 ans après votre rencontre que vous vous êtes mariés.
12:45 - Elle est belle, comme tout le monde. - Vous aussi, vous êtes beaux.
12:48 Vous êtes beaux tous les deux. Elle a un beau couple.
12:51 C'est vrai qu'elle a 49 ans, Nouriel. 45 ans vous séparent, mais c'est vrai que…
12:55 - Je n'aime pas quand on… Moi, je n'aime pas les anniversaires.
12:59 - Moi aussi, je déteste ça. - C'est pour les enfants, les anniversaires.
13:02 - Oui, exactement. - Quand ils sont adultes, c'est fini.
13:06 - Ça y est, je suis d'accord. - Tu es d'accord ?
13:09 - Bien sûr. - Bon anniversaire.
13:11 - Jamais, jamais, jamais. Franchement, jamais.
13:15 Vous aviez des invités incroyables à votre mariage.
13:18 Il y avait Renaud, il y avait Jean-Luc Reichmann.
13:21 Jean-Luc, d'ailleurs, que j'embrasse, que j'aime aussi très fort.
13:24 Jean-Luc qui est un amour de mec aussi.
13:26 Il y a une rumeur qui vous a particulièrement agacé à l'époque.
13:29 On vous accusait d'être polygame et d'aimer deux femmes en même temps.
13:32 - Non, ça, jamais. - Ça, jamais, je le sais.
13:34 - Ça, j'ai jamais été polygame.
13:36 C'est-à-dire que ma femme était à la maison, s'occupait des enfants.
13:39 Et moi, j'habitais avec Muriel.
13:42 Et voilà, je dis à ma femme, je te mens pas.
13:46 - Oui, c'est ça. - On trompe quand on ment.
13:49 - Exactement. - Je ne vais pas mentir.
13:51 Mais voilà, je vivais avec Muriel.
13:54 Mes enfants étaient au courant.
13:56 Mais je ne vivais pas avec les deux. - La polygamie.
13:59 - Exactement. - Je ne vais pas donner de détails,
14:01 mais je ne vivais pas avec les deux.
14:03 - Vous avez pris position sur plein de choses, sur Aya Nakamura.
14:06 Vous avez dit que ça ne vous dérangeait pas
14:08 qu'elle soit pressentie pour chanter à l'ouverture des JO de Paris.
14:11 Vous trouvez ça...
14:13 Vous avez dit que vous étiez pour, à la limite,
14:16 que Aya Nakamura chante pour...
14:18 - Moi, je suis pour la liberté de confiance.
14:20 Les gens doivent faire selon leur conscience.
14:22 S'ils pensent qu'ils font le mal et qu'ils le font quand même,
14:25 ce n'est pas bien.
14:27 Mais s'ils ne savent pas que c'est...
14:29 Bon, moi, liberté de conscience, je visais tranquille.
14:32 - À la fin de l'année 2022,
14:34 vous avez fait une chute qui vous a envoyé à l'hôpital.
14:36 Pendant ces 7 jours, vous nous avez dit
14:38 que l'arrivée approche, et vous avez confié
14:41 avoir tout prévu en matière d'héritage
14:43 afin que votre famille ne se déchire pas
14:45 après tout ce que vous entendez sur les héritages.
14:47 - Oui, oui. Quand je vois les histoires de Long,
14:50 les histoires de Johnny, tout ça, je ne supporte pas.
14:52 Et donc, quand ma Hélène est décédée,
14:55 j'ai dit, maintenant, je suis libéré de toute promesse.
14:59 Je vends ma maison de Marne-la-Coquette
15:02 que j'ai habitée pendant 45 ans.
15:04 Johnny, je l'ai habité pendant 10 ans seulement.
15:06 Et quand les gens me disent, "Vous habitez à côté de Johnny",
15:08 je dis, "C'est Johnny qui habite à côté de moi."
15:10 - C'est vrai. C'est vrai.
15:12 - Et donc, j'ai vendu la maison à un certain prix.
15:16 J'ai donné tout l'argent à mes enfants
15:18 pour qu'ils fassent des travaux,
15:20 pour pouvoir faire une ferme
15:22 où on pourrait avoir des chambres d'hôtes.
15:24 Parce que j'ai dit, s'il n'y a pas de chambre d'hôtes
15:26 dans 5 ans, vous la vendez parce qu'elle coûte
15:28 trop cher. Parce que, vous savez,
15:30 dans les fermes, on mange bien.
15:32 Moi, j'ai mangé quand même quelques millions
15:34 dans ma ferme. Parce que ça coûte cher, une ferme.
15:38 - Bien sûr.
15:39 - Et donc, j'ai tout donné à mes enfants, la ferme.
15:42 Ma fille Marie, maintenant, y habite.
15:44 Et je suis très heureux qu'elle soit là.
15:46 Elle aura pu être à côté de sa maman
15:48 à la fin de sa vie. Et voilà.
15:51 Et puis, moi, j'ai plus de soucis avec ces armes.
15:55 Maintenant, je travaille pour Muriel.
15:58 Muriel.
15:58 [Musique]

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