• il y a 8 mois
Retrouvez Cyril Hanouna désormais le samedi et le dimanche dès 18h50 pour Face à Hanouna !


Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.

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Transcription
00:00 J'ai envie de démarrer cette émission directe parce qu'il y a une info qui a fait le buzz dans TPMP cette semaine et qui a fait le buzz un petit peu partout.
00:06 Cette info, c'est les ménages français détiennent en moyenne un patrimoine net de 446 000 euros.
00:14 Donc dans TPMP, j'ai fait ma petite enquête. J'aimerais la refaire auprès des personnes de face à...
00:23 Alors pour la plupart, elles sont plus jeunes que dans TPMP. Donc normalement, plus petit patrimoine.
00:28 Mais on va refaire aussi le patrimoine des gens de TPMP.
00:32 Parce que j'ai pas envendu. Et je sais qu'il y a des menteurs, Benaim. Tu as sous-estimé ton appartement.
00:36 Donc on va démarrer par Gautier Lebray qui vient de se marier.
00:42 Ton patrimoine, 446 000 euros, moins ou plus ?
00:45 – Beaucoup moins, j'ai rien. Je ne suis pas propriétaire. Je n'ai même pas le permis, donc je n'ai pas de voiture.
00:50 – Ah ouais ? T'as un slip quand même.
00:52 – Je n'ai rien du tout. Les poches sont trouées.
00:55 Donc là, je viens un peu le week-end pour essayer d'arrondir les fins de mois.
00:58 Alors lui, je peux vous dire... T'as quel âge ?
01:01 – 28. – Il aime l'argent.
01:02 – Comment vous savez ça ?
01:04 – Je le sais. – Mais personne ne déteste l'argent. C'est faux.
01:07 Quelqu'un qui va vous dire "j'ai pas envie de gagner d'argent"...
01:09 – Ah ben moi. – Non ?
01:10 – Bien sûr. [Rires]
01:12 Parce que vous en avez beaucoup. – Il peut en donner plus pour vous.
01:15 – Vous n'avez pas envie d'en donner. C'est différent.
01:17 – Il fait un peu la cerise, le groupe à main.
01:19 – Pas mal, ça s'en est collé.
01:21 Vous partez direct... Quand est-ce qu'il s'y se passe ?
01:23 – Non, mais c'est en hommage à Marc Vérin.
01:25 – À quoi ? – Marc Vérin.
01:27 – Marc Vérin, pourquoi ?
01:27 – Parce que la semaine dernière, nous parlions fruits.
01:29 Donc j'ai décidé de mettre un peu... En hommage aux fruits.
01:32 – Très bien. Là, on va parler argent.
01:34 La semaine prochaine, je viendrai avec des biasses.
01:35 [Rires]
01:37 Ça, ce sera fait. Donc non, rien. Rien. Rien. Zéro.
01:40 – J'ai envie d'acheter un appartement.
01:41 L'objectif est d'acheter un appartement pour agrandir la famille.
01:44 – Ah oui. Ah !
01:46 – Il y a eu papa dans maman ? [Rires]
01:50 – La semaine dernière, vous nous demandez déjà
01:51 si on faisait l'amour sur les copies de ma femme.
01:53 Ça, il faut un peu... – Ah, c'est vrai ? Non, non.
01:54 – Alors, vous l'avez fait, cette semaine ?
01:55 [Rires]
01:58 – J'ai tourné le bâton. [Applaudissements]
02:00 – Quoi ? Attendez.
02:02 – J'ai tourné le bâton. – Donc vous n'avez rien ?
02:04 – Je n'ai rien, mais je sens que grâce à vous, la donne va changer.
02:07 – Ah, franchement, oui. Je vous affirme que oui.
02:10 – Vous m'affirmez que oui ?
02:10 – Le talent, c'est vous. L'oseille, c'est moi.
02:12 [Rires]
02:13 – Eh bien, on va aller très loin, alors.
02:15 – Vous venez de ma loge, c'est exactement ce que je lui ai dit.
02:16 – C'est vrai ? – Je lui ai dit, toi, le talent, l'oseille,
02:19 c'est moi. Tu me laisses faire.
02:20 – Vous m'avez dit très... J'ai envie de faire de toi un homme riche.
02:22 – Oui, c'est vrai, en plus.
02:23 – La conversation a commencé comme ça.
02:24 – Je vous jure que c'est mal.
02:25 – C'était l'une des conversations les plus intéressantes de ma vie.
02:27 [Rires]
02:29 – C'est con, ça arrive avec des bravures.
02:31 [Applaudissements]
02:31 C'est con, en plus, c'est vrai.
02:33 – C'est vrai, en plus, c'est vrai.
02:34 – Quoi, je t'ai dit la même chose, maintenant ?
02:35 – Elle m'a dit, je vais te faire une fleur, je vais faire de toi un homme riche.
02:37 Même si t'as pas le talent, je vais le faire comme toi.
02:39 [Rires]
02:40 – Et alors, c'est vrai ?
02:40 – Ouais, sans talent.
02:41 [Rires]
02:42 – Donc, avec le talent...
02:43 – Je vous jure, c'est vrai.
02:44 Et avec, j'avais même sorti la calculette.
02:46 Je lui ai dit, attends, bon alors...
02:47 [Rires]
02:48 Tu te rappelles ?
02:49 – Ouais.
02:50 – Combien tu veux ?
02:51 – 0,10.
02:51 – Non, mais c'était incroyable.
02:52 – T'as quel âge, Gauthier ?
02:53 – 28.
02:53 – Il a déjà demandé la...
02:54 – 28.
02:55 – 28 ? Non, non, ben...
02:56 [Rires]
02:58 Et tu crois encore au Père Noël à 28 ans ?
03:00 – Pourquoi tu me dis ça ?
03:01 – Ben, comme ça !
03:02 – Non, je crois pas au Père Noël, mais je crois à Cyril Hanouna.
03:04 – Merci !
03:05 [Rires]
03:06 [Applaudissements]
03:12 – Je t'aime, Gauthier ! Je t'aime, Gauthier !
03:14 – Je t'aime, Gauthier !
