• il y a 9 mois
Retrouvez Cyril Hanouna désormais le samedi et le dimanche dès 18h50 pour Face à Hanouna !


Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.

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Transcription
00:00 Ennemis jurés, tiens, dites la vérité.
00:02 Vous avez vu, lui il a été front.
00:04 - Il a été front ?
00:06 - C'est qui votre ennemi juré ?
00:08 - Mais quelqu'un de connu ?
00:10 - Tu peux nous dire Mathilde, ma boulangère...
00:12 - Si tu dis Josiane...
00:14 - Est-ce que vous avez un ennemi juré ?
00:16 Moi je le dirai également.
00:18 - Vous avez des ennemis jurés ?
00:20 - Moi j'ai que ça !
00:22 Moi j'ai que ça !
00:24 J'ai que ça des ennemis jurés.
00:26 Est-ce que vous avez un ennemi juré ?
00:28 - Gilles, arrête, t'en as un toi.
00:30 - J'en ai, mais le pire de tout, il est pas connu.
00:32 C'est le directeur du Parisien qui m'a viré.
00:34 - Ah ouais ? Tu peux nous raconter.
00:36 - En fait, j'avais...
00:38 Je vais pas donner son nom,
00:40 c'est un ancien, je vais pas donner son nom.
00:42 Mon prénom c'est Jean.
00:44 - T'as donné son prénom.
00:46 - Il m'avait vu à déjeuner une semaine avant
00:48 en me disant "l'avenir est à toi, tu vas être promu"
00:50 et tout ça.
00:52 J'étais en week-end avec la mère de ma fille
00:54 en Normandie.
00:56 Je reçois un appel de sa secrétaire un dimanche.
00:58 "Jean veut te voir demain à 6h30 dans son bureau."
01:00 - Oh !
01:02 - Je pensais que c'était pour ma promotion,
01:04 j'étais rédacteur en chef comme directeur adjoint de la rédaction.
01:06 J'arrive à 6h30 dans le bureau, il me regarde dans les yeux
01:08 et il me dit "rien de personnel, t'es viré."
01:10 - C'est violent.
01:12 - "Et tu n'effectues pas ton préavis, on te le paye
01:14 et tu es prié de venir chercher tes affaires
01:16 et de vider tes casiers la nuit pour que personne ne te voie."
01:18 - J'adore ce mec !
01:20 (Rires)
01:22 - C'est violent.
01:24 - C'est très joli.
01:26 - J'adore ce mec.
01:28 - Tu me donneras son nom parce que je veux le rencontrer.
01:30 - Franchement.
01:32 - Une semaine avant, il lui dit qu'il est formidable.
01:34 - Il a raison.
01:36 La vie, c'est l'ascenseur émotionnel.
01:38 - Il avait justifié.
01:40 - Qui a un ennemi juré ?
01:42 - Tout le monde, je pense.
01:44 - Non, moi, je n'en ai pas.
01:46 - Pierre, t'as un ennemi juré ?
01:48 - Oui, moi, je pense qu'il n'y a pas d'amitié forte
01:50 si il n'y a pas d'inimitié forte.
01:52 - Je pense que si on a des amitiés fortes,
01:54 forcément, on a des inimitiés fortes.
01:56 C'est vrai que dans mon parcours,
01:58 j'ai des amitiés très fortes.
02:00 Tu en fais partie.
02:02 Et puis, évidemment,
02:04 on a des inimitiés fortes.
02:06 - Est-ce que là, t'as un ennemi juré ?
02:08 - Pas qu'un, plusieurs.
02:10 - T'es comme moi.
02:12 - J'aime fort le nom.
02:14 - Plusieurs.
02:16 J'ai un parcours de vie qui fait que j'étais en haut, en bas,
02:18 en haut, en bas.
02:20 - On voit le comportement des gens.
02:22 - Exactement.
02:24 - Donc quand on voit le comportement des gens,
02:26 après, il faut avoir un peu de mémoire.
02:28 Il faut juste avoir de la mémoire, c'est tout.
02:30 Je ne crois pas à la revanche, moi.
02:32 - T'as plus été déçu par l'humain ?
02:34 - Alors la première fois, oui.
02:36 La première fois où j'étais incarcéré, oui.
02:38 La deuxième fois, non, c'est un miracle.
