Retrouvez Cyril Hanouna désormais le samedi et le dimanche dès 18h50 pour Face à Hanouna !
Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.
Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.
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00:00 On va vous reparler de ce classement des personnalités politiques préférées des Français.
00:04 Et c'est vrai qu'il est sorti cette semaine.
00:07 Et on va revenir sur le top 10.
00:09 Alors en top 10 c'était Bernard Cazeneuve, en 9 Marine Le Pen.
00:12 Vous pouvez déjà réfléchir parce que je vais vous demander votre personnalité préférée,
00:15 votre politique préférée.
00:16 Donc réfléchissez dès maintenant.
00:17 Ok les chéries ?
00:18 Parce que comme ça vous ne restez pas deux heures à me dire "Oh je ne sais pas, je ne sais pas".
00:21 Bernard Cazeneuve, Marine Le Pen en 9, Jordan Bardella en 8, Nicolas Sarkozy en 7,
00:28 Rachida Dati en 6, Bruno Le Maire en 5, Ségolène Royal en 4.
00:34 Le plus étonnant c'est le 3.
00:36 Alors le 3...
00:38 Tout est très étonnant.
00:39 Mais non mais parce que François Hollande...
00:40 Tout est très étonnant.
00:42 Mais parce que quand vous discutez avec...
00:44 Enfin j'en sais rien, on a les thermomètres qu'on a, on discute avec les gens autour de soi.
00:48 Mais François Hollande laisse un bilan derrière lui.
00:50 Mais non mais justement c'est là où vous vous trompez.
00:52 Bah excusez-moi.
00:53 Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:54 François Hollande pour moi c'est le pire président de l'histoire.
00:57 Mais non mais arrêtez.
00:58 Il a été hyper tentatif.
01:00 Vous me dites toujours ça.
01:02 Mais il a eu l'image.
01:03 Il a été incapable de se représenter.
01:05 Il a eu l'incapacité de se représenter.
01:06 Et là on nous dit que c'est la 3e personnalité préférée des Français.
01:08 Mais vous savez pourquoi on dit que c'est la 3e personnalité préférée des Français ?
01:11 Parce qu'on est sûr qu'il ne reviendra jamais.
01:12 Comme ça mon monde est tranquille.
01:13 Ah oui.
01:14 Je veux dire, on peut même le mettre numéro 1, t'es sûr qu'il ne reviendra jamais.
01:16 Non mais François Hollande quoi.
01:17 Non mais François Hollande.
01:18 Non mais sans déconner.
01:19 Non mais François Hollande quoi.
01:20 Il est plus souvent chroniqueur chez Quotidien qu'à trouver des idées.
01:24 Non mais sans déconner.
01:25 Il est meilleur chez Quotidien que pendant son quinquennat.
01:27 C'est un très bon commentateur.
01:28 C'est vrai que c'est un très bon commentateur.
01:29 Il a du bon punchline.
01:30 Il a qu'à faire la prochaine Coupe du Monde.
01:31 Contre Emmanuel Macron.
01:32 Non mais c'est vrai, c'est un très bon commentateur.
01:34 C'est le Jean-Michel Larké de la politique, François Hollande.
01:37 En 2, Edouard Philippe.
01:38 Voilà Edouard Philippe en 2.
01:40 Toujours.
01:41 Qui était premier depuis un long moment.
01:42 C'est la 1re fois qu'il prend la 1re place.
01:44 Et c'est Gabriel Attal qui est numéro 1.
01:46 C'est très surprenant.
01:47 Gabriel Attal.
01:48 Moi je l'aime bien Gabriel Attal.
01:49 Ce n'est pas si surprenant que ça.
01:50 Il était déjà numéro 1 dans un autre classement.
01:52 Quand il était ministre de l'éducation nationale.
01:54 Là ce qui est surprenant c'est que dans certains sondages,
01:56 il perd en popularité depuis qu'il est à Matignon.
01:58 Et là effectivement il devient personnalité préférée politique des Français.
02:02 Et voilà, il manque Gérald Darmanin.
02:04 Il manque Gérald Darmanin.
02:05 Je crois qu'il est 18e.
02:07 Je préfère.
02:08 Non parce que Bernard Cazeneuve aussi, excusez-moi, j'aime beaucoup Bernard Cazeneuve.
02:10 Je n'ai rien contre lui.
02:11 Mais Bernard Cazeneuve qui s'en souvient.
02:13 Détrompez-vous parce que vous avez beaucoup beaucoup de gens.
02:16 Mais vous êtes de la famille de Gilles Verneuil.
02:18 Non mais attendez.
02:19 Quand il est parti.
02:20 Non mais sincèrement, à l'époque où il était.
02:23 Bernard Cazeneuve.