03:15 – Je t'aime, Gauthier !
03:16 – Je t'aime, Gauthier !
03:17 – Oh là là !
03:18 – On n'aura pas du tout.
03:19 – Les gars, on en reparlera dans 10 ans.
03:21 – On verra.
03:22 – On verra, tu vois.
03:23 – Gauthier, fais-moi plaisir.
03:24 – Oui.
03:25 – Procrétaire de lundi.
03:26 – Laisse-moi te parler avec quelqu'un.
03:27 [Rires]
03:28 – On va s'aller sur l'Ojikimo, là.
03:29 [Rires]
03:30 – C'est parti.
03:31 Benaim, on le sait.
03:32 Alors, Benaim, je rappelle, elle a un appartement 80 mètres carrés.
03:35 – Ah non, 70 mètres carrés.
03:36 – Benaim, arrête.
03:37 – Ah non, je te jure, 70 mètres carrés.
03:38 – Et le petit Kajibi, tu le comptes pas.
03:39 [Rires]
03:40 – Et même, très exactement, il fait 69 mètres carrés.
03:42 – 69 mètres carrés ?
03:43 – Oui.
03:44 – C'est pour ça que... 69 mètres carrés ?
03:46 – Oui.
03:47 – Pile-poil.
03:48 [Rires]
03:49 – Benaim, toujours aussi coquine.
03:50 [Rires]
03:51 – Comme par hasard.
03:52 – Quand elle a posé un truc à 70, elle dit "non, je veux 69".
03:54 [Rires]
03:55 – Merci.
03:56 – Sans déconner.
03:57 – À l'habitru du Kamasutra.
03:58 [Rires]
03:59 – Alors, Benaim, donc, 70 mètres carrés.
04:02 J'arrondis.
04:03 – Oui, arrondissons.
04:04 – 70, où tu es, Benaim, sache-le, tu es assise.
04:08 – Oui, assise.
04:09 – Non, non, tu es assise.
04:10 – Ouais.
04:11 – Tu es assise.
04:12 – Je n'ai pas terminé de le payer.
04:13 – Benaim, tais-toi.
04:14 – Sur un Mago.
04:15 – Écoute-moi, tu es assise sur un petit Mago.
04:16 [Rires]
04:17 – Benaim, tu es assise sur 800 000 euros.
04:19 – Non.
04:20 – Benaim, arrête, arrête.
04:21 – Moi, je veux bien, occupez-vous de mon appartement.
04:23 – Je te dis, assise, c'est 11 000 du mètre tous les jours.
04:26 – Là où je suis ?
04:27 – Donc, 770 000 euros, crois-moi, arrête un peu.
04:29 Arrête un peu.
04:30 – Moi, je veux bien, Cyril, attendez.
04:31 – Alors, tu l'as acheté toute seule ou avec Patrick ?
04:33 – Non, toute seule.
04:34 – Il habite chez toi ?
04:35 – Oui.
04:36 [Rires]
04:37 – Mais il est parti Michel Blanc, ton mec, ou quoi ?
04:39 [Rires]
04:40 – Moi, j'habite chez une copine, mais sans déconner, c'est quoi ça ?
04:42 – Non, parce qu'on s'est rencontrés après que j'avais cet appartement.
04:44 – Il participe.
04:45 – Et lui, non ?
04:46 – Ben, lui, il vit sa vie, il a…
04:48 – Il loue une…
04:49 – Je sais qu'il a un petit truc, je ne dirai rien, un petit truc.
04:52 Une garçonnière.
04:53 – Non, un garçon.
04:54 – Je n'ai pas envie d'en parler, ça serait bien de la tenir.
04:56 – Non, non, une garçon.
04:57 – Donc, 770 000.
04:58 – Plus, tu dois avoir un PEL, un truc comme ça.
05:01 [Rires]
05:02 – Benaim, ne me mens pas, Benaim.
05:03 – Je travaille pour les enfants, PEL, je suis abonnée, j'ai besoin d'un PEL.
05:08 – Ne me mens pas, Benaim, je me suis renseignée depuis lundi.
05:10 – Alors, je mets tous les mois 150 euros sur un PEL.
05:13 – Non, ce n'est pas vrai.
05:14 – Mais ce n'est pas considéré comme patrimoine.
05:16 – Mais excuse-moi, vas-y, la John Lennon, là, c'est bon.
05:19 [Rires]
05:20 – Non, mais ce n'est pas considéré comme patrimoine.
05:22 – C'est bon, là, non mais deux minutes.
05:24 – Elle va garder ses lunettes toute l'année, toutes les mi-juin.
05:26 – Non, mais c'est ça.
05:27 – Oui, dites-moi.
05:28 – Je mets tous les mois 150, enfin, j'ai commencé au mois d'août de cette année.
05:31 – A 202 ans, donc 202 x 150.
05:33 – Non, j'ai commencé en août, là.
05:34 – Donc, pourquoi tu as mis 150 balles ?
05:36 – Ben, je me suis dit que c'était bien de se constituer un PQ.
05:38 – C'est pour ton fils ?
05:39 – Ben oui.
05:40 – Oui, mais ton fils, il a 52 ans.
05:41 – Non, il a 23 ans.
05:42 – Oui, mais c'est bientôt la retraite, là, pour lui.
05:44 – Mais non, me fous.
05:45 – Mais ça ne sert plus à rien, en plus, les PEL,
05:46 parce qu'aujourd'hui, au niveau des taux,
05:47 si c'est pour investir dans l'immobilier…
05:49 – Ah, mais sérieux.
05:50 – Non, mais elle, elle est puisseau, elle est conseillère de père.
05:54 Non, mais elle, ça n'importe quoi.
05:56 – On parle de 150 boules par mois, ça n'a pas non plus…
05:58 – Non, mais non, mais…
05:59 – Pour mon fils, pour…
06:00 – Alors, Benaim, tu as autre chose.
06:01 – Ah non, je te jure, non, j'ai rien d'autre.
06:02 – Benaim, tu as un petit…
06:03 – Un livret, un Twingo.
06:04 – Tu as un petit PQ.
06:05 – Ah non, je te jure que non.