02:40 La deuxième fois, c'est un miracle.
02:42 C'est-à-dire que tous les gens qui sont restés avec moi
02:44 lors de ma première incarcération,
02:46 on se sent juste extraordinaire.
02:48 - Ça t'a servi de faire le ménage aussi, le placard ?
02:50 - La première fois, c'est pas moi qui ai fait le ménage.
02:52 Il s'est fait tout seul.
02:54 - Ah oui, ça.
02:56 - Il y a quelqu'un dont on va parler tout à l'heure
02:58 que j'ai emmené dans mon hélicoptère
03:00 et ainsi de suite, ainsi de suite.
03:02 Quand tu es en taule, il n'existe plus.
03:04 - Christophe Deschogne.
03:06 - Et il y a des gens qui, eux, en revanche,
03:08 restent là, quelle que soit ta situation.
03:10 - Et notamment quelqu'un qu'on aime beaucoup tous les deux.
03:12 - Oui, beaucoup.
03:14 - Qui est toujours là pour toi.
03:16 - Oui, beaucoup.
03:18 J'ai énormément de chance dans cette...
03:20 - Et nous, on est devenus copains, d'ailleurs.
03:22 - Mais nous, on a une anecdote à raconter
03:24 qui est en Belgique.
03:26 J'étais en semi-liberté
03:28 et c'est toi qui m'as appris
03:30 le décès de Jean-Luc Brunel
03:32 qui était à la santé
03:34 et qui était dans la cellule à côté de moi.
03:36 Moi, j'étais en semi, je rentrais le soir en prison
03:38 et c'est toi qui me l'as appris.
03:40 - Il annonce que des bonnes nouvelles, lui.
03:42 - Je veux juste dire une chose.
03:44 - Il a appris pas mal de choses.
03:46 T'es un très gentil garçon.
03:48 T'as pas besoin de balancer comme ça.
03:50 - Absolument.
03:52 - T'es un très gentil garçon
03:54 et t'as pas besoin.
03:56 - Alors, attendez.
03:58 - Il y a quelqu'un qui peut réagir sur l'ennemi juré
04:00 parce qu'elle a une proposition à lui faire.
04:02 - Alors, proposition.
04:04 - Pour faire quoi ?
04:06 - Pour vous racheter.
04:08 Il se trouve que Cyril a promis
04:10 à toute cette équipe,
04:12 de face à Anna, un dîner.
04:14 - Oui, c'est vrai.
04:16 - Il l'a promis.
04:18 - Malheureusement, pour l'instant, je n'ai pas les fois.
04:20 - Est-ce que vous acceptez
04:22 d'être l'hôte de ce dîner au Palais Vivienne ?
04:24 - Alors, qui sait qu'on organise ?
04:26 - Ça dépend qui fait la bouffe.
04:28 - Traiteurs et tout.
04:30 - Bien sûr, on peut organiser ça.
04:32 - J'ai les traiteurs Lalou.
04:34 - C'est les meilleurs.
04:36 Bien sûr, vous êtes tous invités au Palais.
04:38 - Vous êtes pardonnés.
04:40 - Pas mal.
04:42 - En plus, ça m'a permis de...
04:44 - Elle, c'est principe.
04:46 - Tu viendras avec ton copain ?
04:48 - Pour une côte de bœuf, c'est principe.
04:50 - Elle, pour une côte de bœuf,
04:52 tu peux tout dire.
04:54 - Elle est grave.
04:56 - C'est un truc de fou.
04:58 - Ça te manque à faire conclure ?
05:00 - Non, pas du tout.
05:02 - C'est vrai ?
05:04 - Non. Après, dans l'émission de Jordan,
05:06 il m'avait posé la question.
05:08 Je lui ai dit que si cette émission avait eu un peu de nez,
05:10 il m'aurait appelé en me disant
05:12 que c'est toi qui reviens et qui représente l'émission.
05:14 - Tu aurais aimé présenter.
05:16 - C'est un kiff que j'aurais eu.
05:18 Quand je suis parti, je te l'avais dit,
05:20 je voulais partir.
05:22 Mon rêve, ça aurait été de présenter cette émission.
05:24 C'est ma vie, l'histoire.
05:26 - Tu la regardes toujours ?
05:28 - De temps en temps.
05:30 C'est plus très intéressant.