02:24 Mais oui mais parce que quand il y a eu les attentats,
02:26 quand il y a eu les attentats,
02:28 ils ont géré ça de façon magistrale.
02:31 Et ça a marqué les gens.
02:32 Tout le monde aurait très bien géré.
02:33 Sachez-le.
02:34 Mais quand vous dites les attentats, ils ont bien été gérés.
02:37 Non mais sincèrement.
02:38 Tout le monde a bien géré.
02:39 Ils ont subi.
02:40 Ils n'ont rien fait pendant 5 ans.
02:42 Ils ont subi.
02:43 Et le Bataclan, il y a plein d'enquêtes qui disent que le Bataclan,
02:45 il y avait des militaires qui auraient pu intervenir.
02:47 Ils n'ont pas été honnêtes.
02:48 Je veux bien.
02:49 C'est votre sentiment qu'ils ont très bien fait le boulot.
02:51 S'il y a eu des faillances.
02:52 Mais on ne sait pas.
02:53 On ne sait pas les gars.
02:54 Quand il est venu ici, Emmanuel Macron a répondu sur ses accusations.
02:57 Et puis surtout après.
02:58 Une fois que les choses se sont passées,
03:00 tout le monde peut répondre.
03:01 Oui mais il faudrait que vous le rendiez au moins.
03:03 On ne peut pas dire tout le temps.
03:04 A chaque fois, François Hollande, il était un bon président
03:06 parce qu'il a bien géré les attentats.
03:07 C'est dramatique.
03:08 C'est pas que ça.
03:09 Si il n'y a pas que ça, je ne vois pas ce qu'il y a.
03:11 Il est bon.
03:12 Il est croissant.
03:13 Il est bon.
03:14 Si il est bon, il devrait faire les 24 heures du monde.
03:17 Même Macron l'a reconnu que sur le plan économique,
03:20 c'est celui qui avait permis de stabiliser.
03:22 Si Macron l'a dit alors.
03:23 Mais écoute-moi.
03:24 Mais c'est celui qui avait stabilisé.
03:26 C'est lui qui était son ministre.
03:28 C'est lui qui a mis tout l'économie.
03:30 Donc forcément, il va dire que le bilan économique est bon.
03:33 C'était Macron son ministre.
03:34 Oui mais le bilan économique de la France,
03:36 sous le passage d'Hollande, qu'on le veuille ou non,
03:39 il était positif.
03:40 L'inversion de la courbe du chômage, on attendait encore.
03:42 Non mais ça c'est autre chose.
03:43 C'est un autre débat.
03:44 Hollande n'a pas réagi pendant 5 ans.
03:46 À part aller à la cuisine de l'Elysée et amener des croissants à ses meufs,
03:49 c'est tout ce qu'il a fait.
03:50 Et Léonarda ?
03:51 C'est terrible.
03:52 C'est le seul truc.
03:53 François Hollande, à part aller manger chez Géraldine Maillet
03:56 et faire du scooter,
03:58 il aurait mieux fait d'aller jouer dans la boue,
04:01 aller chercher Vic.
04:02 Non mais sans déconner.
04:03 François Hollande.
04:04 Gérald Darmanin a vu qu'il était assez bas dans le classement.
04:07 Et donc qu'est-ce qu'il fait cette semaine ?
04:09 Il fait la une de Paris Match avec ses deux fils.
04:12 Et ça rappelle évidemment ce qu'a fait aussi Nicolas Sarkozy avec Louis Sarkozy
04:15 quand il était arrivé au même ministère de l'Intérieur.
04:17 Parce qu'on sait que Gérald Darmanin a loupé.
04:19 D'ailleurs, comme Nicolas Sarkozy, deux fois matignon.
04:21 Il se serait rêvé Premier ministre.
04:22 Peut-être qu'aujourd'hui il se rêve Président de la République.
04:24 Exactement.
04:25 Ce n'est pas impossible.
04:26 En tout cas, voilà.
04:27 Tiens, vous, c'est qui ?
04:28 Alors, dites la vérité.
04:29 C'est qui votre personnalité politique préférée ?
04:31 Gilles Bernays, on finira par vous.
04:32 J'ai une petite idée.
04:34 Euh...
04:35 J'ai une petite idée.
04:36 J'ai une petite idée.
04:37 Tiens, vous, c'est qui ?
04:38 Dans le classement ?
04:39 Non, dans la vie.
04:40 Ok.
04:41 Non, en dehors de toute considération politique,
04:43 moi j'ai bien aimé Nicolas Hulot.
04:44 Pourquoi ?
04:45 Parce que c'était un...
04:46 Nicolas Hulot ?
04:47 Ah ouais, bah c'est le...
04:48 Je vais vous dire pourquoi.