06:06 – Le Twingo, c'est moi qui te l'ai trouvé.
06:07 – Oui, en plus.
06:08 – Donc, tu l'as rendu.
06:09 – À l'époque d'Europe 1.
06:10 – Oui, tu l'as rendu.
06:11 – Encore un Twingo qu'à l'époque d'Europe 1 ?
06:14 – Ben oui.
06:15 – Tu me mens, Benaim, tu me mens.
06:16 – Non, non, écoute.
06:17 – Tu me mens, Benaim, tu me mens.
06:18 – Non, elle a un chien.
06:19 – Ah, je dis un chien.
06:20 – Ben, tu le vends.
06:21 [Rires]
06:22 – Tu le vends.
06:23 – 1000 euros.
06:24 – Ça suffit maintenant.
06:25 – Elle est toute jolie.
06:26 – Bon, Benaim, donc c'est entre 770, entre 800 000 euros son patrimoine.
06:30 – Ah, là, le voici celui-ci, là.
06:32 [Rires]
06:33 – L'homme de gauche.
06:34 [Rires]
06:35 – Voici.
06:36 – L'ami de François Hollande.
06:37 [Rires]
06:39 – Voilà, allez, c'est parti.
06:40 Donc, on y va.
06:41 Roste.
06:42 – Pas sa table.
06:43 – Attention, Roste, sache que quand tu peins, ils le savent ici.
06:46 – Oui.
06:47 – Gilles, tu peux lui expliquer la percée.
06:48 – Il a déjà les réponses.
06:49 – Oui, il a les réponses.
06:50 – Ah non, mais je me doute, je me doute.
06:51 – Parle tout de suite de la voiture, Roste.
06:52 [Rires]
06:53 – De la Rolls, c'est garé de Rolls.
06:54 – Parle tout de suite de tout, Roste.
06:55 – Parle tout de suite du cabriolet.
06:56 – Les vestes, les vestes sur mesure, etc.
06:57 – Attends, parles, Simon.
06:58 – Ah non, moi, je suis très franc là-dessus, je suis très franc.
06:59 – Si tu l'as acheté à l'étranger, tu le dis aussi.
07:00 [Rires]
07:01 – Et les comptes en Suisse aussi, hein.
07:02 – Parle tout de suite.
07:03 – Alors ?
07:04 – Ah, j'aurais adoré.
07:05 – Parle tout de suite du restaurant logique.
07:06 – Non, le plus beau patrimoine, c'est mes enfants.
07:07 – Ah, bien joué.
07:08 [Applaudissements]
07:09 – Non, non, non, non, non.
07:10 – C'est nul.
07:11 – Allez, déconne toi.
07:12 – C'est nul.
07:13 – Non, c'est vrai, c'est vrai.
07:14 – C'est nul, tu sens ça.
07:15 – C'est nul, tu sens ça.
07:16 – Laissez-le, mec, arrêtez.
07:17 – Laissez-le.
07:18 – Qu'est-ce que c'est que cette réponse ?
07:19 – On va vous endormir avec ça.
07:20 – Allez, dis la vérité.
07:21 – Tu veux les vendre, tes enfants, connard ?
07:22 [Rires]
07:23 – En fait, c'est même pas très sympa pour ses enfants.
07:24 – Allez, mon Roche.
07:25 – Allez, on veut des petits enrolés.
07:26 – Non, mais moi, j'ai rien en immobilier, absolument rien.
07:27 – Pour moi, du coup ?
07:28 – J'ai pas mal de dettes.
07:29 – Non.
07:30 – Oui, oui.
07:31 – Ah, merde.
07:32 – Oui, parce que j'ai passé, j'ai passé un an,
07:33 j'ai passé un an en immobilier.
07:34 J'ai passé 20 ans à m'occuper des jeunes dans les quartiers,
07:49 à faire beaucoup de projets auprès des familles les plus démunies,
07:53 les jeunes qui étaient en difficulté.
07:55 – Donc, tu as des dettes ?
07:56 – Beaucoup.
07:57 – Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
07:58 – Ouvrir un Tipeee, un truc.
07:59 – Si tu veux me les rembourser, y'a aucun problème.
08:00 [Rires]
08:01 – On a quelqu'un qui va très vite quitter l'émission.
08:06 [Rires]
08:07 Je me demande, non, non, t'as rien, mon Roste, t'as rien.
08:10 – Absolument rien.
08:11 J'ai une voiture, mais à part ça, voilà.
08:15 – T'arrives, tu t'occupes de tes enfants.
08:17 Donc, toi, t'es pas du tout dans les 446 000 euros de…
08:19 – Mais non, mais c'est pour ça que je disais d'ailleurs à l'équipe hier que,
08:23 enfin, on a plein de gens, enfin, c'est complètement faussé, parce qu'on a 10 % des personnes
08:30 qui détiennent à peu près 54 % des richesses du pays.
08:34 – Pourquoi tu te tournes vers Benaim ?
08:35 – On a l'humeur.
08:36 [Rires]
08:37 – Non, il se tourne plutôt vers vous.
08:38 – Le médian, c'est 180 000, je crois.
08:40 – Ben oui, c'est compliqué.
08:42 Et en plus, vous avez le 2 % qui a encore plus.
08:48 Donc, c'est très inégal.
08:50 – C'est bien débrouillé pour ne rien dire.
08:51 – Avec tous ces trucs et tout, là.
08:52 – Il est malin.
08:53 – Non, mais je vous le dis, moi, j'ai rien.
08:54 Non, mais j'aurais adoré.
08:55 – Roste, t'as ta carte.
08:56 – J'ai fait l'erreur d'ailleurs de ne pas faire comme vous.
08:57 – T'as une carte de quelle couleur ?
08:58 – Il a vraiment bossé avec François Hollande.
08:59 – J'ai une carte de quelle couleur ?
09:00 – Oui.
09:01 – Ah ben, elle est grise.
09:02 – Gin, ah, grise.
09:03 – Grise, c'est quoi ?
09:04 – C'est une business card.
09:05 – Ça veut rien dire, la mienne est grise.
09:06 – Business card.
09:07 – Ah ouais.