05:32 Il y a plus de 35 acheteurs.
05:34 Ils ont tué la vie.
05:36 Il n'y a plus rien.
05:38 - Il y a moins de stars qu'avant.
05:40 - Il y a moins de stars, de passions.
05:42 Tu me montrais un objet,
05:44 je disais que j'allais vous parler de Napoléon
05:46 ou de François Mitterrand.
05:48 C'était naturel.
05:50 On fait du débeauté.
05:52 Aujourd'hui, il n'y a plus rien.
05:54 Les audiences sont très mauvaises.
05:56 - Ça baisse.
05:58 - Sophie Davant, tu as des news ?
06:00 - Oui, bien sûr.
06:02 On s'envoie des petits messages.
06:04 Je tiens à soutenir cette chaîne de télévision.
06:06 Aujourd'hui, on parle de la liberté d'expression.
06:08 La liberté d'expression est en train d'être attaquée.
06:10 J'ai été victime il y a quelques jours.
06:12 Mon compte Twitter X a été banni.
06:14 Je n'ai pas tweeté.
06:16 J'ai répondu à un tweet.
06:18 Madame Van Der Schipke, la présidente de l'Europe,
06:20 c'était une sorcière qu'il fallait brûler.
06:22 C'était une petite boutade.
06:24 - Ce n'est pas grand-chose.
06:26 La dernière vidéo,
06:28 c'était une petite boutade.
06:30 - C'est un peu la vie.
06:32 - La dernière.
06:34 - Dès qu'il reparle, il s'enfonce.
06:36 - Pas du tout.
06:38 La dernière fois qu'on a brûlé une sorcière,
06:40 c'était il y a 4 siècles.
06:42 À un moment, il faut arrêter.
06:44 - On n'a pas à l'heure de comparer
06:46 des femmes aux sorcières.
06:48 - On s'en fout.
06:50 - C'est pas une femme que j'attaque.
06:52 - Ça vous choque ?
06:54 - Ça peut choquer,
06:56 mais tu coupes un compte Twitter.
06:58 - À chaque fois, tu as des amis
07:00 qui te récupèrent par la culotte
07:02 en disant qu'il est gentil.
07:04 Deux secondes après, tu refais une connerie.
07:06 - C'est parce que c'est bon.
07:08 - Le dîner est annulé.
07:10 - Le dîner est annulé.
07:12 - Voilà.
07:14 - On a quand même aujourd'hui
07:16 une chaîne comme C News,
07:18 dont certains font partie,
07:20 et une chaîne comme ici.
07:22 - Il faut brûler une femme,
07:24 ce n'est pas de la liberté d'expression.
07:26 - Pas du tout.
07:28 - La dernière femme qu'on a brûlée,
07:30 c'était en 1400 ou 1500.
07:32 - On peut parler de guillotine aussi.
07:34 - Pourquoi pas ?
07:36 On pourrait lui couper la tête.
07:38 - On ne peut plus dire ce genre de chose.
07:40 - On est en 2023.
07:42 - OK.
07:44 - Vous me rappelez, Pierre-Jean,
07:46 un député de la France insoumise
07:48 qui posait avec son pied
07:50 sur la tête d'Olivier Dustop.
07:52 Lui aussi, c'était soit disant folklore,
07:54 c'était une référence à Louis XVI,
07:56 qui a été précédé par la guillotine
07:58 et par la terreur.
08:00 C'est insupportable.
08:02 Il y a des limites, même à la liberté d'expression.
08:04 - Il y a des femmes curieuses
08:06 dans certains pays,
08:08 parce qu'elles trompent leur mari.
08:10 - Je suis d'accord,
08:12 mais il ne faut pas laisser
08:14 sur ces réseaux des lapidations,
08:16 des trucs pornographiques, etc.
08:18 - On ne peut pas dire une phrase...
08:20 - On ne peut pas, Pierre-Jean.
08:22 - Il faut que tu l'intègres.
08:24 - On va tous finir en taule.
08:26 - Moi, c'est déjà fait.
08:28 - Merci, Pierre-Jean.
08:30 - Moi, c'est fait.
08:32 - J'ai été précédé par un démon.
08:34 Vous allez voir son témoignage.
08:36 Merci, Pierre-Jean.
08:38 - Merci, monsieur.
08:40 [Musique]

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