04:49 C'est le, il adore l'ULM.
04:50 Attendez.
04:51 Non, non, non.
04:52 Pourquoi ?
04:53 Qu'est-ce qu'il a ?
04:54 Il a le droit de chier.
04:55 Je vais vous dire pourquoi.
04:56 Parce que ça a été un ministre humain qui a parlé avec son cœur.
04:58 Et moi je me souviens de sa démission.
05:00 Il y a quand même quelques questions à aller notamment avec les femmes.
05:01 Pardon.
05:02 Oui, ça c'est une chose.
05:03 Je ne parlais pas du tout du...
05:04 Benaim, là, arrête de la guiller de mon mec.
05:05 Je ne parlais pas des affaires.
05:06 C'est bon.
05:07 Je parlais de son...
05:08 Arrête de la guiller de mes deux, là.
05:09 Je parlais de son implication politique.
05:10 Et moi, je me souviens de sa démission sur France Inter,
05:12 où véritablement il a pris cette décision avec le cœur,
05:15 parce qu'il voyait très bien qu'il ne pouvait pas agir.
05:17 Et je pense que ça a ouvert les yeux de beaucoup de Français
05:19 sur la réalité aujourd'hui des décisions politiques qui sont en France Inter.
05:22 Je ne vais pas demander votre avis, Benaim.
05:23 Il dit ce qu'il veut.
05:24 C'est moi qui rame.
05:25 Ben vous êtes Benaim pour moi.
05:27 C'est pareil.
05:28 Même tenue, même brushing.
05:30 Et voilà.
05:31 Même sourire.
05:32 Pierre ?
05:33 Je le prends bien.
05:34 Pour moi, c'est un homme politique qui est décédé.
05:36 C'est Robert Badinter.
05:37 On en a entendu parler récemment, bien évidemment.
05:40 On peut se souvenir de toute son œuvre.
05:43 Et c'est pour ça que pour moi, c'est ma personnalité politique.
05:46 On aimerait des vivants.
05:47 Dans ce cas-là, moi sinon, ma chroniqueuse préférée, c'est Daniel Monge.
05:50 On fait toujours un bilan.
05:52 C'est vrai.
05:53 On a dit des vivants, bordel.
05:55 On fait toujours un bilan à postériori des grands hommes.
05:58 Et pour moi, ça fait partie…
05:59 C'est un grand homme politique.
06:01 Et c'est pour ça que pour moi, c'est au-dessus.
06:03 Et sinon, en vivant, il est en vivant ?
06:04 En vivant, je n'ai pas de considération.
06:05 Ah ouais ?
06:06 Bon.
06:07 Pour moi, c'est Nicolas Sarkozy.
06:08 Pas tout ce qu'il a fait, mais je me souviens quand il y a eu la crise.
06:11 Pour le coup, là, ce n'était pas France Inter,
06:13 il y avait une crise à Gironde en 2008
06:14 où des pays européens étaient en train de faire banqueroute
06:16 et on avait tous peur qu'on fasse…
06:17 Non, mais c'est une star.
06:18 Et on n'a pas fait banqueroute.
06:19 Et il y a eu les heures supplémentaires que j'avais bien aimées à l'époque,
06:22 travailler plus pour gagner plus.
06:23 Moi, j'étais dans cet esprit-là.
06:25 Pas toute sa politique, mais pour moi, c'est Nicolas Sarkozy.
06:28 Nicolas Sarkozy, c'est une star.
06:29 C'est un président, pour rien dire.
06:30 C'est une star.
06:31 Voilà.
06:32 On n'aime pas, c'est une star.
06:33 C'est tout.
06:34 François Hollande, ce n'est pas une star.
06:35 Je suis désolé.
06:36 Quand il arrive dans une soirée,
06:37 tu as François Hollande qui arrive et tu as Nicolas Sarkozy, je te le dis.
06:39 C'est comme si tu avais Rihanna et Marie Myriam.
06:41 Je pense que le monde a eu.
06:42 Non, mais je te la reconnais.
06:43 C'est vrai.
06:44 Rihanna contre Marie Myriam, je l'adore.
06:45 Elle a gagné l'Eurovision.
06:46 Mais voilà, c'est un peu le même délire.
06:47 C'est tout.
06:48 Oui, Juliette.
06:49 Évidemment que je suis contente de la jeunesse, de la fougue de Jordane Bardella.
06:56 Mais il y a une personne que j'apprécie particulièrement pour son côté très honnête
07:01 et puis aussi qui est dans la vraie vie et quelqu'un d'extrêmement sympathique.
07:04 C'est le sénateur Stéphane Rabier.
07:06 Stéphane Rabier, oui.
07:07 Voilà, que je trouve vraiment extrêmement sympathique.