09:08 – Grise ou platine ?
09:09 [Rires]
09:10 – C'est pas pareil, là.
09:11 – Mais je compte sur vous pour avoir la platine, justement, Anoula.
09:12 – C'est fait.
09:13 – Bon, ben, écoutez.
09:14 – Je vais m'occuper de lui.
09:15 – Ah ouais ?
09:16 – À quoi ?
09:17 – Gauthier, il s'inquiète parce que le gâteau…
09:18 [Rires]
09:19 – Si vous dites ça à tout le monde…
09:20 [Rires]
09:21 – Il voit que…
09:22 – C'est au travers, ça a été droit.
09:23 – Il faut vous dire ça à tout le monde.
09:24 – Non mais Cyril peut s'occuper de tout le monde, en vrai.
09:25 – Ben, regarde-toi là, Cyril.
09:26 – Moi, je n'ai rien.
09:27 – Attention, on est en l'air.
09:28 – On est en l'air, j'annonce, on est en l'air.
09:29 – Fais gaffe, parce que là…
09:30 – Fais gaffe, je te préfère.
09:31 – Moi, je préfère des gouttes.
09:32 – C'est pas pareil.
09:33 – C'est pas pareil.
09:34 – J'ai 24 ans.
09:35 – Et alors ?
09:36 – Oui, mais t'as déjà des bailles.
09:37 – T'as rien que la garde-robe.
09:38 – Alors ?
09:39 – Non, mais je m'occupe pas de ça.
09:40 – Allez, Béné, mais…
09:41 – Ta garde-robe, elle peut te compter.
09:42 – On peut raconter les fringues aussi, fais gaffe.
09:43 – Non, je peux pas.
09:44 – Ta garde-robe, elle peut te compter.
09:45 – C'est indécent.
09:46 Je respecte trop les Français, j'ai pas envie d'être indécent.
09:47 – Ah ouais ?
09:48 – Sur des sommes qui sont…
09:49 – Ça coûte cher, cette robe-là.
09:50 – Non, mais c'est pas pareil.
09:51 – C'est pas pareil.
09:52 – C'est pas pareil.
09:53 – Ça coûte cher, cette robe-là.
10:04 – C'est un dessin.
10:05 – Ah ouais ?
10:06 – Sur des sommes qui sont…
10:07 – Ça coûte cher, cette…
10:08 – C'est répandu, tu vois.
10:09 – Bah, pour être très honnête, on me l'a prêtée.
10:10 – Ah ouais ?
10:11 – Bah, rendez-le vite.
10:12 – Une maison de presse qui me l'a prêtée.
10:13 – T'entends comment, ça, "prêter"?
10:14 – Une maison de presse qui me l'a prêtée.
10:15 – C'est qui, c'est Andros ?
10:16 [Rires]
10:17 – Oh, Julien Bernaise, on sait, il est bourré aux as.
10:18 – Bon, il joue pas de jeu, tout ça.
10:19 Il y a que les gens de TPMP.
10:20 – Elle a 24 ans.
10:23 – On se dit ce qu'on s'est dit dans la loge, tous ?
10:27 – Alors, allez-y.
10:28 – Non, je balance pas.
10:29 – Très bien.
10:30 – Mais là, tu…
10:31 – Alors, balance-le-moi dans l'oreille, je le dirai pas.
10:32 – Non, non, tu vas le dire.
10:33 – Celle-là, il a qu'une part.
10:34 – Mais alors, Cyril…
10:35 – Je me jure.
10:36 – Cyril, c'est une embrouille de famille, ça appartient à ses cousins, sa mère, son père.
10:37 – Mais non, pas du tout.
10:38 – Il y a des procès, c'est compliqué.
10:39 – On s'en fout.
10:40 – On lui a dit de lui en parler.
10:41 – Il y a combien d'oseilles, bordel ?
10:43 – Mais non, mais c'est en train de me créer encore plus de problèmes.
10:44 C'est génial.
10:45 – Mais tu dis rien, tu dis rien de moi.
10:46 – Alors, là…
10:47 – Non, je vais être très honnête.
10:48 – Je ne dirai rien.
10:49 – Voilà.
10:50 – Non, je peux être honnête.
10:51 – Elle va le dire toute seule.
10:52 – Dites-le toute seule.
10:53 – Non, j'ai commencé à travailler très jeune, donc j'ai un peu investi en immobilier,
10:54 voilà.
10:55 – Il paraît que vous avez plusieurs appartements.
10:56 – Mais j'ai pas d'actifs.
10:57 – Mais là où t'as investi, il faut avoir…
10:58 – C'est ce qu'on m'a demandé de ne pas répéter.
10:59 – Non, j'ai commencé à travailler à 14 ans.
11:12 – Il paraît que vous avez plusieurs appartements, c'est ce qu'on m'a demandé de ne pas répéter
11:14 Valérie Bénahim.
11:15 – Non, j'ai…
11:16 – Ce qu'elle m'a demandé de ne pas répéter.
11:17 – C'est qu'il ne regrette jamais un secret.
11:18 – Non, c'est simplement de l'investissement locatif.
11:19 – Je suis une autrice, je suis une autrice.
11:20 – C'est un peu comme ça.
11:21 – C'est un peu comme ça.
11:22 – C'est un peu comme ça.
11:23 – C'est un peu comme ça.
11:24 – C'est un peu comme ça.
11:25 – C'est un peu comme ça.
11:26 – C'est un peu comme ça.
11:27 – C'est un peu comme ça.
11:28 – C'est un peu comme ça.
11:29 – C'est un peu comme ça.
11:30 – C'est un peu comme ça.
11:31 – C'est un peu comme ça.
11:32 – C'est un peu comme ça.
11:33 – C'est un peu comme ça.
11:34 – C'est un peu comme ça.
11:35 – C'est un peu comme ça.
11:36 – C'est un peu comme ça.
11:37 – C'est un peu comme ça.
11:38 – C'est un peu comme ça.
11:39 – C'est un peu comme ça.
11:40 – C'est un peu comme ça.
11:41 – C'est un peu comme ça.
11:42 – C'est un peu comme ça.