07:10 Sinon, Jordane Bardella.
07:11 Oui, très bien.
07:12 Qui est jeune, dynamique.
07:13 Mais Stéphane Rabier, c'est ton coup de cœur.
07:15 J'adore.
07:16 C'est ton style en plus.
07:17 Non, pas du tout.
07:18 Il est marié et il va très bien.
07:20 Ça ne vous empêche pas, on dirait Verdez.
07:21 Non, mais c'est une bonne personne et très honnête.
07:29 On vous demandera après, je dirais Verdez.
07:32 Il finira par les horreurs.
07:34 Vous lui faites de la peine, là.
07:35 Ce n'est pas bien quand vous faites ça.
07:36 Non, mais non.
07:37 Vous, Baïa, Carla.
07:38 Moi, tout le monde le sait.
07:39 C'est Éric Zemmour.
07:40 Oui, Éric Zemmour.
07:41 Non.
07:42 Non, il l'a dit en vain de toi.
07:43 En plus, il l'a dit en vain de toi.
07:44 Oui, non, je le savais.
07:45 Non, non, pas du tout, je le savais.
07:47 Non, moi, je reste fidèle à mes convictions.
07:49 C'est ce qui m'a lancé en politique.
07:50 C'est ce qui m'a donné envie de défendre mes valeurs.
07:53 Et puis, non, je reste fidèle à Éric Zemmour.
07:55 D'accord.
07:56 Vous, François Hollande.
07:57 Moi, je vais vous énerver.
07:59 François Hollande.
08:00 Oui, parce que je trouve que c'est quelqu'un…
08:02 Mais quoi ? Vous le connaissez ?
08:04 Mais si vous voulez, il vous a offert des croissants ou quoi ?
08:06 Non, mais sérieusement.
08:07 Un scooter.
08:08 Non, mais sincèrement.
08:09 Il a fait un tag ?
08:10 Non, mais en plus…
08:11 Ah, c'est pour ça.
08:12 Vous avez fait campagne.
08:13 Moi, je suis parti en campagne avec Hollande.
08:14 À la campagne ou en campagne ?
08:15 En campagne avec lui quand il était à 4% dans les sondages à l'époque.
08:19 Personne n'y croyait.
08:20 Personne n'y croit toujours pas.
08:21 Et effectivement…
08:22 Et bien oui, mais sauf que bon, finalement, il a quand même été élu.
08:25 Et même quand il a été élu, on ne le croyait pas.
08:27 Mais justement, moi, franchement, j'ai trouvé qu'on a été extrêmement injustes avec cet homme.
08:32 Non, je ne trouve pas.
08:33 Mais vraiment, bien sûr que si.
08:35 Je ne trouve pas.
08:36 Dès le départ, on l'a tourné en ridicule.
08:38 Et quand il est encaillé, dans les bronzés, quand il n'arrive pas à faire la piste.
08:41 Non, mais…
08:42 C'est vrai, quand tu es mauvais, tu es mauvais.
08:43 Après, voilà, moi, je suis quelqu'un de fidèle en amitié.
08:46 La cravate de travers.
08:48 Non, mais la cravate de travers.
08:49 Je ne sais pas.
08:50 Si son bilan se limite à la cravate de travers…
08:52 Mais c'est tout, on se retient.
08:53 C'est tout.
08:54 On retient quoi de Sponso Holland ?
08:55 La cravate de travers et les croissants, c'est tout.
08:58 Il aurait travaillé chez Kaiser le plus longue.
09:01 C'est pareil.
09:02 Il aurait fait 5 ans là-bas, on aurait retenu.
09:03 Non, le mariage pour tous, c'était…
09:04 A ton avis, il n'y avait pas de sécheresse quand il était…
09:05 Il est honorable.
09:06 Et il a fait Arteo.
09:07 Oui, mais c'est bon.
09:08 En tout cas, humainement, c'est quelqu'un de chouette.
09:09 Et je vous le dis, vous l'aimez, vous ne l'aimez pas.
09:11 Mais en tout cas, voilà.
09:12 Je crois qu'il ne l'aime pas.
09:13 Même quand il était président de la République, il n'a pas changé.
09:15 Contrairement à d'autres que j'ai accompagnés moi des fois, qui sont devenus députés ou qui sont devenus maires.
09:20 Et une fois que les gens sont en place, ils oublient que d'ailleurs ce sont des sièges éjectables.
09:24 Et qu'à un moment donné, ils vont devoir revenir voir ceux qui sont sur le terrain.
09:28 Et donc, il n'a jamais changé.
09:30 Et pour ça, moi, je vous dis, voilà, je le respecte énormément.
09:34 Et je continuerai de le respecter, que les gens l'aiment ou pas.
09:36 C'est vrai que c'est quelqu'un de très drôle.
09:37 Ça va lui faire plaisir.
09:38 Non, mais voilà, je vous le dis, c'est quelqu'un de chouette.
09:41 J'espère qu'il est en train de prendre l'apéro en nous regardant, François Hollande.
09:45 Peut-être qu'il est chez Géraldine Maillet en train de manger des saucissons secs.
09:48 Donc écoutez, on l'embrasse.
09:51 Moi, dans cette liste-là, Edouard Philippe.
09:55 Non, mais pas dans la liste.
09:57 Edouard Philippe, parce que ses prises de parole, à chaque fois, je les trouve extrêmement pondérées.
10:03 Je trouve qu'il essaie de remettre un petit peu de hauteur dans le personnel politique.
10:07 Parce qu'à chaque fois, on est un peu bas du front.
10:09 On est un peu dans les invectives.
10:10 On est un peu dans les petites phrases, les punchlines.
10:13 Et il essaie à chaque fois de prendre un tout petit peu de hauteur.
10:16 Et c'est le seul homme politique que j'ai entendu dire, notamment pendant la crise du Covid,
10:19 quand il ne savait pas qu'il le savait.
10:20 Je ne sais pas. Moi aussi, j'ai bien aimé ça, ce qu'il avait fait.
10:22 Oui, après, si c'était bien, il s'est barré et tout.
10:24 Vous avez dit que je ne le sais pas.
10:25 C'est pas mal.
10:26 Je ne vais pas donner mes personnalités politiques préférées à moi,
10:29 parce que je suis journaliste politique.
10:30 Mais je vais donner deux personnalités pour moi qui sont l'avenir
10:33 et qui finiront par s'affronter peut-être même pour un débat de second tour.
10:36 Pour moi, c'est Jordan Bardella et Gabriel Attal,
10:38 qui sont les deux hommes politiques de l'année qui viennent de s'écouler.
10:41 Parce qu'en plus, au moment où Gabriel Attal passait devant Édouard Philippe dans un autre sondage,
10:45 Jordan Bardella passait, lui, devant Marine Le Pen.
10:48 Et dans le classement des personnalités tout confondues du JDD,
10:51 le classement annuel qui arrive chaque année,
10:53 c'est Jean-Jacques Goldman qui est la personnalité préférée des Français chaque année.
10:56 Et là, le seul politique dans ce top 50, c'était Jordan Bardella.
10:59 Donc pour moi, c'est les deux politiques qui feront l'avenir de la scène politique française.
11:03 – Et enfin, le mal barré, notre ami.
11:06 – Ah !
11:07 – Notre ami.
11:08 Regarde, alors attention, roulement de tambour.
11:11 – On est mal barré.
11:12 – L'espoir de la gauche, Jean-Luc Mélenchon.
11:15 [Rires et applaudissements]
11:19 – On l'attendait, il l'a fait !
11:21 – Bravo Gilles !
11:22 – Bravo lui, bravo !
11:23 – Bravo Gilles !
11:24 – Bravo, bravo !
11:25 [Applaudissements]
11:27 – Regardez-le, et il est content.
11:30 Il est content.
11:31 – Et vous l'aimez vraiment bien, vous l'aimez vraiment bien.
11:33 – Regardez, il est content.
11:34 – C'est pas une vanne.
11:35 – Et pourquoi pas ?
11:36 – Toi t'aimes bien Zemmour.
11:37 – T'aimes bien Zemmour.
11:38 – T'aimes bien Zemmour, il aime bien Mélenchon.
11:40 – Oui, oui.
11:41 – Et voilà, lui il aime bien…
11:43 – En plus je trouve qu'il y a une personnalité qui peut…
11:44 – Il aime bien François Hollande.
11:45 – … vraiment amener de l'espoir à gauche.
11:46 – Non mais elle, elle aime Zemmour.
11:47 – C'est pas Mélenchon, c'est Ruffin.
11:48 – François Ruffin, François Ruffin peut amener…
11:50 – Laisse-le déjà, il a le droit de choisir quand même.
11:52 – Laisse-le, il fait ça à 12 ans, tu vas pas commencer à m'emmerder.
11:55 [Rires]
11:58 – Ça quand on attaque sur l'âge, c'est qu'on a plus grand chose à dire.
12:02 Vous avez raison sur ce qu'il fait dans les loges de pétanque ?
12:04 – C'est l'école, c'est l'école Jean-Luc Mélenchon.
12:06 – Voilà, c'est ça, argument zéro, donc on attaque sur l'âge.
12:08 – Vas-y alors.
12:09 – Je vous dis pas que vous pourrez terminer en anglais.
12:10 – Laissez-le faire un kif, laissez-le faire un kif.