11:43 – C'est un peu comme ça.
11:44 – C'est un peu comme ça.
11:45 – C'est un peu comme ça.
11:46 – C'est un peu comme ça.
11:47 – C'est un peu comme ça.
11:48 – C'est un peu comme ça.
11:49 – C'est un peu comme ça.
11:50 – C'est un peu comme ça.
11:51 – C'est un peu comme ça.
11:52 – C'est un peu comme ça.
11:53 – C'est un peu comme ça.
11:54 – C'est un peu comme ça.
11:55 – C'est un peu comme ça.
11:56 – C'est un peu comme ça.
11:57 – C'est un peu comme ça.
11:58 – C'est un peu comme ça.
11:59 – C'est un peu comme ça.
12:00 – C'est un peu comme ça.
12:01 – C'est un peu comme ça.
12:02 – C'est un peu comme ça.
12:03 – C'est un peu comme ça.
12:04 – C'est un peu comme ça.
12:05 – C'est un peu comme ça.
12:06 – C'est un peu comme ça.
12:07 – C'est un peu comme ça.
12:08 – C'est un peu comme ça.
12:09 – C'est un peu comme ça.
12:10 – C'est un peu comme ça.
12:11 – C'est un peu comme ça.
12:12 – C'est un peu comme ça.
12:13 – C'est un peu comme ça.
12:14 – C'est un peu comme ça.
12:15 – C'est un peu comme ça.
12:16 – C'est un peu comme ça.
12:17 – C'est un peu comme ça.
12:18 – C'est un peu comme ça.
12:19 – C'est un peu comme ça.
12:20 – C'est un peu comme ça.
12:21 – C'est un peu comme ça.
12:22 – C'est un peu comme ça.
12:23 – C'est un peu comme ça.
12:24 – C'est un peu comme ça.
12:25 – C'est un peu comme ça.
12:26 – C'est un peu comme ça.
12:27 – C'est un peu comme ça.
12:28 – Mais tu vas être tellement déçu.
12:30 – Je vais d'abord rappeler Laurent Fondaine la carrière.
12:33 Parce que c'est énorme.
12:34 – C'est très, très bon.
12:35 – Les gars, des années sur TF1, une boîte de prod incroyable.
12:39 Je me rappelle, j'allais le voir avec des étoiles dans les yeux.
12:41 Et il me recevait toujours avec Pascal, des amours.
12:44 C'est vrai, vraiment.
12:45 Donc c'est pour ça que j'ai toujours aimé Laurent et Pascal.
12:47 Et je me rappelle, vous aviez acheté une énorme boîte Manioulia.
12:51 Je ne sais pas, Claude François.
12:53 – Ça n'a pas été Manioulia pour rien.
12:55 – Oui, je sais.
12:56 Ça a été… Alors, j'aimerais que vous racontiez à nos téléspectateurs.
12:59 Ça, moi j'adore.
13:00 – Ça, ça compte.
13:01 – Et c'est vrai que… Je peux raconter un peu ?
13:02 C'est vrai que vous étiez des très, très gros producteurs sur TF1.
13:05 Et vous le méritiez, vous cartonniez.
13:06 Et vous produisez très bien.
13:07 Vous produisez également Coé, la méthode Coé, pendant des années.
13:10 Et ensuite, vous avez racheté une grosse boîte avec votre boîte qui s'appelait…
13:14 qui s'appelait comment ?
13:15 L'Oribel ?
13:16 – L'Oribel, une édition.
13:17 – Eh les gars, je sais !
13:18 J'ai toutes les infos, là.
13:19 L'Oribel.
13:20 – L'Oribel.
13:21 – Et on a racheté une boîte qui s'appelait VM, qui appartenait à l'époque en partie à Maclesey.
13:27 – Exactement, mais il n'y avait rien dedans.
13:28 – Et il n'y avait pas grand-chose dedans.
13:30 On s'est un peu fait niquer, pour vous dire la vérité.
13:32 Et voilà.
13:33 Et donc ça, plus Coé qui nous a fait faux bon, ça a été pas simple.
13:36 Donc 2008-2009, on est passé de 27 millions d'euros de chiffre d'affaires,
13:39 ce qui est beaucoup, tu vois, je te dis les chiffres, à 4.
13:42 – Ah ouais.
13:43 – Donc on a viré une centaine de personnes.
13:45 Et donc pour aller jusqu'au bout de ce que tu vas me dire,
13:48 et si je suis très cache sur mon patrimoine actuel,
13:51 à l'époque j'avais des choses, j'avais une maison en Espagne, etc.
13:54 – Un château, en Exazi.
13:56 – J'avais une maison à Ibiza, et il se trouve plus ma maison à Paris, etc.
13:59 Et il a fallu en 2009-2010, tu ne connaîtras, je touche du bois, jamais ça.
14:03 Je te le souhaite.
14:04 – Tu veux toucher du bois, ça.
14:05 – Tu veux toucher du bois, tu le fais.
14:07 [Rires]
14:09 – Et bien j'ai dû vendre la plupart de mes biens à l'époque.
14:12 Et donc voilà, et ça fait depuis 2014 que tout va mieux,
14:15 mais que j'ai pas racheté ni de maison.
14:16 D'ailleurs je ne suis pas propriétaire de mon appartement à Paris, je suis locataire.
14:19 Ma femme est propriétaire du sien, mais moi je ne suis pas propriétaire du mien.
14:22 – C'est fou, rendez compte.
14:24 – C'est vrai.
14:25 – Combien d'années vous avez fait 27 millions d'euros de chiffre d'affaires ?
14:28 – 5-6 ans, dans les années 2000.
14:30 Ça a commencé en 1997 jusqu'en 2010.
14:32 – Exactement, et après ça a descendu, c'est descendu direct.
14:35 – C'est pas descendu direct, c'est descendu de manière très brutale en réalité.
14:38 C'est-à-dire qu'en l'espace d'un an, il a fallu absolument qu'on vire plein de gens, etc.
14:42 – Parce qu'à un moment, quand vous avez racheté,
14:44 j'explique tout au téléspectateur, quand vous avez racheté Magnolia,
14:47 c'était un truc de fou dans le métier, on se disait,
14:49 "Putain, Lori Bell qui achète Magnolia, c'était une grosse boîte, c'était italienne."