12:12 – Non, non, je pense qu'il a fait d'abord une semaine exceptionnelle.
12:15 Il est reparti, parce qu'il a critiqué Marine Le Pen à propos de l'entrée au Panthéon de Manoukian.
12:24 Je trouve qu'il arrive encore à fédérer son parti qui pourtant est composé d'individualités parfois discordantes.
12:31 – Il vient tout de suite sur le plan de l'État avec lui.
12:32 – Mais est-ce que vous pouvez arrêter de commenter ?
12:34 – Non, il a le droit, il a le droit.
12:36 – Il vient tout de suite sur le plan de l'État avec lui.
12:38 – Très bien, très bien.
12:39 – Il le fait taire.
12:40 – Qu'est-ce qu'il a ?
12:42 – Il l'est fait taire.
12:43 – Non mais il n'a pas commenté lui.
12:45 – Il a le droit.
12:46 – Et je trouve qu'il est charismatique, c'est un tribun.
12:49 – C'est vrai.
12:50 – Et donc je pense que si quelqu'un à gauche peut lever le pays, c'est Jean-Luc Mélenchon encore une fois.
12:54 – Qu'est-ce que… Eh, tu sais quoi, mais t'es vraiment…
12:56 – Je peux dire quelque chose sur la contradiction de Gilles ?
12:59 – Excusez-moi, les autres, vous n'avez jamais commenté leur choix.
13:03 – Oui.
13:04 – Et moi, vous me balancez des trucs comme ça.
13:06 – J'ai commenté Rostro.
13:08 – Et je vous ai dit pareil, voilà, Edouard Philippe aussi, Edouard Philippe, j'ai rien contre lui.
13:11 Voilà, mais Edouard Philippe aussi, c'est lui qui a l'origine aussi des 80 km/h.
13:15 C'est l'origine des gilets jaunes, on le dit, donc ils ont tous fait des conneries, il faut arrêter les gars.
13:19 Voilà, Eric Zemmour, voilà, il a dérangé.
13:23 – L'origine des gilets jaunes ?
13:24 – C'est vrai.
13:25 – De toute façon, tous ceux qui l'avaient dit, ils ont dit des conneries.
13:27 – L'origine des gilets jaunes, c'est ton copain François Hollande, c'est pas Edouard Philippe ?
13:31 – C'est lui qui a mis l'éco-taxe, qui a fait augmenter le prix de la région de série "Les 80 km/h".
13:36 – Ils ont été un déclencheur.
13:37 – Bien sûr, exactement.
13:38 – Il a dit que c'était de la faute d'Edouard Philippe et que lui, il y était pour rien.
13:42 – C'est vrai que c'est Edouard Philippe, je suis désolé les mecs, arrêtez.
13:46 – Emmanuel Macron a fait ce truc.
13:47 – Edouard Philippe, en plus, je l'aime bien moi, mais voilà, je le lis, Gabriel Attal, vous le savez,
13:50 je ne suis jamais caché, je l'aime beaucoup, voilà,
13:53 en plus c'est un des premiers à m'avoir fait confiance, à être venu dans l'émission.
13:57 Avec Gabriel Attal, voilà, je l'adore, voilà, après moi,
14:01 tous ceux qui sont venus dans l'émission, je leur dois quelque chose, voilà.
14:05 Jean-Luc Mélenchon, je ne lui dois rien.
14:07 [Rires]
14:09 Il est venu, il a foutu le bordel, il a renvoyé l'autre là,
14:13 Athos avec sa moustache, venir nous parler ici.
14:16 – Athos Boyard.
14:17 – Athos, il est venu avec sa stache mou, il est venu ici, foutre le bordel,
14:22 donc c'est bon, voilà, non mais quoi, Athos ?
14:25 – Oui, je demande équité à Athos.
14:27 – Avec la moustache, le petit là.
14:29 – Le spécialiste en politique.
14:31 – Et en constitution.
14:33 – Et en constitution.
14:34 – Ah oui, mais alors il n'avait pas complètement le temps.
14:36 – Mais c'est incroyable que vous pensiez, que vous soyez content en fait
14:39 de ce combat de LFI contre la venue du RN pour un hommage national
14:43 à un résistant français, alors que vous étiez vent debout
14:48 pour que LFI assiste à l'hommage du 7 octobre contre la vie des familles.
14:53 – Vous êtes extraordinaire parce que vous êtes la première personne
14:56 à qui j'ai pensé l'autre jour avec Julien Aoudoul, hier.
14:59 – Julien Abdoul.
15:00 – Julien Abdoul, voilà, à qui j'ai pensé très fortement
15:03 parce que vous savez pourquoi ?
15:04 Quand il est venu ici, il a dit, lorsqu'on ne vous invite pas dans un endroit,
15:08 lorsqu'on dit que vous n'êtes pas né, il ne faut pas y aller.
15:11 Et hier, ils ont fait exactement le contraire.
15:14 – Non, non, non, ils ont dit…
15:16 – Et ben, Gilles a fait pareil.
15:18 – Je suis désolé, à un moment donné, vous êtes couérant,
15:21 vous n'êtes couérant en rien du tout à l'extrême droite.
15:24 – Je ne suis pas une figure nationale.
15:26 – La Roche, elle a raison.
15:27 – Vous n'êtes couérant en rien.
15:29 À un moment donné, si vous appliquez les choses pour les autres,
15:31 il faut les appliquer pour vous.
15:32 – La famille des victimes n'a pas envie que vous soyez là, ça n'a rien à voir.
15:35 Là, c'est l'arc républicain.
15:36 En quoi l'ERN n'est pas dans l'arc républicain ?
15:38 Les gens votent pour l'ERN, pour les députés ERN.
15:40 – La semaine dernière, vous disiez que LFI n'était pas dans l'arc républicain.
15:43 – Non, je n'ai pas dit ça, je n'ai jamais dit ça.
15:45 – La famille ne veut pas qu'il vienne, marque de respect, c'est tout.
15:48 – Mais non, mais vous n'êtes pas cohérent.
15:50 – Ce n'est pas la même chose, on n'est même pas sur le même état.
15:52 – Vous avez dit la même chose et vous avez fait l'inverse.
15:54 – Je pense que les dons ne sont pas cohérents.
15:56 – Ça c'est clair, ils ne sont pas cohérents.
15:58 – Les dons ne sont pas cohérents, parce que Gilles Bernet,
16:00 ça fait très longtemps qu'il n'est plus cohérent et Juliette aussi.
16:03 – C'est Gilles qui m'a dit que…
16:04 – C'est l'incohérence, voilà, dans le dictionnaire.
16:06 Tu tapes "incohérence", tu tapes sur Gilles et…
16:09 – Je l'ai là, pourquoi ?
16:11 – Excusez-moi, le RN n'est pas allé à l'hommage des Badinter, pourquoi ?
16:15 Parce que la famille ne voulait pas d'eux, ils ne sont pas allés.
16:17 Parce qu'ils avaient du respect et j'ai trouvé ça très bien.
16:20 Ah là, ça vous la…
16:22 – Alors, Juliette…
16:23 – Ah bah bon, je suis dans la cohérence totale.
16:25 – Je vais juste vous rappeler une chose.
16:28 Quand, à un moment donné, on passe son temps à donner des leçons aux autres,
16:32 il faut se les appliquer à soi-même d'abord.
16:35 – C'est ça, ils ne sont pas allés à l'hommage des Badinter.
16:37 – Manouchian, quand vous connaissez la vie de Manouchian,
16:41 ces gens-là qui passent leur temps à parler des immigrés,
16:46 à les traiter comme de la merde, pardonnez-moi,
16:48 à un moment donné, ils doivent être cohérents,
16:51 ils ne doivent pas aller, justement, à la panthéonisation d'un personnage comme ça.
16:57 – Vous savez qu'il y a beaucoup d'immigrés au RN ?
16:59 – Juste deux secondes, je termine.
17:01 Cette personne-là, cette personne en France,
17:04 elle a défendu la France.
17:06 À deux reprises, on lui avait refusé sa nationalité.
17:09 – Qu'est-ce que ça a à voir avec Marine Le Pen ?
17:11 – Si le Front National aurait fait exactement la même chose,
17:14 et pourtant, ils ont été défendre la France,
17:19 comme le feront la majorité des jeunes aujourd'hui qui sont issus de l'immigration.
17:23 Pour la France, ils feront la même chose.
17:25 – S'il vous plaît, Gauthier voudrait réagir.
17:27 – C'est vrai que Juliette a raison sur l'incohérence de Gilles Vernez.
17:31 Il a dit il y a trois semaines que c'était indécent de demander à Jean-Luc Mélenchon
17:38 de ne pas venir à l'hommage aux Invalides pour les victimes tuées françaises
17:45 par le Hamas le 7 octobre.
17:47 Et par contre, là, il salue la décision de Jean-Luc Mélenchon
17:51 qui critique la venue de Marine Le Pen.
17:54 On ne peut pas d'un côté dire que Jean-Luc Mélenchon a raison
17:58 de critiquer la venue de Marine Le Pen et dire que c'est indécent.
18:01 – Il est incohérent, je suis d'accord.
18:03 – Alors qu'eux ils sont cohérents, ils ne sont pas allés à l'hommage de Robert Baventer,
18:06 encore à la demande de la famille.