14:52 – Italienne ? – Exactement.
14:53 – Alors on n'a pas vraiment racheté Magnolia, on a racheté un catalogue chez Magnolia.
14:56 – D'accord, et après, c'est ça, donc là c'était le moment où on s'est dit,
15:00 au contraire, ça va encore plus exploser.
15:02 Pourquoi ? Vous avez voulu encore plus exploser, c'est ça qui a fait que…
15:05 – Non, on voulait surtout se diversifier, nous on était surtout très mono-client TF1,
15:09 avec Coé, il n'y a que la vérité qui compte,
15:11 c'est jamais bon de dépendre d'un seul client,
15:13 donc on en voulait, il y avait dans VM Group, il y avait des émissions sur France 2,
15:16 sur M6 évidemment, avec MacLesgui.
15:19 – Comment se fait qu'il n'y avait rien ?
15:21 – Il n'y avait pas rien, il y avait des émissions qui sont…
15:23 en rendant le détail, MacLesgui, il nous a fait faux bon au dernier moment,
15:26 il a dit, "moi je ne veux pas m'associer avec Bataille et Fontaine",
15:29 il nous aimait bien, mais voilà, je ne veux pas m'associer au TF1.
15:31 – Donc en fait, vous aimiez la boîte sans MacLesgui.
15:33 – Et je pense que M6 à l'époque, Thomas Valentin, l'ancien patron de M6,
15:36 avait fait beaucoup de pression pour qu'il n'aille pas nous rejoindre et que…
15:39 – Pour ce temps, vous étiez très TF1, je comprends Thomas Valentin.
15:41 – Donc ça, ça a été un premier point noir, il y a eu une émission qui s'est arrêtée,
15:44 qui était présentée par Laurent Broumet sur la santé,
15:46 qui s'est arrêtée dans le groupe VM, deuxième incident,
15:50 et puis Coé qui au bout de trois ans de succès, nous a dit,
15:53 "moi je vais aller directement signer à TF1",
15:55 avec le succès qu'on lui connaît derrière tout ça,
15:57 puisque tout s'est arrêté pour lui ensuite,
15:59 voilà, donc cette conjoncture de faits a fait qu'on a dû effectivement liquider nos affaires.
16:05 – Vous êtes heureux aujourd'hui ou pas ?
16:07 – Ah je suis très heureux aujourd'hui parce que mon patrimoine,
16:09 – Ce que vous regrettez, est-ce que vous regrettez ?
16:10 – Mon patrimoine c'est mes enfants.
16:11 – Exactement. [Rires]
16:14 – Laurent, moi ce que j'aime chez vous, et je le dis,
16:16 vraiment c'est pour ça que je te kiffe de fou, vraiment depuis des années,
16:19 c'est que vous avez remarqué, Laurent, il n'a aucune jalousie, aucune aigreur,
16:24 il est bien dans sa tête, il connaît son talent, et c'est ça que j'aime chez toi,
16:28 je te jure, parce que tu vois, il y a d'autres animateurs,
16:31 et même moi j'ai travaillé avec beaucoup de mecs qui étaient sur TF1,
16:35 que j'ai produits, tu le sais, putain, franchement,
16:38 vous êtes vraiment les plus sympas à batailler frontalement.
16:41 – Merci, mais je pense que l'aigreur c'est souvent une mauvaise conseillère,
16:44 et je pense que quand il y a des trucs qui ne vont pas dans ta vie,
16:46 conseil à tout le monde, quoi qu'il vous arrive, je pense que quand tu te mets
16:50 dans l'aigreur et que tu te mets dans la détestation de tout le monde,
16:52 et de dire que ce n'est pas de ta faute à toi, c'est toujours la faute des autres, etc.,
16:56 je pense que tu ne retrouves pas l'énergie, tu ne retrouves pas l'envie,
16:58 et que ça ne remonte jamais, voilà.
17:00 – Tu regrettes ces années-là ou pas ? Parce que c'était un truc de fou.
17:04 – Ah, ben c'est les années où tu arrivais dans un gâteau géant,
17:06 dans une boîte de nuit, déguisé en gonzesse, pour notre anniversaire,
17:10 on avait fait les 20 ans, on faisait une grosse boîte parisienne,
17:12 dans le gâteau il y avait Cyril Hanouna qui est arrivé avec…
17:15 – Ils m'ont bouffé le cul.
17:16 – Ça fait un numéro absolument intérieur.
17:18 [Rires]
17:20 – Ils étaient dans les salles, ils étaient 130.
17:22 – Non mais c'est vrai, non mais même, ce pouvoir, tout ça,
17:26 j'ai l'impression que tu t'en fous total, toi, Laurent.
17:28 – Un peu.
17:29 – Ouais, je te jure que c'est vrai, j'ai l'impression que ça ne te manque pas plus que ça.
17:32 – Ça ne vous mine pas, quoi.
17:34 – Non.
17:35 – Non mais il l'a vécu et voilà, je te jure, moi c'est ça qui me fascine chez toi.
17:38 Je te jure que c'est vrai, je vois vraiment que tu t'en tapes total, mais vraiment.
17:42 Donc ce n'était pas un énorme kiff pour toi, j'ai l'impression.
17:45 – Mais d'abord, je n'ai pas eu une grosse vie à la Benjamin Castaldi,
17:48 je n'ai jamais été en hélico, je ne me suis jamais payé des bagnoles à 200 000 euros, etc.
17:52 – Tu n'as jamais pécho au Flandy Flamand.
17:54 – Je n'ai pas épousé Flandy Flamand, je n'ai pas divorcé.
17:56 Donc j'ai eu une vie assez normale, friquée, mais normale.
17:59 Donc déjà, moi j'ai un ami au populaire, tout ce qui m'arrivait c'était déjà du bon et c'était du positif.
18:04 Donc voilà, je ne regrette pas et puis je pense que les possessions c'est parfois beaucoup de souffrance.
18:10 – Ouais, c'est ça.