18:08 Ça, vous voyez, c'est noble, c'est décent.
18:10 – Gilles Vernez est incohérent ? – Décent.
18:12 – C'est ce que vous voulez dire ?
18:13 – Mais oui, c'est incohérent, bien sûr que c'est incohérent, évidemment.
18:15 – Gilles Vernez, incohérent.
18:16 – Mais Mélenchon, d'abord, ne prend pas de décision.
18:18 Les mots ont un sens, mon petit Gauthier.
18:20 Il n'a pas pris la décision de leur dire, il a exprimé le souhait qu'ils n'y aillent pas.
18:25 Si Mélenchon était au pouvoir, il prendrait des décisions.
18:28 Relisez un peu votre brévière politique que vous nous présentez comme ça.
18:32 – C'est naze comme argument.
18:34 – Non mais il dit n'importe quoi.
18:35 – Non mais ta réponse est nulle, excuse-moi.
18:36 – Ah bah excusez-moi, il dit Mélenchon a décidé que…
18:38 Mélenchon, il ne décide de rien.
18:39 – Non mais Mélenchon, si il était au pouvoir, il déciderait…
18:41 – Bon, il s'est exprimé.
18:42 – Il s'est exprimé contre Marine Le Pen.
18:44 – Alors quand il est pris dans des filets, il fait comme il n'a rien fait.
18:46 – Il n'a pas été pris dans aucun filet.
18:47 – Il s'arrête sur un mot, tu sais, tu vas dire un domaine,
18:49 il va s'arrêter sur un truc, je le connais par cœur.
18:50 – Mais pas du tout Cyril, vous avez tort.
18:52 – Personne n'a en incohérence, ça fait 12 ans que je pratique.
18:54 – Mais non.
18:55 – Zéro incohérence.
18:56 – Bah si, le fait que le RN aille à cette commémoration au Panthéon est indigne.
19:00 – D'accord, mais il y a la même chose pour Mélenchon, il a dit le 7 octobre.
19:03 – Pourquoi tu ne dis pas la même chose ?
19:04 – Vous auriez dû dire la même chose sur le 7 octobre.
19:06 – Et le 7 octobre ?
19:07 – Ce n'était pas la même chose, je suis désolé.
19:09 – Vous avez raison, ce n'était pas la même chose, c'est terrible.
19:11 – C'est la même chose.
19:12 – Ce n'était pas la même chose.
19:13 – Ce n'était pas il y a 80 ans.
19:14 – Mais la famille des victimes ne voulait pas de la LFI.
19:15 – Ça venait de se dérouler.
19:16 – Mais ce n'est pas la même chose.
19:17 – Mais encore pire, c'est la famille.
19:18 – Là, ils foulent au pied.
19:19 – C'est encore pire, c'est la famille.
19:20 – Mais non, c'est le passé.
19:21 – C'est encore pire, c'est la famille.
19:22 – C'est l'histoire de France qui est foulée au pied.
19:23 – Écoute bien, la famille des victimes ne voulait pas de la LFI.
19:25 – Ça faisait 4 mois que les victimes ont été assassinées, 4 mois, là ça fait 80 ans.
19:30 Vous avez raison, ce n'est pas la même chose.
19:32 – À un moment, ils ont gâché l'hommage, crois-moi, parce qu'il y a des gens qui avaient
19:35 d'autres choses à faire que d'invectiver la LFI pendant cet hommage, je te le dis.
19:39 – D'ailleurs, ils ne les ont même pas invectivés, ils ont été totalement…
19:42 – Non mais il y a 2-3 personnes qui…
19:43 – Ils ont été hués, il y a Éric Caron qui a été hué en arrivant.
19:45 – Voilà, exactement.
19:46 – Donc il y a des gens qui étaient à l'extérieur de l'hommage, qui le suivaient sur écran géant.
19:49 – Non mais on te dit, regarde, ici personne ne te dit que tu as tort sur le Panthéon.
19:55 Mais on te dit que c'est, en vérité, c'est pareil, exactement, mais c'est pareil.
20:02 Et toi, et lui, ils trouvent des circonstances atténuantes pour la LFI.
20:06 Non mais c'est ça qui est incroyable, franchement, ta malhonnêteté,
20:10 elle est vraiment de plus en plus importante.
20:12 – Manoukian, il n'y a pas la famille.
20:13 – Non mais c'est incroyable, Gilles.
20:14 – Manoukian, c'était il y a 80 ans.
20:15 – Pour moi c'est pareil, si tu dis l'infirme…
20:17 – Moi il y a l'appel de la nation.
20:19 – C'est bon, c'est bon, allez, merci.
20:20 – J'avais un souhait de Manoukian lui-même, je ne voulais pas que tu y aies l'impression.
20:22 [Musique]