18:11 – Tu es plus jeune que moi, je ne te donne pas de leçons sur ce sujet-là,
18:14 mais c'est important et parfois, pas de possessions, pas de pertes, pas de pertes, pas de souffrance.
18:19 – On a un problème avec les fervors là.
18:21 [Rires]
18:23 – C'est vrai, il y a plein de gens qui ont plein de trucs et qui peuvent surtout à dépenser une énergie folle,
18:27 regarder et dès qu'ils en ont moins, ils ont l'impression qu'ils sont tout d'un coup,
18:31 plein de copains animateurs qui ont ce problème-là.
18:33 – Ouais, c'est vrai, ouais, ouais.
18:35 – Enfin, pas toi.
18:36 – Je sais, non, mais moi je vais te dire, heureusement que j'ai mes enfants comme rostre.
18:42 [Rires]
18:44 – C'est pas très mal.
18:45 – Je te jure, ça tu vois, ça me va très bien.
18:47 Bon, tu es heureux alors mon Lolo.
18:48 – Mais c'est marrant quand tu parles des enfants, parce que les enfants de gens qui ont gagné beaucoup d'argent,
18:51 tu sais que tu as le problème avec tes enfants, toi aussi.
18:54 Moi j'ai eu des enfants de gens qui gagnent de l'argent, c'est pas simple.
18:59 – On a les enfants de Benaim.
19:00 – Comment les éduquer, etc.
19:02 Ça aussi c'est un souci parfois.
19:03 – Ouais, c'est vrai.
19:04 – Quand tout d'un coup papa ou maman gagnent beaucoup moins,
19:06 pour les enfants, quand ils sont habitués à une sorte de train de vie,
19:08 tout d'un coup, plus les Noëls de la même façon, plus les matons…
19:12 – C'est intéressant ce qu'il dit.
19:14 – C'est très dur, même quand on est jeune adulte et qu'on rentre dans la vie active.
19:18 Moi je sais que papa avait pas mal d'argent quand j'étais jeune.
19:21 On a eu quelques histoires de famille, mais on a connu des moments où on avait moins d'argent.
19:25 Et en fait, pendant mon adolescence, je suis tombée en dépression,
19:27 parce que je n'arrivais pas à me trouver d'activité.
19:30 Et au fur et à mesure du temps, j'avais du mal à…
19:32 Dès que je gagnais de l'argent, je le dépensais,
19:34 parce que je n'avais pas la valeur de cet argent, et dans des choses futiles.
19:37 Et c'est vrai que maintenant, je fais plus attention,
19:39 mais c'est très compliqué d'être éduquée dans une famille
19:41 où on a un peu d'argent quand on est très jeune.
19:43 – J'ai l'impression que vous avez tous envie un petit peu de parler.
19:45 [Rires]
19:47 – C'est pas normal aussi, quand même.
19:49 – Vous avez un vivant ?
19:51 – Allez-y, confiez-vous !
19:53 [Rires]
19:54 Je n'ai pas… Je suis là pour vous écouter.
19:56 Non mais vraiment, je suis là pour ça.
19:58 Confiez-vous, non mais vraiment.
20:00 Et c'était quoi ta plus grosse déception ?
20:02 – À quel niveau ? Au niveau du fric ?
20:04 – Ouais, non mais même moi, fric et puis carrière…
20:06 – La titude de TF1, globalement.
20:08 Si, je suis très honnête, la titude de TF1, depuis qu'on a arrêté.
20:10 – Ah ouais, vraiment ?
20:11 – C'est quand même des gens qui… Tu connais la maison.
20:13 Qui nous ont dit en permanence pendant 10 ans,
20:15 vous êtes formidables, vous êtes des gens géniaux,
20:17 vous êtes la famille, etc.
20:19 Heureusement que vous êtes là pour le groupe.
20:21 Et puis je pense que depuis 2009, j'ai pas eu un coup de fil
20:23 de la part de n'importe quel dirigeant du groupe TF1.
20:26 – Ah ouais ?
20:27 – Des gens pour certains que j'invitais chez moi à l'époque,
20:29 voilà, avec qui on se conduisait très très bien.
20:32 – Ouais.
20:33 – Très très bien.
20:34 – Ils sont des séparatistes ?
20:36 – J'ai pas donné nom ici, il y en a qui sont morts,
20:38 comme Etienne Mougeot, on ne parle pas.
20:39 Mais la plupart des dirigeants de TF1 à l'époque
20:41 étaient les grands potes de Bataille et Fontaine.
20:43 Et j'ai pas eu un coup de fil d'eux depuis 2010.
20:45 – Mais est-ce que c'est un coup de fil ?
20:47 – Mais est-ce que c'est sûr qu'ils ont renouvelé leur forfait ?
20:49 – Ça doit être ça.
20:50 – Non mais est-ce que ça vous a étonné ?
20:52 Parce que vous le savez, je veux dire…
20:54 – Ah, non, c'est pas quand même, il a mené la ramitié quand même.
20:57 – Mais c'est partout comme ça.
20:58 – Non mais nous tous, tous les gens qui agissent,
21:00 qui font des choses, moi je le vois sur le plan social,
21:03 on a accompagné plein de gens qui étaient un moment…
21:05 – Ils te remercient quand même.
21:06 – Au fond du trou.
21:07 Et on a réussi à les relever.
21:08 Mais le jour où toi tu te retrouves dans la même situation,
21:10 il n'y a pas grand monde.
21:12 C'est une des raisons pour lesquelles certains arrivent à un moment
21:14 à faire abstraction de tout.
21:15 – Ça empêche pas de faire de la peine.
21:17 – Est-ce que ça vous a pas étonné ?
21:18 La réponse c'est non, je ne suis pas aigri parce que je ne suis pas étonné.
21:20 – Je pense à faire, les chéris, je pense à faire des réunions.
21:24 [Rires]
21:26 – Le soir, le soir, bien entendu, pour qu'on se parle, qu'on se dise des choses.
21:30 D'accord ?
21:31 Vous vous présenterez dans un premier temps,
21:33 et ensuite vous exposerez vos problèmes.
21:35 Et je serai là pour vous écouter d'une oreille attentive.
21:37 Même deux, d'accord ?
21:39 Alors Laurent, est-ce que tu avais des gens,
21:42 est-ce que tu avais beaucoup de copains à l'époque ?
21:44 Et genre tu as vu des mecs, une fois que tu n'étais plus sur TF1 qui…
21:46 – Non, les vrais copains non.
21:48 – Ouais, ouais les vrais copains.
21:49 – Toi tu en es la preuve parfaite.
21:50 – Ouais, je suis toujours avec toi.
21:51 – Parce que toi on t'a connu petit, entre guillemets.
21:53 Tu venais sur les plateaux de couette, tu étais régulièrement invité,
21:55 on t'adorait et machin.
21:56 Le jour où ça s'est arrêté pour nous,
21:58 et pourtant tu as été proche de nous à l'époque,
22:00 on a même produit des trucs ensemble.
22:01 Le jour où ça s'est arrêté, le premier qui nous a tendu la main, c'est toi.
22:04 Enfin, pardon, je le dis, moi en 2014, ça n'allait pas super bien financièrement,
22:08 j'ai fait des chroniques ici, je suis revenu dans la sphère TPMP,
22:11 et je suis très honnête par rapport à ça, et je le dis régulièrement d'ailleurs.
22:13 – Et tu es curieux avec moi ?
22:14 Tu travailles avec moi même en dehors, parce que tu étais conseiller,
22:16 avec mon conseiller Laurent.
22:17 – Bien sûr.
22:18 – Je le dis, Laurent c'est un mec qui connaît très très bien la télé.
22:21 – Ah ben oui.
22:22 – C'est un monstre, vraiment, je vous le dis.
22:23 Et j'ai toujours besoin d'un conseil de Laurent,
22:25 et c'est quelqu'un qui m'a toujours aidé.
22:27 Moi je me rappelle quand je suis sorti d'MC, c'est les premiers producteurs que j'ai eus,
22:30 et ils m'ont dit "on pense que tu peux faire quelque chose à la télé,
22:33 donc on aimerait te pousser".
22:34 – Parce que tu avais juste un talent de dingue quoi.
22:36 – Et c'est vrai qu'on n'a pas fait affaire ensemble.
22:38 – Non.
22:39 – J'ai dit "ouais non, j'ai rien fait en fait,
22:40 parce que je préférais rester chez moi jouer à la PlayStation".
22:42 [Rires]
22:43 Non mais c'est pas une banne, je préférais vraiment rester chez moi,
22:45 parce que je devais gagner peut-être une fois.
22:46 – Donc la réponse c'est "ouais, il y a des gens qui m'ont tourné un peu le dos".
22:49 Mais plutôt les gens, vraiment, quand tu parles de déception,
22:51 vraiment les gens des chaînes en réalité.
22:52 – Ouais c'est ça.
22:53 – Et notamment ma chaîne TF1, tu vois, je ne vais pas citer de noms,
22:56 j'ai presque envie de le faire, je ne vais pas le faire.
22:58 De gens qui, effectivement, une grosse déception quoi.
23:01 – Tu veux parler de quelqu'un qui a un nom de perroquet ?
23:04 [Rires]
23:07 – Je parle de pas mal de dirigeants de TF1 de cette époque,
23:09 ils se reconnaîtront, les directeurs de magazine, les gens.
23:11 – Vous voulez ouvrir la cage aux oiseaux ?
23:13 [Rires]
23:14 – Très bien, je voudrais très bien, de qui tu veux parler ?
23:16 À mon avis, je sais, c'est de qui tu veux parler.
23:18 [Rires]
23:20 – Je ne le dirai pas.
23:21 – Jean-Luc Reichman ?
23:22 [Rires]
23:25 Non, Jean-Luc c'est un amour, c'est mon préféré.
23:28 Et je suis content d'avoir connu un petit peu parler, tu vois.
23:31 J'ai pété une table, mais je suis content qu'on ait parlé.
23:34 J'ai pété le pupitre, mais je suis content qu'on ait parlé,
23:36 l'important c'est ça.
23:37 Non mais c'est vrai mon loulou, bon, tu es heureux alors maintenant ?
23:40 – Ouais, bien sûr que je suis heureux.
23:41 – Tu mettrais en garde des animateurs ou pas ?
23:44 – Je le fais assez régulièrement quand on me pose la question.
23:47 Moi ça me fait un peu chier, je vais citer lui, mais Tex par exemple,
23:51 n'arrête pas de se plaindre à longueur de temps sur les plateaux de télé,
23:53 et tu sens qu'il y a une espèce de vide absolument incroyable,
23:56 t'arrêtes la télé, t'arrêtes la télé, mec, t'as autre chose quoi.
23:59 – Moi j'ai l'impression que c'est vrai, que tu t'en fous,
24:01 c'est pas une drogue pour toi.
24:02 Les mecs disent souvent, la télé c'est une drogue, etc.
24:04 Puis Tex en plus il a ses restaurants, tout ça, ça m'arrache même.
24:07 [Rires]
24:08 – Il a des restaurants ? – Tex, Tex, Tex.
24:14 Non mais toi j'ai l'impression que c'est vrai que tu t'en fous un peu.
24:17 – Je m'en fous pas parce que j'aime bien faire ce métier, j'aime bien être là,
24:19 mais tu le sais très bien parce que tu m'appelles pour venir ici par exemple,
24:22 je ne te dis pas, je ne t'appelle pas toutes les semaines pour dire,
24:24 je ne pourrais pas faire tes PMB, je ne pourrais pas faire ma chambre.
24:26 – C'est moi qui le tâne pour qu'il vienne.
24:27 – Tu me tânes, tu me demandes, tu me demandes gentiment, je te dis oui.
24:30 – Bon bah en tout cas, il n'y a que la vérité qui compte, ça cartonne.
24:34 C'est tous les jeudis soirs bien sûr et ça continuera la saison prochaine.
24:38 – Et ça c'est un vrai plaisir.
24:39 – Et je sais que vous vous régalez, vous êtes excellent Pascal et toi.
24:42 On va se retrouver.
24:43 [Musique]

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